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Actualités de la filière

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Avec l’AGPB, partagez

100 ans de défis céréaliers sur vos territoires !



En 1924, des céréaliers pionniers se rassemblaient en créant l’AGPB avec une conviction toujours présente aujourd’hui : ensemble nous pouvons conjuguer productivité, durabilité et compétitivité en nous adaptant, en innovant et en nous organisant au sein de filières performantes !

Passée, présente ou encore future, notre histoire céréalière est riche et passionnante : 100 ans de défis et de réussites céréalières, toutes aussi uniques que collectives sur chacun de nos territoires.

Vous êtes acteur de la filière céréalière et vous souhaitez communiquer et partager au plus grand nombre ces réussites ? Alors les Défis Céréaliers de l’AGPB sont faits pour vous !  

Proposez-nous votre projet dès aujourd’hui et nous sélectionnerons les meilleurs d’entre eux pour 2024-2025

LES DÉFIS CÉRÉALIERS C’EST …

QUOI ?

Un accompagnement matériel et financier* dans la réalisation d’événements territoriaux qui valorisent les projets et défis céréaliers -historiques, actuels ou futurs- à dimension collective et transversale.

POUR QUI ?

L’ensemble des acteurs de la filière céréalière de l’amont à l’aval  : agriculteurs céréaliers, collecteurs, organismes stockeurs, coopératives, négoces, meuniers, pastiers, malteurs, syndicats, organisation agricoles, instituts de recherche etc… La dimension collective au sein de la filière sera un plus !

QUAND ?

Les événements devront être réalisés entre juillet 2024 et mai 2025

COMMENT CANDIDATER ?

Complétez les grandes lignes de votre projet dans le formulaire téléchargeable ici (thématiques, concept de l’évènement, acteurs impliqués, dates approximatives envisagées) puis envoyez le nous à l’adresse suivante : defiscerealiers@agpb.fr (link sends e-mail)

Les candidatures sélectionnées par l’AGPB feront ensuite l’objet d’échanges pour vous accompagner au mieux dans la précision de votre projet

*Selon le nombre de candidature retenues, l’AGPB sera amenée à adapter son soutien et sa valorisation pour tout ou partie des projets.

SITE YARA À AMBÈS



Objectif de décarbonation des activités de l'usine à hauteur de 99% atteint !

Le changement de réacteur de l’unité de production d'acide nitrique de l'usine Yara Ambès, annoncé en 2021, est désormais en service à la suite de l'achèvement des travaux en avril dernier, une étape cruciale dans la feuille de route décarbonation du site Yara à Ambès. L’objectif visé de 99 % d’abattement des rejets de protoxyde d’azote, gaz à fort effet de serre, est atteint et stable, un résultat qui confirme la volonté de Yara France de décarboner ses outils de production.

Chez Yara, la décarbonation est une réalité…

Yara France vise la neutralité climatique d'ici 2050. Avec 650 millions d’euros investis ces 10 dernières années (2014-2023) sur ses trois sites de production et afin de réduire drastiquement l’impact carbone de ces derniers, Yara France a majoritairement orienté ses financements vers plusieurs initiatives volontaristes.

« La décarbonation de nos propres activités est essentielle, et nous voulons également contribuer à réduire l’empreinte carbone des productions agricoles et de certaines industries lourdes, en fournissant à la fois des solutions et des engrais décarbonés » explique Nicolas Broutin, Président de Yara France.

Un projet lauréat du dispositif « décarbonation de l’industrie »

Lauréat de l’appel à projet « décarbonation de l’industrie » (DECARB IND) de l’ADEME dans le cadre du plan France Relance, ce projet, d’un montant total de 10,4 millions d’euros dont 4,232 M€ financés par l’ADEME, visait à remplacer le réacteur de l’unité de production d’acide nitrique1. Ce nouveau réacteur dispose d’une technique éprouvée permettant d’améliorer l’empreinte environnementale de l’usine en améliorant l’abattement des rejets de protoxyde d’azote (N2O) qui passe ainsi de 95 % à 99 %.

Après plusieurs mois de travaux et grâce aux savoir-faire combinés des équipes de l’usine, des services techniques centraux de Yara et des entreprises sous-traitantes (RCTI, Eiffage Industrie, Isolservice, EVL,...), l’objectif visé de 99 % d’abattement des rejets de N2O est aujourd’hui atteint.

Cette évolution illustre une réelle volonté́ de poursuivre la décarbonation du site. A l’échelle du Groupe, la reproductibilité de ces bonnes pratiques est encouragée. D’autres sites du groupe ont ainsi déjà remplacé ce type d’équipement. Et d'autres innovations en faveur de la décarbonation des sites industriels de Yara vont suivre.

Ce projet est également en cohérence avec la volonté du Grand Port Maritime de Bordeaux de décarboner la zone industrialo-portuaire bordelaise.

« Cet investissement se situe dans la droite ligne de ceux réalisés ces dernières années sur le site Yara d'Ambès. Il est majeur pour accélérer la réduction de l'empreinte environnementale du site. Il contribuera fortement à
l'amélioration de son empreinte carbone et participe à pérenniser nos activités dans le territoire bordelais
», explique Denis Barthouet, directeur de l’usine de Yara Ambès.

La stratégie décarbonation du site Yara à Ambès

Yara, précurseur dans la recherche de solutions pour la décarbonation de ses activités, développe depuis les années 2000 des solutions innovantes au cœur de son centre de R&D. Grâce à l'amélioration continue de ses procédés industriels, le site de Yara à Ambès a ainsi vu ses émissions diminuer de manière constante depuis sa mise en service :

  • années 1990 : niveau d’émission à 800 000 tonnes équivalent CO2/an ;
  • années 2000 – 2010 : niveau d’émission à 70 000 tonnes équivalent CO2/an ;
  • aujourd’hui : niveau d’émission à 10 000 tonnes équivalent CO2/an.

Soit un abattement de l’ensemble des rejets de gaz à effet de serre générés par l’activité de l’usine Yara à Ambès de l’ordre de 99 % en trente ans.

Dans le détail, le nouveau réacteur permet l’abattement de 50 000 tonnes d’équivalent CO2/an supplémentaires soit l’équivalent des émissions annuelles de 25 000 voitures. Il dispose également d’une meilleure efficacité énergétique permettant ainsi d’auto-produire plus de 80 % de l’électricité qui est consommée sur le site.

« Toutes les équipes qui ont participé à ce projet sont très heureuses d’en voir l’aboutissement. Après un mois de fonctionnement, les résultats très encourageants confirment que nous avons atteint notre objectif de réduction de 99 % des émissions de protoxyde d'azote », présente Denis Barthouet, directeur de l’usine de Yara à Ambès.

Aujourd’hui, l’usine Yara à Ambès peut fabriquer et livrer jusqu’à 550 000 tonnes d’ammonitrate haut dosage (engrais privilégié par les agriculteurs français et ayant un impact environnemental nettement inférieur à celui des produits à base d’urée), certifié Origine France Garantie (n°705 4332).

1. Produit intermédiaire pour la production d’engrais (ammonitrate), l’acide nitrique est issu de la réaction chimique d’oxydation de l’ammoniac (NH3) sur un catalyseur à base de métaux précieux.

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le palmarès

du 3ème prix Coop Com



Le palmarès 2024 du Prix Coop Com, Prix Communication de La Coopération Agricole (LCA), a été révélé mercredi 12 juin à l’occasion d’une cérémonie de remise qui se tenait au Loft des Écluses à Paris.

Initié en 2022 par La Coopération Agricole et CB News, il entend valoriser les dispositifs et les actions de communication menées par les coopératives agricoles et agroalimentaires pour répondre aux grands enjeux auxquels elles sont confrontées.

Cette année, une cinquantaine de dossiers ont été déposés dans 7 catégories :

  • Événementiel, 
  • Relation Adhérents, 
  • Innovation produit, 
  • Développement durable, 
  • Communication institutionnelle, 
  • Marque employeur, 
  • Étudiant. 

Trois nominés ont été sélectionnés par catégorie parmi lesquels le jury composé d’experts de la communication et de représentants des coopératives a désigné un lauréat par catégorie et un "Prix Coup de cœur".

En introduction de cette cérémonie, Raphaël Llorca, Co-directeur de "l'Observatoire Marques, imaginaires de la consommation et politique" et expert auprès de la Fondation jean Jaurès, est intervenu sur "l'imaginaire coopératif".
Retrouvez son intervention ici

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Baisse historique

des surfaces Bio



Il faut engager un sursaut de développement

Si on peut se féliciter de l’augmentation du nombre de fermes en bio on ne peut que s’inquiéter de la baisse historique des surfaces qui nous éloigne de l’objectif de 18% de SAU bio en 2027 que la France a fixé dans la politique agricole commune. Il est urgent de poser le bon diagnostic et d’y apporter les remèdes adéquats. Si le développement des fermes est une bonne nouvelle, le repli des surfaces implique que nous n’avons pas réussi à amorcer la transition des cultures céréalières qui sont aussi les plus consommatrices des herbicides qu’on retrouve dans notre eau potable.

Le gouvernement doit changer de stratégie et soutenir les fermes bio dans la durée

Malgré une aide conversion incitative de 350 euros par hectare pour certaines productions comme les grandes cultures, la conversion bio est à l’arrêt en ce début de nouvelle PAC. Le choix fait de ne financer que la conversion était une erreur, ce sont bien des aides dans la durée qui permettent d’inciter au passage en bio, pas des aides très généreuses sur une période courte.

« Clairement la cible a été manquée, non seulement les céréaliers ne passent pas en bio mais pire,  plusieurs d’entre eux arrêtent. L’erreur, ça a été de supprimer l’aide au maintien et de refuser de la remplacer par un soutien sérieux sur l’écorégime en faisant croire que le consommateur assumerait seul le coût de la Bio. Toutes les tendances syndicales sont aujourd’hui d’accord là-dessus. » explique Loïc Madeline, référent professionnel PAC à la FNAB.

La FNAB demande un sursaut de développement

  • Pour protéger l’eau potable il faut continuer à développer les surfaces. La France doit s’engager vers un objectif de 100% des aires d’alimentation de captage en Bio en 2030
  • Pour préserver les fermes déjà en bio et éviter le retour en arrière, la France doit :
    -Augmenter l’écorégime bio à 145 euros par hectare et par an
    - Flécher 100% des paiements pour services environnementaux du Ministère de l’Ecologie vers les fermes Bio
  • Pour permettre au marché de repartir il est urgent que la Bio ait accès aux outils de régulation de marché, la FNAB demande dès 2025 l’ouverture d’un programme opérationnel pour le lait Bio

La Bio a apporté les preuves scientifiques qu’elle est le label le plus abouti pour combiner productivité et durabilité, pourtant de nombreux soutiens publics partent encore vers des démarches qui n’ont pas fait leurs preuves comme le label HVE qui capte plus de 140 M€ par an du budget de la PAC. « Il est incompréhensible, dans le contexte de crise que connaît la bio actuellement, que le Ministère de l’Agriculture et le Ministère de l’Ecologie financent encore des mesurettes environnementales et laissent mourir la Bio en silence » explique Philippe Camburet, Président de la FNAB.