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Actualités de la filière

Relations commerciales



La Coopération Agricole salue l’adoption définitive de la proposition de loi sur les relations commerciales

Après le vote hier par les sénateurs des conclusions de la commission mixte paritaire, les députés ont adopté définitivement, aujourd’hui, la proposition de loi tendant à renforcer l’équilibre dans les relations commerciales entre fournisseurs et distributeurs. La Coopération Agricole salue le travail des deux assemblées qui a permis d’aboutir à un texte indispensable pour éviter le retour à une guerre des prix sans garde-fous.

La Coopération Agricole a alerté depuis de nombreux mois les pouvoirs publics sur la nécessité de pérenniser les dispositifs de la loi Egalim 1 qui ont fait leur preuve et d’arrêter la destruction de valeur en rééquilibrant les rapports de force au sein de la chaine alimentaire en faveur des acteurs de la production agricole et agroalimentaire.

L’adoption de cette proposition de loi initialement portée par Monsieur le Député Frédéric Descrozaille va dans le bon sens. La Coopération Agricole se félicite ainsi de :

  • La prolongation de l’encadrement en valeur et en volume des promotions pour éviter l’explosion des promotions folles et celle du relèvement du seuil de revente à perte qui comprend désormais une exception justifiée pour les fruits et légumes frais ;
  • L’expérimentation de l’alternative entre interruption des livraisons et conclusion d’un préavis de rupture en cas d’échec de la négociation commerciale annuelle ;
  • La déclinaison de la non-négociabilité des matières premières agricoles pour les contrats relatifs à des produits vendus sous marques de distributeurs (MDD) ;
  • Le renforcement de l’encadrement des pénalités logistiques ;
  • La lutte contre le phénomène de délocalisation des achats en dehors de notre territoire.

Ces nouvelles dispositions s’inscrivent dans un contexte où les coûts de production et de transformation sont encore impactés par des inflations importantes et à venir et où les marges des industriels de l’agroalimentaire sont structurellement axées vers une tendance baissière. Le récent redressement du taux de marge des IAA à 45% lors du dernier trimestre 2022 révélé par l’Insee est l’arbre qui cache la forêt. La moyenne de taux 2022 s’établit à 39 % contre une moyenne de 40 % entre 2007 et 2022. Le redressement du taux de marge 2022 ne compense pas les pertes subies par le secteur en 2021, avec un taux de marge annuel historiquement bas à 34,5 %.

« Cette proposition de loi, fruit d’un compromis que nous saluons entre les députés et les sénateurs, est un pas supplémentaire dans l’indispensable reconquête de notre souveraineté alimentaire. Rappelons que ce texte est adopté au lendemain d’un cycle de négociation commerciale où les augmentations des cours des matières premières industrielles pesant sur nos entreprises n’ont été répercutées que pour un tiers. Or, sans une industrie de la transformation forte, capable de recréer de la valeur et d’investir dans les transitions, c’est l’agriculture de nos territoires qui est en danger et donc notre souveraineté alimentaire ! Il n’est pas envisageable de rouvrir les négociations alors même qu’elles viennent de se terminer ; la loi prévoit des clauses de révision dans les contrats si les marchés des matières premières agricoles fluctuent significativement » déclare Dominique Chargé, Président de La Coopération Agricole.

Prix Coop Com

Seconde édition



La Coopération Agricole s’associe à nouveau à CB NEWS pour lancer la deuxième édition de son Prix Coop Com qui récompense les meilleures initiatives de communication des coopératives. Une nouvelle catégorie « étudiants » vient enrichir le millésime 2023.

Poussés par le succès de la première édition avec 70 candidatures, La Coopération Agricole et CB News ont décidé de pérenniser le Prix Cop Com qui met à l’honneur la créativité et l’efficacité des actions de communication des coopératives agricoles et agroalimentaires. Qu’il s’agisse de leur capacité à recruter de nouveaux talents, du renouvellement des générations, des trésors d’innovation déployés pour accompagner leurs adhérents dans les transitions en cours, de leur capacité à dynamiser la vie démocratique ou de leur créativité dans le marketing produits, ce concours est aussi une formidable occasion de partages de bonnes pratiques entre les entreprises coopératives en réponse à l’ensemble de ces défis majeurs.

Les catégories :

  • Prix Communication produit
  • Prix Communication institutionnelle
  • Prix Relation adhérents
  • Prix Marque employeur
  • Prix évènementiel

En complément de ces catégories réservées aux coopératives et à leurs filiales et en relation avec son
initiative de consultation des jeunes qu’elle mène depuis le début de l’année, La Coopération Agricole
a demandé à Digital Campus une école de communication, d’organiser un challenge entre ses étudiants
de master. Celui-ci récompensera la meilleure proposition de campagne de communication destinée à
attirer des talents dans les coopératives agricoles et agroalimentaires.

« Nos coopératives communiquent au quotidien à 360 degrés, avec leurs adhérents, leurs salariés,
leurs parties prenantes et bien sur leurs clients et leurs consommateurs. Grâce à cette initiative nous
sommes fiers de mettre en lumière cette créativité et ces talents au service de notre modèle singulier
d’entreprises.
» témoigne Florence Pradier directrice générale de La Coopération Agricole.

Clôture des candidatures le 15 mai 2023.
Renseignements et inscriptions : prixcoopcom@lacoopagri.coop

Le message vidéo de Florence Pradier

Point Eco



Quel est le profil des producteurs d’oléoprotéagineux ?

La nouvelle fiche Point Eco met en avant une étude de Pluriagri sur le profil des agriculteurs de la filière des oléoprotéagineux. Elle révèle une tendance à la diversification des cultures et un ancrage des productions dans les zones intermédiaires, tout en soulignant l’hétérogénéité des résultats économiques des exploitations.


Une caractérisation des producteurs à partir des données RICA

Les producteurs d’oléoprotéagineux devront faire face à un défi majeur dans les prochaines années : concilier les enjeux mondiaux de souveraineté alimentaire et de durabilité environnementale avec le maintien de la compétitivité et de la rentabilité de leurs exploitations agricoles, dans un contexte de renouvellement important des générations d’agriculteurs.

C’est dans cette optique que Pluriagri a engagé, avec la contribution de Terres Univia, Sofiprotéol pour le Fonds d'Actions Stratégiques des Oléoprotéagineux (FASO) et la FOP (Fédération des producteurs d'oléoprotéagineux), un travail de caractérisation des producteurs de la filière des huiles et protéines végétales à partir de l’enquête annuelle établie par le réseau d’Information Comptable Agricole (RICA).

Une surface stable et une tendance à la diversification des cultures

Sur la période 2015-2020, les producteurs français d’oléoprotéagineux cultivaient en moyenne 25 ha (hors luzerne). Cette surface est restée relativement stable. Elle représente 19 % de la Surface Agricole Utile (SAU) des exploitations.
En 2020, 59 % des producteurs de la filière ne cultivaient qu’une seule espèce d’oléoprotéagineux, 29% en cultivaient deux et 12 %, trois ou plus.

L’étude met en évidence que la part des producteurs dont la sole est exclusivement composée d’oléagineux a diminué de 5 % entre 2018 et 2020. Parallèlement, la part de producteurs qui cultivent à la fois oléagineux et légumineuses à graines progresse, de même que le nombre d’espèces présentes dans la sole de légumineuses.

Des revenus dépendants des aides de la PAC

Sur le plan économique, il ressort que, selon les années, 13 à 20 % des producteurs d’oléoprotéagineux ont un résultat courant avant impôt par actif non salarié (RCAI/Utans) négatif sur la période 2015-2020. Le revenu des producteurs est, par ailleurs, très fortement dépendant des aides de la PAC. En effet, en l’absence des soutiens communautaires, plus de 50% des producteurs seraient déficitaires chaque année. L’accès des agriculteurs à l’éco-régime mis en place pour la PAC 2023-2027 représente alors un véritable enjeu de revenu complémentaire.

Télécharger la fiche Point Eco

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Une agriculture européenne

sans pesticides chimiques en 2050 ?



Résultats d’une étude prospective inédite

En cohérence avec les objectifs du Pacte vert pour l’Europe, mobiliser la recherche pour accélérer la transition agroécologique répond à une forte demande des pouvoirs publics, des parties prenantes et de la société, à l’échelle nationale comme européenne. Durant plus de 2 ans, avec plus d’une centaine d’experts, la prospective « Agriculture européenne sans pesticides chimiques à l’horizon 2050 » a exploré les chemins possibles pour concevoir une agriculture sans pesticides à l’échelle européenne. À l’occasion d’un colloque de restitution rassemblant près de 1 400 participants de 64 nationalités ce mardi 21 mars à Paris, avec témoignages de divers acteurs français et européens des mondes agricole, réglementaire et politique, de l’agriculture, de l’environnement et de l’alimentation, les 3 scénarios explorés pour favoriser l’évolution du système agricole et alimentaire ont été présentés. Cet exercice inédit de narratifs est adossé pour chaque scénario à la mesure des impacts sur la souveraineté alimentaire européenne et l’environnement. Chaque scénario est accompagné de trajectoires pour la transition européenne et régionale de l’ensemble du système alimentaire, s’appuyant sur des ateliers participatifs menés dans 4 régions en Italie, Roumanie, Finlande et France.

Alors que les impacts négatifs des pesticides chimiques sur l’environnement et la santé humaine sont établis et bien documentés, les politiques européennes peinent à progresser vers l’objectif fixé de 50 % de réduction de l’usage des pesticides chimiques[1] d’ici 2030. Face à ce constat, 144 experts, scientifiques et parties prenantes, ont travaillé pendant 2 ans à la production d’une prospective partant d’un changement de modèle : concevoir directement des systèmes agricoles et alimentaires sans aucun pesticide chimique à l’horizon 2050.

Les pesticides chimiques sont aujourd’hui essentiels pour les systèmes agricoles conventionnels. Réduire drastiquement leur utilisation jusqu’à les bannir complètement de l’agriculture est un problème épineux auquel il n’existe pas de solution simple. La présente prospective va plus loin en termes d’objectif et d’horizon, en s’interrogeant sur la faisabilité d’une protection des cultures efficace dans une agriculture sans pesticides chimiques en Europe en 2050 et sur les modalités d’une transition vers une telle agriculture. Dans quelles conditions une telle transformation serait-elle possible ? Quels seraient ses impacts sur la production, l’usage des terres, la balance commerciale et les émissions de gaz à effet de serre (GES) ? Cette Prospective, menée dans le cadre du programme prioritaire de recherche (PPR) « Cultiver et protéger autrement » et en lien avec l’Alliance européenne de recherche « Towards a Chemical Pesticide-Free Agriculture »[2], a pour but d’éclairer toutes ces questions et de proposer des trajectoires. Elle propose 3 scénarios d’agriculture sans pesticides chimiques pour l’Europe en 2050, avec pour chacun une trajectoire de transition et l’illustration de ces scénarios et trajectoires dans 4 régions européennes, et l’évaluation quantitative de leurs impacts en Europe :

  • Scénario 1 : « Marché global » : des chaînes de valeur mondiales et européennes basées sur les technologies numériques et l’immunité des plantes pour un marché alimentaire zéro pesticide.
  • Scénario 2 : « Microbiomes sains » : des chaînes de valeur européennes basées sur les holobiontes des plantes, les microbiomes du sol et des aliments pour un régime sain.
  • Scénario 3 : « Paysages emboîtés » : des paysages complexes et diversifiés et des chaînes de valeur régionales pour un régime sain et durable.

Pour chaque scénario, les systèmes de culture sans pesticides reposent sur la diversification des cultures, le développement du biocontrôle, le choix de cultures et de variétés adaptées, l’apport du numérique et des agroéquipements, et enfin l’anticipation de l’arrivée de bioagresseurs par des dispositifs d’épidémiosurveillance.

Des impacts différenciés mesurés pour chaque scénario

Un des points clés de cette prospective est d’avoir quantifié les impacts de chaque scénario sur la production agricole, l’usage des terres, les émissions de GES et les échanges commerciaux, en se basant sur les résultats de simulations d’un modèle d’équilibre de biomasse à l’échelle européenne et mondiale.

En ce qui concerne la production agricole européenne, la production en calories varie de –5 % à +12 % selon les scénarios, avec un équilibre à trouver entre réduction de consommation de produits animaux et maintien des prairies. Sur la balance commerciale, globalement l’impact des scénarios 2 (Microbiomes sains) et 3 (Paysages emboîtés) donnent à l’Europe une marge de manœuvre pour assurer sa souveraineté alimentaire et être exportatrice. Les 3 scénarios permettent de réduire les émissions de GES de –8 % (scénario 1) à –20 % (scénario 2) et jusqu’à –37 % (scénario 3). Les 3 voies conduisent à augmenter le stock de carbone dans les sols et la biomasse pour contribuer à la neutralité carbone en 2050 pour le secteur agricole et agroalimentaire avec les scénarios 2 et 3.

Les clés de la réussite : des politiques publiques européennes cohérentes entre elles, la mobilisation de tous les acteurs de la chaîne de valeur et le partage du risque entre acteurs

Une protection efficace des cultures sans pesticides chimiques repose sur plusieurs leviers qui doivent être associés : la diversification des cultures dans le temps et l’espace, le développement de produits de biocontrôle ou de bio-intrants, une sélection variétale adaptée, des agroéquipements et outils numériques, et des outils de suivi de la dynamique des bioagresseurs et de l’environnement. Les mécanismes de régulation biologique à l’échelle du sol, de la parcelle et du paysage doivent être privilégiés, de même que les actions prophylactiques[3].

Avec l’étude de cas concrets en Italie, Roumanie, Finlande et France pour établir des trajectoires de transition, il est ressorti que l’ensemble du système alimentaire doit être pris en compte dans cette reconception, en engageant tous les acteurs de la chaîne, du producteur au consommateur modifiant son régime alimentaire, en passant par les politiques publiques et réglementaires. En effet, la transition vers une agriculture sans pesticides chimiques nécessite un mix cohérent de politiques publiques européennes pour réduire l’usage des pesticides, soutenir la transition via une refonte de la Politique agricole commune (PAC) et des instruments économiques mobilisables, et créer des marchés sans pesticides chimiques via des accords commerciaux. Enfin, la transition doit notamment s’appuyer sur le partage du risque entre les acteurs dans la transformation de leurs systèmes de culture et celle des approvisionnements agricoles et de l’agroalimentaire.

Les scénarios proposés par la prospective doivent aider les décideurs et la communauté scientifique à identifier de nouvelles problématiques de recherche pour construire un futur système agricole et agroalimentaire européen sans pesticides chimiques d’ici 2050.

 

[1] Pesticides de synthèse et autres substances nocives pour l’environnement et la santé comme le cuivre.
[2] https://www.era-pesticidefree.eu
[3] Ensemble des mesures à prendre pour prévenir les maladies.

Lancement Equicollecte

Normandie 2023-2026



La filière équine normande s’engage pour la collecte de ses déchets agricoles

Equicollecte est une démarche novatrice qui répond à la fin de vie des plastiques agricoles dans le secteur équin en Normandie. Cette expérimentation unique en France se concrétise, aujourd’hui, par son lancement avec les acteurs qui soutiennent le projet : la préfecture de Normandie et A.D.I.VALOR. Les ficelles et filets collectés par Equicollecte seront recyclés par l’usine RecyOuest située à Argentan.

Collecter 300 tonnes de ficelles et filets en 2025

Equicollecte répond à des principes du développement durable et de respect de l’environnement, en favorisant le tri à la source et la collecte des ficelles et filets dans la filière équine.

L’instauration de ces nouvelles pratiques se fera en plusieurs étapes :

  • 300 participants en 2023, puis 650 de plus en 2024 pour arriver à plus de 1000 en 2025
  • 40 tonnes en 2023, puis 150 tonnes en 2024 pour arriver à plus de 300 tonnes en 2025

Pour accompagner ces nouvelles pratiques, de la pédagogie est nécessaire. Des formations seront mises en place pour informer le plus grand nombre des bons gestes de tri : bien secouer les déchets pour enlever au maximum la paille restante et les garder à l’abri de l’humidité. Ces gestes sont importants pour optimiser la recyclabilité des déchets.

Jacques Frappat, président d’Equicollecte et de l’hippodrome d’Argentan, se félicite : « il est important de trouver une solution simple et efficace. La filière équine consomme 15 % des filets et ficelles, soit 80 % des déchets plastiques. Il est important que nous nous structurions pour réduire notre impact environnemental, et que la filière soit plus vertueuse. »

Des collectes adaptées aux spécificités de la filière équine

Equicollecte a déjà trouvé les premiers points de collecte collaboratifs, comme des hippodromes, des clubs équestres, des haras, mais aussi des distributeurs de produits d’agrofourniture. L’objectif est d’avoir des points de collecte tous les 15 à 20 km environ, pour réduire les transports. Les dépôts seront fréquents : une fois par mois ou par trimestre en fonction des accords passés avec ses structures.

Les collectes s’effectueront en deux étapes :

  • 1ère phase : l’Orne : pour valider et roder le concept au printemps 2023
  • 2ème phase : les départements limitrophes : Calvados, Manche, Eure et Seine-Maritime au printemps 2024

Ronan Vanot, directeur général d’A.D.I.VALOR explique que « Equicollecte est une réponse à une demande de prise en compte des spécificités de la filière Equine. Il est essentiel pour A.D.I.VALOR de s’impliquer dans cette démarche co-construite avec la filière qui vient compléter les dispositifs existants afin d'arriver à collecter et recycler les ficelles et filets balle ronde utilisés. »

Une économie circulaire à l’échelle de la région Normandie

Les filets et ficelles triés à la source par les participants seront stockés dans des saches de collectes éco-conçues. Ces saches seront fabriquées dans la même matière que les filets agricoles, elles sont alors recyclables dans le même process que les filets. Ce contenant limite la création de déchets et rempli l’objectif de limiter l’impact environnemental du recyclage.
C’est un test à grande échelle pour réfléchir à l’utilisation, demain, de ces saches sur tout le territoire.

Les ficelles et filets collectés par Equicollecte seront recyclés par la société RecyOuest située à Argentan. Cette usine dispose d’une technologie de recyclage exclusive et innovante. Grâce à son procédé de nettoyage à sec sans utilisation d’eau ni substances chimiques, RecyOuest régénère ces plastiques usagés et créer une matière plastique recyclée de qualité (MPR). Cette dernière est comparable à la qualité de la matière vierge.

Equicollecte, une association soutenue par les pouvoirs publics et A.D.I.VALOR

L’association a répondu à l’appel à projet, DRACCARE, portant sur les problématiques de transition écologique et d’économie circulaire sur le territoire Normand. Ce qui a permis à Equicollecte d’obtenir 50 % de son financement de la part de la préfecture de région Normandie.
S’ajoute le soutien financier (25 %) et logistique d’ADIVALOR, éco-organisme en charge du tri, de la collecte et du recyclage des déchets agricoles.

Jacques Frappat, président d’Equicollecte et de l’hippodrome d’Argentan, précise que « le soutien financier de l’appel à projet DRACCARE va permettre à l’association et au projet de se structurer pour les débuts de la collecte, nous sommes à la recherche de sponsors complémentaires sur les 3 ans du projet. »