Eureden et Blavet terres & eaux, partenaires pour développer l’utilisation de l’outil de désherbage ARA
Eureden et Blavet terres & eaux ont signé un partenariat pour apporter une aide financière, avec le concours du département du Morbihan, aux agriculteurs souhaitant utiliser l’outil de désherbage ARA d’Ecorobotix. L’objectif est de les encourager à expérimenter et à adopter des pratiques agronomiques réduisant le recours aux produits de protection des cultures et plus favorables à l’environnement et à la qualité de l’eau.
ARA d’Ecorobotix, une technologie innovante au service de la performance économique et environnementale
L’outil ARA d’Ecorobotix, développé en partenariat avec Eureden ces dernières années, est une rampe de traitement ultra-localisé à base d’analyses d’images en temps réel. Son utilisation vient remplacer un passage de pulvérisateur “en plein” sur 100 % de la surface.
L’appareil permet un désherbage ciblé et très précis sur les mauvaises herbes, d’où une surface traitée très réduite tout en maîtrisant l’enherbement. D’une largeur de 6 mètres, il est capable dans le même temps de scanner la surface du sol et de traiter, lorsque cela est nécessaire, grâce à des buses qui s’ouvrent indépendamment les unes des autres.
Sur la campagne haricots 2023, plus de 100 hectares ont été menés en parcelle complète avec l’outil chez Eureden. La diminution des traitements a été en moyenne de 85 % avec des parcelles désherbées avec succès et des résultats conformes en termes de qualité et de rendements.
En 2024, un déploiement à grande échelle est en cours avec une prestation proposée pour les cultures de haricots et flageolets à un nombre important d’adhérents de l’organisation de producteurs d’Eureden. Dans le même temps, des essais sont réalisés sur les cultures de carottes et d’épinards.
Blavet terres & eaux, accélérateur de transitions
En mars 2024, une convention a été signée entre la coopérative Eureden et Blavet terres & eaux pour favoriser l’utilisation de l’outil ARA grâce à des contrats d’engagements. Il s’agit d’un dispositif de soutien aux exploitations agricoles dans le cadre de la mise en œuvre du contrat de bassin versant du Blavet morbihannais.
Ces contrats sont financés par le département du Morbihan à hauteur de 80 % et par Blavet terres & eaux sur ses fonds propres à hauteur de 20 %. Il est ainsi possible d’obtenir une aide de 75 €/ha, dans la limite de 5 ha, soit 375 € pour chaque exploitation.
Grâce à ce partenariat innovant, Blavet terres & eaux et le département du Morbihan se positionnent comme des acteurs majeurs pour accélérer la réduction des produits de protection des cultures sur le territoire.
Suite au partenariat entre Noriap et TSE, un premier contrat vient d’être signé pour l’installation d’une ombrière de culture dans une exploitation située dans la Somme.
Pour l’agriculteur, cette installation permettra de relever les défis du changement climatique grâce à la production d’électricité verte et de générer un complément de revenu.
Noriap et TSE sont heureux d’annoncer la signature du premier contrat issu de leur partenariat établi en avril dernier. Ce projet porte sur l’installation d’une ombrière de culture équipée d’un ombrage tournant (trackers) d’une puissance de 8,19 Mwc, sur une exploitation agricole dans la Somme (Hauts-de-France).
L’agriculteur, engagé dans une démarche d’adaptation et d’innovation, voit dans ce projet une opportunité de faire évoluer son métier. Grâce à cette installation dotée d’un pilotage intelligent s’adaptant aux besoins des cultures, il pourra mieux relever les défis actuels du secteur agricole en adaptant sa parcelle aux effets du changement climatique, tout en produisant de l’électricité verte pour son territoire et en bénéficiant d’un complément de revenu.
Répondre aux enjeux du réchauffement climatique
Noriap et TSE se sont engagés à renforcer leurs liens avec ce partenariat pour accompagner le développement de projets agrivoltaïques sur le territoire de la coopérative. L’objectif est de soutenir les agriculteurs dans leur démarche de transition agro-climatique : promouvoir auprès des adhérents de la coopérative l’installation d’ombrières agrivoltaïques, offrant ainsi des solutions durables et innovantes aux agriculteurs de la région.
« Nous sommes ravis de cette signature pour un projet d'ombrière de culture, déclare Timothée Maman, animateur énergie chez Noriap. Les équipes sont fières de travailler sur de nouveaux projets territoriaux, qui contribuent à la sécurisation du revenu des adhérents, et qui répondent aux grands enjeux à venir face au réchauffement climatique. Nous sommes toujours disponibles pour étudier individuellement chaque cas de figure et proposer les solutions les plus adaptées. C'est un excellent début pour notre partenariat avec TSE, grâce au travail conjoint des adhérents et des équipes terrain. »
« Nous félicitons chaleureusement les équipes de Noriap et de TSE pour leur engagement et leur travail exceptionnel dans la mise en œuvre de cette première signature, ajoute Rayan Balhawan, directeur régional nord chez TSE. Nous sommes honorés de collaborer avec le Groupe Noriap sur ce projet ambitieux d’ombrières de cultures. L'agrivoltaïsme est une solution innovante qui permet de conjuguer production agricole et production d'énergie renouvelable, répondant ainsi aux défis du changement climatique et à la sécurisation des revenus agricoles. TSE s'engage à fournir une expertise technique et un accompagnement personnalisé pour chaque projet, afin de maximiser les bénéfices pour les agriculteurs. Ce partenariat avec Noriap est un pas décisif vers une agriculture plus résiliente et durable. Ensemble, nous construisons un avenir plus vert et plus prospère. »
L’exploitation des datas a pour objet d’offrir aux éleveurs des technologies et des outils d’aide à la décision. À la clé, plus de performance, de rentabilité, de souveraineté et de confort de travail.
« Plus personne ne travaille sans un smartphone, un ordinateur. C’est notre quotidien », introduit Juan Mesa, directeur du système d’information chez Le Gouessant. Qu’ils soient personnels ou professionnels, les usages sont de plus en plus numériques. Ils génèrent de la data qui constitue une source d’information et de valeur. « Aujourd’hui, la valeur de l’exploitation des données n’est plus à démontrer. La data est largement utilisée dans tous les secteurs d’activité », confirme Enzo Ferreni, chef de projet chez Le Gouessant. Sur un élevage, la data concerne les données techniques de performances, celles générées par les automates (d’alimentation, de ventilation…) et les logiciels de gestion, les données d’environnement (météo) et économiques (prix de marché, d’aliment…).
Une aide à la prise de décision
Ces données n’ont de valeur qu’une fois travaillées et corrélées avec d’autres paramètres. Exploitées, elles fournissent une information pertinente, utile au technicocommercial pour affiner ou valider son conseil. « La finalité est d’aider l’adhérent à mieux piloter son élevage, répondre à ses questions de manière plus pertinente et aller plus loin dans l’analyse », pointe Marie Sachello, chargée de développement numérique Porc. Les informations et outils développés à partir de l’exploitation de la data sont là pour faciliter la prise de décision. « C’est un service complémentaire pour aider l’éleveur à décider plus rapidement et à superviser l’atelier plus facilement ». Il en retire plus d’efficacité, d’aisance au quotidien et un gain de temps. Cette optimisation du travail permet d’atteindre de meilleures performances techniques et une amélioration de la rentabilité. Pour Juan Mesa, « le numérique apporte une opportunité de progrès pour piloter de façon plus rationnelle toutes les activités, en se basant sur des chiffres et des faits plutôt que sur un ressenti ou une connaissance personnelle ». L’éleveur y gagne aussi en autonomie.
Et l’IA dans tout ça ?
On en parle beaucoup mais il faut savoir que sans la data, l’intelligence artificielle (IA) n’est en rien utile. « Pas de data, pas d’IA », plaisante Juan Mesa. L’IA est capable d’apporter des solutions complémentaires, notamment la prédiction. Prévoir le comportement d’un élevage ou un incident potentiel permet d’anticiper les événements et d’agir en préventif. Les outils numériques avec ou sans IA viennent renforcer, enrichir l’expertise de l’éleveur ou du conseiller.