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Hebdo N°28 - Vendredi 24 juillet 2020

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Vie des entreprises

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identité visuelle



Le groupe Terres du Sud dévoile sa nouvelle identité, reflet de son projet d’entreprise « Développeur de Terroirs »

Un nouveau logo, un nouveau site internet et un nouveau projet d’entreprise pour le groupe Terres du Sud. La 1ère coopérative agricole de Lot-et-Garonne et acteur majeur du Sud-Ouest fait peau neuve et affiche haut et fort son ambition : être un facilitateur pour accompagner ses 6 000 agriculteurs adhérents dans leur quotidien et les aider à faire face aux différents enjeux rencontrés.

Initiée depuis 18 mois et concentrée dans son projet d’entreprise « Développeur de Terroirs », la nouvelle stratégie du groupe Terres du Sud a comme premier engagement l’accompagnement des agriculteurs pour leur permettre de vivre durablement de leur travail. Elle répond aux exigences actuelles de la société pour construire l’agriculture de demain, à la fois compétitive économiquement, responsable socialement et respectueuse de l’environnement et du bien-être animal.

« Le monde agricole est en pleine mutation. Les besoins et attentes de nos adhérents sont croissants face à des enjeux sociétaux et environnementaux majeurs. Pour faire face à ces nouveaux défis, notre projet d’entreprise « Développeur de Terroirs » fixe les caps pour répondre aux exigences des consommateurs, du citoyen et du numérique qui bouleverse la façon de produire, de travailler, de commercer » souligne Patrick Grizou, Président du groupe Terres du Sud.

Des supports de communication repensés

En lien avec son histoire, le nouveau logo du groupe conserve les codes de Terres du Sud – le carré et le cercle qui forgent sa reconnaissance – en les modernisant pour correspondre à la transformation amorcée dans la nouvelle stratégie.

Le vert, qui exprime le monde agricole, rappelle la nature des champs et le développement durable, est plus affirmé et lumineux. Le cercle, qui symbolise le soleil et l’énergie nécessaire pour la croissance, a été agrandi et est devenu blanc pour plus de luminosité et un meilleur contraste avec le vert.

La nouvelle typographie épaisse, simple, lisible et géométrique évoque la stabilité, la sécurité et l’équilibre. Le mot « Sud », qui appuie l’ancrage du territoire, est mis en valeur grâce à la graisse et la couleur verte.

Enfin, la mention « groupe coopératif » associée au logo affirme le modèle coopératif du groupe et souligne la réunion de plusieurs branches d’activité.

Cette nouvelle identité visuelle va s’appliquer à l’ensemble des outils de communication du groupe Terres du Sud et en premier à son site internet qui a été entièrement repensé. Interactif et ergonomique, il laisse place à l’humain en créant un rapport direct avec l’internaute et en mettant à l’honneur, via des témoignages, les adhérents et leurs projets matérialisés grâce à l’accompagnement du groupe coopératif.

« Nous avons voulu un discours de preuves plutôt que de promesses, porté par la voix des coopérateurs du groupe Terres du Sud. Le site a été pensé pour l’ensemble de l’écosystème du groupe et en premier lieu, bien sûr, pour ses adhérents, mais aussi pour ses partenaires, les journalistes et plus largement pour le grand public, à la fois citoyen et consommateur. » résume Éric Dayan, Responsable de la communication du groupe.

L’ambiance iconographique donne place à des teintes chaudes pour accentuer le côté proche et chaleureux. Les contenus informatifs sont pédagogiques, riches, attractifs et faciles d’accès, avec pour objectif de favoriser la connaissance du groupe Terres du Sud, de son expertise, de son action et de valoriser le savoir-faire de ses adhérents.

On y retrouve une présentation du groupe Terres du Sud, ses actualités, ses différentes branches d’activités, l’accompagnement mis à disposition de ses adhérents, ses marques, enseignes et sites de production, mais aussi ses engagements pour une agriculture locale, durable et solidaire, un espace carrières et un accès à l’espace réservé aux Adhérents.

Pensé en « responsive design », l’affichage s’adapte automatiquement à tous les types de terminaux mobiles et intègre les dernières recommandations en matière d’accessibilité et de qualité web.

Site internet : https://www.groupe-terresdusud.fr/

AGRICULTURE ET BIODIVERSITE



Alpina Savoie agit pour faire évoluer
les pratiques agricoles

L’Institut de recherche de la Tour du Valat dévoile les résultats du premier volet de l’étude « Agriculture et biodiversité » menée en partenariat avec Alpina Savoie qui, à terme, a pour objectif l’identification de pratiques agricoles favorables à la restauration de nos écosystèmes naturels, permettant le retour de la faune et de la flore sur certains territoires de culture. Lancée en septembre 2019, cette étude est le fruit d’un programme de mécénat porté par le semoulier-pastier Alpina Savoie qui se donne pour mission de structurer des filières céréales bio de haute qualité pour proposer pâtes, riz et quinoa bons pour les hommes et la nature.

Une biodiversité utile à l’agriculture

La première étape de cette étude vient de s’achever, elle consistait à réaliser une synthèse bibliographique d’études menées par différents chercheurs en France et à travers le monde. Cette première étape donne déjà des clés en matière de pratiques agricoles favorisant la régénération de nos écosystèmes. Elle va désormais être renforcée par une saison de terrain, en Camargue. Les chercheurs de La Tour du Valat vont observer quelles espèces sont présentes aujourd’hui et comment favoriser leur épanouissement.

Faire jouer un rôle aux bio-régulateurs

Les études portant sur les relations entre grandes cultures et biodiversité en zone humides soulignent l’effet généralement très positif de l’agriculture biologique sur la biodiversité » explique Thomas Galewski, chercheur à l’Institut de la Tour du Valat.

D’autre part, le premier volet de l’étude confirme que les intrants utilisés en agriculture conventionnelle entrainent le déclin de nombreuses espèces, ainsi : « on observe la diminution de 33 % de l’abondance des oiseaux en milieux agricoles en France depuis 1989. Sur la même période en Allemagne, on identifie une diminution de 75 % de l’abondance des insectes en zones protégées avec, comme facteur explicatif possible, l’intensification des pratiques agricoles » souligne le rapport.

De même, les sols sont susceptibles d’abriter une biodiversité exceptionnelle dont l’agriculture peut bénéficier, mais qui est, entre autres, menacée par l’utilisation de pesticides. C’est le cas des vers de terre, qui participent à la structuration du sol, la régulation de l’eau et du climat.

S’ensuivent des effets en cascade rompant la chaîne alimentaire. Pourtant la sauvegarde de certaines espèces s’avère extrêmement intéressante en matière d’agriculture. A titre d’exemple, une étude américaine a démontré que « grâce à leur consommation d’insectes, les chauve-souris régulent les populations des ravageurs des cultures (Cleveland et al. 2006). Leur service en tant que bio-régulateur est ainsi estimé à 3,7 milliards d’euros par an aux États-Unis (Boyles et al. 2011). Dans les rizières du delta de l’Ebre, 21 €/ha de pesticides sont économisés par la présence de chauves-souris qui vont consommer les papillons de la pyrale du riz (Puig-Montserratt et al. 2015) ».

Des paysages agricoles à réinventer

Cette première étape de l’étude permet également de comprendre que le contexte paysager, la présence de haies, de végétaux, l’organisation du territoire, sont cruciaux pour laisser faune et flore s’épanouir.
« La diversité des cultures et la réduction de la taille des parcelles sont des facteurs qui augmentent l’hétérogénéité structurale du paysage (Fahring et al. 2011) et permettent d’augmenter la biodiversité en milieu agricole (Sirami et al 2019) » explique le rapport de l’Institut.
En effet, une même espèce peut se nourrir dans les parcelles agricoles mais se reproduire dans les milieux naturels environnants. Le paysage est donc prépondérant dans la distribution des espèces.
La Tour du Valat, à travers cette étude, se donne pour mission d’identifier les meilleures pratiques à adopter à l’échelle d’une exploitation et de son territoire pour favoriser la restauration de la faune et de la flore tout en servant les cultures.

Prochaine étape : relevés de terrain en Camargue

Grâce à l’accueil des agriculteurs de la filière Alpina Savoie, les chercheurs de l’Institut de la Tour du Valat vont pouvoir observer la présence et les comportements des espèces sur leurs parcelles, en Camargue. Ce second volet de l’étude a déjà commencé et va s’articuler ainsi :

  • DEPUIS MI-AVRIL : observation des oiseaux présents et de leur comportement via la mise en place de plusieurs points d’écoute chez les agriculteurs partenaires. Puis en août, observation des odonates (libellules) qui fréquentent les parcelles agricoles et qui jouent un rôle important dans la régulation des ravageurs. Objectifs : déterminer si les espèces présentes s’alimentent et/ou se reproduisent sur la parcelle.
  • DEPUIS JUIN : description du paysage sur les parcelles pour aller plus loin que les données fournies par les outils satellites. Objectifs : mieux décrire les essences des végétaux et voir quels sont les plus compatibles avec les besoins des espèces afin de déterminer leurs exigences écologiques.
  • DE DÉCEMBRE À JANVIER : relevés pour mesurer l’impact des pratiques post-culturales sur les oiseaux notamment.

Une étude rendue possible grâce aux agriculteurs de Biosud

Partenaire d’Alpina Savoie depuis de nombreuses années, Biosud est la coopérative qui cultive le blé dur et le riz bio commercialisés par la PME au sein de sa gamme Bio de France, garantie zéro résidu de pesticides. Partageant les mêmes valeurs, ils ont décidé ensemble d’ouvrir les exploitations aux chercheurs de la Tour du Valat. Témoignage de Loïc Seuillerot, agriculteur partenaire d’Alpina Savoie qui accueille un point d’écoute au cœur de son exploitation, sur une parcelle de culture de blé.


Pourquoi avoir été volontaire pour accueillir les chercheurs ?
« On a tendance à diviser le monde scientifique et le monde agricole alors que nos compétences sont complémentaires et que nous avons besoin les uns des autres pour faire évoluer les pratiques dans le bon sens. Ma première motivation est donc d’être un acteur au service du dialogue entre nos deux communautés. C’est également l’occasion pour nous de nous investir dans la vie de la filière et de soutenir les efforts d’Alpina Savoie pour la faire grandir. C’est grâce à ce genre d’initiatives que l’on pourra, en tant qu’agriculteurs, nous adapter au mieux aux attentes des consommateurs. »

Qu’attendez-vous de cette étude ?
« Nous en attendons du concret ! Nous espérons pouvoir découvrir de nouvelles possibilités pour guider au mieux nos pratiques sur le terrain, dans le respect de la biodiversité. Nous espérons aussi que les résultats seront relayés et appliqués bien au-delà de la Camargue. Depuis que j’ai commencé à travailler il y a une quinzaine d’années, nous ne cessons de nous réinventer avec mes camarades, cette étude est pour nous un levier de progression. »

Site internet : http://www.alpina-savoie.com/fr