Terres Univia s’associe à une série de webinaires sur les protéines végétales
L’Interprofession est partenaire de deux webinaires organisés par le pôle de compétitivité Vitagora. Le prochain, qui aura lieu le 17 mai, sera notamment l’occasion de mettre en avant les résultats d’une thèse sur les composés volatils de la féverole ainsi qu’une étude de perception sur les légumineuses réalisée dans le cadre de Cap Protéines.
Pour donner un coup de projecteur à l’innovation autour des protéines végétales, Terres Univia est partenaire du pôle de compétitivité Vitagora pour l’organisation d’une série de deux webinaires sur le thème « Protéines végétales, comment relever le challenge organoleptique ?. « Vitagora a identifié que la thématiques des protéines végétales, et notamment les caractéristiques organoleptiques, était de grand intérêt pour les acteurs de l’agroalimentaire », explique Marie Dubot, chargée de mission innovation de Terres Univia. Du côté de l’Interprofession, ce partenariat permet de communiquer sur ces sujets clés pour les légumineuses et de toucher un important réseau d’acteurs de l’innovation en protéines végétales.
Succès du premier webinaire
Le premier webinaire, organisé le 25 janvier dernier,a réuni plus d’une centaine de participants, qui ont écouté différents experts s’interroger sur les défis pour intégrer le végétal à notre alimentation. Plusieurs grands industriels (Savencia, Bel et Roquette) ont présenté leurs visions concernant le challenge de la végétalisation -quels végétaux, quels produits, et quels sont les défis pour réussir cette transition. L’Unité Mixte de Recherche «Procédés Alimentaires et Microbiologiques» (UMR PAM) de Dijon et le CTCPA (Centre Technique Agroalimentaire) ont donné des outils pour aider à la formulation de produits à base de protéines végétales.
Inscriptions ouvertes pour le webinaire du 17 mai
Le deuxième webinaire aura lieu le 17 mai, de 11h à 12h, et donnera l’occasion à plusieurs chercheuses de présenter le résultat d’études qu’elles réalisent sur les légumineuses. Adeline Karolkowski, doctorante à l’INRAE de Dijon, présentera quelques-uns des résultats de sa thèse sur les composés volatils de féverole lors de son intervention intitulée « Vers une meilleure compréhension des mécanismes de formation des off notes dans les légumineuses - appliquée au cas de la féverole ».
Une équipe de chercheuses du CSGA (Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation) interviendra pour présenter « les réactions des consommateurs face aux produits innovants à base de légumineuses » , une étude issue du projet ConsoLAG financé par Terres Univia et le programme Cap Protéines.
Enfin, la laboratoire Phodé réalisera une intervention pour « améliorer le profil organoleptique des protéines pour une meilleure observance »
Inscriptions sur https://www.vitagora.com/webinaire-proteines-vegetales-relever-challenge-organoleptique-partie2/
Matières premières agricoles, énergie, eau… la gestion des ressources était au cœur des échanges qui ont animé le 23e colloque Orges brassicoles. Plus de 200 acteurs de la filière se sont retrouvés pour réfléchir aux solutions d’une gestion des ressources raisonnée et optimisée, par exemple grâce à l’innovation génétique pour la production. La filière confirme sa cohésion et son engagement pour améliorer ses performances : sa capacité à « faire filière ».
- Des diagnostics partagés entre les maillons de la filière concernant la gestion de la ressource en eau, l’approvisionnement en matière première, le coût de l’énergie, la trajectoire de décarbonation...
- Des solutions partagées par les maillons de la filière grâce aux innovations issues de la recherche (progrès génétiques, émergences de sources d’énergie alternatives…) et à l’anticipation collective des changements (climatique, réglementaires…).
- Le « faire filière » : la filière Orges brassicoles confirme sa cohésion et ses engagements dans un contexte économique incertain et de transition environnementale, comme l’a souligné Jean François Loiseau, président d’Intercéréales lors de sa prise de parole.
La 23e édition du colloque Orges brassicoles organisé par ARVALIS, en partenariat avec Intercéréales, Brasseurs de France, Malteurs de France et l’AGPB a rassemblé plus de 200 représentants de tous les maillons de la filière le jeudi 13 avril à Dijon.
L’innovation en marche pour une gestion des ressources optimisée
L’innovation génétique
Les sélectionneurs font des progrès significatifs et constants pour mettre au point de nouvelles variétés d’orges brassicoles. La recherche, notamment la génomique, a permis une accélération dans le progrès génétique. Le temps de sélection variétale a été divisé par deux en 20 ans.
Les producteurs disposent régulièrement de nouvelles variétés d’orges brassicoles 6 rangs d’hiver, culture spécifique à la France, plus résistantes aux maladies ainsi qu’aux stress abiotiques. Toutes les variétés proposées à l’inscription sont maintenant résistantes à la jaunisse nanisante.
L’efficience de l’eau
L’ensemble des acteurs de la filière tendent vers une optimisation des quantités d’eau consommées dans leurs process de production. D’autres solutions sont également envisagées comme la réutilisation de l’eau.
Les économies d’énergie et la substitution par les sources d’énergie alternatives
Un effort constant est réalisé pour améliorer le bilan carbone aux différentes étapes des process de la production : la malterie, la brasserie et la distribution. Optimiser les process et les flux de transport sont des voies pour baisser les émissions de gaz à effet de serre.
La décarbonation de la filière se traduit par un recours croissant aux sources d’énergie alternatives comme la biomasse, le biogaz, les pompes à chaleur, les installations photovoltaïques...
Le « faire filière », un gage d’excellence pour la filière Orges brassicoles
La structuration de la filière Orges brassicoles lui permet de produire des diagnostics et d’anticiper les opportunités d’adaptation incluant chaque maillon. L’objectif partagé est d’améliorer les performances de toute la filière. Ce travail collectif de connaissances et d’expertises assure une meilleure compréhension des différents marchés et une meilleure adéquation des qualités aux différents débouchés pour améliorer les avantages compétitifs de la filière dans un monde de plus en plus concurrentiel. Le « faire filière » spécifique à la filière Orges brassicoles est un gage d’excellence.
Philipe Heusèle, agriculteur en Ile-de-France et secrétaire général de l’AGPB, l’a rappelé en conclusion du colloque : « Faire filière, vendre pour produire. C’est sans doute à ça que je dois la possibilité de pouvoir faire, chez moi, de l’orge brassicole ».
Du nouveau dans l’animation de la filière Orges brassicoles
Le colloque a été l’occasion de présenter une réorganisation dans l’animation de la filière Orges brassicoles chez ARVALIS. À l’animation de la filière Orges brassicoles, Mélanie Franche succède à Luc Pelcé. Diplômée de l'ENSAIA, Mélanie Franche est ingénieure régionale depuis 8 ans chez ARVALIS. Elle est basée à la station de recherche et d’expérimentation de Châlons-en-Champagne.
Nouveau président de la commission Orges brassicoles d’ARVALIS, Philippe Dubief, agriculteur dans le sud de la Côte-d’Or et vice-président de l’AGPB, prend la succession de Didier Lenoir.
« Merci pour la confiance qui m’est accordée » exprime Philippe Dubief. « Je tiens à saluer le travail réalisé depuis de nombreuses années par Didier et Luc avec tous les acteurs de la filière. Nous aurons à cœur avec Mélanie de le poursuivre avec cette valeur essentielle qu’est le « faire filière » avec tous ses acteurs, de l’épi au demi ».