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Vie des entreprises

Grand-Ouest



Terrena investit 180M€ dans la modernisation de ses silos pour renforcer l’accompagnement de ses agriculteurs-adhérents

À Aron (53), Terrena inaugure ce jour l’extension de son silo de stockage, première concrétisation d’un vaste programme d’investissement de 180 millions d’euros engagé jusqu’en 2030 dans le Grand Ouest. L’objectif : doter ses agriculteurs-adhérents d’outils modernes, performants et ancrés au coeur des territoires, pour mieux valoriser leurs récoltes, soutenir la polyculture-élevage et répondre aux attentes croissantes des marchés comme des consommateurs.

Une capacité renforcée au service des agriculteurs

Lancé en septembre 2024 et achevé en juin 2025, le chantier d’extension du silo d’Aron (53) a permis d’augmenter sa capacité de stockage à 57 000 m³, soit 15 000 tonnes supplémentaires grâce à cinq nouvelles cellules de 3 000 tonnes. Ce projet répond à une attente forte du terrain : offrir aux agriculteurs des équipements modernes, des capacités mieux réparties sur le territoire et adaptées aux volumes récoltés.

« Ce plan d’investissement a été coconstruit avec les agriculteurs, pour répondre à l’évolution de leurs besoins et aux nouvelles réalités des marchés. Nos installations doivent évoluer elles aussi pour accompagner ces changements. Il s’agit d’offrir à nos adhérents un service de proximité, des conditions de stockage plus performantes et les moyens d’accéder à des filières plus rémunératrices. Ce sont des investissements pensés pour aujourd’hui, mais aussi pour demain : pour renforcer la compétitivité de notre agriculture et transmettre aux générations futures des filières solides capables de relever les défis à venir. » résume Samuel Brault, agriculteur et administrateur de Terrena en charge des filières végétales.

Un réseau de silos au plus près des exploitations, au service de la souveraineté alimentaire

L’agrandissement du silo d’Aron marque la première concrétisation d’un plan d’investissement de grande ampleur : d’ici 2030, près de 400 000 tonnes de capacités de stockage supplémentaires seront créées dans le Grand Ouest grâce à une quinzaine de projets portés par Terrena. Ces investissements, engagés dès 2023, visent à moderniser les outils de collecte pour répondre concrètement aux besoins des agriculteurs sur leurs territoires.

En renforçant la proximité entre les silos et les exploitations, Terrena facilite la valorisation des récoltes, améliore la logistique, l’empreinte environnementale de ses activités, et crée les conditions d’un meilleur ancrage économique local. À ce jour, six projets sont déjà lancés, en Mayenne (Aron, Azé, Chantenay-Villedieu), dans la Vienne (Saint-Jean-de-Sauves, Ayron) et en Charente (Moutardon), pour un investissement global de près de 60 millions d’euros.

Au-delà de leur rôle technique, les silos sont des maillons essentiels de la souveraineté alimentaire. En permettant de stocker les céréales au plus près des exploitations, dans des conditions de conservation optimales, ils assurent la disponibilité, la traçabilité et la qualité des matières premières qui entrent chaque jour dans notre alimentation : farine, pain, pâtes, biscuits, alimentation animale…

Ce maillage territorial limite les pertes, réduit les trajets, et permet de structurer des filières plus diversifiées et plus exigeantes (bio, légumineuses, La Nouvelle Agriculture etc.), en phase avec la diversité des attentes des consommateurs. Renforcer ce réseau, c’est préserver la valeur des récoltes françaises et sécuriser une alimentation saine, locale et durable pour tous.

Site internet : www.terrena.fr

une activité en croissance



Le groupe Le Gouessant retrouve la croissance sur son cœur de marché

2024, année du 60e anniversaire de la Coopérative, aura été marquée par la finalisation et la présentation de notre projet stratégique Génération(s) Le Gouessant.

Après un retour de l’inflation à son niveau antérieur et une baisse des prix de l’énergie suite aux sommets atteints en 2023, le second semestre aura été marqué par une diminution significative de la consommation des ménages. Dans ce contexte, Le Gouessant poursuit sa diversification, renoue avec la croissance sur son coeur de métier et délivre une performance financière qui atteste de la force de notre modèle coopératif.

Année 2024 : une activité en croissance

En 2024, le chiffre d’affaires du Groupe s’élève à 777 M€, en retrait de 30 M€ par rapport à 2023. Ce recul ne traduit pas une baisse de l’activité, mais s’explique principalement par l’évolution des cours des matières premières agricoles, notamment le porc et les céréales.

« Le Gouessant poursuit son développement avec une croissance de plus de 4% sur la nutrition animale, performance très supérieur au marché. » Thomas Couëpel, Président de la coopérative Le Gouessant

  • Pôle Elevage et Productions Végétales : La production totale qui s’établit à 813 000 tonnes en croissance de 4,1% par rapport à 2023 ; ce qui nous permet de gagner des parts de marché sur un marché breton en croissance de 0,6 %. Ce chiffre intègre la production d’aliments biologiques qui s’établit à 70 000 tonnes. Le négoce de porcs est stable à un porc près avec 563 759 porcs commercialisés. Sur ce même segment, nous renouons avec la croissance en aliments. L’activité ruminants continue une performance à plus de 10%, portée par un positionnement stratégique pertinent. L’activité productions végétales, qui réunit désormais bio et conventionnel, poursuit son développement notamment par une offre de services consolidée.
  • L’année 2024 a été mitigée pour le pôle Alimentaire et Activités grand public
    Les conditions de récolte ont largement affecté la qualité de nos pommes de terre et leur capacité de transformation. Notre volume commercialisé sur l’année est donc en léger repli. Celtileg poursuit sa progression avec une démarche d’excellence de service auprès de ses clients qui se révèle payante année après année.
  • Pôle Aquaculture : En 2024, le tonnage a progressé de 8 %. 2025 se poursuit sur la même dynamique, avec l’installation très prochaine d’une ligne de séchage nouvelle génération sur notre site de Saint-Aaron.
  • Le pôle Nutritionnels atteint désormais un CA total de 16,4 M€ sur l’ensemble des activités animaux de rente et pet food. 2024 a été l’année du repositionnement de nos marques avec notamment l’identité NAC qui couvre désormais l’ensemble des activités du pôle. Le projet du nouveau site à Saint-André-de-la-Marche (49) se précise et les premiers travaux devraient commencer en fin d’année 2025.

Génération(s) Le Gouessant : un projet stratégique qui se décline

Présenté lors de notre dernière Assemblée Générale en 2024, le projet stratégique Génération(s) Le Gouessant, fruit d’un travail collectif mené tout au long de l’année, a servi de socle à notre nouveau programme RSE. Le projet Génération(s) Le Gouessant réaffirme la place nécessaire de l’élevage dans l’approche agricole sur notre territoire et confirme le positionnement de la Coopérative autour de la polyculture-élevage.

« Cette stratégie ne peut être couronnée de succès qu'en intégrant l'ensemble des dimensions RSE. Aussi, nous avons interrogé nos parties prenantes et déployé notre démarche RSE en précisant nos priorités pour : nos coopérateurs, nos collaborateurs, nos clients, notre planète et notre territoire. » Rémi Cristoforetti, Directeur général de la coopérative Le Gouessant.

Une des premières réalisations en 2024 est la structuration de notre démarche Installation-Transmission : « Ne rentrez pas dans une case, créez la vôtre ! ». Notre démarche, agréée par la Région Bretagne, a permis à 64 projets d’être identifiés.

Le Conseil d’Administration de la Coopérative a aussi voté pour 2025 des dispositifs d’accompagnement et d’aide à l’installation en volaille de chair, pondeuse et porc.

Un modèle économique résilient

Le chiffre d’affaires en léger recul s’établit à 777,1 M€. Il ne mesure pas la croissance du Groupe et est impacté par l’évolution du prix des produits agricoles.

En synthèse, le résultat net du groupe s’établit à 5.83 M€ en léger repli par rapport à 2023, mais sans contribution exceptionnelle. Il permet d’accroître nos capitaux propres qui atteignent désormais 148 millions d’euros. Le taux d’endettement du Groupe sur fonds propres est désormais inférieur à 5 %, gage d’une solidité financière.

Notre situation financière saine nous permet de :

  • financer nos programmes d’investissements sur notre coeur de métier et nos relais de croissance ;
  • financer nos croissances externes et ainsi assurer notre pérennité ;
  • continuer à soutenir nos adhérents dans leurs projets au travers d’aides à l’investissement ;
  • accompagner les adhérents confrontés aux difficultés sanitaires et de marchés et de les accompagner également dans la mutation de nos métiers. Cela représente un soutien direct de la Coopérative de 2 millions d’euros en 2024.

Site internet : https://www.legouessant.com/

 

dji-0637

Moulins du Sud

Une filière blé structurée en Occitanie




Pour répondre aux enjeux de traçabilité, de qualité et de proximité de la filière meunerie, la coopérative Arterris s’associe à Val de Gascogne au sein de la structure Moulins du Sud. Forte de trois unités de production réparties dans l’Aude, l’Ariège et le Gers, la coopérative Arterris, majoritaire dans cette nouvelle structure, vise à coordonner une filière blé tendre 100% locale et durable. Cette structuration, permet à la coopérative Arterris d’exercer un pilotage cohérent depuis la collecte du blé jusqu’à la livraison des farines, garantissant ainsi une traçabilité totale. Un outil fiable, qui sécurise l’approvisionnement des clients et assure des débouchés aux adhérents.

La 1ère filière 100% locale et maitrisée

Moulins du Sud a vocation à répondre aux attentes des boulangers et des consommateurs qui évoluent, et où l'exigence de traçabilité, de transparence et de qualité s’intensifie. Parallèlement, la consommation de pain recule depuis plusieurs années, impactant en premier lieu les artisans boulangers. Pour faire face à ces défis, Toulousaine des Farines et Gers Farine ont décidé de se rassembler sous l’entité commune Moulins du Sud.
Ainsi, sont regroupées trois unités de production complémentaires : à Sallèles-d’Aude (11), à Saverdun (09)*, ainsi qu’à Sainte-Christie (32). Ces sites transforment exclusivement du blé tendre cultivé dans le Sud de la France, garantissant une traçabilité complète « de la graine jusqu’au pain ». Moulins du Sud s’inscrit comme la filière meunière régionale entièrement traçable, reliant directement l’amont à l’aval.

Une réponse structurante aux attentes du marché

Moulins du Sud disposera des outils de production des deux coopératives, afin d’optimiser leur rentabilité et de sécuriser l’approvisionnement de leurs clients (environ 700 artisans boulangers et quelques dizaines d’industriels). Elle s’accompagne également de synergies logistiques, en produisant au plus près du client, et de synergies commerciales. Par ailleurs, cette structuration assure des débouchés sur le long terme aux adhérents des deux coopératives.

Cela répond également à une demande croissante en farines de qualité, issues de filières certifiées (Label Rouge, NFV 30 SIS, CRC, Bio).

« Cette coordination s’inscrit dans notre stratégie visant à développer une filière meunerie régionale, permettant ainsi de structurer et d’équilibrer la chaîne des valeurs du blé tendre sur notre territoire. Moulins du Sud va permettre de produire, vendre et transformer le blé de nos agriculteurs en farines de qualité, reconnues pour leur traçabilité et leur origine. », déclare Antoine Bernabé, Directeur de Moulins du Sud.

« Travailler en filière est devenu incontournable. C’est la manière idéale pour garantir une réponse adaptée aux besoins de l’ensemble de nos clients. Ce modèle assure une cohérence, une sécurité d’approvisionnement et une visibilité à long terme pour l’ensemble de nos adhérents agriculteurs », souligne Jean-Louis Valadié, Directeur général de Val de Gascogne.

Avec une capacité d’écrasement annuelle de 120 000 tonnes de blé et une production d’environ 90 000 tonnes de farine, Moulins du Sud souhaite devenir un acteur clé de la meunerie régionale.

Site internet : www.arterris.fr

encheres

Vente aux enchères



Vente aux enchères de Belleray : un temps fort de l’élevage régional

Le 6 juin 2025 a eu lieu l’un des événements phares de l’élevage régional : la grande vente aux enchères annuelle de Belleray (Verdun), qui célèbre depuis 40 ans la passion et le savoir-faire des éleveurs du Grand Est.

Organisé par EMC2 Élevage et l’Association des Éleveurs Meusiens (AEM), en partenariat avec Elitest, cet évènement témoigne de l’intérêt croissant pour la génétique et la qualité de l’élevage local. Une trentaine d’animaux – vaches et génisses – avait été rigoureusement sélectionnée pour cette vente qui a fait salle comble, attirant des acheteurs venus des Ardennes (08), de la Meuse (55) et des Vosges (88).

Cette soirée festive et fédératrice était aussi l’occasion de mettre en avant l’ensemble des acteurs de la filière qui forment et accompagnent les éleveurs de la région – EPL Agro, EMC2 Elevage, Soplan, Nealia, Elitest – pour pérenniser l’élevage sur nos territoires et offrir des produits locaux de grande qualité.

Les participants ont pu profiter d’un buffet-barbecue préparé par les artisans bouchers-charcutiers des ateliers du Marvillois, et se rafraîchir avec les glaces artisanales du Val d’Ormain.

Preuve une fois de plus que cette vente aux enchères est un temps fort incontournable pour la filière bovine régionale !


 

Site internet : https://www.emc2.coop

Charte Blé Bio Île-de-France



Cérèsia signe la Charte Blé Bio
Île-de-France et réaffirme son engagement pour une filière bio durable

À l’occasion du salon PCTAB (Pôle Comité Technique de l’Agriculture Bio) en Essonne le 27 mai 2025, Cérèsia a signé la Charte Blé Bio Île-de-France, marquant une nouvelle étape dans son engagement pour une agriculture biologique locale, exigeante et structurée. Cette charte vise à fédérer l’ensemble des acteurs de la filière céréalière bio régionale autour de valeurs communes telles que la transparence, la traçabilité, la qualité des productions, la juste rémunération des agriculteurs et la valorisation des territoires.

En rejoignant cette démarche, Cérèsia s’inscrit pleinement dans une logique de structuration durable de la filière blé bio, avec l’ambition de garantir des débouchés stables et rémunérateurs pour ses adhérents. Forte de 20 000 tonnes de collecte bio chaque année, la coopérative confirme sa position de leader régional en bio et poursuit son développement en apportant un accompagnement complet à ses adhérents, de la production à la commercialisation, en passant par le conseil technique et les services logistiques.

Cette signature s’inscrit dans la stratégie de Cérèsia de devenir un acteur majeur de la transition agroécologique, en soutenant des pratiques agricoles durables, productives et rentables. Le salon PCTAB a également été l’occasion de renforcer les échanges avec les partenaires de la filière, de présenter les actions concrètes mises en place par la coopérative, et de partager une vision commune pour l’avenir de l’agriculture biologique en Île-de-France.

Damien PELLOT, responsable Agriculture Biologique Cérèsia : « Nous voulons offrir à nos adhérents des débouchés durables, des contrats clairs, et renforcer la confiance entre tous les maillons de la chaîne »

Site internet : https://www.ceresia.fr

boulangerielouise

INAUGURATION



Le groupe Noriap ouvre sa première boulangerie Louise à Amiens : une diversification au service de la valeur agricole et du territoire

Le groupe coopératif Noriap franchit une nouvelle étape stratégique avec l’ouverture, à Amiens, de sa première Boulangerie Louise en franchise. Ce projet s’inscrit dans une logique de diversification ciblée, pensée comme un prolongement naturel du modèle coopératif agricole, en renforçant les synergies entre production céréalière, transformation meunière et distribution de proximité. Il engage une nouvelle dynamique au service du territoire, en créant de l’emploi local et en valorisant le savoir-faire artisanal.

Ouverte depuis le 19 juin, la première boulangerie Louise du groupe Noriap, située à Amiens (378, rue du Faubourg de Hem) a été inaugurée le 26 juin 2025.
Cette ouverture s’inscrit dans le projet d’entreprise du groupe Noriap, Nouvelle Ère 2030, de diversifier le groupe au-delà de l’agriculture, dans le domaine de la boulangerie.
Un impact positif sur le tissu économique local

Cette ouverture génère un impact concret pour le territoire, avec la création d’une douzaine d’emplois, dont trois boulangers qualifiés avec à leur tête Justin Lemaitre, responsable de site.

Cette boulangerie met en avant le savoir-faire artisanal avec des professionnels de la restauration. « Nos trois boulangers façonnent sur place tous nos pains de A à Z », souligne Jérôme Oger. Ce magasin propose en outre une large gamme de produits : viennoiseries, pâtisseries, pizzas, snacking…

Une offre moderne et un positionnement cohérent sur un marché en croissance

Le développement de la restauration boulangère et du snacking reflète une tendance de fond : plus de praticité et de flexibilité, sans renoncer à la qualité. « Cette boulangerie répond aux attentes actuelles : du pain fait sur place, des produits frais, consommables sur le pouce, sur place ou à emporter », souligne Jérôme Oger, directeur d’Abak, la filiale du groupe Noriap portant le futur réseau de boulangeries en franchise. Le magasin propose ainsi une offre adaptée à tous les moments de la journée, du petit déjeuner au déjeuner, dans un cadre contemporain et convivial.

Sur une surface de 350 m², cette boulangerie offre un espace de 50 places assises et une terrasse pour proposer un lieu de restauration aux clients, ainsi qu’un drive. Facilement accessible, ce nouveau point de vente est implanté en périphérie urbaine, sur un axe à fort passage avec plus de 10.000 véhicules par jour.

« Ce projet est un pari sur l’avenir, un pari cohérent. Nous mettons les bons ingrédients au service d’un développement ancré, artisanal, professionnel et proche des gens. Il permet aussi de rendre visible notre savoir-faire coopératif et nos productions agricoles. Louise est le deuxième acteur de la boulangerie du Nord de la France : nous nous inscrivons dans une dynamique territoriale forte. » — David Saelens, président du groupe Noriap

Nathalie Lavallard (maire-adjointe d’Amiens au Commerce), David Saelens (président du groupe Noriap) & Damien François (directeur du groupe Noriap) lors de l’inauguration de la première boulangerie Louise à Amiens le 26 juin 2025 - ©Noriap

Une nouvelle étape pour valoriser la production des agriculteurs de Noriap

Une partie du blé transformé pour faire la farine de cette boulangerie Louise provient des adhérents de la coopérative Noriap. En effet, Noriap livre deux meuniers, situés à moins de 150 km d'Amiens, qui produisent la farine utilisée par la boulangerie Louise d’Amiens. « Nous franchisons les étapes du circuit court : agriculteur, meunier, boulanger », indique Jérôme Oger. Cela renforce les synergies entre production agricole, transformation meunière et distribution de proximité, et crée du lien entre agriculteurs et consommateurs.

Cette diversification illustre pleinement la stratégie du groupe Noriap de capter de la valeur en aval de la filière agricole, pour consolider un modèle économique durable au service de ses 5.700 coopérateurs, tout en participant activement à la vitalité économique et sociale de ses territoires.

Site internet : https://www.noriap.com/

Nouveau modèle en agriculture




L’Économie de la Fonctionnalité et de la Coopération (EFC) se déploie en Nouvelle-Aquitaine sur 11 000 hectares. L’EFC développée par la coopérative Océalia et xarvio® HEALTHY FIELDS allie rentabilité financière, partage du risque et réduction des intrants.

La coopérative Océalia déploie avec succès en Nouvelle-Aquitaine un modèle agricole fondé sur l’Économie de la Fonctionnalité et de la Coopération (EFC). Cette nouvelle approche de production « as a service » consiste à souscrire un contrat basé sur un résultat et non un produit. L’agriculteur n’achète plus des solutions de protection des plantes mais un résultat : un champ en bonne santé. Il est indemnisé si l’objectif n’est pas atteint. Cette approche innovante assure la sérénité de ses décisions, sécurise ses revenus et permet une réduction de l’usage des intrants. Avec un objectif : renforcer la transition agroécologique.

Des résultats à la hauteur des objectifs

Depuis trois ans, Océalia a mis en place une démarche appelée Le Sillon Responsable pour accompagner ses agriculteurs adhérents dans la transformation vers une agriculture plus durable. L’EFC que développe Océalia grâce à la solution xarvio® HEALTHY FIELDS entre dans cette stratégie d’une agriculture toujours plus respectueuse de l’environnement. La coopérative s’engage désormais contractuellement sur une performance. Le contrat garantit à l’agriculteur au moins 80 % de feuilles vertes après floraison. Si cet objectif n’est pas atteint, la coopérative indemnise l’exploitant jusqu’à 150 €/ha. Sur les 105 hectares de la SCEA de Corinthe à Thénac (17), le pari est réussi : 70 ha (soit 75 % de la surface) n’ont été traités qu’une seule fois1 contre environ trois fois habituellement. Au total, l’IFT (Indice de Fréquence de Traitement) affiche un taux faible : 1,12 contre 2 habituellement, pour une performance agronomique satisfaisante.

Une démarche coopérative qui sécurise la production agricole
Au cours de la saison, les décisions pour protéger la culture et ainsi faire l’impasse sur des traitements2 résulte d’une décision mutualisée entre le conseiller d’exploitation Océalia et les données collectées puis traitées par l’Outil d’Aide à la Décision3 (OAD). Ce pilotage partagé libère l’exploitant d’une partie de la pression – qu’elle soit agronomique ou économique - tout en lui garantissant un revenu en cas d’insuccès. À l’échelle de la région Nouvelle-Aquitaine, moins de 2 % des 11 000 ha engagés dans ce modèle ont fait l’objet d’une indemnisation. En plaçant la coopération au coeur de la relation, Océalia s’affiche comme un partenaire engagé, capable de proposer un service complet qui conjugue rentabilité, sobriété et sécurité.

Une voie crédible pour accélérer la transition agroécologique

En continuant à réduire le recours aux solutions de protection des plantes et en intégrant la maîtrise du risque dans un contrat de résultat, l’EFC ouvre une nouvelle voie pour l’agriculture française. Ce modèle approfondit la relation entre agriculteurs, coopératives et prestataires. Il ne s’agit plus seulement de fournir un produit mais d’accompagner l’agriculteur au plus près et à long terme, en lui garantissant un résultat utile, durable et mesurable.

« Je suis entré dans la démarche de l’Économie de la Fonctionnalité pour la totalité de la surface de céréales à paille de mon exploitation. Cela m’a permis d’aborder avec une grande tranquillité d’esprit le traitement des maladies fongiques, en étant conforté dans ma décision par mes interlocuteurs, aidés par l’outil digital, et indemnisé en cas d’insuccès au stade post-floraison » déclare Alexandre Grenot, dirigeant associé avec Olivier Grenot de la SCEA Corinthe à Thénac (17 460).

« xarvio® HEALTHY FIELDS, c’est une nouvelle approche de la production agricole, qui concilie la rentabilité économique de l’exploitation, la sobriété dans l’usage des intrants et la garantie contractuelle d’un résultat. Les résultats probants en Nouvelle-Aquitaine sont des indicateurs qui nous permettent de déployer l’offre à des surfaces encore plus grandes » souligne Nicolas Orjubin, responsable xarvio® HEALTHY FIELDS Ouest.

« Le Sillon Responsable est une démarche de progrès qui vise à installer une agriculture durable, plus compétitive, et à moindre impact environnemental. Il s’agit de donner du sens au travail de chacun, d’accompagner nos adhérents, d’expliquer leurs efforts et de valoriser leurs pratiques auprès des parties prenantes, et enfin, de les rendre fiers de leur métier » explique Kévin Larrue, Directeur stratégie innovation marketing chez Océalia.

Site internet : https://www.ocealia-groupe.fr/

1. Il s’agit du traitement T2 soit le 2ème traitement. On parle de T1, T2, T3. Les 25% restants ont reçu un T3 réduit en complément.
2. En l’occurrence T1 et T3
3. fourni par xarvio® HEALTHY FIELDS