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Hebdo N°10 - Vendredi 13 mars 2020

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Actualités de la filière

Rubriques

Coronavirus




Union de la filière alimentaire pour assurer l’approvisionnement des consommateurs sur tout le territoire

L’ANIA, la Coopération Agricole, la FNSEA, la FCD et les autres distributeurs indépendants unissent leurs forces pour prendre toutes les dispositions permettant à la filière alimentaire de fonctionner de manière optimum.

Ils saluent la mobilisation de Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation et d’Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, qui ont annoncé hier soir, lors d’une réunion avec les professionnels, leur volonté d’anticiper et d’accompagner les acteurs économiques.

Ils déclarent : « Nous, acteurs responsables et unis de l’alimentation des Français, agriculteurs, éleveurs, coopératives, entreprises alimentaires et distributeurs, nous mobilisons pour continuer à fournir aux Français les produits alimentaires nécessaires, dans le contexte de crise du coronavirus qui impacte aussi notre secteur ».

Pour ce faire, ils identifient et agissent en permanence sur les éventuelles difficultés de la chaîne d’approvisionnement, de la production à la livraison. Ils sont également en contact étroit avec les transporteurs.

Pour éviter tout risque de rupture dans la chaîne d’approvisionnement en produits alimentaires, les acteurs de la filière saluent la décision du gouvernement de reconnaître le secteur comme prioritaire. Cette mesure va aider à assurer la continuité des activités des entreprises. Pour être totalement efficaces, ils souhaitent dès lors disposer rapidement de :

  • masques, nécessaires pour poursuivre l’activité dans les entreprises
  • une coordination nationale et des informations en temps réel, des mesures prises au niveau national et territorial, indispensables à l’anticipation et l’adaptation des entreprises.

L’ANIA, la Coopération Agricole, la FNSEA, la FCD et les autres distributeurs indépendants travaillent à la mise en place des plans de continuité d’activité, à faciliter la fluidité industrielle et logistique (priorisation des produits, formats...) et à respecter les bonnes pratiques en matière d’approvisionnement et de promotions.

Et de souligner que « les acteurs l’alimentation unis souhaitent rassurer les consommateurs français en les assurant qu’ils mettront tout en œuvre pour leur permettre de continuer à s’approvisionner normalement sur tout le territoire. Cet épisode montre à quel point la souveraineté alimentaire de notre pays est d’importance majeure pour la sécurité de nos concitoyens. »

Restauration collective



Didier Guillaume signe avec les principaux acteurs une charte d’engagements pour viser 50% de produits de qualité et durables, dont 20% de produits bio d’ici 2022 et, pour tous les produits, favoriser une alimentation ancrée dans les territoires

Le ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Didier Guillaume, et les principaux acteurs de la restauration collective ont signé le 25 février à l’occasion du Salon international de l’agriculture une charte dans laquelle ils s’engagent à mutualiser leurs efforts pour atteindre un des objectifs phares fixé par la loi EGAlim : atteindre au moins 50% de produits durables et de qualité, dont au moins 20% de produits biologiques, dans les repas servis d’ici le 1er janvier 2022, et, pour tous les produits, favoriser une alimentation ancrée dans les territoires.

Didier Guillaume, ministre de l’agriculture et de l’alimentation, a signé, le 25 février, une charte intitulée « La restauration collective en action » avec plusieurs opérateurs du secteur : le Syndicat national de la restauration collective (SNRC), le réseau interprofessionnel de la restauration collective en gestion directe (Restau'co), la Confédération française du commerce en gros et international (CGI), l’Association nationale des industries alimentaires (ANIA), la Confédération générale de l'alimentation en détail (CGAD), la Coopération agricole, la Fédération des marchés de gros de France, les Grossistes des fruits et légumes, la FEDALIS, et l’Association de coordination du frais alimentaire (Acofal).

Déjà fortement mobilisés, les signataires de cette charte confortent leur volonté de mutualiser leurs efforts pour atteindre un des objectifs emblématiques fixé par la loi du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire, dite loi « EGAlim » : proposer des repas composés d’au moins 50% de produits durables et de qualité, dont au moins 20% de produits biologiques, d’ici le 1er janvier 2022. Cet objectif ambitieux nécessite une mobilisation de tous pour être atteint.

La restauration collective représente en France un secteur essentiel à l'alimentation de nos concitoyens, avec environ 80 000 restaurants concernés, et plus de 3 milliards de repas servis chaque année. Plus de 7 millions de Français prennent chaque jour au moins un de leurs repas dans un restaurant collectif : crèches, restaurants scolaires, universités, établissement de santé, sociaux et médico-sociaux, pénitentiaire, restaurants administratifs.

« La restauration collective est un formidable levier pour garantir l’accès de tous à une alimentation de qualité et accélérer la transition agro-écologique. Il faut valoriser les productions françaises et l’agriculture locale, et l’excellence de nos produits en visant les 50% d’approvisionnement en produits durables et de qualité ! L’Etat s’engage de son côté au travers de ses établissements publics et de ses services de restauration » a déclaré le ministre de l’agriculture et de l’alimentation.

Télécharger la charte

Agrivoltaïsme




Total et InVivo mettent en commun leur savoir-faire pour allier production agricole et énergie renouvelable

Total, via Total Quadran, sa filiale dédiée à la production d’électricité renouvelable en France, et le groupe InVivo, union nationale de coopératives agricoles regroupant plus de 300 000 exploitants, via sa filiale Agrosolutions, ont signé un partenariat visant à accélérer le développement de solutions agrivoltaïques.

L'agrivoltaïsme est une approche innovante qui associe une production d'électricité photovoltaïque et une production agricole sur une même surface. Elle aide à valoriser des terres peu productives, très caillouteuses, sur des plateaux venteux ou encore trop exposées au soleil, en rendant possible la diversification vers de nouveaux types de cultures, tout en produisant de l’énergie photovoltaïque. La démarche peut également faciliter la création d’emplois grâce à une augmentation de la productivité des exploitations.
Total Quadran et InVivo mutualisent leurs expertises via trois engagements :

  • La mise en place d’une cellule recherche et développement sur l’évolution de l’agrivoltaïsme.
  • Une collaboration avec les acteurs du monde agricole, afin de mieux identifier leurs enjeux et leur proposer des solutions réalistes et réalisables.
  • L’appui à la définition de modèles économiques concrets pour les projets.

Dans le cadre de cette collaboration avec InVivo, Total Quadran, fournira des solutions d'énergie photovoltaïque adaptées aux besoins de chaque exploitation : des ombrières, des pare-vents, des panneaux sur trackers ou encore des installations d’autoconsommation conventionnelles. Les partenaires ont déjà identifié 200 hectares de terrains agricoles pouvant potentiellement bénéficier des installations solaires.
Total Quadran a ainsi l’ambition d’installer près de 500 mégawatts de photovoltaïque sur des terres agricoles d’ici 2025, pouvant produire l’équivalent de la consommation de plus de 500 000 personnes.

« Avec la 3ème voie de l’agriculture portée par notre groupe, nous accompagnons la transition écologique et technologique du monde agricole, pour que la production agricole devienne un levier pour lutter contre le changement climatique. Ce partenariat en est une parfaite illustration. En structurant notre politique RSE et en investissant dans les nouvelles technologies et les innovations nous apportons des solutions qui permettent aux agriculteurs de produire plus et mieux », affirme Thierry Blandinières, directeur général d’InVivo.

« Total Quadran est fier de s’associer à InVivo dans ce partenariat inédit, qui contribuera au développement des énergies renouvelables en France,» a déclaré Thierry Muller, Directeur Général de Total Quadran. « Nous sommes convaincus que la coopération entre les énergéticiens et les acteurs du monde agricole peut favoriser la croissance des énergies renouvelables de façon bénéfique à l’ensemble des parties prenantes. »
 

Avec Téo®



Terres Inovia veut pérenniser la culture du tournesol dans les territoires à horizon 2022

Culture clé pour assurer la souveraineté protéique de la France, le tournesol contribue indéniablement au nouveau modèle agricole devant faire face au changement climatique, à la pression sanitaire, à la réduction des produits phytosanitaires et aux exigences sociétales. Aussi, afin de promouvoir la culture du tournesol et rappeler ses atouts, Terres Inovia, avec le soutien de Terres Univia, l’interprofession des huiles et protéines végétales, lance Téo®, un plan de communication et développement à destination des agriculteurs. L’objectif d’ici 2022 ? Développer les surfaces en tournesol dans les systèmes de culture, en s’appuyant sur un partenariat souhaité le plus large possible avec les acteurs de terrain, et pérenniser la production de tournesol made in France.

100 000 hectares supplémentaires de tournesol à horizon 2022

Les attentes des consommateurs encouragent la production de tournesol français : l’huile de tournesol est la première huile de table consommée en France. Même si elle est variable, la prime oléique traduit cette demande soutenue, tant nationale qu’internationale (+45 €/t en moyenne sur les 5 dernières campagnes 2015-2019). En outre, le déficit de matières riches en protéines au niveau national pour l’alimentation animale offre des perspectives au tourteau de tournesol High Pro français. Le plan national pour les protéines, en cours d’élaboration, vise à améliorer l’autonomie protéique de la France. Compte tenu de ces enjeux, le plan de la filière 2018-2022 vise une augmentation des surfaces de tournesol de + 100 000 hectares.

Le tournesol, une réponse aux défis des exploitations

Le tournesol accompagne la transition agro-écologique dans les territoires, il améliore la durabilité des systèmes de culture en place dans les exploitations en limitant le recours aux produits phytosanitaires et permet de disposer d’une production non OGM et made in France. Culture clé de diversification des systèmes pour la rentabilité des exploitations avec

une réelle demande du marché, la culture peut s’insérer dans des systèmes et des contextes de production variés, grâce notamment au dynamisme de la recherche et aux innovations de la génétique.

Téo®, un plan de communication et développement sur 3 ans

Téo® va accompagner les agriculteurs jusqu’en 2022 de façon à développer les surfaces et à valoriser les performances du tournesol en fonction des particularités des territoires.
En partenariat avec les acteurs du développement et de l’agrofourniture, les communications seront axées sur les atouts agronomiques et économiques du tournesol, les recommandations techniques pour un meilleur suivi au service de la rentabilité et les innovations dont bénéficie l’espèce.

Ce plan d’action sera identifié sur tous les supports par une identité visuelle spécifique « Téo, de l’or dans vos rotations » et ses principaux messages seront véhiculés par une « super graine ».

Pour en savoir plus : https://www.terresinovia.fr/web/institutionnel/-/teo-un-plan-d-action- et-de-communication-pour-developper-le-tournesol