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Hebdo N°19 - Vendredi 20 mai 2022

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Vie des entreprises

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bandoinvivo

Inauguration




Malteries Soufflet inaugure sa première malterie sur le continent africain, à Addis-Abeba en Ethiopie. Le groupe InVivo renforce la filière orge-malt en Ethiopie pour répondre à un marché en plein essor.

Malteries Soufflet inaugure ce jour sa 28ème malterie située dans le parc industriel de Bole Lemi à Addis-Abeba en Ethiopie. Mis en service il y a un an, le site de production de malt s’appuie sur une filière d’approvisionnement local en orge brassicole. Ce projet ambitieux s’inscrit pleinement dans la stratégie du groupe InVivo de poursuivre le développement hors Europe de Malteries Soufflet, déjà présent au Brésil, en Argentine, et en Inde.

Implantée sur 10 hectares en périphérie d’Addis- Abeba, Soufflet Malt Ethiopia bénéficie d’un emplacement stratégique, à proximité directe des cultures d’orge brassicole. Dotée d’infrastructures à la pointe de la technologie, la malterie dispose d’une capacité de production annuelle de 60 000 tonnes par an et vise les 110 000 tonnes à court terme.

Cette nouvelle malterie est par ailleurs la première au monde à être zéro émission de carbone notamment grâce à l’utilisation d’énergie produite par des barrages hydro-électriques.

Avec cette implantation, Malteries Soufflet est engagé dans un projet de substitution d’importations sur toute la chaîne de valeur : l’orge utilisée est cultivée localement puis le malt est vendu directement aux brasseurs locaux. Cela permet de réduire significativement les importations de matières premières, qui représentent actuellement 70 % du marché, et de limiter le transport de marchandises.

« InVivo souhaite faire de l’activité “malt” un des piliers de son modèle économique. Nous entendons saisir les opportunités de croissance sur le marché de l’orge, qui devrait atteindre 24,7 milliards de dollars d’ici 2027, incluant 9,7 milliards de dollars uniquement pour le malt. Nous avons décidé d’accélérer les investissements pour monter en gamme et accompagner les projets de croissance et de diversification de nos clients, mondialement. Pour atteindre cet objectif, nous pouvons capitaliser sur l’organisation, les outils et les process industriels éprouvés de Malteries Soufflet », indique Thierry Blandinières, directeur général du groupe InVivo.

Une production 100 % locale pour un marché en plein développement

L’Éthiopie est le plus gros producteur d’orge d’Afrique et le 4e pays producteur de bière du continent avec un marché en hausse de près de 15 % par an. L’offre locale de malt et la production d’orge ne permettent cependant pas de couvrir les besoins du secteur et de suivre son expansion.

L’ambition affichée de Malteries Soufflet est de s’approvisionner en orge 100 % locale (ce qui représente un volume nécessaire de 80 000 tonnes d’orge par an) d’ici 2 ans. Pour ce faire, l’entreprise accompagne depuis plusieurs années les 50 000 petits producteurs de la région d’Oromia via la mise à disposition de conseillers et techniciens agronomiques et commerciaux.

Malteries Soufflet emploie en Ethiopie une équipe de cent personnes. Cette nouvelle implantation a également généré plus de 200 emplois indirects, en particulier dans les zones rurales, pour assurer le contrôle qualité de l’orge ainsi que la manutention.

Malteries Soufflet, premier collecteur d’orge en Ethiopie

Plus de 2 millions de dollars ont été investis par Malteries Soufflet en 2017, afin de soutenir la chaîne de valeur de l’orge, tout en améliorant la productivité des agriculteurs et résolvant divers goulots d’étranglement. Cet investissement, en partenariat avec la Société Financière Internationale et l’importante implications du ministère de l’Agriculture, l’A T A (agricultural transformation agency), et d’autres agences éthiopiennes, donne d’excellents résultats avec une production locale qui n’a cessé d’augmenter.

En 2022, après 5 ans d’investissement, Malteries Soufflet s’approvisionne localement en orge à plus de 75 % et prévoit donc d’atteindre les 100 % d’ici 2024. Le secteur des semences a été investi pour soutenir la production et l’accès à des graines de qualité à haut rendement.

L’IFC, filiale de la Banque Mondiale, est le partenaire financier dans le projet industriel. L’institution accompagne également le groupe dans le développement de la culture d’orge via l’ONG EUCORD (European Cooperative for Rural Development).

« 50 000 agriculteurs approvisionneront notre usine avec 80 000 tonnes d’orge par an. Notre accompagnement permet d’ores et déjà d’améliorer les rendements des exploitations et de connecter les agriculteursau marché, ce qui aura un impact à grande échelle sur les communautés locales. » Christophe Passelande, Directeur Agriculture, Malt, Vigne/espaces Verts, groupe InVivo

Site internet : https://www.soufflet.com/fr/nos-filieres/filiere-orge/malterie

Cultiv’up



Des céréales durables du producteur au consommateur grâce à la démarche Cultiv’up

Parce que tout consommateur a le droit de connaître l'origine de ses aliments et d'avoir des exigences sur les modes de production, la coopérative Axéréal s'engage auprès de ses agriculteurs-coopérateurs pour les accompagner dans l'évolution de leurs pratiques vers une agriculture plus durable. Pour cela, Axéréal met en œuvre sa démarche originale de progrès CultivUp dans les domaines économiques, sociétaux et environnementaux. L’association Sustainable Agriculture Initiative, regroupant les industries agroalimentaires, a décerné une médaille d’argent à Axéréal pour sa démarche CultivUp. Plus de 1700 agriculteurs-coopérateurs Axéréal sont déjà engagés.4 000 le seront en 2022. La coopérative Axéréal propose à ses clients agro-industriels des céréales issues d’une agriculture durable.

Les objectifs

  • Produire des matières premières agricoles durables
  • Accompagner la transition du modèle agricole vers une agriculture plus durable

Les preuves

L’association Sustainable Agriculture Initiative, regroupant les indutries agroalimentaires, a décerné une médaille d'argent à Axéréal pour sa démarche Cutltivup.

Sites internet : https://www.lacooperationagricole.coop/www.axereal.com/

Contexte de ralentissement

de la demande en BIO



La filière Bio s’apprêterait-t-elle à connaître une vague de dé-conversions ?

C’est ce que laissent présager certains titres dans la presse. Mais pour le moment, le chiffre des dé-conversions est globalement stable et reste de l’ordre de l’épaisseur du trait. Si, dans certains cas, les exploitants renoncent pour des raisons techniques, l’explication majoritaire tient à des cessations normales d’activité et à des départs à la retraite. Le plus embêtant, c’est le ralentissement de la demande par les consommateurs, qui peut entraîner de la surproduction. Le marché des œufs Bio est l’un de ceux qui saturent. De même que celui du lait de vache. Le petit marché du porc Bio également.

Plusieurs éléments explicatifs se sont conjugués…

1. Pour expliquer la progression de l’offre :

  • On notera une forte croissance quelque peu opportuniste sur certains segments ; et c’est le cas pour l’œuf où ces dernières années, il a été observé une conversion massive de producteurs pour répondre à une demande du marché (sur fond d’arrêt programmé des poules en cages).
  • En lait, l’année fourragère favorable de 2021 a accentué une surproduction latente et donc l’excédent.

2. Pour expliquer une réduction de la demande :

  • Les choix des consommateurs se dispersent en raison de la multiplication des labels et des cahiers des charges durables, même si aucun n’est aussi global que celui du Bio. La part du local (pas forcément Bio) se renforce et grignote une part au segment Bio.
  • La crise sanitaire et les confinements successifs ont pendant 2 ans, fortement fait progresser les petits commerces de proximité et notamment les magasins Bio. Nous assistons à un retour à la vie d’avant…
  • La pression brutale sur le pouvoir d’achat des ménages recentre un peu plus, les critères d’achat de bon nombre de ménages, sur le prix… L’inquiétude de la filière Bio porte donc clairement aujourd’hui sur la demande. Des crises de croissance, rares sont les filières à ne pas en connaître. Sous réserve du retour à une bonne adéquation offre / demande et d’une contractualisation associant tous les maillons des filières, la Bio reste une composante certaine, dans la segmentation des marchés.

Site internet : https://www.coop-cavac.fr/

bandolorca

Le domaine de Sabré

ouvre ses portes aux élèves de Courcelles-Chaussy



Dans le cadre des rencontres « Made in Viande » organisées par Interbev, LORCA Élevage a accueilli les élèves de l’Établissement public d’enseignement et de formation professionnelle agricoles de Courcelles-Chaussy sur le domaine de Sabré à Coin-lès-Cuvry. La classe de Michèle Guirten, enseignante en productions animales, a été reçue par Fabien Cremel, responsable d’activité LORCA Élevage.

16 élèves au cœur de LORCA Élevage

Les élèves de la première STAV (Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant) de l’Eplefpa de Courcelles-Chaussy sont arrivés sur le domaine de Sabré avec de nombreuses interrogations en tête. Quelles sont les modes de fonctionnement de LORCA Élevage et de Cloé ? Comment est géré un centre d’allotement ? Comment s’organise le marché de la viande ? Il faut dire que ces questions qui ne sont pas restées longtemps sans réponses, sont liées au programme de leur année scolaire.

« Dans l’épreuve du BAC, il y a énormément de choses qui sont tournées autour de la filière, de la connaissance des produits, du producteur jusqu’au consommateur » résume Michèle Guirten, enseignante en productions animales. Les adolescents ont donc assisté à une présentation du Groupe LORCA et de ses entités avec Justine Wacht, responsable qualité pour Cloé.

L’identification des bovins, les offres de contractualisation (McDonalds, Charoluxe, Herbopack, Prim’Herbe) ou encore les différentes filières, sont les principaux sujets qui ont été abordés durant cette première partie de matinée.

« Connaître le métier de la viande »

Après la théorie place à la pratique avec la visite des centres d’allotement pour comprendre leur fonctionnement avec la pesée, le pointage, ou encore le tri. « Je ne pensais pas que cela se passait comme ça. Je pensais plutôt que les animaux étaient tout de suite ramenés à l’abattoir. De voir qu’ils sont traités comme ça, cela donne une bonne image et on peut qu’en être fier » s’étonne Tanguy, un élève de la classe.

Prise en compte du bien-être animal, impact environnemental, pâturage obligatoire, Fabien Cremel responsable d’activité LORCA Élevage souligne également l’intérêt de cette journée : « l’objectif est de faire connaître notre métier, le métier de la viande qui peut être parfois tabou. Ils ont pu voir le travail qui était fait au centre d’allotement, le tri des animaux. Et je pense qu’ils repartiront tous avec des bonnes impressions de notre métier ». Il n’y a aucun doute à ce sujet. Fils d’agriculteur, Charles souligne d’ailleurs : « je ne pensais pas qu’il y avait autant de bêtes qui étaient ramassées. Et qu’il y avait autant de filiales et de valorisation dans le Groupe LORCA ».

Depuis plus de 20 ans, Cloé, l’union des Coopératives LORCA, CAL et Comptoir Agricole), constitue le leader régional au niveau de la collecte, du transport et de la mise sur le marché des animaux.

Site internet : https://www.lorca.fr/