Avril accélère son ambition d’innovation et inaugure “l’Innolab”, son premier laboratoire interne dédié à l’alimentation humaine et à la nutrition animale.
Avril franchit une nouvelle étape dans sa stratégie d’innovation avec l’ouverture de son premier laboratoire intégré, l’Innolab, situé au cœur du campus du Groupe à Bruz (près de Rennes). Conçu pour favoriser la transversalité et la synergie des expertises FOOD, FEED et DATA, cet espace vise à concevoir l’alimentation de demain.
Un levier stratégique pour accompagner les transitions
Ce laboratoire est dédié aux besoins des activités d’Avril et au support de nos clients. Il réunit près de 50 chercheurs autour d’une même mission : apporter des solutions concrètes et innovantes et un soutien technique, pour répondre aux enjeux des transitions agricole, alimentaire et environnementale.
Un pôle FOOD pour valoriser les ingrédients végétaux
Le pôle FOOD de l’Innolab développe les applications et recettes d’aliments riches en ingrédients d’origine végétale, issus des oléo-protéagineux (tournesol, colza) et des légumineuses (pois, féveroles), pour l’alimentation humaine. Il accompagne l’ensemble des filiales du Groupe et notamment celles spécialisées dans le végétal, récemment acquises par Avril telles que Vivien Paille Ingrédients et Sunbloom Proteins, dans le positionnement de nouvelles gammes d’ingrédients sur des marchés applicatifs variés : desserts et tartinables, boulangerie-viennoiserie-pâtisserie (BVP), cœur de repas et sauces.
Avec ce pôle, Avril renforce son ambition de devenir un acteur de référence sur le marché des ingrédients végétaux, en proposant de nouveaux débouchés alimentaires à haute valeur ajoutée.
Un pôle FEED pour préparer l’élevage de demain
Implanté stratégiquement au cœur du bassin d’élevage de la région Ouest, et à proximité des équipes spécialisées en nutrition et expertises animales de Sanders et MiXscience, le pôle FEED de l’Innolab invente des solutions qui répondent aux défis du monde de l’élevage : compétitivité des élevages et qualité des produits, réduction des émissions de gaz à effet de serre, prévention et bien-être animal.
L’Innolab héberge en particulier notre activité d’essais in vitro, remplaçant les essais nutritionnels sur animaux. Grâce à la modélisation du système digestif des ruminants, des volailles ou du porc, l’Innolab se dote des capacités nécessaires pour développer de nouvelles solutions nutritionnelles et fonctionnelles.
L’Innolab contribue par exemple au développement de la gamme PROVEA®, une nouvelle offre de concentrés de protéines végétales (>50 % de protéines), issus de pois, de féverole et tournesol. Destinée à l’aquaculture, au petfood et à l’alimentation des jeunes animaux, cette gamme a été récemment lancée comme alternative durable au soja importé, avec une empreinte carbone réduite et une traçabilité européenne.
Un pôle DATA pour structurer, prédire et transformer
Le pôle DATA soutient l’ensemble des activités de l’Innolab en apportant des capacités de modélisation, de prédiction, d’intelligence artificielle et d’analyses des données. Il structure, analyse et valorise les données issues des laboratoires FOOD et FEED, mais aussi de nos clients et partenaires des filières agricoles et agroalimentaires.
- En nutrition animale, les outils numériques et les capteurs en élevage permettent ainsi de suivre les performances, de détecter les anomalies plus rapidement et d’accompagner les techniciens de terrain avec des recommandations fiables.
- En nutrition humaine, la data permet de mieux comprendre la transformation des ingrédients, d’optimiser les formulations et d’accélérer le développement de nouveaux produits.
Le pôle DATA participe aussi à des projets de recherche avancée, en créant des liens entre les essais in vitro et les tests sur le terrain.
Enfin, il joue un rôle important pour mesurer l’impact environnemental de nos solutions.
Grâce à ces approches, la donnée devient un outil concret pour améliorer nos produits, mieux répondre aux attentes de nos clients et renforcer nos engagements RSE.
Un campus collaboratif au service de l’innovation
L’Innolab va bien au-delà d’un laboratoire classique. Il favorise la transversalité et la mutualisation des compétences entre expertises métiers, science des données et procédés industriels, au sein d’un cadre de travail inspirant, tant pour les collaborateurs d’Avril que pour les futurs talents. Il permet également de renforcer nos liens avec l’écosystème académique local (UniLaSalle, Institut Agro de Rennes-Angers, ESA Angers), les partenaires scientifiques (INRAE, CNRS) et les pôles de compétitivité (Valorial, B4C).
Pour Paul-Joël Derian, Directeur innovation et développement durable, « L’innovation est le moteur du développement d’Avril. Elle a soutenu historiquement la croissance du Groupe et l’Innolab poursuit cette ambition en l’accélérant en lien avec notre plan stratégique Ambition 2030. En croisant leurs expertises en Food, Feed et Data, les équipes proposent de nouvelles solutions pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement. Ces solutions permettent de soutenir la performance de nos clients et de les accompagner dans leurs propres démarches d’innovation. Qu’ils soient agriculteurs, éleveurs ou industriels, nous leur apportons de nouveaux débouchés et des produits durables, qui répondent au développement de leurs activités, aux attentes des consommateurs et aux besoins de la société. »

En partenariat avec CB News , nous lançons le prix "Coop Com" 2025 ! L'objectif est de récompenser la créativité et l’efficacité des actions de communication des coopératives.
« Le Prix Coop Com est ouvert à toutes les coopératives agricoles et agroalimentaires, quel que soit leur taille, périmètre, filière ou région. Le talent, la pertinence, le succès, l’imagination, la créativité peuvent se trouver partout, alors candidatez dès maintenant ! » Florence Pradier, directrice générale de La Coopération Agricole.
Un jury, constitué de professionnels de la communication, des médias et de la publicité sélectionnera trois nominés et un lauréat par catégorie.
Calendrier et jury

Les rencontres Proléobio, co-organisées par Terres Inovia, l’Itab et les Chambres d’agriculture, ont eu lieu cette année dans la moitié Sud de l’hexagone, à Agen et Pusignan, les 18 mars et 1er avril. Retour sur ces deux événements, qui ont permis de faire le point sur les pratiques en agriculture biologique.
Chaque année, Terres Inovia et ses partenaires organisent des rendez-vous régionaux autour de l’agriculture bio, avec les rencontres Proléobio. Objectif : permettre aux conseillers et techniciens d’échanger sur les pratiques innovantes et résultats de l’année des oléo-protéagineux en agriculture biologique (AB). Pour l’édition 2025, l’événement s’est installé dans le Sud de la France, à Agen (Lot-et-Garonne) et Pusignan (Rhône).
Un bilan de la production et la consommation
L’Interprofession Terres Univia a présenté des résultats chiffrés de la production et de la consommation en oléo-protégineux bios.
- Dans un contexte de baisse de la production des grandes cultures bios depuis 2022, celle des oléo-protéagineux, diminue de 6 % entre 2022 et 2023 (avec notamment -26 % sur le soja).
- La consommation se stabilise en 2024, en particulier, la demande des Fabricants d’Aliments du Bétail (FAB) tire la consommation en soja, pois et féverole.
- Quelles sont les zones de production ? Le Sud-Ouest reste la première zone de production bio, en particulier l’Occitanie avec 19,3 % de la SAU (chiffre Agence Bio /Organismes Collecteurs).
- La collecte de grandes cultures 2024 a enregistré une forte baisse par rapport à 2023 et elle touche également les oléo-protéagineux avec des différences notables entre espèces (-10 % en soja, -20 % en tournesol, -19 % en féverole et -57 % en pois). La baisse en soja est particulièrement forte sur le Sud-Ouest. Cette baisse des rendements est due à une recrudescence des attaques de ravageurs (punaise, heliothis et pyrale).
- Quelles prévisions pour 2025 ? Elles devraient être en légère baisse, à nouveau sur le bassin du Sud-Ouest.
Des essais pour mieux combattre les ravageurs
Lors de ces rencontres, Terres Inovia a fait un point sur le suivi des essais mis en place en 2024 sur ces ravageurs. L’institut a installé un réseau de piégeage pour mieux connaître les dynamiques de vol sur pyrale et héliothis et a réalisé des tests de trichogrammes parasitoïdes et de solutions de biocontrôle. Le projet Parsada ACCOMPLI, porté par l’UNILET, qui a débuté en 2024 pour 5 ans, viendra renforcer les connaissances sur héliothis et les leviers disponibles sur les prochaines années.
Stress hydrique : de nouvelles variétés en marche
Il a également été question de l’impact du changement climatique lors de ces rencontres, avec une préoccupation sur le stress hydrique pour le soja et le tournesol. Pour y pallier, la recherche de nouvelles variétés plus tolérantes est déjà en marche (avec notamment les projets Helex en tournesol et Soystainable en soja). L’optimisation de la ressource en eau sera également un levier incontournable, notamment pour le soja car l’irrigation reste peu pratiquée sur le tournesol. La précocification de la date de semis est une autre piste, en cours de test avec de premiers résultats probants à confirmer. Il a été noté que la hausse des températures offre de nouvelles possibilités de production pour les cultures d’été, favorisant aussi les cultures en dérobées, à condition de disposer de l’irrigation.
Légumes secs : l’association, un mode de culture privilégié en AB
Outre le soja et le tournesol, les légumes secs ont également été mis à l’honneur sur les deux régions.
Un point sur le progrès génétique en lentille a été réalisé par Terres Inovia, qui a présenté les nouvelles variétés disponibles sur le marché (avec une diversification engagée depuis les années 2020). Anicia (lentille verte) reste la variété la plus utilisée mais de nouvelles variétés apparaissent prometteuses du point de vue du rendement, en lentille verte mais également sur les autres types (blonde et corail).
Des perspectives pour l’adaptation de l’évaluation aux contextes de production AB ont été évoquées, et notamment la capacité à l’association. En effet, ce mode de conduite de la lentille est largement présent en AB. Mais même si de nombreux bénéfices agronomiques en sont connus, leurs impacts sur la régulation des bioagresseurs reste encore à approfondir.
C’est ce à quoi s’est attelé le projet Assoprotect dont les premiers résultats ont été présentés (pour notamment compléter les résultats acquis dans le cadre du projet W-SOLENT ). Les essais conduits en 2024 ont montré l’intérêt de l’association pour limiter la verse, l’intérêt des tuteurs à base de céréale (sans écimage) et une difficulté à faire lever certaines plantes compagnes.
Crédit photo : Terres Inovia
Cyclones Chido et Garance
Arnaud Rousseau, Président de la FNSEA, et Jérôme Despey, premier Vice-Président de la FNSEA, se rendront à Mayotte les 3 et 4 mai et à La Réunion les 5 et 6 mai 2025. Plusieurs semaines après les passages des cyclones Chido et Garance, Arnaud Rousseau et Jérôme Despey seront sur le terrain aux côtés des agriculteurs mahorais et réunionnais qui appellent à plus de soutien de l’Etat, pour tenter de relancer la production agricole. Fidèle à ses valeurs d’entraide et de solidarité, la FNSEA, après avoir envoyé du matériel d’urgence dès le mois de décembre à Mayotte, expédie une seconde cargaison de matériel à destination des agriculteurs mahorais.
Lors de ce déplacement à Mayotte et à La Réunion, Arnaud Rousseau et Jérôme Despey iront à la rencontre des agriculteurs locaux pour saluer leur courage et leur résilience face à la violence des épisodes climatiques qui ont frappé ces deux départements d’outre-mer. L’agriculture occupant une place centrale dans ces départements, il est urgent que l’État soit à la hauteur de la tâche et assume pleinement son rôle dans la reconstruction pour permettre aux agriculteurs de relancer leur cycle d’exploitation. Des structures, telle que l’ODEADOM, existent déjà et doivent être pleinement mobilisées pour coordonner les plans d’accompagnement à l’investissement, au changement climatique, et les adapter aux besoins spécifiques de ces territoires.
En tant que syndicat responsable et solidaire, la FNSEA continue de prendre une part active pour aider directement les agriculteurs mahorais et réunionnais. Après un premier don d’une centaine de tronçonneuses destinées aux mahorais pour aider à déblayer les exploitations agricoles, la FNSEA va acheminer à Mayotte plusieurs rouleaux de bâches agricoles et plus de 600 outils de travail du sol.
Enfin, ce déplacement sera l’occasion pour la FNSEA d’évoquer le sujet de l’assurance. Deux ans après la rénovation de l’assurance récolte, des ajustements sont nécessaires car le changement climatique et ses effets ont des conséquences directes sur les revenus, les trésoreries, la compétitivité et la pérennité économique des territoires ultramarins.