Production française
Par rapport aux prévisions 19/20 du mois précédent
En blé, la prévision de production australienne est à nouveau abaissée pour tenir compte de la sécheresse (mais un redressement équivalent de l’estimation de production communautaire permet le quasi-maintien du chiffre mondial). Le mois écoulé a vu le renchérissement spectaculaire des blés de printemps canadiens et américains, qui reflète essentiellement des craintes d’ordre qualitatif (la récolte se déroulant dans des conditions humides et froides). En orge, hausse du chiffre d’importation saoudien, liée à une hypothèse de baisse des importations de maïs américain. En évolution interannuelle – Les rapports soulignent une compétitivité prix du blé communautaire, dès le début de la campagne, bien meilleure que l’an dernier par rapport au blé russe (la Russie reste attendue 1er exportateur mondial de blé, avec 6 Mt de plus que l’UE). En maïs, les exportations américaines reflètent la contraction des volumes disponibles et contrastent avec la compétitivité du Brésil : croissance de la production (notamment via la 2ème récolte) plus vive que celle de la consommation domestique, faiblesse du real par rapport au dollar, développement des exportations du Centre-Ouest via les ports de l’Arc Nord (1/3 des exportations de maïs brésilien, désormais). En soja, la production américaine est en baisse de 20 % par rapport à la campagne précédente.
Blés biscuitiers : un segment de marché spécifique
En 2018, les industries françaises de la biscuiterie, pâtisserie et des biscuits pour apéritifs ont utilisé environ 218 621 tonnes de farine de blé tendre pour produire 483 744 tonnes de produits finis : 58,3 % de biscuits sucrés, 28,9 % de pâtisseries et 12,8 % de biscuits salés. Ce secteur regroupe 115 entreprises pour un chiffre d’affaires de 2,9 milliards d’euros. La consommation française intérieure s’élève à 10,2 kg par an et par personne*.
80 familles de biscuits & gâteaux sont référencés et attestent ainsi de la diversité de ce secteur. Ces produits qui ont une histoire parfois très ancienne, parfois plus récente, sont une part du patrimoine culinaire français.
La qualité de la farine est primordiale notamment pour les formulations peu hydratées ou pauvres en matières grasses. C’est le cas des biscuits secs, des goûters et des biscuits apéritifs type crackers. L’utilisation de variétés biscuitières pour les farines à biscuits permet d’obtenir une texture croustillante, légère et des dimensions maîtrisées.