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Hebdo N°05 - Vendredi 03 Février 2017

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Vie des entreprises

Rubriques

Coopérative Dauphinoise


Un nouveau CAP…
… pour une agriculture dynamique


La Coopérative Dauphinoise tenait, Vendredi 20 janvier 2017, son Assemblée Générale Plénière, à Montmélian (73).

Faits marquants de l’exercice 2015/2016

L’exercice 2015/2016 a été encore marqué par une météo toujours très contrastée, dans un contexte agricole très préoccupant.
La première année de la pleine adhésion de la Coopérative Dauphinoise à la centrale d’approvisionnement en agrofourniture d’AREA (Alliance Régionale Est Appro) a permis d’améliorer la compétitivité du Groupe Dauphinoise au bénéfice des agriculteurs, par la massification des volumes, des flux et l’optimisation de moyens.
Au global, les résultats de la Coopérative Dauphinoise traduisent, cette année, la difficulté du contexte agricole et de ses adhérents. Ils résultent d’une volonté de soutenir la trésorerie des exploitations.
Compte tenu du contexte actuel agricole (volatilité des marchés, conditions météorologiques défavorables, crises des filières végétales et animales), le Conseil d’Administration de la Coopérative Dauphinoise a décidé la mise en place de mesures exceptionnelles de soutien aux adhérents de la Coopérative.
Ces mesures ont été de plusieurs ordres : Mesures pour valoriser la protéine des blés de qualité fourragère • Mesures pour soulager la trésorerie des adhérents • Prime de multiplication sur semences autogames : versée par anticipation • Prime de productivité sur blé de force semences : versée par anticipation • Contrat d’emblavure : prise en charge d’une partie des intérêts, pour préparer au mieux la récolte 2017. • Mise à jour du capital social par révision du taux de souscription à la baisse • Mesures pour aider les éleveurs • Reconduction d’une offre commerciale spécifique sur 5 principaux correcteurs azotés • Mesures pour les jeunes agriculteurs • Nouvelle politique jeunes agriculteurs • Lancement de la formation « ATOUTS JEUNES »

Le Groupe Dauphinoise reste confiant
pour l’exercice 2016/2017

A mi-parcours de l’exercice, les perspectives de résultat 2016/2017 sont positives pour tous les métiers du Groupe.
Dès le début de cet exercice 2016/2017, des mesures ont été mises en place : Réduction du plan d’investissement • Optimisation des outils industriels • Ajustement des moyens humains et renforcement de la polyvalence • Rationalisation des flux logistiques.

Un nouveau projet d’entreprise :
CAP AVENIR 2020

Dans un contexte de renouvellement de la gouvernance, le Conseil d’Administration a souhaité : renforcer la cohésion de l’équipe • prendre le temps de la réflexion face à un environnement de plus en plus complexe • disposer d’un projet solide, fruit d’une réflexion collective
Le travail mené a permis d’identifier les axes stratégiques du Groupe pour les 5 ans à venir : créer de la valeur sur les exploitations : stratégie filières, diversification • renforcer le modèle coopératif du groupe, pour l’adapter aux évolutions et aux attentes des agriculteurs • poursuivre la stratégie dans l’aval « Œufs » : maintien des productions, sécurisation des débouchés, en proposant, à nos adhérents, la création de bâtiments pondeuses bio – plein air et label rouge • inscrire l’activité Grand Public dans une plus grande création de valeurs
Une présentation du projet CAP AVENIR 2020 sera faite lors de l’Assemblée Générale Plénière. Un plan de communication est ensuite prévu à destination de l’ensemble des adhérents et des collaborateurs du Groupe. Le Conseil d’Administration et le Comité de Direction souhaitent aller à leur rencontre pour présenter, expliquer, échanger et partager ce projet. Celui-ci a pour ambition d’accompagner les adhérents dans l’évolution de leur métier et de les aider à pérenniser et à développer leurs revenus et rendre notre Coopérative plus agile, innovante et compétitive.

Un renforcement des partenariats
et Alliances

Cet exercice a été marqué par :

  • la concrétisation de partenariats structurants avec le Groupe BABY COQUE dans l’oeuf et le rachat des Ets Martinello (38), spécialiste de la collecte bio,
  • la décision de création d’une Union avec Terre d’Alliances, qui reste le projet majeur pour : accompagner les adhérents respectifs des deux Groupes Coopératifs dans l’évolution de leur métier afin de leur offrir une sécurisation et un développement de leur revenu • maîtriser nos structures de coûts pour gagner en compétitivité • renforcer nos débouchés et développer de nouvelles filières pour valoriser les productions régionales
    • conserver des centres de décision en région Rhône-Alpes

Les équipes sont mobilisées pour mettre en oeuvre toutes les pistes de synergies afin de mutualiser les métiers.
Par cette union, les deux Groupes Coopératifs, Terre d’Alliances et Dauphinoise traduisent la volonté de construire en commun un projet ambitieux pour une agriculture régionale performante.

lettre ouverte



Lettre ouverte suite à votre communiqué de presse du 16/01/2017 au sujet de la livraison de maïs au port de Brest le 16/12/2016

Landerneau, le 20 janvier 2017

A l’attention des organisations syndicales, associatives et politiques signataires du communiqué de presse du 16/01/2017
au sujet de la livraison de maïs dans le port de Brest.

Mesdames, Messieurs,

Suite à votre communiqué commun du 16 janvier 2017, qui comporte des propos inexacts nous concernant, nous tenons à rétablir un certain nombre de faits :
La société qui a acheté le maïs n’est pas Cobrena-Triskalia mais Cobrena Achats (union de coopératives agricoles détenue par Nutréa, Triskalia, Even, la CAM, Tromelin Nutrition, Moulin d’Hyères, Richard Nutrition et Vetagri). Son siège est basé à Loperhet (29) et son métier est d’acheter des matières premières destinées à la nutrition animale. Dans le cas présent, Cobrena Achats a acheté du maïs d’importation en provenance de Roumanie, pays membre de l’Union Européenne, auprès d’In Vivo Trading, filiale du groupe coopératif français In Vivo, afin de pallier le manque de maïs français et breton, suite à la faible récolte 2016. En effet, la mission de Cobrena Achats est d’assurer aux usines de nutrition animale un approvisionnement régulier de matières premières de qualité, garantissant la sécurité sanitaire et les valeurs nutritionnelles satisfaisantes pour la fabrication des aliments pour animaux .
Au chargement à Constanta (Roumanie), le 25 novembre 2016, un procédé de fumigation à base de phosphure d’aluminium, autorisé en France et couramment utilisé dans les bateaux, a été mis en place, sous la responsabilité d’Invivo Trading et de son chargeur, afin d’éviter le développement d’insectes dans la cargaison. Le mode d’utilisation de ce procédé de fumigation prévoit qu’aucun résidu gazeux (phosphine) ne subsiste à l’arrivée du bateau. Ainsi, ce n’est pas Cobrena Achats qui est à l’origine du traitement : Cobrena Achats est le réceptionnaire de la marchandise et se voit ainsi devoir gérer ce problème à destination. Cobrena Achats achète du maïs sain, loyal et marchand, ne présentant aucun risque pour la santé des personnes et l’alimentation animale.
Contrairement à ce que vous indiquez dans votre communiqué, il n’y a eu à aucun moment déni de la réalité de la part du groupe Triskalia. En effet, dès qu’il a été constaté, après le déchargement au port de Brest, un taux de résidus de phosphine non conforme sur une partie du stock de maïs, tout mouvement de marchandise a été stoppé afin d’assurer la sécurité des personnes. Concernant l’usine Nutréa de Plouisy, Cobrena Achats l’a immédiatement alertée de la présence potentielle de résidus de phosphine dans les 2 camions expédiés et l’objectif prioritaire de Nutréa a été de protéger les salariés du risque potentiel d’exposition. Des analyses, réalisées par une société extérieure spécialisée (société Wics) sur les 59 tonnes livrées ont d’ailleurs révélé une absence totale de résidus (0 ppm). Les salariés ayant été avertis préalablement, aucun d’entre eux n’a été en contact avec ce maïs. Par mesure de précaution il n’y a pas eu de prise d’échantillon à réception et la matière première a été isolée dans un silo à l’écart de la zone de fabrication.
A ce jour, les 25 500 tonnes stockées au port de Brest font l’objet de contrôles d’atmosphère réguliers par la société Wics. Jusqu’au 6 janvier 2017, il s’agissait de contrôles journaliers. Les taux affichant, depuis début janvier, des teneurs à 0 ppm, les contrôles sont désormais hebdomadaires (toujours à 0 ppm). Il ne s’agit donc pas de “cargaison empoisonnée” comme vous la qualifiez.
Nous allons maintenant faire réaliser, à la demande de l’Administration, des analyses libératoires par un organisme indépendant accrédité Cofrac (qui n’est pas le laboratoire Capinov comme vous l’avez affirmé dans une interview). Il s’agit d’analyses à la fois dans l’atmosphère, pour s’assurer de la sécurité des salariés, et dans le grain pour s’assurer de la sécurité de la matière pour les animaux. Ainsi, le maïs ne sera transféré dans les usines que si toutes les analyses (grain et atmosphère) sont conformes. La destruction de la marchandise, que vous réclamez, serait une mesure totalement disproportionnée et inutile si les analyses sont conformes et que la marchandise est déclarée sans risque pour les salariés et saine pour les animaux.
Cobrena Achats, Nutréa, Triskalia, la société transitaire responsable du stockage portuaire, la CCI de Brest ont agi de manière particulièrement responsable, en protégeant les salariés, en isolant la marchandise, en réunissant les CHSCT, en faisant preuve de réactivité, en sollicitant des contrôles réguliers et en travaillant en toute transparence avec les administrations compétentes.
Nous déplorons les amalgames et les inexactitudes qui tentent, une nouvelle fois, de déstabiliser les équipes du groupe Triskalia qui travaillent avec professionnalisme et rigueur, en respectant la réglementation. La santé et la sécurité des hommes et des femmes sont, en particulier, nos préoccupations premières. Les salariés et les agriculteurs, qui le savent, sont heurtés par ces mises en cause régulières portant atteinte à l’image de notre groupe coopératif.
Aussi, nous espérons que ce courrier retiendra votre attention et qu’il contribuera à rétablir la réalité des faits.

Veuillez croire, Mesdames, Messieurs, à l’expression de notre considération distinguée,