Améliorer la sécurité et réduire la consommation de carburant de notre flotte automobile

Dans le cadre de notre stratégie RSE Terroirs Durables, nous nous engageons aussi bien à prévenir les risques professionnels qu’à limiter les impacts de nos activités. Face au contexte économique actuel et aux impératifs environnementaux, il est nécessaire d'étudier tous les leviers d’optimisation de notre flotte afin d’assurer la qualité de nos services à nos clients tout en adoptant des pratiques durables. Des engagements pleinement intégrés à notre politique Achats Responsables. Le service Achats en collaboration avec les services Développement RH et Prévention des risques professionnels et QVCT a initié 2 actions pour améliorer les performances de notre flotte automobile avec pour objectifs principaux de renforcer la sécurité sur la route et réduire nos consommations de carburant : le rallongement de la durée de vie des pneumatiques poids lourds et la formation des chauffeurs à l’écoconduite.

Pneumatiques poids lourds : 44t de CO₂ économisées grâce au rallongement de leur durée de vie

TERRES DU SUD prolonge la vie des pneumatiques des véhicules poids lourds par :

• le rechapage, c’est à dire le remplacement de la bande de roulement usée du pneu afin de lui octroyer une seconde voire troisième vie
• et le recreusage, une opération qui consiste à redonner de la profondeur aux sculptures d’un pneu usagé en recreusant ses sillons.

Ces actions conjuguées permettent d’augmenter la durée de vie des pneus, d’améliorer la sécurité des chauffeurs, de diminuer la consommation de carburant, de réduire la matière première utilisée et les déchets produits et bien sûr de baisser les coûts de près de 40% par rapport à un pneu neuf.

Menées en partenariat avec notre prestataire local, la PME Soubzmaigne, ces actions de rechapage et recreusage ont permis d’économiser plus de 44 tonnes de CO2 sur l’exercice 21/22. Soit l’équivalent de 227 964 km parcourus en voiture*.

L’écoconduite pour les rouleurs professionnels : prévention et économie de temps et de carburant

L’ÉCOCONDUITE consiste essentiellement à modifier son comportement au volant en améliorant les connaissances sur la réglementation routière, sur les techniques de la conduite préventive et de la conduite économique.

Une trentaine de chauffeurs poids lourds de la flotte agrifeel logistique ont été formés à l’écoconduite en 2016. Grâce à cette méthode de conduite plus rationnelle, nous avons constaté un gain de temps sur leurs tournées (près de 7 minutes par heure) et une baisse de leur consommation de carburant.

Fort de ces résultats concluants, le groupe Terres du Sud souhaite poursuivre sa campagne de formation et l’étendre à l’ensemble de ses activités : 44 chauffeurs poids lourds seront ainsi formés avant la fin de l’année 2023.

Un premier groupe de 6 collaborateurs de Delmond vient de suivre la formation théorique exposant les enjeux et la démarche, avec un passage sur simulateur. Elle sera suivie d’une formation pratique : chaque chauffeur sera accompagné et coaché par le formateur sur route.

Un outil de suivi et de pilotage pour animer et mesurer les bénéfices de l’écoconduite

En complément des formations, l’ensemble de nos camions vont être équipés d’un outil connecté de mesure de la conduite. À l’aide des indicateurs remontés dans une plateforme de pilotage, nos responsables de flotte pourront animer et maximiser les effets de l’écoconduite auprès de leurs équipes. Un test auprès de 3 solutions est en cours sur 2 activités logistiques du groupe (Distribution et Volailles).

Nos objectifs sont de générer des gains : 

• Économiques : réduction de nos dépenses de gazole et des coûts indirects liés à l’entretien. L’objectif est de baisser notre consommation de 5 L / 100 km, soit environ 5% à 8 %.
• Sociaux : maîtrise des risques routiers par la sensibilisation et fidélisation de nos conducteurs
• Environnementaux : baisse de nos émissions de CO₂ 

Si cette phase de formation de nos chauffeurs poids lourds est concluante, elle pourra être étendue au reste du périmètre groupe c’est-à-dire les grands conducteurs de véhicules légers soit un total de 187 collaborateurs.

*selon les correspondances proposées par l’ADEME issues des facteurs d’émissions de la Base Carbone®.

Site internet : https://www.groupe-terresdusud.fr

BASF lance un réseau de "Fermes Practice" en France pour accompagner le virage de l’agroécologie sur le terrain

• BASF Agro lance un réseau de "Fermes Practice" en France, qui a pour objectifs de valider la mise en œuvre pratique et la pertinence technico- économique d'itinéraires agroécologiques, et de les promouvoir sur le terrain.
• Exemple de la première "Ferme Practice" dans le Sud-Ouest, avec les expérimentations menées au GAEC Ravaille, à Florentin, dans le Tarn.

Le réseau de "Fermes Practice" BASF, pourquoi et comment ?

BASF Agro a inscrit depuis 2019, dans sa feuille de route agroécologique, son engagement à accompagner les agriculteurs dans la transition agroécologique. Ceci implique de travailler au contact direct des agriculteurs en transition et de s'assurer de la compétitivité économique des itinéraires techniques proposés, afin d'ensuite favoriser leur adoption.

De cette ambition est né le réseau des "Fermes Practice", qui a pour objectifs de : valider et promouvoir les itinéraires agroécologiques de BASF, tester et comparer ces itinéraires aux pratiques déjà mises en œuvre sur l’exploitation agricole, valider leur mise en œuvre pratique et leur pertinence technico-économique, et enfin, être une vitrine pour tous les clients de BASF intéressés par les questions de transition agroécologique.

Concrètement, les Fermes Practice vont travailler des thématiques en lien avec les enjeux économiques et durables majeurs de l’agriculture du XXIe siècle, comme la préservation des ressources naturelles (eau, biodiversité...), le défi climatique et la réduction de l’empreinte carbone. Elles associeront plusieurs leviers : agronomiques, variétaux, phytosanitaires (de synthèse ou biocontrôle), digitaux, technologiques... sur des parcelles comparatives d’une surface de 1 à 2 ha, avec une approche pluriannuelle, afin d'obtenir des références pratiques à l’échelle territoriale, inspirantes pour des systèmes de production équivalents dans un contexte pédoclimatique semblable.

« Les Fermes Practice vont permettre une écoute experte du terrain, face aux évolutions sociétales et réglementaires. C'est de notre responsabilité, en tant qu’acteur de référence du secteur agricole. Les agriculteurs ont besoin d’innovations pour accompagner le virage de l’agroécologie et BASF a la capacité d’investir en R&D » explique Valérie Joulia Guignard, Ingénieur Conseil Environnement de BASF.

Exemple de la première "Ferme Practice" dans le Sud-Ouest : présentation des expérimentations menées au GAEC Ravaille

Situé à Florentin, dans le Tarn, l’exploitation de polyculture élevage d'André et Cyril Ravaille occupe 230 ha, avec un assolement diversifié (plus de 10 cultures différentes) et un élevage bovin laitier. Les productions végétales servent pour l’alimentation du troupeau (50 % en économie circulaire) ou sont contractuelles (maïs semences, porte-graines fourragères...). Le temps passé et la rentabilité sont des éléments clés dans le choix d’une nouvelle pratique.

Cyril Ravaille explique sa démarche : « Je suis curieux de nature et à la recherche de marges de progrès, mais je ne veux pas me lancer juste parce que j’ai vu une vidéo sur internet. En travaillant avec BASF dans le cadre de leur réseau "Ferme Practice", je bénéficie de leur expertise, je suis accompagné et suivi. ».

Deux expérimentations ont été mises en place sur le GAEC Ravaille, à Florentin (81) pour la campagne 2022/2023 :

La protection fongicide des céréales en lien avec le pilotage de la fertilisation azotée :

Afin de contribuer à relever le défi climatique (pilier 4 de la feuille de route agroécologique de BASF), l'entreprise développe des itinéraires innovants pour réduire les émissions de CO2 par tonne de récolte produite, à horizon 2030, et soutient les exploitations dans la mise en place et la valorisation de pratiques plus vertueuses pour le climat.

La Ferme Practice à Florentin expérimente le pilotage de l’azote avec deux essais grandes bandes : un sur blé tendre d'hiver, avec une solution fongicide foliaire à base de Revysol®, et un sur orge d’hiver, avec le fongicide en traitement de semences Systiva®. Les objectifs sont de vérifier si la protection fongicide BASF permet une meilleure valorisation de l’azote et/ou une réduction de la dose d’azote.

« Lier la gestion de l’azote et la protection fongicide est vraiment une approche nouvelle » commente Cyril Ravaille.

En 2021, les expérimentations menées en Angleterre et en Allemagne sur cette thématique ont démontré que l’utilisation des fongicides BASF amenait plus de flexibilité dans la gestion de l’azote. Ces solutions permettaient d’obtenir soit un rendement équivalent au programme classique en réduisant la dose d’azote, soit un rendement supérieur en conservant la dose d’azote du programme classique.
Philippe Gate (ancien directeur Scientifique d’Arvalis, membre de l’Académie d’Agriculture) est intervenu le 30 mai à Florentin, sur le thème "Le changement climatique, la protection fongicide et la gestion de l’azote : un autre regard". Il confirme « Les anglais trouvent en tendance des gains d’azote significatifs, en fonction de la variété et de sa sensibilité, autour de 50 kg N/ha, sans diminution de la protéine. »

C'est pourquoi BASF lance un programme d’expérimentation pour vérifier que ces résultats sont aussi valides en France avec, entre autres, des essais sur la Ferme Practice du GAEC Ravaille, qui font partie du réseau de 50 essais BASF réalisés en France cette année.

Le désherbage durable des cultures de printemps (maïs et tournesol) :

Afin de réduire les impacts des produits phytosanitaires sur la santé et les ressources naturelles (pilier 3 de la feuille de route agroécologique de BASF), différents itinéraires techniques sont expérimentés par BASF sur la Ferme Practice, avec une approche désherbage durable avec le DMTA-P.

Dans un contexte de réduction des solutions herbicides, l’objectif de BASF est de répondre aux problèmes techniques des agriculteurs de façon durable, en gérant la problématique flore adventice locale et en apportant des recommandations pour des utilisations pérennes de la molécule DMTA-P, qui répondent aux enjeux de la qualité de l’eau.

Cyril Ravaille insiste : « On doit aller dans cette direction. La préservation de l’eau, du sol et de la biodiversité doit être prise en compte ».

Une centaine de personnes étaient présentes, ce 30 mai 2023, pour le lancement de la Ferme Practice au GAEC Ravaille, témoignant de l'intérêt pour la démarche.

Un réseau de 4 premières "Fermes Practice" BASF en 2023

BASF a initié ce projet de "Fermes Practice" en début d'année et compte déjà 4 fermes engagées. D'autres sont à venir.
BASF lancera la Ferme Practice vigne Sud-Ouest au Château de la Rivière, à Fronsac (33) le 21 juillet. Les expérimentations porteront sur les solutions de biocontrôle et les innovations produits BASF, l'innovation pulvérisation Bliss ecospray et les outils d'aide à la décision. Suivront deux autres Fermes Practice dans le Nord de la France : l'exploitation de Paul Gaffet dans la Somme et celle de Mathieu Robert dans la Marne, avec des expérimentations en grandes cultures.

Site internet : https://www.basf.com

SERA a annoncé l’acquisition de TECHNIGRAIN

TECHNIGRAIN est spécialisée dans le conseil et la formation sur la conservation du grain. Elle apporte une expertise unique dans le pilotage de la ventilation et des groupes froids.

L’opportunité pour SERA de renforcer sa stratégie dans le domaine du stockage et de se doter de nouveaux outils innovants qui répondent aux enjeux climatiques et à la nécessité d’optimiser la consommation d’énergie ! Tout cela est complété par une nouvelle implantation en France avec une agence à Joue-les-Tours.

Agribio Union renforce sa présence dans le Sud-Ouest pour accompagner la progression des conversions

Le nouveau silo d’Agribio Union est inauguré le jeudi 1er Juin 2023 à Roquelaure (32). Le Gers représente 20 % de la surface totale d’Agribio Union. Le nouveau silo de Roquelaure a nécessité un investissement de 7 millions d’euros, financé par l’union de coopératives, avec le soutien du Fonds Avenir Bio et du Fond Européen Agricole pour le Développement Rural (FEADER). Il répond aux attentes des agriculteurs, des transformateurs et des consommateurs soucieux de qualité et de traçabilité des produits.

Cette nouvelle installation entièrement dédiée aux espèces cultivées en agriculture biologique dispose d’une capacité de stockage de 15 000 tonnes. Elle permettra de soutenir et développer l’agriculture biologique dans le département du Gers, département leader en France avec près de 30 % des surfaces en grandes cultures cultivées en agriculture biologique. «Ce nouvel investissement est un signe fort que nous envoyons. Nous croyons toujours au développement du Bio, en 7 ans, c’est le 3ème

silo que nous construisons après Barcelonne-du-Gers et Monbahus. Même si la consommation est en recul en France, les capacités de stockage ne permettent pas de satisfaire la demande croissante des agriculteurs gersois. Par ailleurs, le nombre de nouvelles exploitations engagées en Bio en grandes cultures est en progression en Occitanie et en Nouvelle Aquitaine. Nous contribuons à la structuration des filières et nous poursuivons l’amélioration des performances techniques et économiques des agriculteurs biologiques du Sud-Ouest » précise Olivier Ladeveze, Président d’Agribio Union.

Le silo de Roquelaure dédié spécifiquement aux produits biologiques permettra aux 150 agriculteurs producteurs d’Agribio Union du Gers, du sud du Lot-et-Garonne comme de l’ouest de la Haute-Garonne et du Tarn-et-Garonne, de limiter leurs déplacements lors de la collecte.

Ce silo est spécifiquement conçu pour réceptionner les différentes espèces issues des rotations des producteurs biologiques. Il dispose de 21 cellules de stockage des produits, d’un séchoir avec récupération d’énergie et de deux circuits de nettoyage. Il apporte une solution de lutte innovante contre les insectes, par l’installation de 4 cellules adaptées à l’inertage à l’azote. Cette diversité d’espaces de stockage est un véritable atout qui permet de constituer des lots de grains homogènes et de maîtriser la qualité afin de répondre aux demandes de marchés de plus en plus segmentés « La France vise un objectif de 18% de surface agricole utile en bio à l’horizon 2027. Pour l’atteindre, nous devons disposer d’outils performants permettant de valoriser au mieux nos productions, d’être encore plus compétitifs et ainsi répondre aux attentes de nos clients. » précise Stéphane Vanrenterghem, Directeur Général d’Agribio Union.

Site internet : https://agribio.fr/accueil/

Un partenariat entre Bordeaux Sciences Agro, Mas Seeds et Maïsadour pour l'agriculture de demain

Ce partenariat vise à développer des projets communs de formation, d’études et de recherche en agroécologie et en numérique pour l’agriculture, afin de répondre à la nécessaire transition agricole​​​​​​​. 

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