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Hebdo N°13 - Vendredi 31 mars 2017

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Actualités de la filière

Rubriques

Conseil spécialisé

Points-clés du conseil spécialisé
pour la filière « oléagineux, protéagineux, fourrages séchés et plantes textiles »
du 21 mars 2017


Le conseil spécialisé de FranceAgriMer pour les filières
« oléagineux, protéagineux, fourrages séchés et plantes textiles » s’est réuni le 21 mars 2017 sous la présidence de Jacques Siret. Retour sur les points forts abordés lors de cette réunion.

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60 ans du Traité de Rome

     


CULTIVONS L’EUROPE


Le 25 mars, les Européens commémorent les 60 ans de la signature du Traité de Rome. En effet, le 25 mars 1957, les dirigeants allemand, belge, français, italien, luxembourgeois et néerlandais lançaient un message d’espoir et une nouvelle dynamique visant au développement harmonieux de l’activité économique, à la préservation de la paix et à l’affermissement de la démocratie. Dans ce cadre, la politique agricole commune s’est rapidement révélée être la traduction concrète de ces ambitions fortes et de cette détermination.

Aujourd’hui, suite à ses élargissements successifs, l’Europe présente un visage bien différent de celui de ses débuts et traverse une période de turbulence et de défiance avec la sortie prochaine du Royaume-Uni. C’est pourquoi, l’AGPB, l’AGPM, la CGB et la FOP souhaitent réaffirmer leur engagement et leur conviction en faveur de l’intérêt de la construction européenne, au bénéfice des agriculteurs et des citoyens Européens. Elles soulignent que, dans un monde en profonde mutation, l’Union européenne offre un espace de paix et de prospérité unique, durable et envié. Cet espace doit voir s’affirmer encore davantage des politiques ambitieuses en faveur de la croissance et de la cohésion économique, sociale et territoriale. L’AGPB, l’AGPM, la CGB et la FOP attendent de l’Europe qu’elle protège mais surtout qu’elle coordonne et accompagne la réponse aux nombreux défis auxquels nous sommes confrontés. Dans ce cadre, elle doit mettre en avant les potentialités du secteur agricole pour répondre aux enjeux, bien au-delà de la seule sécurité alimentaire de l’Union.

L’AGPB, l’AGPM, la CGB et la FOP attendent donc de l’Europe qu’elle se dote des moyens de son ambition tant pour conforter les politiques existantes que pour en développer de nouvelles. Cela implique d’une part d’augmenter son budget global, condition sine qua non de la survie de l’Europe et, d’autre part, de maintenir le budget de la PAC afin de ne pas renier 60 ans de développement d’une politique agricole commune, ciment de la pérennité du projet européen.

Pour l’AGPB, l’AGPM, la CGB et la FOP, les agriculteurs ont été des acteurs engagés de cette construction. A ce moment particulier, ils doivent continuer à être moteurs pour donner un nouveau souffle au projet européen. Un projet qui reposant sur les valeurs du syndicalisme agricole met l’Homme au coeur de l’Europe.

L’AGPB, l’AGPM, la CGB et la FOP porteront ce message dans le cadre du Congrès de la FNSEA à Brest ; un message empreint de ces valeurs humanistes qui, loin de n’être que des mots, doivent au contraire devenir réalité pour que l’Europe redevienne une formidable aventure humaine.

Dow et DuPont

La Commission européenne autorise la concentration entre Dow et DuPont sous réserve de conditions


La Commission européenne a autorisé, en vertu du règlement de l'UE sur les concentrations, le projet de concentration entre les sociétés chimiques Dow et DuPont, toutes deux basées aux États-Unis. L'autorisation est notamment subordonnée à la cession d'une partie importante de l'activité mondiale de DuPont dans le secteur des pesticides, dont sa structure mondiale de R&D.

Margrethe Vestager, commissaire chargée de la politique de concurrence, a déclaré à ce sujet : « Les pesticides sont importants - pour les agriculteurs, pour les consommateurs et pour l'environnement. Nous avons besoin d'une réelle concurrence dans ce secteur pour amener les sociétés à développer des produits toujours plus sûrs pour les citoyens et meilleurs pour l'environnement. Avec la décision adoptée aujourd'hui, nous veillons à ce que la concentration entre Dow et DuPont ne porte pas atteinte à la concurrence par les prix pour les pesticides existants, ni à l'innovation pour les produits plus sûrs et de meilleure qualité de demain.»

ANMF

Les Meuniers s’affirment sur le web !


L'ANMF, Association nationale de la meunerie française, met en ligne un nouveau site Internet.

Acteurs incontournables de la filière pain, les meuniers jusqu'alors très discrets souhaitent mieux se faire connaître et rappeler que sans eux il n'y aurait pas de farine et que la meunerie est une véritable industrie.
 
Lionel Deloingce, Président de l'ANMF, précise : «Sans sa matière première, la farine, il n'y aurait pas de pain. Nous sommes un maillon essentiel. Nous cherchons à valoriser nos activités et notre nouveau site Internet répond à cet objectif. Cela va nous permettre d'augmenter notre visibilité en présentant notre métier, en expliquant nos bonnes pratiques, en luttant contre les idées reçues et en faisant adhérer le plus grand nombre à nos mobilisations. Il n'est pas de plus beau métier que le nôtre, il est nécessaire de le rappeler…»
 
Graphisme contemporain, ergonomie étudiée pour une navigation plus intuitive, le nouveau site se veut une vitrine complète des activités de la meunerie française et des entreprises qui la composent. En plus des actualités et publications institutionnelles directement accessibles en page d'accueil, le site invite à la découverte de la profession avec une approche pédagogique : qu'est-ce que la meunerie ? Comment fabrique-t-on de la farine ? Comment devient-on meunier ?... Un onglet vidéo complète le tout.
 
Soucieuse de développer encore plus d'interactivité avec le grand public, l'ANMF lancera avant l'été une lettre d'information « Les échos de la meunerie »  et envisage une extension sur les réseaux sociaux dans les prochains mois.
 

Le site est accessible sur cette adresse : www.meuneriefrancaise.com

Contrat de Génération

      

UN NOUVEL ACCORD SUR LE CONTRAT DE GENERATION POUR LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LA COOPERATION AGRICOLE


Un nouvel Accord sur le Contrat de Génération a été signé entre les branches des industries alimentaires, de la coopération agricole* et les organisations syndicales de salariés lors de la négociation paritaire du 17 janvier.

Ce nouvel accord réaffirme les engagements de la filière alimentaire en matière d’emploi et de formation, pris dans l’Accord relatif au Contrat de Génération (juillet 2013), et revus à la hausse dans l’Accord pour le développement de l’emploi et des compétences dans la filière alimentaire (mai 2015), qui prennent leur source dans le Contrat de la Filière alimentaire (juin 2013).

Ce nouvel accord permet de soutenir la dynamique engagée par l’accord de 2013, arrivé à échéance au début du mois de janvier, et de continuer à favoriser la mise en oeuvre du dispositif Contrat de Génération.

Le Contrat de Génération, lancé en 2013, vise à soutenir l’insertion durable d’un jeune en CDI dans l’entreprise tout en maintenant un sénior dans l’emploi.

Les Industries alimentaires et la coopération agricole saluent les organisations syndicales qui se sont engagées à leurs côtés pour le développement de l’emploi : FGA-CFDT, FGTA-FO, CFTC, CFE-CGC.

Les partenaires sociaux ont décidé de se réunir sous 18 mois afin d’examiner le bilan des engagements, en cours de réalisation par la Plateforme des observatoires du secteur alimentaire.

Pour Lionel Deloingce, Vice-Président de l’ANIA en charge des affaires sociales, et Gilbert Keromnès, Président de la Commission Ressources Humaines de Coop de France, « ce nouvel accord relatif au Contrat de Génération réaffirme les engagements de l’industrie alimentaire et de la coopération agricole en faveur de l’emploi et de la formation. Les entreprises de la filière alimentaire témoignent une nouvelle fois de leur dynamisme et de leur contribution positive à l’économie et à l’emploi en France ».

* 30 Branches Signataires : Coop de France pour le compte des 11 branches de la coopération agricole, Association des brasseurs de France, Association des entreprises de produits alimentaires élaborés, Association des Entreprises des Glaces, Association nationale de la meunerie française, Chambre syndicale des eaux minérales, Chambre syndicale française de la levure, Comité français de la semoulerie industrielle, Comité National des Abattoirs et ateliers de Découpe de Volailles, lapins et chevreaux, Confédération nationale de la triperie française, Culture Viande, Les entreprises françaises des viandes, FEDALIM, Fédération des entreprises de boulangerie et pâtisserie françaises, Fédération des Industries Avicoles, Fédération française des industriels charcutiers, traiteurs et transformateurs de viandes, Fédération nationale de l’industrie et des commerces en gros des viandes, Fédération nationale de l'industrie laitière, Fédération nationale des exploitants d'abattoirs prestataires de services, L'ALLIANCE 7 et ses syndicats, L’ALLIANCE 7 pour le compte du Comité français du café, Les Entreprises des Glaces et Surgelés, Syndicat de la rizerie française, Syndicat des industriels fabricants de pâtes alimentaires de France, Syndicat national des industriels de la nutrition animale, Syndicat national des boissons rafraîchissantes, Syndicat national des eaux de sources, Syndicat national des entreprises de travail à façon des viandes, Syndicat National des Fabricants de Sucre de France.

Brexit et agriculture

Un manque à gagner
de près de 5 milliards d’euros !


Les eurodéputés socialistes Eric Andrieu et Jean-Paul Denanot s’inquiètent des conséquences du Brexit pour les agriculteurs européens et appellent les 27 à ne pas sacrifier l’agriculture européenne sur l’autel des futures négociations avec le Royaume-Uni.

La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne aura des conséquences pour les agriculteurs britanniques mais aussi pour les agriculteurs européens. Pour les eurodéputés socialistes Eric Andrieu et Jean-Paul Denanot, membres de la Commission Agriculture du Parlement européen : « Le budget de la Politique agricole commune (PAC), déjà sous pression, le sera encore davantage avec la sortie du Royaume Uni de l’Union européenne. L'agriculture risque d’être le secteur le plus touché par le Brexit. »

Pour Jean-Paul Denanot: « Cette sortie génèrera un manque à gagner annuel de près de 5 milliards d’euros. Le financement de la future politique agricole commune dépendra essentiellement de la volonté des États membres d’augmenter leurs contributions pour compenser ce différentiel alors que les défis à prendre en compte sont majeurs : alimentaire, climatique, sanitaire, maintien d’une ruralité vivante. Avant d’indiquer : « La France qui finance déjà la ristourne britannique - qui bientôt n’existera plus - à hauteur de 1.6 milliard, aura la possibilité d’en réinjecter une partie pour compenser la perte de ces 5 milliards, mais elle ne pourra pas être isolée dans cet effort. »

De son côté, Eric Andrieu estime que « les conséquences commerciales du Brexit risquent d’être plus importantes que les conséquences budgétaires. Le Brexit signifie la sortie du Royaume-Uni du marché intérieur et pose du même coup la question de l’accès de nos produits agricoles au marché britannique. Or, 90% des importations agroalimentaires britanniques (57 milliards d’euros par an) proviennent des Vingt-sept*.

Pour l’eurodéputé de l’Aude, « le Brexit pose, par ailleurs, la question du devenir des contingents agricoles dans les accords de libre-échange signés par l’Union européenne et que devra reprendre à son compte le Royaume-Uni. Enfin, nous devons anticiper le nouveau statut de la Grande-Bretagne dans l’OMC, mais aussi la future politique agricole britannique et nous assurer qu’elle ne créera pas une concurrence déloyale pour les producteurs de l’Union européenne. »

« L’agriculture a toujours été un sujet de tension entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne. Les négociations risquent d’être longues et difficiles ! » préviennent Eric Andrieu et Jean-Paul Denanot.

* Le Royaume-Uni représente 10 % (5,5 milliards d’euros) des exportations agroalimentaires françaises.

Brexit

Déclaration

Le Copa et la Cogeca présentent leurs principales préoccupations concernant l'impact du Brexit sur les agriculteurs et les coopératives agricoles de l'UE


Dans une réaction initiale à la décision du gouvernement britannique de déclencher l'Article 50 pour lancer les négociations en vue du Brexit avec l'Union européenne, le Copa et la Cogeca ont aujourd'hui mis en lumière leurs principales préoccupations quant à l'impact que celui-ci aura sur les agriculteurs et les coopératives agricoles de l'UE.
 
Pekka Pesonen, Secrétaire général du Copa-Cogeca, a indiqué : « Nous déplorons la décision du Royaume-Uni d'entamer les négociations en vue du Brexit. Avec cette décision du gouvernement britannique, nous estimons que les agriculteurs et les entreprises agricoles de part et d'autre de la Manche seront durement touchés. Les consommateurs, qui ont jusqu'à présent bénéficié d'un excellent choix de produits de qualité de toute l'UE, en ressentiront eux aussi l'impact ».
 
Le Royaume-Uni est importateur net de produits agro-alimentaires, pour une valeur de 57 milliards d’euros, et il est de plus bien intégré sur le marché unique. Dans un même temps, 60% des exportations agroalimentaires britanniques (viande bovine, agneau, volaille, produits laitiers, céréales), ce qui représente une valeur de 11 milliards de livres sterling pour l'économie du Royaume-Uni, vont vers l'UE. Le Royaume-Uni est en outre contributeur net au budget communautaire.
 
« Le Copa et la Cogeca ont en conséquence de graves préoccupations concernant l'impact commercial et budgétaire potentiel du Brexit sur les agriculteurs européens et leurs coopératives. Nous estimons que les agriculteurs et leurs familles ne devraient pas avoir à payer le prix du Brexit. Nous attendons du gouvernement britannique qu'il honore ses engagements dans le cadre budgétaire actuel de l'UE, ainsi qu'envers les programmes auxquels il a souscrit et qui s'étendent au-delà de 2020 », a-t-il souligné.
 
Il convient de trouver des solutions pour maintenir le budget actuel de la politique agricole commune (PAC), laquelle représente pour le moment moins de 1% des dépenses publiques totales des gouvernements de l'UE et assure en retour un approvisionnement en denrées alimentaires de qualité pour 500 millions de consommateurs tout en permettant de préserver la biodiversité, la croissance et l'emploi. Toute perturbation du commerce agricole devrait également être évitée. Faute de quoi, les agriculteurs et leurs coopératives devront au final payer doublement pour le Brexit, aussi bien en termes budgétaires que commerciaux. Cela pourrait nuire à l'ensemble de l'économie européenne, avec des répercussions négatives sur la croissance et l'emploi. Le Copa et la Cogeca continueront à suivre attentivement la situation.

Terres Inovia

Attaques récurrentes
des oiseaux ravageurs


Une gestion individuelle et collective s’impose : 1/3 des surfaces de tournesol concerné


Plante clef pour la biodiversité, le tournesol est à un tournant décisif. En cause notamment les attaques récurrentes des oiseaux ravageurs, véritable cause d’incertitude pour les producteurs. En tant qu’institut technique de référence, Terres Inovia poursuit avec ses partenaires son engagement auprès des producteurs pour développer des solutions durables. L’objectif ? Préserver la culture du tournesol en France.

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