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Hebdo N°39 - Vendredi 30 octobre 2020

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Les marchés

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Marché des céréales

Analyse par Grégoire Samson

La hausse des prix des céréales, un mirage ?

En milieu de semaine, les cours des céréales ont perdu le terrain gagné les jours précédents aussi bien sur les marchés physiques que sur les marchés à termes. L’extension des mesures de confinement rendent de nouveau l’avenir incertain.

Aussi modeste soit-elle (- 3€/t à Creil), la baisse du prix de l’orge brassicole symbolise la nouvelle période d’incertitudes et les répercussions économiques qu’entraine l’extension des mesures de confinement en France et dans de nombreux pays européens. L’activité des bars et des pubs va être réduite à néant pendant des semaines. Or l’Hexagone exporte l’équivalent 1,4 million de tonnes de malt (Mt) produit à partir d’orge brassicole.

L’ensemble des cours des céréales s’est replié en milieu de semaine.

Aussi leur hausse observée la semaine dernière n’aura été qu’un mirage ! Le prix de la tonne de blé avait alors effleuré à Rouen le seuil de 210 € à la fin de la semaine passée avant d’entamer une baisse lente puis brutale. Le 30 octobre, la tonne blé valait ainsi 201 €.

Le cours de la tonne d’orge fourragère a perdu 7 € en une semaine tandis que celui du maïs retrouvait hier son niveau du 23 octobre dernier après avoir gagné quelques euros. Puis le cours a de nouveau perdu 5 € car le prix du baril du pétrole, en nette baisse, a atteint 35,5 dollars à New York.

Les raisons à ces reflux sont en partie communes à toutes les céréales et en partie, spécifiques à chacune d’elles.

Les premières ont trait aux mesures de confinement généralisées dans tous les pays.

Les opérateurs redoutent ainsi une diminution de la consommation européenne et mondiale de blé destinée à l’alimentation humaine et animale.

Par ailleurs, les conditions de cultures se sont améliorées dans le bassin de la mer Noire et aux Etats-Unis. Les déficits hydriques évoqués depuis des semaines se résorbent peu à peu. Mais il reste à savoir si les pieds de blé seront suffisamment vigoureux pour supporter le froid hivernal.

Enfin, les opérateurs se sont désengagés sur les marchés à termes, ce qui a alimenté la baisse des cours. Les élections américaines pèsent sur le climat des affaires.

Mais les déboires climatiques en Argentine conduisent de nouveau le Conseil international des céréales à revoir leurs prévisions de récolte en baisse (18 Mt ; -1 Mt sur un mois). Une production limitée de 16,8 Mt n’est pas exclue, selon d’autres sources d’information. En Australie (28,5 Mt), le CIC confirme l’estimation établie le mois dernier mais les récentes précipitations ont altéré, dans certaines régions, la qualité des grains.

Autrement dit, les pays de l’hémisphère sud pourraient donc être moins agressifs sur les marchés du blé au cours de la seconde partie de la campagne céréalière. Mais cette crainte n’a pour l’instant aucun impact sur les prix.

Pour l’orge fourragère, la situation est quelque peu différente. Le repli des cours est contenu car la céréale est particulièrement convoitée par les fabricants d’aliments qui la préfèrent au blé. Or les marchés ne croulent pas sous l’abondance. Autant de grains seront produits (157 Mt – source CIC) et consommés (152 Mt) dans le monde que la campagne passée. Mais cette année, la production est inégalement répartie.

Dans l’Union européenne (53,3 Mt selon la Commission européenne) et en France en particulier (8,9 Mt), la récolte collectée est limitée alors que la demande ne tarit pas. 

A la mi-octobre, notre pays a déjà exporté 1,2 Mt d’orges  vers les pays tiers, notamment vers la Chine. Au sein de l’Union européenne, la France a vendu dans le même temps 447 000 tonnes, essentiellement à la Belgique et aux Pays Bas. Or ses capacités d’exportations sont elles aussi réduites à 5,7 Mt, soit 2,1 Mt de moins que l’an passé. Et au niveau mondial, peu de pays sont en mesure de prendre le relais.

Par ailleurs, les échanges commerciaux sont influencés par les tensions géopolitiques entre la Chine et l’Australie, conduisant artificiellement à la raréfaction de l’offre exportable vers l’ex-empire du milieu.

Quant au cours du maïs, le repli de 5 € en 24 heures traduit, comme pour le blé, le vent de pessimisme qui s’abat sur l’économie mondiale. Moins de maïs pourrait être transformé en bioéthanol aux Etats-Unis.

Or la production mondiale de cette céréale est déficitaire de 18 Mt, d’après le dernier rapport du CIC. La récolte étasunienne (373 Mt) a encore été révisée en baisse (-3 Mt sur un mois). Et l’organisation n’a pas encore intégré les 20 Mt de grains que la Chine est susceptible d’importer, selon certains experts.  

En début de semaine, le cours du maïs avait fait de la résistance à Bordeaux car le marché européen, et la France en particulier, n’ont pas à redouter la concurrence ukrainienne, roumaine et bulgare comme les autres années. En ayant récolté 12,7Mt de grains, notre pays dispose d’une force de frappe à l’export sur le marché européen plus importante qu’en 2019-2020. Par ailleurs, la céréale est appréciée par les industriels de l’alimentation (3,2 Mt seront utilisées, +0,4 Mt sur un an).

L’enjeu du Brexit

Jusqu’au 31 décembre prochain, la sortie du Royaume uni de l’Union européenne n’entrave pas les échanges commerciaux. La France a déjà expédié d’importantes quantités de maïs.

L’an prochain, il en sera tout autrement, quelle que soit l’issue des négociations portant sur les prochaines relations commerciales entre l’Union européenne et le Royaume uni.

Pour la France, l’enjeu commercial en matière de céréales majeur porte essentiellement sur les exportations de maïs. Le Royaume uni en avait acheté 260 000 tonnes la campagne passée.

Or ce dernier n’hésitera pas à importer, depuis des pays non membres de l’Union européenne à laquelle il ne sera plus lié institutionnellement, le blé et le maïs qu’il n’est pas en mesure de produire.

En 2018-2019, le Royaume uni avait déjà acheté 657 000 t de blé et 1,9 Mt de maïs. Un an auparavant, 920 000 t de maïs avaient été importées.

Blé tendre

Cotation du Blé Tendre Rendu Rouen
(€/t) R2018 R2019 R2020
04/01/2019 202    
11/01/2019 199    
18/01/2019 199,5    
25/01/2019 202    
01/02/2019 199,5    
08/02/2019 196,5    
15/02/2019 192    
22/02/2019 189    
01/03/2019 180    
08/03/2019 179    
15/03/2019 182 172,89  
22/03/2019 185 171,14  
29/03/2019 181 172,14  
05/04/2019 185 171,54  
12/04/2019 184 171,64  
19/04/2019 179 169,14  
26/04/2019 175,5 166,39  
03/05/2019 174 166,39  
10/05/2019 173 165,39  
17/05/2019 175,5 166,89  
24/05/2019 174 169,54  
31/05/2019 176,5 166,89  
07/06/2019 175 173,64  
14/06/2019 173 173,14  
21/06/2019   174  
28/06/2019   176,5  
05/07/2019   173  
12/07/2019   171  
19/07/2019   169  
26/07/2019   170  
02/08/2019   167  
09/08/2019   165  
16/08/2019   163  
23/08/2019   161  
30/08/2019   163  
06/09/2019   159  
13/09/2019   162  
20/09/2019   164  
27/09/2019   165  
04/10/2019   170  
11/10/2019   170  
18/10/2019   175  
25/10/2019   174  
01/11/2019   174  
08/11/2019   174  
15/11/2019   174  
22/11/2019   176  
29/11/2019   178  
06/12/2019   178  
13/12/2019   179  
20/12/2019   181  
27/12/2019   184  
03/01/2020   185  
10/01/2020   188  
17/01/2020   190  
24/01/2020   192  
31/01/2020   185,81  
07/02/2020   188  
14/02/2020   189,06  
21/02/2020   189,5  
28/02/2020   183  
06/03/2020   179  
13/03/2020   170  
20/03/2020   185,95  
27/03/2020   191,20  
03/04/2020   186 180
10/04/2020   193,7 192
17/04/2020   192 181
24/04/2020   191,39 187
30/04/2020   187 181
07/05/2020   190 182
15/05/2020   190 181
21/05/2020   188 184
29/05/2020   187 183
05/06/2020   183 184
12/06/2020   175 179
19/06/2020     177
26/06/2020     175
03/07/2020     180
10/07/2020     189
17/07/2020     187
24/07/2020     184
31/07/2020     184
07/08/2020     183
14/08/2020     182
21/08/2020     181
28/08/2020     186
04/09/2020     186
11/09/2020     189
18/09/2020     190
25/09/2020     191
02/10/2020     195
09/10/2020     196
16/10/2020     204
23/10/2020     204
30/10/2020     201
06/11/2020      
13/11/2020      
20/11/2020      
27/11/2020      
04/12/2020      
11/12/2020      
18/12/2020      
25/12/2020      

Graphe de la semaine

CIC : estimation de l’offre et de la demande mondiales



Au 29 octobre 2020

colza-fob-mozelle

Marché des oléagineux

Analyse par Lucile Talleu

Le colza en chute libre

Le cours du colza accuse une chute cette semaine : -13,75€/t sur le marché à terme d’Euronext sur l’échéance février.

Le pétrole ne parvient plus à maintenir la barre des 40$/t le baril sur le marché WTI et perd 5$ en 8 jours. Il faut dire que la résurgence de l’épidémie de Covid-19 n’apporte guère de nouvelles réjouissantes. Après l’Irlande et le Pays de Galles la semaine dernière, la France repart sur un confinement de la population, et l’Allemagne semble emboîter le pas avec la fermeture pour un mois des restaurants et de tous les établissements culturels et sportifs. Le pétrole a atteint un plus bas depuis le mois de juin. Et le contexte d’augmentation de la production en Lybie notamment n’aide pas les prix à se maintenir.

La crainte d’un nouveau ralentissement économique est de plus en plus vive. Les indices boursiers comme le CAC40 ont également chuté cette semaine.

Mais d’autres raisons viennent également expliquer cette chute du colza, et en premier lieu le marché de Chicago en soja. Après les gains impressionnants des dernières semaines, les prises de profits sur les marchés à terme orientent les cours à la baisse. S’ajoute à cela des conditions météorologiques pluvieuses, et surtout au Brésil où jusqu’alors La Nina imposait des conditions très sèches laissant supposer un impact sur les cultures de soja. Les récentes pluies permettent une accélération des semis, et lèvent les craintes, du moins ponctuellement. Les agriculteurs ont semé 23% de la récolte de soja estimée pour 2020/21.

Dans son dernier rapport publié hier soir, le CIC revoit la production mondiale de soja en légère baisse. Compte tenu de la demande mondiale importante, les échanges ont été réhaussés de +2Mt par rapport au mois dernier. Et les stocks de fin de campagne sont revus en baisse, à 47Mt, un niveau proche de la campagne dernière. C’est aux Etats-Unis que les stocks de fin de campagne sont nettement tendus pour cette campagne : malgré une hausse de la production de soja US (116Mt, soit +20Mt par rapport à 2019/20), les exportations sont prévues à un niveau très élevé (59Mt contre 45,69Mt l’an dernier), ce qui amène, selon Oilworld, un ratio stocks/utilisation à 7,5%, contre 13,2% l’an dernier et 22,9% en 2018/19.

Il ne faut pas non plus oublier la date du 3 novembre aux Etats-Unis, élection présidentielle. Les marchés semblent réaliser que Joe Biden a de bonnes chances de remporter l’élection, et en tant que politicien modéré, son accession au pouvoir ne devrait pas représenter un danger pour l’économie.

Du côté des huiles, l’huile de palme en Malaise a pris de la valeur cette semaine, supportée par les inquiétudes sur la production. Les pluies abondantes liés au phénomène La Niňa a retardé les récoltes dans certaines régions. Et la pénurie de main d’œuvre continue d’être un enjeu de premier ordre. Le gouvernement aurait annoncé une réduction de la main d’œuvre de 50% dans les plantations en raison de la crise Covid. Si les restrictions sont mises en place, Oilworld estime que la production d’huile de palme sera plus faible qu’attendue.

L’huile de colza a gagné quelques dollars cette semaine, mais plusieurs facteurs soulèvent des incertitudes : la mise en place de restrictions des déplacements en Europe devrait entraîner la réduction d’usage du biodiesel et donc concourir à la baisse des prix, mais dans le même temps, la hausse fulgurante de l’huile de tournesol ces dernières semaines est susceptible d’entraîner un report des usages d’huiles de tournesol vers les autres huiles, dont l’huile de colza. A suivre.

Colza

Cotation du Colza Fob Moselle
(€/t) R2018 R2019 R2020
04/01/2019 367,75    
11/01/2019 368,25    
18/01/2019 369,5    
25/01/2019 376,25    
01/02/2019 373    
08/02/2019 373    
15/02/2019 367    
22/02/2019 362,75    
01/03/2019 359,25    
08/03/2019 358    
15/03/2019 358,75    
22/03/2019 361,75    
29/03/2019 359,25    
05/04/2019 363,50    
12/04/2019 361,75    
19/04/2019 363,25    
26/04/2019 365,25    
03/05/2019 365,25    
10/05/2019 361,50    
17/05/2019 363.25 364,25  
24/05/2019 363.25 364,25  
31/05/2019 367,25 367,25  
07/06/2019 365,50 367,50  
14/06/2019   365,50  
21/06/2019   370  
28/06/2019   365  
05/07/2019   365.25  
12/07/2019   370,75  
19/07/2019   372  
26/07/2019   380  
02/08/2019   376.25  
09/08/2019   377.85  
16/08/2019   381  
23/08/2019   383  
30/08/2019   383  
06/09/2019   385,25  
13/09/2019   385,75  
20/09/2019   390  
27/09/2019   391.25  
04/10/2019   389  
11/10/2019   385,50  
18/10/2019   382.75  
25/10/2019   381  
01/11/2019   388,25  
08/11/2019   393,75  
15/11/2019   396  
22/11/2019   397  
29/11/2019   393,75  
06/12/2019   400,50  
13/12/2019   402,50  
20/12/2019   412,25  
27/12/2019   416.25  
03/01/2020   415  
10/01/2020   420  
17/01/2020   400,75  
24/01/2020   410,75  
31/01/2020   400,75  
07/02/2020   386  
14/02/2020   389  
21/02/2020   390,75  
28/02/2020   379,50  
06/03/2020   377  
13/03/2020   359  
20/03/2020   356  
27/03/2020   357,5  
03/04/2020   364,50  
10/04/2020   373  
17/04/2020   370  
24/04/2020   369,75 367,5
01/05/2020   367,75 367,75
07/05/2020   370,75 373,5
15/05/2020   370,5 374,5
21/05/2020     375,50
29/05/2020     374,25
05/06/2020     374,25
12/06/2020     375,5
19/06/2020     377
26/06/2020     374,75
03/07/2020     378,50
10/07/2020     386,25
17/07/2020     383,50
24/07/2020     382,75
31/07/2020     386.25
07/08/2020     381,75
14/08/2020     378,5
21/08/2020     383,75
28/08/2020     388,5
04/09/2020     386
11/09/2020     381,50
18/09/2020     392,75
25/09/2020     380,25
02/10/2020     389,50
09/10/2020     390,75
16/10/2020     389
23/10/2020     394,75
30/10/2020     378
06/11/2020      
13/11/2020      
20/11/2020      
27/11/2020      
04/12/2020      
11/12/2020      
18/12/2020      
25/12/2020      

Marchés physiques

Céréales


Blé tendre

R. Rouen : 201 €/t oct./déc. ; 202 €/t janv./mars ;
198 €/t avril/juin
R. Dunkerque : 202 €/t oct./déc. ; 202 €/t janv./mars ;
199 €/t avril/juin
R. La Pallice : 202 €/t oct./déc. ; 202 €/t janv./mars ;
199 €/t avril/juin
R. Bretagne : 207 €/t oct./déc.

Orges de mouture

R. Rouen : 185 €/t nov./déc. ; 185 €/t janv./mars
R. La Pallice : 186 €/t nov./déc. ; 187 €/t janv./mars
R. Bretagne : 193 €/t oct./déc.

Maïs

R. Pontivy : 194 €/t oct./déc.

Oléagineux


Colza

R. Rouen : 378,00 €/t oct./déc. (var. -16,75 €/t) ;
386,50 €/t janv./mars (var. -14,25 €/t)
Fob Moselle : 378,00 €/t oct./déc. (var. -16,75 €/t) ;
386,50 €/t janv./mars (var. -14,25 €/t)

Tournesol

Saint-Nazaire : 430,00 €/t oct./déc. (var. 10,00 €/t)
Bordeaux : 430,00 €/t oct./déc. (var. 10,00 €/t)

Huiles Végétales

Colza - Rotterdam : 934 $/t oct. (var. 14,33 €/t)
Soja - Rotterdam : 899 $/t oct. (var. -20,70 €/t)
Tournesol - Fob Nord Europe : 1 006 $/t oct. (var. -13,77 €/t)
Palme (Fob Kuala Lampur) : 780 $/t oct. (var. 41,08 €/t)

Indices


Pétrole - WTI New-York, spot : 36,28 $/baril (var. -4,35 $/baril)
Parité Euro/Dollar : 1 € = 1,1675 $ (var. -0,01)

Abréviations : NR= nouvelle récolte, R= rendu, C.D.= camion départ, T.D.= train départ, C= camion

Marchés à terme

EuronexT
(€/t) 30 octobre variation*
Blé tendre, décembre 205,00 -4,00
Maïs, novembre 192,00 0,75
Colza, novembre 379,50 -15,25
Huile de Colza, septembre 698,50 0,00
Tourteaux de Colza, septembre 196,25 0,00

 

 CME Etats-Unis
(cotations converties en €/t) 30 octobre variation*
Blé tendre, décembre 190,01 -3,34
Maïs, décembre 134,37 -4,11
Soja, janvier 330,66 -2,32
Huile Soja, décembre 624,39 -3,31
Tourteaux de Soja, décembre 355,92 -0,32

 

ICE Canada
(cotations converties en €/t) 30 octobre variation*
Canola, novembre 342,15 -7,20

* les variations sont calculées par rapport au dernier numéro d’actualités agricoles

Activité des ports européens

Exportations


 Flux physiques en tonnes UE à 28
01/07-25/10
Cumul France
01/07-25/10
Blé tendre 6 441 849 1 806 219
Farine BT (val. prod.) 130 360 11 793
Blé dur 55 275 38 454
Orge 2 497 449 958 580
Maïs 474 705 34 855

 

Importations


 Flux physiques en tonnes UE à 28
01/07-25/10
Cumul France
01/07-25/10
Blé tendre 975 232 841
Farine BT (équiv. grain) 8 941 2 909
Blé dur 965 431 12 370
Maïs 5 200 897 4 301
Sorgho 6 539 5

Source : Commission Européenne, DG TAXUD

port-atlantique-la-rochelle-bandeau

Activité des ports français


 

 

Rouen

175 287 t ont été chargées et déchargées
du 22 au 28 octobre 2020 dont :

Exportations : 133 436 t

  • Blé tendre : 70 740 t (Côte d'Ivoire : 29 700 t ; Cuba : 22 000 t ;
    Cameroun : 19 040 t)
  • Tourteaux gluten de blé : 2 081 t (Norvège)
  • Tourteaux de colza : 5 700 t (Espagne : 3 000 t ; Irlande : 2 700 t)
  • Déchets bois : 1 643 t (Royaume-Uni)
  • Orge fourragère : 53 272 t (Chine)

Importations : 41 851 t

  • Colza : 41 851 t (Canada)

 


 


 

La Pallice

75 700 t ont été chargées
du 22 au 28 octobre 2020, dont :

  • Blé vrac : 50 300 t (Espagne : 5 000 t ; Italie : 8 500 t ;
    Angleterre : 4 000 t ; Sénégal : 32 800 t)
  • Maïs vrac : 25 400 t (Angleterre : 7 400 t ; Irlande : 4 000 t ;
    Pays-Bas : 10 000 t ; Irlande : 4 000 t)