29 avril 2021
FAITS SAILLANTS
Principalement du fait d’une hausse pour le maïs, les prévisions de production mondiale toutes céréales confondues (blé et céréales secondaires) en 2020/21 font 2 millions de tonnes de plus que le mois dernier, à 2.226 millions, une hausse de 2 % d’une année sur l’autre. L’essor de l’offre est absorbé par une augmentation de l’utilisation, y compris un affouragement en blé accru et une utilisation industrielle de maïs plus forte, ce qui laisse les projections de stocks globalement inchangées d’un mois sur l’autre. Comme une majoration pour l’orge est gommée par des réductions pour le blé et le maïs, le chiffre d’échanges mondiaux est légèrement abaissé par rapport au mois dernier. Les perspectives de l’offre et la demande toutes céréales confondues pour 2021/22 sont quasiment inchangées d’un mois sur l’autre.
Essentiellement en lien avec une augmentation pour le Brésil, les prévisions de production de soja en 2020/21 sont relevées de 1 million de tonnes d’un mois sur l’autre, à 362 millions, en hausse de 7 % par rapport à l’an dernier. Comme les perspectives de consommation sont plus ou moins stables, les inventaires sont rehaussés à 47 millions de tonnes (-5 millions d’une année sur l’autre). Les échanges sont légèrement relevés à un pic de 171 millions de tonnes (+1 million). Les projections de production mondiale pour 2021/22 sont maintenues à un record de 383 millions de tonnes mais, du fait des stocks d’ouverture plus volumineux, les disponibilités sont placées en légère hausse par rapport au mois dernier. La hausse de l’offre est absorbée par une augmentation de la consommation, ce qui laisse les stocks inchangés d’un mois sur l’autre, à 50 millions de tonnes (+3 millions). Les échanges sont projetés à 173 millions de tonnes (+2 millions).
Du fait d’une modeste révision à la hausse de la consommation, les prévisions de stocks mondiaux de riz en 2020/21 sont rognées de 1 million de tonnes, à 173 millions, en léger repli sur l’an dernier. Pour traduire un chiffre moindre pour les stocks d’ouverture et une détérioration des perspectives de production, les disponibilités mondiales 2021/22 sont étêtées d’un mois sur l’autre, ce qui donne une réduction de 1 million de tonnes des stocks de report, à 176 millions (+3 millions d’une année sur l’autre) ; sur ce total, les stocks des exportateurs sont abaissés à 40 millions (+2 millions d’une année sur l’autre). Les échanges en 2022 devraient être stables par rapport à l’an dernier, à 46 millions de tonnes.
Avec des gains élevés pour tous ses composants à l’exception du riz, l’Indice des céréales et des oléagineux du CIC (GOI) a gagné 8 % d’un mois sur l’autre, pour atteindre son plus haut niveau depuis la mi-2013.