Acteurs d'une initiative inédite d'évaluation des pratiques agricoles en faveur de la biodiversité
En Nouvelle-Aquitaine, des acteurs agricoles régionaux et nationaux, soutenus par le Conseil Régional, travaillent main dans la main avec l’association Noé à l’origine d’un ambitieux projet de mesure de la biodiversité dans les champs. Une initiative collective exemplaire que les principaux partenaires souhaitent développer davantage à l’avenir.
« La biodiversité est indissociable de mon travail avec le vivant, je suis heureux de m’être impliqué pour la mise en place d’indicateurs fiables pour la mesurer concrètement dans mes champs » se réjouit Cyrille Arnauld, agriculteur à Plassay (Nouvelle-Aquitaine). Avec le soutien de sa coopérative Océalia dont il est adhérent, ce jeune céréalier a participé avec 4 autres agriculteurs à une initiative inédite pilotée par l’association Noé : une expérimentation visant à évaluer plusieurs pratiques agricoles en faveur de la biodiversité au sein de leurs parcelles.
Fruit d’une méthodologie scientifique rigoureuse déployée depuis deux ans, les agriculteurs ont partagé les résultats de cette étude ce mardi 13 juin. Vie des sols, auxiliaires des cultures, oiseaux des plaines agricoles : le choix et l’interprétation des indicateurs ciblés étaient au cœur des échanges pendant lesquels des écologues ont pu partager les résultats et leur signification au public. Un parcours en bordure de champs a offert aux participants une visualisation concrète avec trois stands déclinant les principaux aspects du dispositif.
L’Association Générale des Producteurs de Blé (AGPB) et la Chambre régionale d’agriculture de Nouvelle-Aquitaine, également associées à ce projet, se félicitent de cet engagement affirmé des agriculteurs pour le maintien de la biodiversité : « Cette dynamique est à l’image des transitions agricoles en cours et nous souhaitons souligner que celles-ci impliquent une appréciation sur le temps long ». Un sentiment partagé par les Fédérations de chasseurs qui se sont activement impliquées dans la réussite du projet.
En effet, cette journée a également été l’occasion de présenter la seconde phase du projet : les inventaires de biodiversité prennent plus de valeur quand ils sont réalisés régulièrement sur une période plus longue. Il en va de même de l’acquisition de nouvelles compétences chez les conseillers techniques et les agriculteurs sur ces enjeux. « La biodiversité et l’agriculture sont des alliés et nous souhaitons aller encore plus loin » rappellent Noé et Océalia qui soulignent l’appui essentiel du Conseil régional de Nouvelle Aquitaine pour la réussite de cette première phase du projet.
La seconde phase ambitionne d’accompagner 1000 agriculteurs représentant l’ensemble des filières de la coopérative (grandes cultures, viticulture, élevage...) avec le suivi de 2000 parcelles et des actions concrètes au service de la biodiversité et de l’agriculture sur l’ensemble des territoires de la région Nouvelle-Aquitaine.
Sites internet : www.noe.org ; www.ocealia-groupe.fr ; www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr ; www.agpb.fr
Bonduelle et Euralis
Participent aux JNA
Les 16 et 17 juin prochains, Bonduelle et deux de ses partenaires agriculteurs ouvrent les portes de leurs fermes pour accueillir le grand public et échanger sur leurs métiers et leurs pratiques. Une occasion unique de rencontrer chez eux, sur leurs terres, les acteurs d’une filière qui œuvre chaque jour pour la souveraineté alimentaire de la France.
Profondément ancré dans l’ADN du groupe, le travail de la terre est un maillon essentiel de la chaîne agroindustrielle. Sans agriculteurs et sans terre, il n’y a pas de légumes. Aux côtés de ses 1 500 partenaires agriculteurs en France, Bonduelle innove chaque jour pour proposer des produits sains et de qualité tout en préservant l’environnement et en développant des pratiques agricoles durables pour la planète, pour la société et pour les Hommes.
Cette année, l’Occitanie et le Grand Est sont à l’honneur
Acteur engagé et incontournable dans le monde agricole depuis 170 ans, Bonduelle a tissé des liens étroits avec ses partenaires agriculteurs, dont certains travaillent avec le groupe depuis plusieurs générations. Pour cette édition 2023, deux fermes situées respectivement à Lussan-Adeilhac en Haute-Garonne et à Villiers-Herbisse, dans l’Aube, seront parmi les hôtes de ces journées nationales de l’agriculture. Deux sites qui présenteront des cultures différentes, légumineuses pour l’un et carottes pour l’autre, avec bien entendu différentes activités destinées à expliquer de façon ludique et pédagogique les différentes cultures et les pratiques agricoles associées.
Occitanie – Relocalisation d’une filière légumineuse en partenariat avec la coopérative Euralis
A l’occasion de ces journées dédiées à l’agriculture, le Groupe Bonduelle a souhaité mettre en lumière la culture de légumineuses. Partenaires depuis de nombreuses années pour la production de maïs doux et de haricots verts Euralis et Bonduelle ont récemment signé un partenariat pour créer et pérenniser une filière légumes secs en France. Les légumineuses constituent une des meilleures solutions pour végétaliser notre alimentation tout en apportant une réponse positive à un grand nombre de défis actuels: régénération des sols, décarbonation de l’alimentation, équilibre nutritionnel et accessibilité de l’alimentation à tous.
Pour en savoir plus sur cette culture, Guillaume Saintignan, agriculteur à Lussan Adeilhac en Haute-Garonne et administrateur de la coopérative Euralis, accueillera le grand public dans ses champs de lentilles.
Au programme : des ateliers « légumineuses », la visite des parcelles accompagné par un agronome, pédagogie sur la biodiversité avec un entomologiste etc. De quoi devenir incollable sur les légumineuses !
Guillaume Saintignan a à cœur de parler de son métier et de sa volonté de développer cette culture en France, sur son territoire. Une filière qui s’inscrit dans une volonté commune à Bonduelle et Euralis de proposer aux consommateurs une nourriture saine et de qualité, cultivée et transformée en France.
Ferme de Guillaume Saintignan :
- Types de cultures : blé – tournesol – colza – lentilles – pois chiche
- 145 ha dont 3,70 ha de lentilles et 9,30 ha de pois chiches
- Lieu : 265 Carrère – 31430 Lussan-Adeilhac
- Quand ? : les vendredi 16 et samedi 17 juin de 10h à 12 h et de 14h à 16h
Grand Est – La famille Garcia et Bonduelle : une histoire qui dure
Installée à la Ferme Les Hauts de Villiers, à proximité du site Bonduelle de Saint Benoist sur Vanne, la famille Garcia travaille avec Bonduelle depuis 23 ans. Un partenariat long terme qui permet de mettre en place des techniques culturales qui s’inscrivent dans l’agriculture régénératrice. Ce partenariat gagnant-gagnant permet également à l’agriculteur de bénéficier de l’accompagnement technique des agronomes du groupe et d’avoir un revenu sécurisé grâce à une contractualisation annuelle. Côté Bonduelle, l’approvisionnement de proximité du site de Saint Benoist est assuré toute l’année avec des légumes de qualité cultivés grâce au savoir-faire de la famille.
A l’occasion des Journées Nationales de l’agriculture, ce sont 3 générations qui présenteront leur travail et expliqueront leur
métier et leur façon de produire.
Ce sera l’occasion pour le grand public de découvrir les produits Bonduelle dont les légumes sont cultivés et
transformés à côté de chez eux.
La Ferme Les Hauts de Villiers
- Types de cultures : blé – orge – pomme de terre – chou – betterave sucrière, carotte, céleri
- Quantités produites pour Bonduelle : 4200 tonnes de carottes et 2400 tonnes de céleri
- 60km entre la ferme et l’usine
- Lieu : Ferme Les Hauts de Villiers – 10700 Villiers Herbisse
- Quand ? : les vendredi 16 et samedi 17 juin de 10h à 12 h et de 14h à 16h
Inscriptions gratuites sur le site www.journeesagriculture
Plus de 44 000 consommateurs ont déjà scanné le QR code de la 1664 Blonde et découvert le parcours du champ d’orge à la bouteille après seulement 3 mois d’existence !
Depuis 4 mois, grâce à un QR code placé sur la bouteille, la bière 1664 Blonde invite ses consommateurs à découvrir sa fabrication en toute transparence du champ d’orge à la bouteille via une plateforme digitale inédite.
Depuis son lancement, le succès est au rendez-vous : plus de 44 000 consommateurs se sont déjà connectés !
Ces derniers se montrent particulièrement désireux de mieux connaître les ingrédients de leur bière et sont attentifs à l’engagement de l’ensemble des acteurs de cette 1ère filière d’Orge Responsable tracée, co- construite avec Soufflet Agriculture & Malteries Soufflet (groupe InVivo) ainsi que Kronenbourg SAS.
UN NOMBRE DE CONSOMMATEURS QUI DOUBLE TOUS LES MOIS AVEC 3 MINUTES DE TEMPS DE CONSULTATION
EN MOYENNE
Lancée en février, la plateforme voit son nombre de visiteurs doubler chaque mois pour atteindre aujourd’hui un total cumulé de plus de 44 000 visiteurs. Le temps de consultation est de 3 minutes en moyenne.
Le top 3 des rubriques qui suscitent le plus l’intérêt des consommateurs :
- Les engagements : cette démarche concrétise l’engagement des partenaires pour la culture responsable de l’orge, la préservation de l’eau, et le transport durable, près de 70 % des bières de Kronenbourg SAS étant expédiées en train depuis la brasserie d’Obernai, ce qui représente 19 000 camions en moins sur les routes françaises chaque année.
- La récolte des céréales : aucune autre bière sur le marché n’a poussé aussi loin son engagement dans la transition agricole et alimentaire avec autant de transparence. Une solution blockchain exclusive a été mise au point par Malteries Soufflet (groupe InVivo) en partenariat avec Crystalchain. Le consommateur peut ainsi accéder aux informations concernant la zone de collecte de l’orge ainsi que sa date de récolte. Il peut aussi accéder à une carte interactive.
- Le brassage : non seulement le consommateur découvre les diverses étapes du brassage, mais il prend aussi connaissance d’éléments précis sur la bière qu’il tient entre ses mains, comme les dates de brassage, de maltage ainsi que le jour de mise en bouteille. Le tout accompagné de témoignages vidéo de Maîtres Brasseurs sur le savoir-faire et la création de nouvelles recettes.
EN 2023, UNE SURFACE MULTIPLIÉE PAR 3 ET UN NOMBRE D’AGRICULTEURS QUI A PLUS QUE DOUBLÉ
Le nombre d’agriculteurs partenaires engagés dans la 1ère Filière Orge Responsable tracée en France a plus que doublé en un an. Ils étaient 45 en 2022 (en région Grand Est, Bourgogne), au démarrage de la filière, et sont 120 aujourd’hui sous contrat Responsable (en région Grand Est, Bourgogne et Ile de France). Ils fournissent leurs orges à Soufflet Agriculture, puis la Malterie Soufflet à Strasbourg se charge de transformer l’orge en malt qui est livré ensuite à la brasserie Kronenbourg à Obernai. L’objectif étant d’atteindre le nombre de 250 agriculteurs en 2026.
Les surfaces de culture d’Orge Responsable ont également triplé en un an, passant de 900 ha à 2700 ha aujourd’hui (avec une taille moyenne des exploitations de 190 ha). En termes de tonnages, en 2022, cela représentait 5 000 T d’orge calibrée, et aujourd’hui la récolte prévisionnelle en 2023 est de 14 000 T d’orge calibrée.
LES IMPACTS DÉJÀ VISIBLES DE LA TRANSITION AGROÉCOLOGIQUE
Lors de la mise en place de la 1ère filière Orge Responsable tracée, Soufflet Agriculture, Malteries Soufflet et Kronenbourg SAS ont travaillé ensemble pour élaborer le cahier des charges garant d’une agriculture de transition grâce à la mise en œuvre de bonnes pratiques agroécologiques par les agriculteurs. Tout en assurant le respect d’un haut niveau de qualité qui se retrouve dans les malts, il permet de préserver l’environnement et en particulier de favoriser la biodiversité, ainsi que la réduction de l’empreinte carbone.
Une biodiversité en hausse
- Près de 6 cultures différentes par exploitation
La moitié des agriculteurs rassemble 4 ou 5 cultures différentes sur leur exploitation, l’autre moitié entre 6 à 8 cultures. Construire des rotations plus longues apporte en effet de nombreux bénéfices, notamment sur la santé des sols et la biodiversité. Cela permet aussi de raisonner l’usage de produits de protection des plantes grâce à l’introduction de cultures moins consommatrices en intrants et l’introduction d’une variabilité perturbant les bioagresseurs par exemple.
- 2 fois plus de surface d’intérêt écologique (SIE) que le seuil fixé au niveau de la PAC
Les exploitations en contrats Responsable disposent de près de 9 % de Surfaces d’Intérêt Ecologique, avec des jachères, bandes enherbées, bosquets, ainsi que des kilomètres de haies (pour la filière Orge Responsable, ce sont déjà plus de 16 km de haies au total!) aux multiples bénéfices environnementaux.
- 169 ruches et 77 perchoirs déjà en place
Les agriculteurs sont également moteurs dans la mise en place de dispositifs qui favorisent la prédation naturelle. A l’heure actuelle, 25 nichoirs et 77 perchoirs sont déjà installés. Sans oublier les dispositifs en faveur des abeilles. En effet, 169 ruches sont déjà en place ainsi que 17 ha de jachères mellifères, soit plus de 24 stades de rugby !
Une empreinte carbone réduite de 20% par rapport au mode conventionnel
Un premier bilan atteste que l’empreinte carbone des orges en agriculture responsable tracée est déjà significativement inférieure à l’empreinte d’une orge cultivée en mode conventionnel : les émissions de la récolte 2022 mesurées(1) sont de 334 KgCO2/T d’orge vs 409 pour la référence du mode conventionnel(2). Divers leviers sont actionnés pour atteindre cette bonne performance:
- Une fertilisation raisonnée qui repose sur le principe de la juste dose au bon moment, des apports d’engrais fractionnés basés sur des analyses de sol annuelles et de la plantation de légumineuses qui peut être intégrée dans la rotation des cultures.
- L’utilisation de couverts végétaux multi-espèces semés en interculture favorisant la captation de carbone et la production de biomasse.
Une certification par OCACIA
Les bonnes pratiques agricoles et environnementales mises en œuvre dans cette filière Orge Responsable tracée font l’objet d’un contrôle externe et indépendant (norme NF V30-001). De plus, un système de certification environnementale de niveau 2, basé sur la charte de bonnes pratiques agricoles, est mis en place pour cette filière.
50 % D’ORGE RESPONSABLE TRACÉE DANS LA 1664 BLONDE DÈS 2024
Co-construite avec Soufflet Agriculture et Malteries Soufflet (groupe InVivo), cette filière novatrice a été lancée en 2022. A bientôt mi-2023, la culture de l’Orge Responsable tracée affiche une progression régulière, ce qui va permettre de respecter la trajectoire prévue pour atteindre les objectifs sur lesquels Kronenbourg SAS s’est engagée, à savoir passer de 20 % d’orge tracée en 2023 à 50 % en 2024 puis 100% en 2026 pour brasser la 1664 Blonde.
Sites internet : invivo-group.com
Sources :
(1) Mesure réalisée grâce à l’outil eGES Arvalis / Label Bas Carbone Grandes Cultures
(2) Agribalyse la base de données environnementale de référence sur des produits agricoles et alimentaires
Cérèsia met la transition agroécologique au cœur de ses Champs d’avenir
Val de Gascogne s'engage dans un programme de plantation de haies pour aider les agriculteurs gersois qui souhaitent favoriser la biodiversité autour de leurs cultures en reconstituant les haies bocagères qui les entourent.
L’AFNOR renouvelle la certification ISO 50001 du site de Haut-Mauco
L’ISO 50001 est une norme internationale qui définit les processus et exigences déployés au sein d’un système de management de l’énergie. Elle a été mise au point en 2011, puis revue en 2018, par une soixantaine de pays membres de l’Organisation internationale de normalisation.