Anciens numéros

S'abonner à l'hebdo

Pour vous abonner à l'hebdo des coops métiers du grain, dont la diffusion est réservée aux adhérents de Coop de France et à son réseau, merci de remplir et de valider le formulaire ci-dessous.

obligatoire




Valider

Déclaration CNIL
Coop de France met en place un traitement de données à caractère personnel dans le cadre de ses missions d'assistance et d'information aux coopératives adhérentes. Ces données sont collectées lors de votre adhésion, des missions de conseil que nous réalisons ou lorsque vous remplissez ce formulaire et sont destinées aux employés de Coop de France exclusivement. Elles sont par ailleurs contrôlées annuellement. Conformément à l'article 32 de la loi du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et de suppression des données vous concernant. Ce droit peut être exercé auprès de Nicolas Gremont, au service informatique à l'adresse suivante : nicolas.gremont@coopdefrance.coop.

Partager la page

Actualités de la filière

semaine La Coopération Agricole

LCA dans les médias



A l’occasion de la semaine de La Coopération Agricole, Dominique Chargé, président de La Coopération Agricole, était l’invité de France Inter et de France Bleu (5 millions d’auditeurs cumulés) pour évoquer l’événement, parler de décarbonation des filières agroalimentaires et revenir sur la restitution de la consultation nationale « A la rencontre des jeunes, pour une nouvelle France alimentaire » au Conseil Economique, Social et Environnemental.

Il a également participé à la conférence du journal l’Opinion en livrant son analyse et en discutant des propositions de La Coopération Agricole en matière d’innovation dans le secteur agroalimentaire aux côtés de Florian Breton, Fondateur & CEO de Miimosa, et de Bernard Chevassus-Au-Louis, porte-parole de l’Académie des technologies.

Le Récap’ :

Lundi 5 juin sur France Inter dans la matinale de Léa Salamé et Nicolas Demorand 

« La décarbonation est un immense chantier […] très coûteux. Il faut un CARBON ACT à l’échelle européenne qui nous permettrait d’avoir les moyens de décarboner nos filières mais aussi d’être protégés des distorsions de concurrence qui feront que nous pourrions importer car c’est exactement le problème devant lequel nous sommes avec par exemple 50% des poulets importés : ce n’est pas durable ! »

Replay en cliquant ici


Mardi 6 juin, à la conférence du journal l’Opinion organisée sous le thème de : Nourrir la planète : Faudra-t-il choisir entre souveraineté et durabilité ? En présence notamment du ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire, Marc Fesneau :

« L’innovation fera évoluer l’agriculture de demain. Ce n’est pas fromage ou dessert c’est une série de solutions combinatoires : génétique, robotique, numérique, solutions de biocontrôles…. Il y a une batterie de solutions et les coopératives sont prêtes à accélérer le déploiement dans les territoires car nous sommes en retard ! »

Replay en cliquant ici

Mardi 6 juin dans l’émission Ma France, sur France Bleu, au micro de Wendy Bouchard :


« Une des thématiques qui est revenue le plus dans les débats de la grande consultation jeunes, c’est celle du prix et de l’accessibilité à l’alimentation. La question de la précarité alimentaire est prégnante et quand on entend des jeunes étudiants qui déclarent ne pas pouvoir se payer un repas le midi, c’est quelque chose qui nous interpelle. Je pense que nous avons une réflexion nationale à mener et j’appelle les pouvoirs publics et l’ensemble des acteurs concernés à traiter ce problème. »

Replay en cliquant ici
(À partir de 18:01)

culturales1055

Agriculture et climat



Entre adaptation et atténuation, les leviers et les innovations pour accompagner le changement

Les Culturales® 2023 reviennent pour la 16e édition du 14 au 15 juin dans le Bassin parisien. Ce salon au champ organisé par ARVALIS met à l’honneur les innovations en grandes cultures, pour répondre aux problématiques des agriculteurs et aux besoins des filières, en particulier dans un contexte de changement climatique.

POUR UNE AGRICULTURE MULTI-PERFORMANTE

Pour tracer ensemble l’avenir des grandes cultures au sein d’une agriculture résiliente, multi performante et diverse tout en répondant aux besoins des filières, l’institut technique ARVALIS souhaite que ce salon apporte des solutions aux défis d’aujourd’hui et de demain. Au cœur d’un dispositif de 25 ha, l’espace technique des Culturales 2023 se structure autour de quatre thématiques phares :

  • Le changement climatique, sous l’angle de l’adaptation et de la participation à son atténuation.
  • La sécurité alimentaire, pour assurer des productions et des qualités technologiques et sanitaires répondant aux besoins des filières.
  • La santé des plantes avec de nouveaux moyens agroécologiques pour gérer les bioagresseurs.
  • La nutrition des plantes avec un focus sur la fertilité et la fertilisation dans un contexte mondial en tension.

Les professionnels du secteur agricole sont invités à découvrir une offre technique riche et diversifiée à travers des vitrines de cultures, du matériel innovant, des démonstrations de terrain et de laboratoire. Trois pôles dédiés à l’agriculture biologique, à l’agriculture de conservation des sols et à la méthanisation complètent cette offre.

Anne-Claire Vial, présidente d’ARVALIS : « À l’image des Culturales, l’ambition d’ARVALIS est de favoriser une recherche partenariale et la co-construction de solutions pour les grandes cultures. Lien indispensable entre la recherche fondamentale, les agriculteurs et les filières, la recherche appliquée fait appel à de nombreux partenaires, en premier lieu l’INRAE et les autres instituts techniques agricoles. L’institut entretient aussi des relations fortes avec les collecteurs, les Chambres d’agriculture, les associations d’agriculteurs, les établissements d’enseignement agricole. Enfin, je souligne le rôle des politiques publiques, incontournables, au même titre que celui de l’État et des collectivités territoriales dans leur soutien à la recherche agricole et à l’innovation.
Notre priorité est de continuer à assurer une production de qualité répondant aux nouvelles exigences de sécurité alimentaire, à l’heure même où l’adaptation au changement climatique nous oblige collectivement à plus de créativité et d’audace. L’institut doit apporter sa contribution à nos filières d’excellence, en travaillant par exemple sur l’adéquation entre l’offre et la demande ou la cohérence entre nouvelles cultures et potentiel des débouchés.
 »

Delphine Bouttet, responsable de l’édition 2023 des Culturales : « Les Culturales, c’est la mise en valeur des travaux d’ARVALIS et de la recherche scientifique fondamentale et appliquée au service des agriculteurs et de la durabilité de leurs exploitations. C’est pourquoi, vous retrouverez une multitude d’innovations scientifiques, par exemple les technologies numériques qui accompagnent la transition agroécologique. L’objectif pendant ce salon unique dédié aux grandes cultures, est de partager des connaissances pour construire des solutions adaptées à chacun et à chaque type de culture. Il est important de renforcer le lien recherche-conseil-transfert pour aider les agriculteurs à se projeter dans l’avenir à 5, 10 ans. »

TEMPS FORTS

14 juin

  • 9h45 | Conférence de presse avec Anne-Claire Vial, présidente d’ARVALIS, Philipe Heusèle, président de la commission régionale d’orientation professionnelle Ile-de-France d’ARVALIS et François Laurent, directeur de la R&D d’ARVALIS
  • 10h30 | Visite guidée pour les journalistes par Delphine Bouttet, ingénieure régionale d’ARVALIS et responsable des Culturales 2023 et François Laurent, directeur de la R&D d’ARVALIS
  • 15h00 | Inauguration du salon

Discours du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire (vidéo)
Table ronde « L’innovation en grandes cultures » avec :
Sébastien Dromigny, conseiller régional – délégué spécial aux produits en Île-de-France
Dominique Chargé, président de La Coopération Agricole
Jean-François Loiseau, président d’Intercéréales
Christophe Hillairet, président de la Chambre d’agriculture de la région Ile-de-France

15 juin

Journée spéciale pour les jeunes générations : la remise des prix du festival du court métrage technique agricole Clap de Champs, la conférence « Les formations et les entreprises se réinventent pour attirer les talents », les visites guidées dédiées, des échanges sur l'espace consacré à l’emploi et la formation professionnelle « Trajectoires d'avenir ».

Votre badge gratuit

culture du maïs



Climat, sécheresse, pesticides… C’est quoi le problème avec le maïs ?

Le Journal du Dimanche vient de publier un article  sur la culture du  maïs dans lequel Franck Laborde, président de l’AGPM a pu apporter son point de vue et mettre en lumière les nombreux atouts de la production de maïs. La culture du maïs, souvent décriée, est pourtant est un véritable atout alimentaire, économique et environnemental pour la France nous rappelle celui-ci.

La France est le premier producteur européen de maïs en 2022 et le premier producteur mondial de semences de maïs.
Avec près de 3 millions d’hectares, le maïs représente 11 % de la SAU et contribue à un excédent commercial d’1 milliard d’euros.
Le maïs valorise très bien l’eau : il faut 450 L pour produire 1 kg de maïs, contre 590 L pour 1 kg de pomme de terre ou 900 L pour 1 kg de soja. Toutes les surfaces ne sont pas irriguées, seulement 23% des maïs l’étaient en 2020.
La production de maïs c’est de l’emploi et de l’économie dans les territoires, notamment au cœur des filières d’élevage en région Nouvelle-Aquitaine.

Continuer à produire du maïs avec des variétés plus résistantes, une irrigation plus performante et un stockage hivernal de l’eau, c’est entre autres ce qui permettra au maïs de résister s’adapter au changement climatique, de
continuer à être performant et de limiter le recours aux importations en Europe.

Lire l’article du Journal du Dimanche

csm-agriculture-et-batiment-bando

Zéro artificialisation nette



La trajectoire doit être maintenue pour préserver les terres agricoles

La proposition de loi visant à faciliter la mise en œuvre des objectifs de « zéro artificialisation nette » (ZAN) au cœur des territoires qui va être examinée à l’Assemblée nationale à partir du 13 juin comporte certains aspects qui présentent une menace pour la sauvegarde des terres agricoles. Chambres d’agriculture France appelle à ce que le cap visant à atteindre zéro artificialisation nette en 2050 soit maintenu.

Surface minimale de développement communal

La proposition de loi prévoit d’attribuer à chaque commune une enveloppe minimale d’artificialisation d’un hectare. Chambres d’agriculture France n’y est pas favorable car elle pourrait favoriser le mitage et freiner la densification. 

Chambres d’agriculture France propose que cette disposition puisse bénéficier aux petites communes rurales porteuses de projets de territoires, dans un cadre intercommunautaire.

Surfaces considérées comme non artificialisées

La proposition de loi vise à ce que les surfaces à usage résidentiel, de loisirs, ou d’infrastructure de transport couvertes par de l’herbe ne soient plus considérées comme artificialisées. Or, ces surfaces peuvent facilement changer de destination, accueillir une construction imperméabilisante et sont perdues pour la production et la souveraineté alimentaire.

Chambres d’agriculture France demande à ce que ces surfaces soient bien considérées comme artificialisées. 
Concernant les bâtiments agricoles, Chambres d’agriculture France propose qu’ils ne soient pas comptabilisés dans le compteur d’artificialisation au niveau communal mais au niveau national. Ils sont d’intérêt général, en particulier pour l’installation de jeunes agriculteurs ou pour le bien-être animal. 

Droit de préemption au bénéfice des collectivités

Le texte législatif introduit, pour les collectivités, un droit de préemption sur les espaces propices à la renaturation ou au recyclage foncier. 
Chambres d’agriculture France s’oppose à l’instauration de ce nouveau droit de préemption qui complexifierait les procédures et remettrait en cause les droits du fermier et de la SAFER.