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Hebdo N°40 - Vendredi 10 novembre 2017

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Actualités de la filière

Rubriques

Récolte de maïs

Les quintaux sans les prix




La production de maïs grain avoisinera
les 13,9 millions de tonnes en 2017 contre 12,3 millions en 2016.

Elle affiche donc une hausse de 12 %, malgré des surfaces, en baisse de 5 % par rapport à l’an dernier, (1,35 millions d’hectares), grâce à un excellent rendement national de plus de 103 quintaux par hectare.
Ces bons résultats sont également observés en maïs fourrage. Plus sensibles aux aléas climatiques, la production de maïs semence s’avère au-delà de l’objectif, tandis que celle de maïs doux devrait être légèrement en deçà. Ce début de campagne de commercialisation est marqué par la baisse des cours du
maïs qui affecte sévèrement l’économie des exploitations.

Malgré un rendement national proche du record, force est de constater que les comptes d’exploitation des maïsiculteurs français ne progresseront qu’à la marge. En effet, les prix sont actuellement sous pression en raison des très bonnes récoltes sur les continents américains.

Dans ce contexte, la réflexion franco-française des Etats Généraux de l’Alimentation sur la rémunération des producteurs doit intégrer tous les paramètres et aller au-delà de l’indispensable répartition de la valeur dans les filières. Sensible aux cours mondiaux, la maïsiculture doit être protégée et le seul filet de sécurité que constituent les droits de douanes ne suffit pas. D’ici la mise en oeuvre de la prochaine PAC, il convient d’avancer dans la création d’une assurance récolte incitative grâce à la récente évolution du règlement Omnibus permettant de subventionner les contrats dès 20 % de pertes avec un accompagnement public de 65%. De même, la dotation pour aléas doit rapidement évoluer vers une épargne de précaution individuelle, simple et mobilisable.

La production française a aujourd’hui besoin d’un ambitieux plan d’investissement dans le stockage de l’eau s’appuyant sur une agriculture irriguée sobre et performante dans le cadre de projets de territoires. Au-delà, le maïs « made in France » a aussi besoin de divers outils (produits de protection des cultures, biotechnologies) qui soient accessibles, économiques, efficaces et innovants. A trop vouloir être dans l’air du temps et contenter une élite minoritaire, l’initiative des EGA risque de louper son ambition d’inscrire l’agriculture française dans l’avenir et, au contraire, de précipiter sa perte au profit d’autres puissances agricoles.

Pour Daniel Peyraube, Président de l’AGPM : « J’attends des Etats Généraux de l’Alimentation de préparer l’avenir au profit des générations futures et non de collecter des bons points au cours du quinquennat. Supprimer les phytos c’est populaire. Mais c’est aussi imaginer nos petits enfants s’alimenter à partir de produits étrangers obtenus à partir des techniques auxquelles nous renonçons aujourd’hui. Les maïsiculteurs sont prêts à revisiter leurs pratiques et y réfléchiront d’ailleurs dans le cadre du Congrès du maïs les 22 et 23 novembre prochains. Mais nous avons avant tout besoin de sécurité et de pragmatisme en supprimant, le plus rapidement possible, les distorsions de toutes sortes. »

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Les administrateurs de la FOP

Premiers #Ambassadeurs Terres OléoPro



         

Réunis en Conseil d’administration, les administrateurs de la FOP (Fédération des Producteurs d’Oléagineux et de Protéagineux) ont décidé de s’engager dans la démarche Terres OléoPro. Par cet acte volontaire, ils déclarent partager les garanties portées par la marque-filière Terres OléoPro à savoir une origine France sans OGM et un vrai savoir-faire porté par tous les acteurs de la filière avec un haut niveau de contribution à la préservation de la biodiversité et un fort engagement social et sociétal.

Née de la volonté des agriculteurs de la FOP de valoriser leurs pratiques, leur métier et leur savoir-faire, cette marque-filière est une démarche sans équivalent qui a pour but de faire reconnaitre la qualité des plantes riches en huiles ou en protéines issues de la filière française et utilisées dans les produits du quotidien.

Reposant sur un cahier des charges précis, la démarche Terres OléoPro répond ainsi à unedemande du consommateur qui attend davantage de transparence sur l’origine et la
traçabilité des produits qu’il achète.

La démarche Terres OléoPro permet aussi de rappeler que la filière française des huiles et protéines végétales, créée et promue par les producteurs d’oléoprotéagineux, c’est d’abord et avant tout 100 000 producteurs, des dizaines d’usines de transformation, plus de 20 000 emplois induits non délocalisables et une valorisation perpétuelle de ces productions que ce soit dans l’alimentation humaine, la nutrition animale, l’énergie renouvelable ou la chimie du végétal.

À l’issue de ce Conseil d’Administration, Arnaud Rousseau, Président de la FOP, a notamment déclaré : « dans une période où les consommateurs sont sensibles à la qualité de leur alimentation et de leur environnement, il est indispensable que les agriculteurs prennent la parole pour, d’une part, mettre en avant leurs savoir-faire, leurs pratiques et expliquer d’autre part qu’une démarche filière est gage de sécurité pour les consommateurs et de valorisation des productions pour les agriculteurs. C’est tout le sens de l’engagement des administrateurs de la FOP.»

Antoine Henrion, Président du GIE Terres de Com, structure porteuse de la démarche Terres Oléopro a ajouté: « En devenant #Ambassadeur Terres OléoPro, les agriculteurs de la FOP s'engagent à porter haut et fort notre marque-filière incitant ainsi d'autres partenaires à y adhérer et permettant de valoriser toujours plus largement les démarches d’excellence que nous portons collectivement ».

Glyphosate : Stop à la pétaudière !



Pour la 6ème fois, les Etats membres ne se sont pas mis d'accord sur les modalités de renouvellement du glyphosate. Ceux qui étaient pour 10 ans hier, se sont abstenus aujourd'hui ou ont voté contre les 5 ans ; La France qui dit 7 ans un jour, 5 le lendemain, puis 4 puis 3, ne fait aucun effort pour rechercher un compromis européen, et l'Allemagne tout affairée à la recherche de sa coalition « Jamaïque » s'abstient ! Quelle pétaudière !
 
Les Etats membres exportent à Bruxelles leurs contingences politiques internes, se moquant comme d'une guigne de la cohérence européenne, des avis de leurs agences scientifiques, et surtout des agriculteurs qui n'en peuvent plus de ces atermoiements qui plombent lentement mais surement le débat sociétal, et les laissent dans l'impasse.
 
Une fois encore, les Etats membres ne prennent pas leurs responsabilités et renvoient la patate chaude à la Commission européenne qui va devoir convoquer un comité d'appel fin novembre et qui institutionnellement aura le dernier mot si aucune majorité qualifiée n'est dégagée. Et chacun aura alors beau jeu de dire « c'est la faute à l'Europe ».
 
Ce n'est pas notre conception de la démocratie européenne. Ce n'est pas notre conception d'une approche sérieuse et constructive sur le dossier si complexe des produits phytosanitaires.
 
Le monde agricole entend être force de propositions pour trouver des solutions qui répondront aux attentes des citoyens tout en permettant aux paysans de continuer à produire dans des conditions optimales.
 
Nous sommes prêts à relever ce défi collectivement à condition que l'Etat s'engage à nos côtés. La France doit s'inscrire résolument dans une trajectoire de solutions.