DES COOPÉRATIVES CÉRÉALIÈRES
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Le secteur de la nutrition animale réaffirme ses engagements pour une alimentation durable
Alors que l’entrée en application du règlement européen de lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts vient d’être reportée d’un an, les syndicats de la nutrition animale rappellent et réaffirment les engagements de long terme du secteur pour garantir la durabilité de l’alimentation animale.
La Coopération Agricole Nutrition Animale et le Syndicat National de l’Industrie de la Nutrition Animale (SNIA) prennent acte de la décision définitive du report d’un an de l’entrée en application du règlement européen de lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts. Ce délai octroyé aux acteurs permettra une appropriation plus sereine, efficace et soutenable de ce règlement dont les modalités techniques d’application tardaient à être connues et nécessitent un temps d’appropriation pour être intégrées dans les chaines d’approvisionnement.
Les syndicats rappellent que ce délai ne remet pas en cause les engagements du secteur en faveur d’une nutrition animale durable et à la structuration de chaînes d’approvisionnement garanties sans déforestation. Les actions du secteur, initiées depuis 2018, se poursuivront en 2025.
Dès 2022, les fabricants d’aliments se sont engagés, par la signature d’un Manifeste Soja durable, à ce que 100% du soja utilisé en alimentation animale présente des garanties de non-déforestation / non-conversion en 2025 avec des paliers intermédiaires : 50% en 2023 et 75% en 2024. Les résultats de l’année 2023 montrent un respect de l’engagement par les acteurs impliqués.
Ainsi, les syndicats réaffirment l’engagement du secteur en annonçant le maintien du Manifeste pour 2025 malgré le report de l’entrée en vigueur du règlement européen. 100% du soja utilisé en alimentation animale en 2025 par les signataires présentera donc des garanties de non-déforestation.
Nota : La liste des entreprises signataires du Manifeste est disponible sur les sites de La Coopération Agricole et du SNIA
La publication des derniers chiffres officiels confirme un effondrement économique majeur pour les céréaliers français
La Commission des comptes de l’agriculture de la nation (CCAN) vient de publier sa première estimation pour 2024 qui s’ajoute à la confirmation des chiffres de 2023 : pour la seconde année consécutive, les résultats économiques des céréaliers français s’enfoncent en zone rouge. Avec une récolte catastrophique conjuguée à un effet ciseaux de prix dévastateurs dans un contexte fragilisation des moyens de production, c’est la capacité de résilience d’une filière d’excellence qui pourrait finir par vaciller sous l’absence de stabilité politique depuis près de 6 mois.
« Il est toujours tentant de croire que les céréaliers sont les éternels privilégiés de l’agriculture. C’est faux, nous avons pu surmonter des périodes difficiles par le passé mais ce serait oublier qu’aujourd’hui, les bonnes années sont désormais rares et peinent à « rattraper » la fragilité économique croissante de nos exploitations céréalières » alerte Éric Thirouin.
La profonde inquiétude partagée par le président de l’Association Générale des Producteurs de Blé autres céréales à paille (AGPB) depuis des mois est désormais confirmée par la publication des premières estimations officielles publiée par la Commission des comptes de l’agriculture de la nation (CCAN) dont les chiffres pour 2024 sont sans appel :
Des chiffres d’autant plus préoccupants qu’ils se cumulent à ceux de 2023 confirmés ce même jour par les Données du Réseau d'Information Comptable Agricole (RICA) de la CCAN : les résultats et les revenus sont en chute libre. Ainsi en 2023, le revenu courant avant impôt (RCAI) par actif non salarié d’une exploitation en céréales et oléo-protéagineux (COP) plonge à 11 970 €, soit - 82,7 % par rapport à 2022 .
Autre indicateur alarmant, le solde disponible par exploitant en COP qui devient le plus faible de toutes les filières agricoles : « En 2023 : il ne nous est resté en moyenne, que 5030 € pour vivre, autofinancer nos investissements et payer nos impôts » explique Éric Thirouin.
Selon les dernières estimations réalisées par l’institut Arvalis, 80% des agriculteurs en COP (céréales et oléo protéagineux auront un revenu inférieur au smic en 2024. Désormais, le déclin d’une filière pourtant réputée résiliente n’est plus à exclure en l’absence de politiques agricoles fortes et cohérentes.
« Les appuis à la trésorerie que nous avons obtenus après des mois de mobilisation seront déterminants pour nous aider à passer temporairement le cap mais seront insuffisants pour tenir dans la durée » explique Éric Thirouin, qui rappelle également les fortes attentes des céréaliers depuis les
mobilisations de l’hiver dernier : « Où sont les mesures cohérentes et concrètes promises pour répondre aux maux structurels qui sapent notre compétitivité et qui nous permettraient de gagner en résilience ? » interroge le président des Céréaliers de France .
Alors que la dissolution puis le vote de la motion de censure ont balayé les avancées obtenues par le monde agricole, Éric Thirouin avertit : « Le premier ministre qui sera désigné ce soir ainsi que l’ensemble de la classe politique doivent prendre leurs responsabilités face à ce qui se joue aujourd’hui : l’avenir de notre souveraineté alimentaire ne peut plus être l’otage des préoccupations politiciennes un jour de plus : le déclin de notre filière n’est pas une option envisageable car l’alimentation c’est le bien commun de tous nos concitoyens ».

La filière céréalière française publie ses chiffres clés Dans sa nouvelle édition « Des Chiffres et des Céréales », la filière céréalière française publie les chiffres clés de la campagne 2023-2024. Tous les secteurs y sont détaillés : production, collecte, transformation et valorisation des céréales, poids à l’international (...).
Avec 64,7 millions de tonnes de céréales récoltées, la France confirme sa place de 1er producteur européen. Le blé tendre reste la première culture avec 35 Mt, suivi du maïs (13 Mt) et de l’orge (12,3 Mt).
Présente sur tout le territoire, la filière céréalière participe au maintien et à la vitalité des territoires. Elle représente 538 000 emplois, des exploitations agricoles jusqu’aux entreprises de transformation en passant par les 203 coopératives, les 300 négoces et les structures d’exportation.
Près de 30 Mt de céréales ont été exportées en 2023-2024 pour une valeur de 8 milliards d’euros, plaçant la France dans le top 10 des exportateurs mondiaux. En effet, 45 % des céréales produites sont exportées, soit 1 tonne sur 2. Avec plus de 16 Mt exportées, la France est le 6ème exportateur mondial de blé tendre et reste leader sur les semences de maïs et de malt. À destination des pays européens, elle conserve sa place de fournisseur majeur en blé tendre, maïs, orge, malt, amidon et pop-corn.
La filière céréalière conserve sa certification AFNOR « Engagé RSE ISO 26000 - niveau confirmé » et répond activement à plusieurs enjeux :
Protéines France, en partenariat avec Terres Univia, dévoile les résultats de la 7e édition de son Baromètre Consommateurs, qui analyse les connaissances, les perceptions et les pratiques des français vis-à-vis des protéines végétales et des nouvelles protéines. Cette nouvelle édition met en lumière des évolutions notables dans les comportements alimentaires des français. Si en contexte d’inflation le prix reste le premier critère de choix, la santé s’impose désormais comme une priorité majeure.
Si 65 % des français affirment manger de tout sans restriction, les régimes spécifiques comme le flexitarisme continuent de croître, atteignant 31 % de la population. Parmi les 24 % de consommateurs ayant déclaré avoir récemment modifié leurs habitudes alimentaires :
Les priorités des Français en matière d’alimentation se concentrent sur une alimentation équilibrée (59 % des répondants), la diversité des produits consommés (47 %) et la saisonnalité (43 %). Les personnes interrogées sont par ailleurs 36 % à déclarer avoir augmenté leur consommation de légumes frais et 23 % pour les légumineuses. Les français dont la consommation de légumineuses a augmenté expliquent le plus souvent ce choix par leur attrait envers les bénéfices nutritionnels de ces graines (34 %).
Les légumineuses, dont les légumes secs, sont aujourd’hui identifiés comme l’une des sources les plus riches en protéines par 35 % des consommateurs (derrière la viande, les œufs et le poisson). 66 % des personnes interrogées déclarent manger de manière hebdomadaire des protéines végétales telles que les légumineuses ou céréales. Parmi les sources protéiques les plus appréciées, nous retrouvons la lentille et le blé.
Les protéines végétales bénéficient d’une image très favorable auprès des consommateurs :
En revanche, les produits à base de protéines végétales peinent à égaler cette perception : 61 % des français les connaissent encore peu. Bien qu’ils soient perçus comme « tendance » par 67 % des consommateurs, le goût reste un frein majeur : 44 % les jugent moins savoureux que les protéines animales.
L’engouement suscité par ces produits continue toutefois de gagner du terrain : 25 % des français déclarent manger des produits à base de protéines végétales de manière hebdomadaire, dont 14 % plusieurs fois par semaine. Un chiffre en hausse par rapport à 2020 et 2022 où la part d’acheteurs fréquents s’élevait à 11 %.
Les consommateurs sont toujours désireux de diversifier leur alimentation. En 2024, les produits à base de protéines végétales les plus fréquemment consommés sont les suivants : desserts végétaux (31 % des consommateurs en consomment au moins une fois par semaine), alternatives végétales à la viande (28 %), plats cuisinés (22 %) et boissons végétales (22 %).
Les nouvelles sources de protéines, comme les algues, champignons ou levures, suscitent un intérêt bien que les consommateurs restent réservés :
Un déficit d’information freine encore l’adoption des protéines végétales, dans un contexte où de manière générale, les français sont assez peu informés sur les recommandations nutritionnelles. En effet, les trois quarts des français ne connaissent pas l’apport journalier recommandé en protéines, tout type de protéines confondues. Une divergence entre la perception personnelle et perception collective apparaît : 47 % des consommateurs pensent que leur consommation est soit excessive, soit insuffisante. Et 70 % des sondés pensent que l’on mange trop ou pas assez de protéines en France.
En parallèle, les attentes en matière d’information sur les produits alimentaires augmentent. Parmi les critères les plus importants, on peut relever :
Le déficit d’information reste une barrière importante : seuls 56 % des français considèrent que les protéines végétales constituent un levier efficace pour réduire son empreinte carbone personnelle tandis que 27 % des personnes interrogées ne sont pas informées de leurs bénéfices pour la santé.
« Il faut continuer collectivement à travailler sur ces leviers »
« Les protéines végétales gagnent du terrain dans les habitudes alimentaires des Français, mais des freins persistent, notamment le goût, le manque de connaissances de ces produits ou encore le prix. Il est clair que pour transformer durablement nos pratiques alimentaires, il faut continuer collectivement à travailler sur ces leviers, que ce soit à travers l’innovation, des campagnes de sensibilisation ou un dialogue renforcé avec les consommateurs et les pouvoirs publics », souligne Paul-Joël Derian, Président de Protéines France.
« Les protéines végétales, en premier lieu desquelles les légumineuses, sont un pilier essentiel de la transition alimentaire. Leurs bénéfices nutritionnels sont toutefois encore trop méconnus des français ! C’est tout l’enjeu sur lequel travaille notre interprofession : contribuer à l’éducation nutritionnelle des consommateurs. L’ensemble de la filière œuvre également au quotidien pour fournir aux Français des produits qui répondent à leurs attentes. Et les légumineuses cochent toutes les cases tout en relevant les défis de la transition alimentaire et environnementale ! », conclut Benjamin Lammert, Président de Terres Univia.
JA et la FNSEA aux côtés des agriculteurs mahorais : agir face au drame du cyclone
Deux jours après le passage dévastateur du cyclone Chido sur l’archipel de Mayotte, JA et la FNSEA apportent leur soutien aux agriculteurs mahorais dont la quasi-totalité des exploitations sont détruites et organisent une chaine de solidarité avec leur réseau pour apporter du matériel de premières urgence.
Quelques heures après le passage du cyclone, JA et la FNSEA ont établi un contact avec leurs réseaux locaux qui ont témoigné de la gravité de la situation. Même s’il est encore impossible de pouvoir définir le nombre de victimes, les pertes humaines risquent d’être lourdes, notamment parmi la population agricole. JA et la FNSEA tiennent à s’associer à la douleur de leurs proches et à exprimer leur solidarité envers tous ceux qui ont subi les conséquences du passage du Cyclone.
Alors que l’agriculture emploie une part significative de la population active et que celle-ci joue un rôle clé pour la fourniture alimentaire de l’île, le monde agricole mahorais est particulièrement affecté par cette catastrophe. Un premier état de situation réalisé par JA et la FDSEA de Mayotte, immédiatement de retour sur le terrain auprès des agricultrices et agriculteurs, fait état de lourds dommages parmi les productions vivrières et maraîchères qui sont pour la plupart anéanties. Concernant les infrastructures, elles sont pour la plupart détruites. Il est, à cette heure, encore impossible de se prononcer sur les dommages infligés aux élevages.
JA et la FNSEA expriment leur totale solidarité avec les populations touchées et les agriculteurs sinistrés dans cette épreuve dramatique, et seront pleinement mobilisés auprès des agricultrices et des agriculteurs de l’archipel. Présents à leurs côtés pour parer aux premières urgences, un recensement des dommages sera ensuite entrepris et sera porté auprès des différents ministères concernés.
JA et la FNSEA organisent un appel auprès de leur réseau pour financer l’achat de matériel de première urgence notamment pour dégager les routes et permettre l’accès des secours. L’acheminement de ce matériel sera organisé en lien avec le ministère de l’Intérieur. Dans la foulée, les réseaux de Jeunes Agriculteurs, de la FNSEA et ses Associations Spécialisées se mobiliseront pour apporter le soutien nécessaire à la remise en route des différentes productions.
Le président national de Jeunes Agriculteurs Pierrick Horel et le premier Vice-président de la FNSEA, Jérôme Despey se rendront sur l’ile, en soutien aux agriculteurs mahorais pour exprimer la solidarité des agriculteurs de l’hexagone en début d’année.