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Actualités de la filière

Législation



Adoption par le Sénat de la loi visant à lever les contraintes à l'exercice du métier d'agriculteur : « Un premier pas décisif pour la compétitivité des coopératives agricoles et la souveraineté alimentaire »

La Coopération Agricole salue l'adoption par le Sénat de la proposition de loi visant à lever les contraintes pesant sur le métier d'agriculteur et appelle les députés à poursuivre cet élan en transformant l'essai.

Pour les 2 100 coopératives agricoles françaises, ce texte marque une avancée significative pour restaurer la compétitivité de l'agriculture et de l'industrie agroalimentaire, dans un contexte où le renouvellement des générations et les transitions écologiques et énergétiques imposent des adaptations urgentes.

Apportant des solutions concrètes aux impasses rencontrées par nos entreprises, cette loi est un premier pas pour enrayer le déclin que subissent nos filières agroalimentaires depuis 20 ans.

Parmi les mesures clés adoptées, La Coopération Agricole note :

  • La réforme du dispositif complexe et inefficace de la séparation de la vente et du conseil de produits phytopharmaceutiques ainsi que la création d’un conseil stratégique global pour mieux accompagner les agriculteurs dans les transitions.
  • L’autorisation exceptionnelle et sous conditions de l'usage de certains produits phytopharmaceutiques à base de néonicotinoïdes autorisés au sein de l'Union européenne, pour les filières confrontées à des impasses techniques.
  • La reconnaissance d'intérêt général majeur pour les ouvrages de stockage d'eau et les prélèvements associés à finalité agricole.

Si ces avancées sont significatives, un sursaut reste nécessaire, notamment pour simplifier et sécuriser la réglementation des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE), freinant l’installation et la modernisation des fermes d'élevage. Le maintien de l’élevage est un enjeu majeur pour notre souveraineté alimentaire et le dynamisme économique de nos territoires, quand on sait que les coopératives agricoles sont pourvoyeuses d’emplois non délocalisables et que l'industrie agroalimentaire demeure le premier employeur industriel de France, avec 500 000 salariés et que les chiffres du chômage repartent à la hausse.

La Coopération Agricole appelle désormais les députés à saisir cette opportunité pour transformer l’essai et renforcer la résilience des entreprises agricoles confrontées à une concurrence internationale de plus en plus féroce, à une instabilité politique et géopolitique qui fragilise la confiance ainsi qu’à des aléas climatiques et sanitaires de plus en plus extrêmes : inondations, sécheresses, épidémies…

Dominique Chargé, Président de La Coopération Agricole déclare :

« Je salue le vote des sénateurs et tiens à remercier tout particulièrement la commission des Affaires économiques du Sénat pour son travail rigoureux et ses réponses concrètes aux attentes du secteur agricole et agroalimentaire. Plus de temps à perdre ! La souveraineté alimentaire est un enjeu national fondamental en ces temps d’instabilité et de fragmentation. Un enjeu qui mérite l’unanimité au Parlement. J'appelle donc les députés à s'y engager pleinement pour concrétiser cet élan et à se saisir du sujet ICPE afin d’aboutir à la levée des contraintes qui pèsent sur l’élevage familial français. »

PPL DUPLOMB




Le sénat adopte des premières réponses à la crise agricole … À confirmer en urgence par l’assemblée nationale !

Votée au Sénat dans la soirée du 27 janvier, la proposition de loi (PPL) visant à lever les contraintes qui pèsent sur les agriculteurs, témoigne du réalisme des sénateurs face au délire du « tout règlementaire » et de ses conséquences sur le décrochage de l’agriculture française. Pour les producteurs de grandes cultures, cette PPL portée par les sénateurs Duplomb et Menonville, pourrait enfin répondre à l’urgence structurelle … à condition d’être également votée par l’Assemblée Nationale.

« Si le texte initial a fait l’objet de nombreux amendements dont certains nous appellent à rester vigilants, la proposition de loi adoptée hier soir au Sénat présente des avancées significatives qui pourraient enfin redonner visibilité et espoir en l’avenir de nos filières…Mais encore faut-il que les députés s’en emparent au plus vite et l’adoptent ! » déclarent Eric Thirouin, Franck Laborde, Benjamin Lammert, Franck Sander, Geoffroy d’Evry, respectivement Présidents des Associations spécialisées (AS) de Grandes Cultures que sont l’AGPB, l’AGPM, la FOP, la CGB et l’UNPT.

Le projet de loi voté par les Sénateurs, le 27 janvier, témoigne en effet d’une réelle prise de conscience des entraves imposées aux agriculteurs dans la pratique quotidienne de leur métier. C’est le cas des moyens de production agricole, et notamment de la protection des plantes, dont les surrèglementations franco-françaises ont abouti au fil des ans, à des impasses agronomiques et économiques insolubles sur les exploitations, ainsi qu’à des distorsions de concurrence intenables au sein même de l’union Européenne.

« Les compromis obtenus concernant les homologations des seules solutions phytosanitaires disponibles ainsi que leur priorisation selon les difficultés rencontrées dans les champs, ou encore la séparation-vente conseil, sont certes perfectibles mais vont dans le bon sens : la réalité du terrain est enfin écoutée ! » explicitent les Présidents des cinq AS. Ils citent ainsi les dérogations obtenues pour surmonter les impasses (NNI), mais également d’autres dispositions sur le stockage de l’eau, l’utilisation de drones et la réglementation des zones humides.

« Nous ne sommes pas naïfs pour autant : ce texte a été négocié et certains points nécessiteront dans les semaines à venir, davantage de précisions et une vigilance accrue de notre part pour nous assurer d‘un vote final à l’Assemblée nationale conforme à son intention originelle : libérer les agriculteurs de contraintes ubuesques qui menacent notre souveraineté alimentaire et énergétique » rappellent les Présidents des AS grandes cultures. Face à l’urgence agricole il n’y a plus de temps à perdre : l’AGPB, l’AGPM, la FOP, la CGB et l’UNPT appellent l’ensemble des députés et le gouvernement, à prendre leurs responsabilités en s’emparant de ce texte dès aujourd’hui.

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SIA 2025


 

Les céréales : entre territoires, talents et transition

Du 22 février au 2 mars 2025, la filière céréalière française vous donne rendez-vous au Salon International de l’Agriculture pour découvrir son ancrage territorial, son rayonnement mondial et ses engagements en faveur d’une agriculture durable. Sous la thématique « Les céréales : territoires, talents et transitions », Intercéréales vous invite à explorer une filière engagée à la croisée de l’innovation et du savoir-faire.

Une filière ancrée dans les territoires et ouverte sur le monde

Le stand d’Intercéréales mettra en lumière la place centrale des céréales dans nos régions et leur poids à l’international, grâce à :

  • La carte des organismes : une carte interactive et géolocalisée pour partir à la découverte des acteurs de la filière. Grâce à un « parcours filière », choisissez un produit céréalier et remontez sa chaîne de production, des zones de culture jusqu’aux étapes de transformation. Une occasion unique d’explorer la richesse de nos territoires et leur diversité.
  • La carte des exports : avec 35 millions de céréales et produits céréaliers exportés vers l’Union européenne et le reste du monde en 2023/2024, la France est le 8e exportateur mondial de céréales. Quels sont les quantités exportées ? Vers quelles destinations ? Toutes ces questions trouveront leur réponse sur la carte des exports, illustrant la place cruciale de la France dans le commerce mondial.

Une transition déjà bien engagée

Tous les jours, des animations interactives seront proposées par les professionnels de la filière pour mettre en avant leurs engagements concrets dans la transition : maximisation du stockage de carbone, production d’énergies renouvelables, préservation de la biodiversité, diversification des cultures, verdissement de la logistique, engagement dans des cahiers des charges spécifiques, R&D, …

Ces initiatives témoignent d’une filière qui évolue chaque jour pour répondre aux enjeux climatiques et sociétaux tout en garantissant une production durable.

Des talents engagés pour demain

Parce que les talents et les savoir-faire sont le cœur de la filière céréalière, le stand proposera des activités ludiques et éducatives pour les mettre en lumière, à travers :

  • Le fournil : notre fournil emblématique revient pour le plaisir de tous. Encadrés par des boulangers passionnés, les enfants expérimenteront l’art de la fabrication du pain. Une occasion unique de découvrir un savoir-faire traditionnel et de repartir avec une baguette 100 % française.
  • Le silo à grains : point de rencontre entre la filière et les consommateurs, le silo à grains propose une découverte des 18 céréales cultivées en France. Chaque colonne illustre de façon ludique la plante, le grain puis ses différents usages après transformation. Cet espace met en lumière le travail des agriculteurs, des organismes stockeurs et des transformateurs qui œuvrent pour produire de manière responsable tout en assurant une alimentation de qualité.
  • La moissonneuse-batteuse : elle fascine en incarnant le symbole agricole par excellence. Installée à l’entrée du hall 2.2, cette star du salon, vous invite à une immersion totale : monter à bord, découvrir ses rouages et dialoguer avec des agriculteurs. Pour prolonger l’expérience, une inscription sur Moissonneuse.fr ouvre les portes d’une expérience toute particulière : vivre une moisson cet été aux côtés d’un agriculteur.

Photo : Emplacement du stand Intercéréales : Hall 2.2, stand B049

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Gouvernance



Le nouveau bureau de La Coopération Agricole élu pour trois ans

À l’occasion du congrès électif du 19 décembre 2024, La Coopération Agricole avait procédé au renouvellement de son Conseil d’administration. Dominique Chargé a été reconduit à la présidence de l’organisation pour un nouveau mandat.

Ce jour, le nouveau Conseil d’administration s’est réuni et a procédé à l’élection des membres du bureau.

Composition du bureau 2025-2028 :

  • Olivier de Bohan, Président de Métiers de la betterave sucrière, élu 1er vice-président.
  • Jean-Pierre Arcoutel, Président du Comité des régions, élu vice-président.
  • Joël Boueilh, Président des Vignerons Coopérateurs de France, élu vice-président.
  • Bruno Colin, Président du Pôle Animal, élu vice-président.
  • Jean-Luc Duval, Président de la section Compétitivité et transitions, élu vice-président.
  • Antoine Hacard, Président de Métiers du grain, élu vice-président.
  • Pascal Le Brun, Président de La coopération laitière, élu vice-président.
  • Mickaël Marcerou, Président de la Commission Europe, élu vice-président. 
  • Olivier Morant, Président de Luzerne de France, élu vice-président.
  • David Saelens, Président de Nutrition animale, élu vice-président.

Dominique Chargé, Président de La Coopération Agricole a déclaré :
« Ce nouveau bureau reflète toute la diversité et l’excellence de nos filières agricoles et agroalimentaires. Il illustre pleinement le rôle déterminant des coopératives, plus que jamais au cœur du paysage agricole et alimentaire français. Ensemble, en jouant collectif, nous consolidons la pérennité de nos fermes et de notre industrie, garantissant ainsi la souveraineté alimentaire de notre pays. Je sais pouvoir compter sur les compétences d’une équipe engagée à renforcer la compétitivité de nos entreprises, à améliorer le quotidien des agriculteurs tout en assurant le renouvellement des générations et en conduisant les transitions, indispensables à notre avenir ».  

Lancement du projet ATIRHA



Accompagner les Transmissions-Installations et les Relations Humaines en Agriculture

Le projet ATIRHA vise à améliorer l’accompagnement des projets de transition des fermes et des collectifs de travail avec qui elles sont en lien (transmission installation et toute forme de changement sur les organisations impactant le facteur humain – départ d’associé, accueil d’un salarié, etc.) en proposant une approche systémique, anthropocentrée des relations humaines et de l’organisation du travail.

Piloté par TRAME, en partenariat avec la FNCuma la FRCuma Nouvelle Aquitaine, la FRCuma Auvergne-Rhône Alpes, GAEC et Sociétés, La Coopération Agricole, RENETA et Service de Remplacement France, ce projet (2025-2026) s’inscrit dans la continuité d’actions de développement menées par les ONVAR pour de meilleures relations et de bien-être au travail.

Dans un contexte de renouvellement des générations, le projet ATIRHA abordera la diversité des collectifs de travail (agriculteurs et salariés) existants, tant au niveau de la diversité des fermes (individuelles ou collectives) que des organisations collectives avec qui elles sont en lien (coopératives agricoles, Cuma, espaces tests, magasins de producteurs, service de remplacements…).

L’ambition est, tout d’abord, de faire évoluer nos accompagnements des transitions en mettant les relations humaines au centre de la définition du travail (approche anthropocentrée).

Nous étudierons ainsi comment l’accompagnement de la relation peut aider les agriculteurs et agricultrices à traverser les phases de transition et les moments de tensions au sein des collectifs de travail qu’elles génèrent inévitablement (départ en retraite, transmission, installation ou départ d’un associé, embauche de salariés,…).

Le projet vise également à créer un réseau de personnes qui pratiquent un accompagnement plus humain en pensant et non en subisant le travail.
subissant le travail.