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Hebdo N°32 - Vendredi 11 septembre 2020

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Actualités de la filière

Rubriques

garantir l’avenir

de la filière céréalière



L’AGPB demande au Gouvernement un plan historique pour garantir l’avenir d’une filière céréalière en péril

Au lendemain d’une moisson 2020 catastrophique pour les céréaliers, l’AGPB a tenu sa conférence de presse de rentrée dans un contexte de crise. Les aléas climatiques, l’augmentation des agresseurs biologiques, la baisse continue des aides européennes et les orientations politiques basées sur la suppression des solutions de lutte mettent en péril l’avenir de la filière céréalière. Face à ces conditions qui ne sont plus tenables et dans le prolongement du plan France Relance, Éric Thirouin, Président de l’AGPB, appelle à un rendez-vous politique historique avec le Gouvernement, afin de soutenir sans plus attendre un plan ambitieux pour l’avenir. Il est temps de donner aux agriculteurs les leviers pour répondre aux enjeux de résilience et à la souveraineté alimentaire de demain.

Moissons 2020 : plus de 50% des céréaliers ne dégageront aucun revenu en 2020

Avec une production évaluée en deçà des 30 millions de tonnes pour le blé́ tendre, soit une perte de 25% par rapport à 2019, les céréaliers français vivent l’une des pires moissons depuis 30 ans.

« Les résultats exprimés en moyenne ne font pas ressortir les disparités des rendements qui vont du simple au sextuple. Les premières prévisions officielles ont été beaucoup trop optimistes, et l’impact économique attendu sur les exploitations sera bien plus important que celui annoncé. Au total, c’est plus de 50% des céréaliers qui ne dégageront aucun revenu en 2020. C’est une année de travail pour rien, et qui en plus, handicape la suivante » confirme Eric Thirouin.

Après huit années difficiles qui ont fortement pesé sur les trésoreries, la plupart des exploitations est aujourd’hui fragilisée, avec un impact sur toute la filière. « Nous avons rencontré Julien Denormandie, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation pour déployer sans plus attendre des mesures exceptionnelles telles que la mise en place des cellules de crise dans l’ensemble des départements impactés et une avance des aides de la PAC à hauteur de 80% du montant de 2019 au plus tard le 15 octobre 2020 » affirme Eric Thirouin, qui attend que des décisions soient prises sur d’autres mesures commele dégrèvement automatique de la TFNB dans les zones sinistrées et l’allègement de charges sociales.

Donner une nouvelle ambition politique
à une filière stratégique pour la souveraineté alimentaire et l’économie française

Si la filière céréalière reste un secteur d’excellence1 permettant à la France d’être le premier exportateur de l’UE, elle est aujourd’hui en péril.

« Les céréaliers sont à bout de souffle et la majorité d’entre eux se pose la question de la poursuite de leur métier. La problématique du renouvellement des générations est plus que jamais d’actualité. Si le Gouvernement ne prend pas conscience de la situation, nous allons dans le mur. La France doit se redonner une ambition pour son agriculture, dont l’avenir se joue maintenant ! » alerte Eric Thirouin, qui appelle à un rendez-vous politique historique avec le Gouvernement. L’objectif : sécuriser pleinement l’intégration des céréaliers dans le plan de relance pour accompagner l’investissement, la recherche et l’innovation en vue des discussions autour de la future PAC.

Dans cette perspective, l’AGPB réaffirme les grandes orientations du projet stratégique qu’elle souhaite voir soutenues par le Gouvernement. Ce dernier, qui s’inscrit dans une vision de filière de long terme, repose sur trois axes majeurs :

  • Garantir la résilience des exploitations au travers d’un rééquilibrage de la PAC en faveur des céréaliers, notamment vers les zones intermédiaires et par l’application immédiate de l’OMNIBUS en baissant la franchise de l’assurance récolte de 30% à 20%.
  • Déployer une politique de gestion des moyens de production cohérente qui fait le pari de l’innovation, pour soutenir la croissance de la production française. En effet, les céréaliers attendent toujours des réponses claires du Gouvernement sur des sujets clés comme le Glyphosate, l’évolution d’une réglementation pour soutenir l’innovation variétale, ou encore l’encadrement du déploiement des ZNT.
  • Accompagner la transition du monde céréalier via des investissements européens significatifs. La filière a chiffré à 10 milliards d’euros sur les 15 prochaines années le financement de la transition agroécologique. L’AGPB a depuis 2019 engagé la filière céréalière sur le niveau 2 de la certification environnementale HVE, pour lequel elle demande une reconnaissance par les pouvoirs publics et dans l’Echoscheme de la future PAC. Aujourd’hui, tous les acteurs de la filière sont prêts et attendent un engagement fort de l’Etat sur une politique d’accompagnement pour déployer massivement la certification dans les exploitations.

« Le gouvernement a présenté un Plan de relance massif. L’AGPB sera attentif à ce que celui-ci intègre pleinement la filière céréalière pour lui redonner la vision et l’ambition dont elle a besoin ».

LES PROPOSITIONS DE L’AGPB POUR L’AVENIR DE LA FILIÈRE CÉRÉALIÈRE

SUR LE COURT TERME, DÉPLOYER UN PLAN D'URGENCE EXCEPTIONNEL ET IMMEDIAT POUR SOUTENIR LES CEREALIERS

Compte-tenu du bilan de la moisson 2020, l’urgence est de disposer d’un plan de mesures exceptionnelles pour éviter des réactions en chaîne. En plus des exploitations, la filière est elle aussi fragilisée, et singulièrement les organismes stockeurs, qui vont eux être durement affectés par de telles baisses d’activité.

Les mesures suivantes, relevant de dispositifs au niveau national et européen, ont été présentées au ministre.

Mesures en cours de déploiement

  • La mise en place des cellules de crise dans l’ensemble des départements impactés avec notamment le déblocage du fonds d’allègement des charges. La succession de mauvaises années a complétement érodé les trésoreries disponibles dans les exploitations, même avec les financements bancaires.
  • Une avance des aides de la PAC : face aux difficultés importantes de trésoreries à venir, demande du versement d’une Avance de Trésorerie Remboursable (ATR) sur les aides végétales à hauteur de 80% du montant des aides de 2019 au plus tard le 15 octobre 2020.

Mesures en attente

  • Une mesure fiscale à travers le dégrèvement automatique de la Taxe sur le Foncier Non Bâti (TFNB) dans les zones sinistrées.
  • Une mesure d’allègement de charges sociales avec la prise en charge financière des cotisations MSA.
  • Mobiliser les banques voire, comme cela a été fait pendant la crise sanitaire, envisager au niveau de l’Etat la mise à disposition de garanties des prêts par la BPI pour accompagner les situations difficiles (PGE).

SUR LE LONG TERME, DÉPLOYER UN PROJET STRATEGIQUE DE FILIERE POUR BÂTIR L’AVENIR

Le projet stratégique de l’AGPB s’inscrit dans une vision de filière de long terme, qui repose sur l’impératif de défendre un modèle d’agriculture compétitif et respectueux de l’environnement. Il s’articule autour de trois axes majeurs :

- UNE PAC QUI ACCOMPAGNE LA RESILIENCE DES EXPLOITATIONS

  • Un niveau d’aides directes (DPB) fort dont la redistribution se fasse au profit des céréaliers. Pour ce faire, il faut revenir à 5% en matière de prime redistributive pour ne plus impacter la compétitivité des exploitations. La situation des zones intermédiaires est particulièrement dramatique car les aides y sont encore plus basses avec des potentiels de production moindre.
  • Mise en place immédiate de l’omnibus en France. L’AGPB a salué l’avancée permise par l’omnibus au niveau européen pour permettre de baisser la franchise d’assurance récolte de 30% à 20%. Il est maintenant important d’appliquer cette mesure en France.
  • Mise en application des recommandations du rapport du CGAER sur les zones intermédiaires. Plusieurs solutions ont été formulées : des aides PAC (DPB, MAE), meilleur accompagnement sur les systèmes assurantiels, diversifications des revenus (ENR, PSE..., politique de gestion de l’eau, investissements mieux accompagnés), l’AGPB regrette que depuis la publication de ce rapport et sa présentation dans les territoires, il ne se passe rien !
  • Privilégier les aides aux investissements PCAE pour accompagner la transition agroécologique.

- UNE PAC QUI ACCOMPAGNE LA TRANSITION AGROECOLOGIQUE ET RECONNAISSE LA DURABILITE DES EXPLOITATIONS

  • Garantir une trajectoire soutenable économiquement et techniquement pour les céréaliers engagés dans un processus de certification environnementale ambitieux. L’AGPB demande une reconnaissance du processus de certification environnementale HVE de niveau 2 dans les exigences environnementales du futur Ecoscheme proposé par la Commission européenne, pour que les céréaliers bénéficient de l’allégement des contrôles et d’une équivalence pour l’octroi d’aides. Au niveau national, cet engagement dans la certification doit aussi être accompagné à travers les conditions d’approvisionnement de la restauration collective ou encore les exemptions pour les conseils stratégiques.
  • L’agriculture fait partie intégrante du plan France Relance. Les céréaliers attendent la déclinaison opérationnelle et concrète des mesures proposées. Nous serons très attentifs à ce que les grandes cultures puissent avoir pleinement accès aux aides proposées pour l’investissement, l’innovation et l’accompagnement dans la transition agroécologique.
  • Sur la méthanisation, l’AGPB souhaite que le gouvernement revienne sur les décisions sur l’évolution des tarifs et sur l’exclusion des CIVE de la prime biomasse, au regard des nécessaires compléments de revenus en système céréalier.
  • Sur le photovoltaïque, le sujet de la possibilité de développer des installations au sol en synergie avec des activités agricoles doit se poser dans les zones intermédiaires pour limiter le risque d’abandon de terres agricoles, en permettant de développer une source de rémunération complémentaire.

- AU NIVEAU NATIONAL, UNE POLITIQUE DE GESTION DES MOYENS DE PRODUCTION COHERENTE QUI FAIT LE PARI DE L’INNOVATION, POUR SOUTENIR LA CROISSANCE DE LA PRODUCTION FRANÇAISE

  • Sur les produits phytosanitaires assurer qu’il n’y ait pas d’interdiction sans solution. Donner de la lisibilité aux producteurs en prenant en compte de la réalité des besoins de protection des cultures et les contraintes techniques et économiques. L’AGPB souhaite travailler avec les pouvoirs publics pour identifier les impasses à venir et mobiliser l’ensemble des moyens pour trouver des solutions économiquement viables, des indicateurs et des objectifs qui permettent de traduire réellement les efforts réalisés par les agriculteurs.
  • Concernant les Zones de Non Traitement, des engagements forts de l’Etat. L’AGPB souhaite avoir la garantie d’avoir des SIE bord de champs à 3 mètres comme le permet la réglementation communautaire, la mise en place des mesures de réciprocités sur les RSD.
  • Donner de la lisibilité claire sur le dossier séparation vente et conseil qui reste toujours préoccupant. Le conseil stratégique doit rester simple et sous la responsabilité de l’exploitant agricole pour en maitriser le coût et la faisabilité. Le système CEPP doit évoluer, ne plus être contraignant et se rapprocher des travaux conduits au sein du contrat de solution.
  • Miser sur l’amélioration variétale pour limiter l’utilisation d’eau, de produits phytosanitaires et de fertilisant. En ce sens, l’AGPB souhaite voir évoluer la réglementation permettant d’avoir accès aux New Breeding Technics (NBT)
  • Avoir une politique de la gestion de l’eau pragmatique. Il faut avoir une position pragmatique sur la mobilisation d‘eau l’hiver et son stockage. Pour l’AGPB, il faut relancer les investissements de stockage d’eau dans le cadre de projets territoriaux permettant d’évaluer au mieux les besoins. De même, l’entretien des réseaux de drainage reste une condition indispensable à la préservation de la structure des sols.

1. 240 000 exploitations, 444 000 emplois, 3e poste excédentaire de notre balance commerciale

recul global en blé et en colza



Le Copa et la Cogeca confirment
un recul global en blé et en colza
et s’alarment des graves situations de trésoreries des céréaliers européens

Dans un contexte climatique perturbé tout au long de la campagne, qui a entraîné une baisse des surfaces semées en cultures d’hiver, les derniers chiffres publiés aujourd’hui par le Copa et la Cogeca confirment que la production de blé de l'UE- 28 a diminué de 13,6 % et que les résultats en colza restent à un niveau très faible de 17 millions de tonnes. Cette situation globale cache de fortes disparités entre producteurs et régions. Plus inquiétant, les prix de marché actuels ne permettant pas de couvrir les coûts de production, les problèmes de trésorerie se multiplient sur les exploitations.

Les dernières prévisions du Copa et de la Cogeca montrent que la production de blé tendre dans l'UE-28 est en déclin, avec une baisse moyenne d’environ 20 millions de tonnes (- 13,6%) par rapport à la récolte 2019. Ce recul s’explique notamment par les mauvaises conditions météorologiques, la forte présence d’insectes nuisibles et de maladies contre lesquels il devient toujours plus difficile de lutter.

« Il est impératif de remédier à ces problèmes en mettant en place des outils efficaces de gestion des risques et en garantissant une part d’au moins 60 % de l’enveloppe du premier pilier dédiée au paiement de base de la PAC. Si les agriculteurs ne disposent plus des moyens financiers pour acheter des semences certifiées et de bons intrants, le bilan céréalier de l’UE pourrait être plus impacté encore, ce qui aggraverait les tensions sur l’offre disponible » avertit Jean-François Isambert, Président du groupe de travail Céréales.

Selon les organisations agricoles européennes, la qualité de la récolte de blé tendre est au rendez-vous dans la plupart des régions mais les restrictions règlementaires sur l’utilisation des engrais et leur renchérissement (anti-dumping) constituent une source de préoccupation supplémentaire.

Du côté des oléo-protéagineux, la production totale de l’EU-28 est inférieure à 30 millions de tonnes avec une production de colza à un niveau très faible de 17 millions de tonnes malgré une légère progression par rapport à la dernière campagne. Dans le même temps, le prix du tournesol à haute teneur en acide oléique a chuté de 30 % par rapport à 2019 en raison de la lourdeur du marché mondial et de la baisse d’utilisation de l’huile de friture liée à la pandémie de la Covid-19. Il y a donc lieu de veiller scrupuleusement à ce que l’huile de palme et ses dérivés à haut risque d’ILUC ne soient pas admis dans les biocarburants certifiés durables de l’UE, et que des biocarburants subventionnés tels que le B99 en provenance des USA ne viennent pas alourdir le marché européen.

Les biocarburants issus des cultures arables européennes, qui contribuent à la lutte contre le changement climatique et à la réduction de la dépendance de l’UE en coproduits riches en protéines, doivent faire l’objet d’une politique stable. Selon Pedro Gallardo «certains producteurs européens de tournesol envisagent aujourd’hui d’abandonner purement et simplement cette culture ». Pour le Président du groupe de travail Oléo-protéagineux du Copa et de la Cogeca « il est indispensable de repenser la politique européenne d'approbation des produits phytosanitaires pour éviter que, faute de rentabilité, les producteurs d’oléo- protéagineux n’abandonnent l'une des principales cultures de leurs systèmes de rotation, bénéfiques aux éleveurs autant qu’au maintien de la biodiversité. »

Pour le Copa et la Cogeca, les agriculteurs devraient pouvoir utiliser des produits phytosanitaires et des engrais efficaces sur les surfaces d'intérêt écologique si l’UE a l’ambition de développer sa production de protéines végétales.

concours

Accélérez

votre innovation végétale !




VEGEPOLYS VALLEY lance la 5è​me​ édition
de son concours dédié aux start-up

A travers la 5ème édition de son concours dédié aux startup, le Pôle de compétitivité VEGEPOLYS VALLEY prolonge son engagement en faveur des innovations qui préparent la production et les usages du végétal de demain. A compter du 10 septembre et ce jusqu’au 10 novembre 2020, les jeunes entreprises françaises (moins de 18 mois ou en cours de création) peuvent proposer leurs initiatives. A la clef : 4 prix dotés d’aides de 10 000 à 15 000€, doublées d’un accompagnement opérationnel et stratégique, qui seront remis le 4 décembre.

Production et usages : 7 axes d’innovation à explorer

Pour cette cinquième édition, le jury étudiera les projets ​liés aux 7 axes d’innovation sur lesquels le Pôle s’investit :

  • 3 axes pour une production végétale compétitive, de qualité, respectueuse de l’environnement, de la santé des consommateurs et des producteurs : Innovation variétale et performance des semences et des plants ; Santé du végétal ; Nouvelles technologies et pratiques pour les systèmes de production.
  • 4 axes pour le développement des usages alimentaires et non alimentaires des végétaux pour gagner en qualité, praticité, services, naturalité : Végétal pour l’alimentation animale et humaine ; pour la nutrition prévention santé, pour le bien-être, la santé et la cosmétique ; les agromatériaux et biotransformation du végétal ; le végétal urbain.

Jeudi 3 décembre, les candidats présélectionnés bénéficieront d’une journée d’accompagnement collective durant laquelle ils se prépareront ​à l’étape finale programmée le lendemain, vendredi 4 décembre. Ils défendront alors leur projet, le temps d’un « pitch » de 5 minutes devant le jury composé d’experts et de partenaires du concours.

Cécile Abalain, Directrice Technique Innovation de VEGEPOLYS VALLEY détaille les critères qui permettront de départager les dossiers : ​“ L​es projets seront sélectionnés selon leur caractère innovant, la pertinence de leur proposition pour la production ou les usages du végétal, ainsi que leur potentiel économique et leur faisabilité. De plus, comme une start-up est avant tout un projet humain, la crédibilité de l’équipe candidate sera également un critère essentiel. Enfin, les candidats devront être capables de présenter leur initiative de manière percutante afin de séduire le jury​.

Des aides financières et un réseau mobilisé pour accompagner les lauréats

Les lauréats seront récompensés de 4 prix, dotés d’aides de 10 000 à 15 000 € assorties d’un accompagnement opérationnel et stratégique de VEGEPOLYS VALLEY (adhésion gratuite pour 2021, espace dédié sur le stand du Pôle lors du SIVAL 2021, prestations de communication...).

Le concours, financé par VEGEPOLYS VALLEY, Angers Loire Métropole et Clermont Auvergne Métropole, prévoit également ​des suivis spécifiques proposés par les partenaires : Angers Technopole, le réseau des technopoles bretonnes, Orléans Technopole, l’incubateur BUSI, le Biopôle Clermont-Limagne et BIVOUAC pourront apporter leur expertise de la création d’entreprise à des lauréats localisés dans les territoires Bretagne, Centre-Val de Loire, Pays de la Loire et Auvergne-Rhône-Alpes

Si l'innovation est liée à un objet connecté, ​3 mois d’abonnement « maker » incluant une réunion de conseil gratuite (accès au coworking et au parc de prototypage - sur réservation) seront ​offerts par WE Network​ (limité à 2 dotations)

Selon domiciliation et stade de maturité des lauréats : remise d’un ​"prix Village" par le Village by CA concerné qui comportera un mentoring (réseautage, regard sur modèle économique, participation à des manifestations et préparation d’une éventuelle intégration au programme d’accélération).

D'autres formes d'accompagnement pourront être proposées : parrainage d'entrepreneurs du réseau, support des banques partenaires, comité d'investisseurs pour levée de fond...

Défis sanitaire, alimentaires et climatiques... : l’avenir est dans le végétal !

Lancé en 2016 par VEGEPOLYS, confirmé en 2019 suite à la naissance de VEGEPOLYS VALLEY, le challenge a permis de booster les projets de 17 jeunes pousses.

Pour Séverine Darsonville, Présidente du Pôle mondial du végétal, le concours est une action fondamentale : ​“ L’avenir est dans le végétal. Notre filière doit en effet faire émerger les solutions qui permettront de répondre aux grands enjeux qui se dessinent dès aujourd’hui : le réchauffement climatique, la santé ou encore l’alimentation. Grâce à leur agilité et à leur capacité à penser hors du cadre, les jeunes entreprises ont le potentiel d’imaginer les clefs qui nous permettront de résoudre ces défis. Il est essentiel que VEGEPOLYS VALLEY puisse accompagner leurs initiatives, non seulement à travers un soutien financier mais aussi grâce à la puissance de son réseau.

L’année passée, la start-up Sweetmom avait été récompensée d’un prix “coup de coeur” du jury et d’une aide de 5 000 € pour développer des extraits et/ou des molécules issus d’espèces botaniques décrites comme ayant des effets bénéfiques sur la peau.

Mialy Randriantsoa, sa créatrice, dévoile ses avancées depuis l’obtention du prix : ​“ Le soutien de VEGEPOLYS VALLEY nous a permis d’engager les essais nécessaires à la production d’une lotion mains et de lancer des tests de cultures d’espèces botaniques sur notre exploitation à Madagascar. En parallèle, nous avons commencé à présenter aux prospects un produit concret et validé, ce qui accélère sa mise sur le marché