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Hebdo N°45 - Vendredi 10 décembre 2021

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Vie des entreprises

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Bilan exercice 2020-2021



Maïsadour entame son redressement et accélère sa transformation vers des pratiques durables

À l’occasion de son Assemblée Générale annuelle dédiée au thème “Se transformer pour un monde durable”, le Groupe Maïsadour a dressé un bilan constructif de son exercice 2020-2021. Maïsadour, dont le redressement est engagé, milite en faveur d’une transformation durable pour sécuriser l’activité de ses adhérents. La préservation et la création de nouvelles filières sont au programme pour allier performance économique et agriculture durable.

“ Maïsadour mobilisé pour une croissance rentable ”

Les trois épisodes successifs d’influenza aviaire sur les 5 dernières années, les conséquences de la pandémie et les aléas climatiques ont fortement impacté le monde agricole en France, comme à l’international. Dans ce contexte inédit, le Groupe coopératif landais clôture son exercice avec un chiffre d'affaires de 1,276 milliard d’euros.

Cet exercice est marqué par des crises exogènes (Covid, Influenza aviaire...), des volumes de récoltes en retrait de 30 %, des taux de change internationaux impactants pour la semence et des difficultés sur la filière canard. “La mobilisation de tous nos collaborateurs et la solidarité de nos différents bassins de production durant les crises sanitaires, nous ont permis d’assurer l’approvisionnement de nos agriculteurs et de nos clients sans interruption” a expliqué Michel Prugue, Président du Groupe.

Malgré ces difficultés, le Groupe s’est réjoui d’avoir réduit d’un tiers son endettement grâce notamment aux cessions d’activités opérées début 2021 (Aqualia, salaisons, ...) et de dérouler son plan stratégique MVVH « Rebond 2023 » conformément à ses prévisions. “Nous démarrons l’exercice 21-22 avec de belles perspectives en particulier autour des récoltes. ”, a détaillé Christophe Bonno, Directeur Général du Groupe depuis le 18 octobre, pour qui deux enjeux majeurs sont désormais sur la table : “l’avenir de la filière canard et la création de nouveaux débouchés pour répondre aux attentes des consommateurs et sécuriser les productions des agriculteurs” a-t-il conclu.

Alors que le pays est classé en “niveau élevé influenza aviaire”, Michel Prugue s’est prononcé en défenseur des filières volailles et palmipèdes : “J’en appelle solennellement à la mobilisation de tous. La mise à l’abri n’est pas une remise en cause de l’élevage en plein air. C’est au contraire pour le défendre qu’il nous faut éviter une nouvelle crise. L’économie locale ne s’en remettrait pas.” a-t-il insisté.

Une transformation concrète et engagée vers des pratiques durables

“Se transformer pour un monde durable”, thème central de l’Assemblée Générale 2021, est désormais la ligne de conduite de la coopérative. Parmi les illustrations concrètes de cette transformation en action :

+  La création de Graines d’Alliance, nouvelle filière soja 100 % Sud-Ouest, portée par les coopératives Maïsadour et Vivadour, destinée à approvisionner le marché de la nutrition animale en tourteaux de soja local et sans OGM. Une nouvelle usine de traitement de soja local sera inaugurée à Saint-Sever en 2022. “C’est un projet 100% vertueux. L’utilisation de matières premières locales nous permet de réduire notre empreinte carbone et d'éviter d’importer du soja déforestant ” a détaillé Jean-Louis Zwick, directeur du pôle agricole du Groupe.

+  La démarche agroécologique IDEAAL, démarche de progrès pour une agriculture durable engagée dès 2020, est une initiative collective et unique au sein du monde coopératif agricole. Elle recense les bonnes pratiques déjà en place chez les adhérents de la coopérative et leur propose des plans de progrès individuels et « sur- mesure » au service de la durabilité. À ce jour, 841 exploitations soit 77 000 hectares de surfaces agricoles utiles sont engagées dans cette démarche, “cela représente 70 % de notre surface de production” a détaillé Jean-Louis Zwick. “Œuvrer pour la transition agroécologique, c’est aussi savoir générer de la création de valeur sur le territoire et sécuriser nos agriculteurs avec des filières durables, comme en témoignent nos filières de maïs spéciaux que nous développons depuis de nombreuses années. À ce titre, nous sommes aujourd’hui le premier collecteur de maïs spéciaux durables en Europe avec nos maïs waxy et waxyPro ” a précisé Jean-Louis Zwick.

+  Côté animal, pour répondre aux problématiques actuelles de la pêche et à la tendance à la hausse de consommation de poissons, Maïsadour expérimente l’aquaculture pour ses adhérents. “L’objectif est de développer une nouvelle activité d’élevage de truites françaises, qui constituerait de nouveaux débouchés pour nos agriculteurs” a expliqué Jean-Louis Zwick.

+  Parmi les autres projets au cœur de la transformation, l’accélération du développement de la stratégie vente directe. Après l’ouverture de magasins ruraux “En direct de nos producteurs” en 2018, Maïsadour a lancé, fin 2021, un nouveau réseau de franchisés autour d’un nouveau concept (épicerie, rôtisserie, restauration) de magasins 100 % Sud-Ouest : “L’Amour du terroir”, implanté dans les grandes villes françaises. 6 boutiques verront le jour en 2022 sur le territoire français.

Sur la filière canard, Maïsadour a confirmé avoir ouvert des discussions entre son Pôle Gastronomie (MVVH) et Euralis Gastronomie autour des activités de production, de transformation et de commercialisation des produits des filières canard à foie gras, saurisserie (poisson fumé) et boutiques de vente directe. « Ce projet doit permettre aux deux coopératives de faire émerger un acteur de premier plan capable de relever les défis de la transformation et de la revalorisation de la filière », a expliqué Eric Humblot, directeur du pôle gastronomie de Maïsadour. Ce rapprochement est sur la table de l’Autorité de la concurrence.

“ Maïsadour souhaite préserver la rémunération de ses éleveurs ”

L’enjeu pour Maïsadour est désormais d’allier production durable et performance économique des exploitations. Pour la coopérative, pour préserver la rémunération des éleveurs, l’impact de la flambée des coûts de production doit être répercutée aux consommateurs.

“Nous attendons du discernement car nos filières sont en danger. Aujourd’hui, les surcoûts de production ne sont pas répercutés sur nos tarifs, la rémunération des éleveurs est en baisse” insiste Michel Prugue. “La loi Egalim 2 qui vient d’être promulguée est une bonne nouvelle pour le monde agricole, mais il faut que les tarifs soient valorisés au plus vite”, poursuit le Président du Groupe.

Engagé dans sa transformation, Maïsadour accélère donc désormais sur les projets garants de rentabilité mais aussi et surtout, garants de la durabilité du modèle. “Le modèle coopératif, dirigé par des agriculteurs, est un véritable atout pour accompagner de manière rapide les projets de transformation en cours et contribuer à faire du Groupe Maïsadour un acteur moteur de l’agroécologie” a précisé Christophe Bonno. Le prochain exercice doit marquer un pas de plus dans la démarche RSE du Groupe. “Nous avons entamé une démarche de labellisation Engagé RSE reconnue par l’AFNOR, un label de référence pour évaluer la maturité de l’ensemble de nos démarches et ainsi certifier nos engagements vers un monde durable”, a-t-il conclu.

Télécharger le rapport d'activité 2021

Site internet : https://maisadour.com/

Le bilan d’activités 2020/2021

du groupe coopératif Vivadour



A l’occasion de son Assemblée Générale du mercredi 8 décembre 2021 à Marciac, Jean-Marc Gassiot-Bitalis, Président de Vivadour et son Comité de Direction Générale ont présenté le bilan de l’exercice 2020-2021 et ont réaffirmé la stratégie de développement du groupe reposant sur la diversification des productions.

Dans un contexte perturbé- COVID-19, influenza aviaire, aléas climatique- le groupe enregistre un chiffre d’affaires de 444 millions d’euros en baisse de 6% mais ressort avec un EBE et une capacité d’autofinancement avec des niveaux satisfaisants.
Vivadour montre une fois encore sa résilience et sa performance dans la maitrise des différentes filières du monde agricole.

Durant l’exercice, Vivadour a consolidé et créé de nouvelles agro-chaînes afin d’apporter de la valeur ajoutée au sein des exploitations agricoles de son territoire.

Mise en place d’une filière complète soja local

Le groupe Vivadour est l’un des plus gros producteurs de soja du Sud-ouest avec une collecte de soja de plus de 15 000 tonnes en conventionnel et 6 000 tonnes en bio.
Afin de consolider son agro-chaîne soja non OGM destiné à la nutrition animale, Vivadour a créé en partenariat avec Sud-Ouest Aliment la société Graines d’alliance, pour la trituration du soja. Il permettra ainsi de garantir aux filières animales de Vivadour et notamment à la production de poulet Label Rouge du Gers, une alimentation 100% locale.

Avec cet investissement, le groupe détient ainsi l’intégralité des maillons de la filière soja : la sélection génétique, un réseau de multiplicateurs de semences de soja, un outil industriel à Riscle, deux sites dédiés à la collecte et au séchage de soja et enfin une usine de trituration opérationnelle au printemps 2022.

Une nouvelle production ‘veau sur paille’

Vivadour via sa filiale Juviveau Production a développé une nouvelle production ‘veau sur paille’. Cette production correspond aux attentes des consommateurs désireux d’une viande de qualité, garantie locale et tout en respectant le bien-être animal. Actuellement, 5 bâtiments sont en construction afin de satisfaire la demande commerciale de son partenaire Maison Jucla. Les produits issus de cette filière sont vendus sous la marque l’Authentique.

Sur les filières palmipèdes, volailles et œufs, des projets de consolidation (amont et aval) sont également en cours conciliant nouveaux modes de consommation et nouvelles attentes des consommateurs notamment en terme de bien-être animal.

Les semences, un métier stratégique

Au cours de l’exercice ce sont plus de 8 600 hectares de semences grandes cultures et potagères qui ont été multipliées par le réseau d’agriculteurs Vivadour. Les semences sont une activité à valeur ajoutée affichant une croissance continue et offrant de belles perspectives.
Le partenariat avec Corteva, depuis les années 70, a inscrit les semences grandes cultures dans l’ADN de Vivadour. En 2021, Vivadour a réalisé un nouvel investissement de son outil industriel de Riscle. Il se traduit par un agrandissement de sa capacité de stockage soit 35 000 quintaux supplémentaires. Ces 7 dernières années, ce sont ainsi plus de 10 millions d’euros qui ont été investis pour moderniser et adapter l’usine semences de Riscle.

Depuis 30 ans, Vivadour est également acteur dans le marché des semences potagères avec sa filiale GSN Semences. Outre une chaîne de valeur complète et maîtrisée, elle mise sur sa filiale GSN Afrique implantée en Côte d’Ivoire pour développer sa croissance en Afrique de l’Ouest.

Une filière viti-vinicole ancrée en Gascogne

L’exercice aura été marquée par le développement de la filière viti-vinicole issue de la fusion avec la coopérative Les Vignerons du Gerland. Avec ses 400 viticulteurs, 4 000 hectares et un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros, cette filière positionne Vivadour comme un acteur de premier plan parmi les producteurs et metteurs en marché de vins vrac et spiritueux en France et à l’international. Sur le domaine d’activité vin, Vivadour s’appuiera sur la notoriété de l’appellation IGP Côte de Gascogne pour créer de la valeur au profit de ses viticulteurs et poursuivre son développement. Sur le domaine d’activité alcool, Vivadour a pour ambition d’accroître son activité vrac et conditionné (AOC armagnac et autres spiritueux) grâce au savoir-faire de la société Club des Marques déjà implantée dans de nombreux pays.

Un maillage territorial consolidé pour son activité Gamm vert

Le réseau de magasins Gamm vert s’est agrandi avec la reprise du magasin Gamm vert de Vic- Fezensac. Avec 16 magasins répartis sur le Gers, Vivadour consolide son maillage territorial. Dans le même temps, des investissements sont en cours dans plusieurs magasins : agrandissement de surfaces de vente, aménagement pour développer l’offre en végétal...

Énergies renouvelables & Bioéconomie

Durant l’exercice, Vivadour a lancé un nouveau plan de développement des énergies renouvelables misant sur le solaire photovoltaïque, la biomasse et l’hydraulique.
Pour cela, Nosta Lutz, la filiale énergie de Vivadour a été créée en mars 2021. Elle a pour objectif d’installer et d’exploiter des unités solaires sur le foncier du groupe et chez les adhérents.

Ce projet illustre une fois de plus la volonté du groupe Vivadour d’apporter de nouvelles sources de progrès et de revenus au sein des exploitations des agriculteurs de son territoire.
SObioTech, structure de mise en marché des projets R&D d'Ovalie Innovation (filiale commune de Vivadour et de Maïsadour), a été créée en juin 2021. L’entreprise sera chargée de transformer, préparer, conditionner des matières végétales prêtes à être utilisées dans le milieu industriel. Elle fera le lien entre le monde agricole et les marchés de la bioéconomie.

A partir de janvier 2022, SObioTech va aménager le bâtiment de Vivadour à Auterive en un atelier industriel de 500m2 pour la transformation de coriandre en huile et en tourteau. Ces productions seront destinées à l'industrie de la santé et des cosmétiques. Lauréat du plan France Relance Relocalisation, ce projet bénéficie d'un soutien financier dans le cadre de ses investissements sur le territoire.

Site internet : https://www.vivadour.coop/accueil

Négociation




Avril et InVivo en négociation exclusive pour la cession de Soufflet Alimentaire

Le groupe InVivo a annoncé être entré en négociation exclusive avec Avril en vue du transfert de la totalité de ses parts dans Soufflet Alimentaire (marque Vivien Paille). Partenaires historiques, ce projet confirme l’engagement conjoint des deux groupes au service du développement des filières agricoles et alimentaires françaises et de la souveraineté alimentaire. La conclusion de cette opération viendrait ainsi renforcer leurs compétitivités respectives.

Cette annonce intervient alors qu’InVivo vient de finaliser l’acquisition du groupe Soufflet, groupe familial agroalimentaire. Avec un chiffre d’affaires de près de 10 milliards d’euros et un effectif de 13 000 salariés, InVivo dispose désormais d’une taille critique qui le place parmi les premiers groupes européens agricoles.

L’acquisition par Avril de Soufflet Alimentaire s’inscrirait dans la continuité des relations partenariales existantes de longue date entre Avril et les groupes InVivo et Soufflet, dans les métiers de transformation des oléagineux, comme par l’intermédiaire de Sofiprotéol*. Cette nouvelle étape serait aussi pleinement en ligne avec l’ambition d’Avril : devenir le leader des solutions végétales, au service des transitions agricole, alimentaire et environnementale. En effet, Avril renforcerait ainsi ses positions sur deux de ses grandes priorités de développement : les produits de grande consommation et les ingrédients alimentaires sains et durables. Spécialiste de la transformation et du conditionnement des légumineuses, mélanges de graines et du riz, Soufflet Alimentaire intégrerait et compléterait parfaitement l’offre alimentaire d’Avril, en l’élargissant aux produits riches en protéines végétales, qui sont au cœur des nouvelles tendances de consommation.

En parallèle Avril rachètera à InVivo les parts minoritaires détenues par cette dernière et par le groupe Soufflet au capital de sa holding industrielle Avril Pôle Végétal. Ces différentes transactions concrétisent le support stratégique et financier d’Avril à l’acquisition du groupe Soufflet par InVivo.

« Ce projet, symboliquement très fort pour nos deux groupes, combinant alignement stratégique et enjeux financiers, a pu voir le jour grâce au travail et à la contribution des équipes de Soufflet Alimentaire et de Jean- Philippe Puig, directeur général d’Avril. Sa finalisation permettrait à InVivo d’accélérer la mise en œuvre de son projet stratégique désormais articulé autour de la valorisation des filières céréalières et viti-vinicoles, la mise en marché et la distribution grand public, l’innovation et le digital », déclare Thierry Blandinières, directeur général d’InVivo.

Pour Jean-Philippe Puig, directeur général d’Avril : « Ce projet est le fruit d’un travail important qui a mobilisé toutes les énergies, chez InVivo, chez Soufflet Alimentaire et chez Avril. Je suis particulièrement fier de ce projet qui, en ligne avec nos priorités de développement, s’inscrit pleinement dans l’ADN d’Avril. En effet, il consoliderait deux grands acteurs français, engagés aux côtés du monde agricole, et dans le développement des filières françaises. Il illustre ainsi parfaitement l’ambition de la raison d’être du groupe, qui est de Servir la Terre. »

Cette opération sera réalisée dans le respect des obligations légales concernant les instances représentatives du personnel. La cession de Soufflet Alimentaire sera en outre soumise à l’autorisation préalable des autorités compétentes.

*Sofiprotéol est la filiale d’investissement et de développement d’Avril

Site internet : https://www.invivo-group.com/

Une campagne très active

pour la Coopérative et ses filiales



Poursuivre notre dynamique de changement au service de nos adhérents

Des évolutions de périmètres et d’organisation

  • Avec la fusion en janvier 2021 de nos deux réseaux de jardineries au sein des Jardineries Monplaisir puis l’acquisition en juillet 2021 des fonds de commerce de 5 magasins Gamm Vert situés en Gironde et dans les Landes, notre réseau compte aujourd’hui 69 magasins.
  • Avec l’acquisition en juillet et août 2020 par notre filiale Durepaire du fonds de commerce HUMAL, entreprise spécialisée dans le décorticage et le floconnage de céréales, suivi de la reprise de Martin Bois, nous venons renforcer notre activité microingrédients et énergies renouvelables au sein du Pôle Elevage. Ce dernier complète son déploiement 1 an plus tard avec le rachat de 75 % du capital d’ARP, situé prés de Niort, franchisé de la société Lély pour le territoire Poitou-Charentes et Limousin, une entreprise spécialisée dans la fourniture de solutions robotiques dans les exploitations d’élevage.
  • La fusion de nos deux filiales viticoles, Unicognac et AE DOR, programmée en novembre 2021 avec effet rétroactif au 1er juillet permet l’émergence de Maison Ansac, société qui portera les marques Jules Gautret, AE DOR et Ansac. Cette évolution permettra de nouvelles synergies commerciale, industrielle et organisationnelle. Par ailleurs, Les Gourmandises Jules Gautret, notre filiale axée sur les produits régionaux ont racheté la biscuiterie Fort Boyard en mars 2021 afin de renforcer l’offre produits en circuit court.

Des orientations stratégiques au service des adhérents

  • Au cours du séminaire de la gouvernance de mars 2021, la stratégie du Groupe a été complétée afin de répondre au mieux aux enjeux auxquels nous devons faire face, qu’ils soient d’ordres économiques, technologiques, environnementaux, réglementaires ou sociétaux.
  • Il s’agit de réussir la transition agricole et alimentaire en cours et de nous donner les moyens d’installer une agriculture durable et rémunératrice au bénéfice de nos adhérents. Cette dynamique de progrès porte désormais un nom : « Le Sillon Responsable ».
  • Nous devons pour cela poursuivre la transformation de notre modèle : continuer à innover en amont dans une agriculture plus durable, plus digitale, plus systémique, mais aussi continuer à investir et à créer de la valeur en aval par la valorisation des productions et la diversification. Sur l’exercice, ce sont ainsi 18 millions d’€ d’investissement corporel qui ont été investis pour le Groupe, dont près de 8 millions pour la Coopérative. Modernisation d’installations, construction d’un silo mutualisé porté par Aquitabio, construction d’un nouveau magasin Gamm Vert et enfin investissements destinés aux activités viticoles, élevage et agroalimentaire, telles sont les allocations principales de ces montants.

Des retours économiques vers les adhérents

  • Avec une récolte de céréales historiquement basse en retrait de 28 % par rapport à la campagne précédente, la hausse des prix et la bonne performance de mise en marché, ont permis une rémunération au meilleur niveau de notre environnement. Cela a permis de compenser en bonne partie ce déficit en volume.La hausse des prix des matières premières impacte fortement les coûts de production dans les élevages en particulier les granivores, les exploitations herbivores profitant d’un contexte fourrager favorable. La politique de contractualisation sur les aliments a permis de limiter les hausses des prix pour 2/3 des volumes commercialisés pour Océalia.
  • La viticulture charentaise reste, quant à elle, sereine et bien orientée.
  • Dans ce contexte, le plan d’économie décidé dès le début de la campagne a également contribué aux bons résultats de la Coopérative.
  • Au niveau du Groupe, toutes les filiales sans exception dégagent des résultats satisfaisants, pour certaines largement au-dessus du budget fixé. Il est à noter l’excellente performance des activités jardineries, popcorn et snacking, ainsi qu’un redressement très net des filiales viticoles après 2 années de structuration, une bonne tenue des filiales du Pôle élevage malgré un contexte encore en demi-teinte sur les productions animales. Le chiffre d’affaires consolidé Groupe s’élève à 810 M€ pour un résultat net de 12.4 M€, en hausse par rapport à l’exercice précédent.
  • Les filiales pèsent 1/3 du CA consolidé mais près de 60 % de l’EBE Groupe, ce qui confirme la pertinence des orientations choisies. L’importance prise par la contribution des filiales nous a amenés à mettre en place un retour économique plus direct vers nos adhérents : une nouvelle ristourne directement liée aux résultats des filiales, avec une enveloppe significative.

Renforcement de la proximité auprés de nos adhérents :

  • Forte adhésion des adhérents à notre nouvelle politique d’accompagnement terrain
    La campagne aura été marquée par le déploiement, pour la deuxième année, d’une politique centrée sur l’accompagnement personnalisé des adhérents. Dans le contexte de mutation de l’agriculture vers une limitation des intrants issus de la chimie, les risques en culture vont augmenter et pourtant il nous faut répondre aux enjeux environnementaux et sociétaux. Plus les exploitations agricoles sont exposées, plus l’accompagnement revêt d’intérêt sous toutes ses formes : agronomie, gestion des risques, environnement, certification ... Pour apporter des réponses personnalisées, Océalia développe 2 offres contractuelles. Ces deux contrats de services sont complétés par des outils, ou prestations complémentaires accessibles à la carte. Le binôme Conseiller d’Exploitation et Responsable de site reste le relais de proximité essentiel de la Coopérative. Avec 85 % des ha potentiels engagés dans ces contrats, cela témoigne de la bonne adhésion des adhérents à cette démarche.
  • Des Conseils de Territoire opérationnels et prospectifs
    Lancés il y a un an, les 6 Conseils de Territoire, instances de proximité visant à renforcer le lien et les échanges avec les adhérents, se sont réunis 3 fois sur l’exercice pour des réunions denses et riches, axées sur des sujets prédictifs. Ces réflexions collectives contribuent à faire évoluer les travaux des équipes.
  • Plateforme digitale Aladin et logistique Océalia : vers l’excellence opérationnelle
    Au-delà du déploiement de nouveaux services porteurs de valeur ajoutée pour nos adhérents, le développement de la plateforme digitale ALADIN en collaboration avec In Vivo, nouveau canal de distribution auprès de nos adhérents, a été un vrai succès sur la campagne écoulée. Simple, efficace, attractive, cette plateforme nous conduit à repenser et rationaliser notre organisation logistique, pour plus de satisfaction adhérents.
  • Développer et promouvoir l’agriculture de demain avec notre démarche Le Sillon Responsable.
    Dans un environnement climatique, réglementaire et sociétal bousculé, concilier compétitivité économique et accélération de la transition agricole et alimentaire est le défi majeur de notre Coopérative. Innover, aller chercher des rémunérations complémentaires pour nos adhérents, satisfaire nos clients, tel est notre objectif pour une agriculture durable, portant des valeurs économiques, sociales et environnementales.

Conclusion :

Riche de ses 10 000 adhérents et 1 533 salariés, fort de ses activités diversifiées et fier de son modèle Coopératif, le Groupe Océalia est au service de ses adhérents, tendu vers l’avenir, prêt à répondre aux multiples défis de notre environnement.

Croissance et développement économique, adaptation continue pour préparer l’avenir, accompagnement des adhérents et performance s’appuyant sur les forces vives d’Océalia, telles sont les clefs de la résilience du modèle Océalia.

« Un Groupe Coopératif leader engagé à produire une offre alimentaire responsable et compétitive au bénéfice des territoires et des consommateurs »

Site internet : https://www.ocealia-groupe.fr/

Résultats 2020-21




Unéal confirme la robustesse de son modèle économique qui s’inscrit dans la continuité de sa stratégie

Avec un résultat net de 11,7 millions d’euros, la coopérative Unéal reste performante et résiliente au regard des récentes évolutions réglementaires et sociétales qui se sont imposées à elle. A l’échelle du groupe Advitam, la contribution des diversifications rémunératrices permet de soutenir le développement de ses nouvelles activités et de maintenir un retour de dividendes vers ses adhérents. 
Dans la continuité des années précédentes, la coopérative annonce une distribution de 3,5 millions d’euros à ses adhérents et consolide ses réserves pour à la fois soutenir ses métiers de base (collecte, agrofournitures, services) et investir dans la diversification et le développement de nouvelles filières au service de l’agriculture régionale.

2020-21, l’année de tous les défis pour répondre aux enjeux du marché et du terrain

Côté productions végétales, l’automne humide ayant pénalisé les semis et la sécheresse printanière défavorisant les rendements, Unéal totalise un volume de collecte de 1,24 millions de tonnes de blés et semences. Marquée par des rendements très hétérogènes sur le territoire (de 40 à 130q/ha) mais de qualité correcte (80 kg/hl de poids spécifique et 11,1% de protéines), la récolte aura tout de même permis de répondre à un marché mondial en croissance, avec 2,3 millions de tonnes exportées depuis Nord Céréales dans un contexte marché haussier.

Cette année 2021, la valorisation du grain n’a jamais été aussi importante et les silos restent actifs à la suite d’une moisson 2021 longue et éprouvante en raison des nombreuses précipitations tout au long de l’été.

En approvisionnement, la coopérative Unéal a bénéficié d’une bonne dynamique commerciale sur les engrais et les semences dès le début de la campagne grâce à des coûts de matières premières bas. La vente de produits de santé des plantes a quant à elle été à la baisse en raison des stocks importants dans les exploitations, des conditions climatiques (printemps 2020 sec et froid) ne nécessitant pas ou peu de traitements et des changements de modèle agronomique. A l’heure où l’approvisionnement en azote se tend, les enjeux d’optimisation de la gestion des intrants et de changement de pratique sont au coeur de l’actualité. 
Unéal anticipe au maximum son positionnement sur le marché des matières premières afin de couvrir les besoins de ses adhérents. Face à la flambée des prix et au risque de rupture, la Commission Appro et le Conseil d’Administration ont décidé d’apporter une réponse collective et équitable basée sur l’engagement des adhérents.

Le secteur animal connaît lui aussi une période de crise. Les éleveurs font face à des coûts élevés et à une incertitude encore très pesante sur les productions (porcs, volailles ou bovins). Pour répondre à cette problématique de coût et apporter un nouveau service à ses adhérents, Unéal a engagé la rénovation de son usine d’alimentation animale à Neuville-sur-Escaut dans le Nord. Cet investissement devrait sécuriser l’approvisionnement grâce à une plus grande capacité de production et permettre de nouveaux débouchés grâce au développement de marchés (poules pondeuses et reproductives) et de filières 100% Hauts-de-France (protéines et huiles végétales, volailles, porcs et ruminants). 
2020-21, l’accélération vers la transformation des pratiques agronomiques passe par les packs d’accompagnement

Alors que le monde agricole poursuit sa mue pour répondre aux exigences sociétales et réglementaires, Unéal est sur tous les fronts pour atteindre l’excellence agronomique et accompagner ses adhérents vers de nouvelles pratiques plus vertueuses. 2

Unéal a fait le choix de la vente tout en revalorisant le conseil à l’échelle de l’exploitation avec les packs service et l’offre d’accès aux OAD. Forts de leurs succès, 103% des packs souscrits par les adhérents ont été reconduits voire montés en gamme pour la campagne en cours.

La transformation des pratiques est plus que jamais au coeur de la stratégie agricole de la coopérative et du groupe Advitam avec le lancement de formations pour atteindre les certifications HVE 2 et 3, l’accompagnement des productions bio (création d’un silo biologique à Boiry-Sainte-Rictrude dans le Pas-de-Calais), le développement des produits de biocontrôle chez le négoce Ternoveo ainsi qu’avec le lancement prochain d’une offre en robotique portée par Advitam Machinisme. 
Unéal poursuit également son implication dans des projets visant à limiter l’impact de l’agriculture sur le changement climatique et continue de le faire en coopérant avec ses partenaires : elle réalise des tests grandeur nature et des essais avec le Comité Nord Plants, elle a démarré des travaux sur la préservation des sols en animant 4 GIEE (Auxy et Artois Sols) auprès d’agriculteurs engagés, elle a rejoint la démarche Sols Vivants ou encore elle travaille à la mise en place de diagnostics bas-carbone avec Agrosolutions.

2020-21, le développement de nouvelles productions alimentaires de proximité pour répondre aux nouvelles tendances alimentaires

En marge des évolutions de pratiques, Unéal doit permettre aux agriculteurs d’évoluer vers de nouvelles productions capables de répondre à la tendance « locavore » et leur garantir une nouvelle source de diversification rémunératrice. Fin 2020, Advitam a renforcé sa capacité de développement de productions alimentaires dites de proximité avec une prise de participation majoritaire chez Charlet, un partenaire depuis 2012. Dans la continuité de cette acquisition, le groupe coopératif a créé le pôle Advitam Alimentaire dans l’objectif de structurer et développer les filières d’alimentation de proximité en renforçant son outil d’approvisionnement et de logistique. Les enjeux se trouvent aujourd’hui dans le sourcing auprès des adhérents pour alimenter cette chaîne et développer les filières régionales. 
Toujours dans l’objectif de répondre à une demande sur le marché français et local, et de proposer de nouveaux débouchés, Unéal souhaite développer la production de fruits rouges sur le territoire des Hauts-de-France, un projet qui sera bientôt présenté aux agriculteurs.

Construire ensemble les agricultures de demain pour des Hommes pleins de vie

Le groupe Advitam tire sa force dans son ADN coopératif et la diversification engagée de la production à la mise en marché pour créer de la valeur pour ses 6 000 adhérents. Grâce à la complémentarité de chacune de ses activités, le groupe se positionne comme un acteur régional majeur de l’agriculture sur le territoire. L’année 2020-21 aura challengé l’ensemble de ses activités et aura montré la résilience du modèle coopératif. Dans ce contexte et afin de donner un cap, le groupe Advitam relance sa vision lors de son Assemblée Générale du 9 décembre : « Construire ensemble les agricultures de demain pour des Hommes pleins de vie », pour répondre aux enjeux alimentaires, environnementaux et sociétaux à travers 4 piliers majeurs.

Armel Lesaffre, Président de la Coopérative Unéal et du groupe Advitam : « Ma feuille de route est simple : placer l’adhérent au coeur de notre système pour créer continuellement de la valeur pour son exploitation et les filières agricoles de notre territoire. Pour y arriver, nous concentrons nos efforts sur le renforcement de notre compétitivité à l’export, le développement d’une filière alimentaire de proximité du champ à l’assiette et la valorisation de l’agriculture comme vecteur de solutions face au défi du réchauffement climatique. Nous réussirons ces défis en restant fidèles à notre vision. »

Cédric Cogniez, Directeur Général de la coopérative Unéal et du groupe Advitam : « Notre vision se traduit dans nos activités au quotidien et au plus près du terrain. Notre priorité est de toujours rester à la pointe, de former nos collaborateurs aux techniques les plus performantes pour apporter le meilleur service possible à nos adhérents, à nos clients et aux consommateurs de notre territoire. » 3

Site internet : https://uneal.com/

ACQUISITION



Le groupe InVivo finalise l’acquisition du groupe Soufflet : naissance d’un champion français de l’agriculture et de l’alimentation de dimension internationale

  • Création d’un nouvel ensemble, pilier de la souveraineté alimentaire, créateur de valeur pour les agriculteurs et l’ensemble des acteurs des filières agricoles.
  • Un groupe à la mesure des défis de l’agriculture française pour réussir la 3ème révolution agricole.
  • Déploiement d’un programme d’intégration interne « oser ensemble » tout au long de l’année 2022 pour accélérer le plan stratégique 2030 by InVivo.

Le groupe InVivo a annoncé la finalisation de l’acquisition de 100 % du groupe Soufflet, groupe familial agroalimentaire. Ce rapprochement, annoncé le 13 janvier 2021 et formalisé par un accord en mai 2021, a reçu l’approbation des différentes autorités de la concurrence compétentes, au niveau européen et international.

Le groupe InVivo dispose dès lors d’une taille critique qui le place comme l’un des tout premiers leaders européens agricoles avec un chiffre d’affaires de près de 10 milliards d’euros, dont plus de la moitié réalisée en France, et un effectif de plus de 13 000 salariés, dont plus de 10 000 en France. Implanté dans 35 pays, il regroupe plus de 90 sites industriels, dont 63 en France.

Cette opération a été financée sur les fonds propres du groupe ainsi qu’avec le soutien des partenaires financiers de long-terme d’InVivo qui témoignent ainsi de leur confiance dans la combinaison réussie et la force que représente le nouvel ensemble pour porter la stratégie d’InVivo.

« Face au double défi d’augmenter les volumes de production pour nourrir 10 milliards d’êtres humains, tout en atteignant la neutralité carbone en 2050 pour maintenir le réchauffement climatique en deçà de 1,5°C, l’agriculture a un rôle majeur à jouer. L’acquisition de Soufflet va nous permettre d’accélérer la 3ème révolution agricole. En investissant massivement dans les nouvelles technologies, le digital, l’agriculture de précision, les solutions de biocontrôle et plus globalement dans l’innovation, InVivo devient l’une des pierres angulaires de la transformation de la ferme France », déclare Thierry Blandinières, directeur général d’In Vivo.

Un champion français, pilier de la souveraineté alimentaire

Cette acquisition permet à InVivo de renforcer son positionnement comme moteur de la transition agricole et alimentaire en déployant plus massivement ses solutions, pour répondre aux enjeux économiques, sociétaux et écologiques auxquels fait face l’agriculture française. Ce champion français, pilier de la souveraineté alimentaire, intervient sur toute la chaîne, de la fourche à la fourchette, en étant leader sur chacun de ses métiers stratégiques :

  • Agriculture,
  • Malterie,
  • Meunerie, ingrédients, boulangerie / viennoiserie / pâtisserie,
  • Jardinerie et distribution alimentaire,
  • Négoce international de grains,
  • Viti-vinicole.

Un pôle global transverse de solutions innovantes et digitales complète le dispositif pour accélérer la transformation des métiers.

La combinaison des savoir-faire et des compétences des deux groupes va permettre d’accélérer et d’atteindre les trois objectifs clefs suivants : devenir une référence mondiale dans les solutions innovantes et numériques, se positionner dans les métiers d’avenir et contribuer à la croissance économique et au rayonnement de l’agriculture et de l’agroalimentaire français dans le monde.

Une réponse pour réussir la 3ème révolution agricole dans le cadre du Plan France 2030

InVivo bénéficie dorénavant de capacités d’intervention et d’investissements plus importantes et plus ambitieuses, lui permettant de jouer pleinement son rôle d’acteur clef de la 3ème révolution agricole, notamment comme accélérateur d’innovation. Pour contribuer à la digitalisation grandissante du monde agricole et des agriculteurs InVivo mise tout particulièrement sur l’accélération de l’agriculture de précision, les solutions de biocontrôle et le développement des biotechnologies.

L’effort de recherche représente en effet un enjeu majeur pour préparer l’agriculture de demain, renforcer la compétitivité et l’autonomie alimentaire de la France. Ce progrès concerne non seulement l’alimentation dont on attend qu’elle soit plus saine et plus durable mais aussi la valorisation du travail des agriculteurs, qui doivent mieux vivre de leur travail.

Un processus d’intégration au service d’une audace collective

L’acquisition de Soufflet accélère le plan stratégique 2030 by InVivo. L’intégration des équipes se fera de manière progressive, collaborative et constructive pour combiner le meilleur des deux groupes et continuer d’apporter aux coopératives et aux agriculteurs partenaires le meilleur service possible, dans le respect de leurs diversités et de leurs attentes.

Le processus, qui place l’humain au centre, privilégiera le partage de bonnes pratiques et sera concentré sur l’amélioration de la performance des différentes entités. Il permettra en outre d’accompagner la conduite des premières opérations liées à la construction de la future organisation.

Intitulé # oser ensemble (daring together), ce programme s’articulera autour de trois grandes étapes :

  • rassurer et associer, via l’organisation de rencontres et de moments d’échanges (« We care ») ;
  • partager et mettre en commun, via la transmission de savoir-faire et la réflexion sur la feuille de route des
  • différents métiers (« We share ») ;
  • oser et entreprendre, à partir des modèles de fonctionnement historiques et la co-construction du projet futur (« We dare »).

Les prochaines étapes de ce plan stratégique seront annoncées au fur et à mesure de leur déploiement opérationnel.

Site internet : https://www.invivo-group.com/

plateforme de compostage



Un compost alternatif qui favorise l’économie circulaire et le développement territorial

Installée depuis 2016 à Achery (02), PCVF est une plateforme de compostage qui poursuit son développement grâce notamment à la création de nouveaux produits de fertilisants naturels. La gamme de produit Humutrace, cœur d’activité dédiée aux grandes cultures conventionnelles et bio, s’est enrichie récemment d’un produit destiné à la vigne « Humutrace Vignes ». Les solutions de fertilisation alternatives aux solutions chimiques proposées par PCVF contribuent à l’amélioration de la biodiversité des sols. Humutrace Vignes est un compost à base de 50% de compost de fumier de cheval (limitant significativement odeur) et de 50% de pulpe de raisin de Champagne en provenance de la distillerie Goyard basée à Epernay. Goyard dont Cérèsia est actionnaire, est un partenaire historique du groupe coopératif. La synergie entre Goyard et PCVF s’est opérée par l’intermédiaire de la filiale Acolyance vigne de Cérésia. La distillerie recherchait un débouché pour valoriser son co-produit, c’est ainsi qu’Humutrace Vignes a vu le jour. Des tests concluants ont été réalisés in situ au printemps 2021 donnant le go à une production de 2 000 T de compost. Cette production pourra être portée à plus 10 000 T dans le futur. L’épandage peut se réaliser après arrachage de la vigne, à l’aide d’un épandeur classique, pour donner de la vigueur au sol, le régénérer en favorisant la biodiversité, ou sous plantation à l’aide d’un matériel dédié. Autre levier important, l’économie, puisque l’utilisation de la solution Humutrace Vignes permet d’économiser entre 50 et 100 €/ha par rapport à une solution chimique. PCVF propose également une variante du produit avec l’introduction de vinasse de sucrerie pour apporter une fertilisation complète à la vigne. La commercialisation est assurée par l’équipe commerciale de Acolyance Vigne et les Responsables de la relation agriculteur pour Cérèsia. Outre le fait de répondre à une demande, l’activité d’économie circulaire mise en place par PCVF et la distillerie Goyard est en phase avec les engagements RSE des deux structures notamment pour Cérèsia d’accompagner à l’amélioration des pratiques et à la préservation de la biodiversité, d’apporter de la valeur ajoutée et d’être acteur du développement territorial.

PCVF en chiffres 

  • Plateforme de compostage de 30 000 m2
  • Valorisation de 8 000 T d’effluents d’élevages locaux
  • 1,8 M de CA sur l’exercice 2020/2021
  • Responsable PCVF : Maxime Charlin

Site internet : https://www.ceresia.fr/

objectifs



Eureden : une coopérative, des femmes et des hommes

Dans un contexte de pandémie persistante et de marchés compliqués, Eureden poursuit sa construction et garde le cap sur ses objectifs : le Bien Manger et un chiffre d'affaires à l’horizon 2027 de 5 milliards d’euros. Dans le même temps, Eureden est très attaché à sa vocation de coopérative et les adhérents et les collaborateurs qui la composent sont au cœur de ses priorités, aujourd’hui comme demain.

La fin d’année est une période privilégiée de rencontres avec les agriculteurs-coopérateurs à l’occasion des 21 assemblées générales (de sections territoriales et spécialisées) qui ont réuni 1500 personnes sur tout le territoire breton. Elles sont l’opportunité de proximité et d’échanges directs sur les apports de la coopérative, le bilan de la construction d’Eureden, les nouveaux services mais aussi ce qui peut être amélioré. L’assemblée générale du 10 décembre à Quimper boucle ce temps fort de la vie coopérative.

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