25 mars 2021
FAITS SAILLANTS
En tenant compte des révisions à la hausse pour le blé et le maïs, les prévisions de production mondiale toutes céréales confondues (blé et céréales secondaires) en 2020/21 sont relevées de 9 millions de tonnes d’un mois sur l’autre, à 2.224 millions, une augmentation de 2 % par rapport à l’an dernier. Du fait d’une hausse de la consommation, les projections de stocks de report pour toutes les céréales à la fin de 2020/21 font 2 millions de tonnes de moins que le mois dernier, pour s’établir à 609 millions (-8 millions d’une année sur l’autre). Les perspectives d’échanges (juillet-juin) sont dopées de 4 millions de tonnes d’un mois sur l’autre, à 416 millions (+6 % d’une année sur l’autre), y compris de plus grosses expéditions de blé, de maïs et d’orge que le mois dernier.
La première série de projections complètes de l’offre et la demande pour toutes les céréales pour 2021/22 suggère une production record, à 2.287 millions de tonnes, en hausse de 3 % sur l’an dernier. Toutefois, une offre supérieure devrait être entièrement absorbée par une utilisation plus forte, ce qui laisse les stocks mondiaux inchangés d’une année sur l’autre.
Avec des hausses formulées pour le Brésil et l’Inde qui font plus que compenser une baisse pour l’Argentine, la production mondiale de soja en 2020/21 devrait être légèrement supérieure au mois dernier, à 361 millions de tonnes (+7 % d’une année sur l’autre). Comme la hausse nette de l’offre est égale au chiffre majoré de l’utilisation, les stocks restent stables d’un mois sur l’autre, à 45 millions de tonnes (-7 millions sur l’an dernier). Les échanges augmentent légèrement, à 170 millions de tonnes, ce qui équivaut au record de l’année précédente. Les superficies moissonnées mondiales devraient croître de 4 % d’une année sur l’autre en 2021/22 car la production atteint un pic de 383 millions de tonnes. Si l’on mise sur une certaine reconstitution des stocks, les inventaires des principaux exportateurs vont probablement rester tendus. Les échanges devraient croître de 2 % d’une année sur l’autre.
Les prévisions de consommation mondiale de riz en 2020/21 sont relevées d’un mois sur l’autre, avec des stocks de clôture qui sont légèrement rognés, à 174 millions, plus ou moins inchangés par rapport à l’an dernier. Compte tenu des perspectives d’une hausse des semis chez les principaux exportateurs, la production mondiale en 2021/22 est estimée croître de 1 % d’une année sur l’autre, à un pic de 510 millions de tonnes, le total de l’utilisation et des inventaires atteignant peut-être de nouveaux pics. Les échanges en 2022 sont projetés à un niveau élevé du fait de la demande africaine.
L’Indice des céréales et des oléagineux du CIC (GOI) a perdu 3 % d’un mois sur l’autre. Tous les sous-indices constitutifs ont fléchi par rapport au mois dernier, les replis les plus marqués concernant le blé et l’orge.