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Vie des entreprises

nouveau pôle blé



Episens, nouveau pôle blé du groupe InVivo, dévoile ses ambitions stratégiques

Un an après l’acquisition du groupe Soufflet, le groupe InVivo est aujourd’hui l’un des premiers groupe coopératif agroalimentaire européen. Pilier de la souveraineté alimentaire, InVivo intervient sur toute la chaîne de valeur, de la fourche à la fourchette, via ses grandes activités stratégiques, parmi lesquelles son pôle blé nouvellement constitué et dont le nom est dévoilé ce jour au Sirha : Episens.

Episens réunit trois activités complémentaires que sont la meunerie, les ingrédients et la boulangerie/viennoiserie/pâtisserie (BVP), avec l’ambition de valoriser la chaine de valeur du blé avec une approche filière durable, et de doubler son chiffre d’affaires en 5 ans.

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Davos 2023



Le Forum économique mondial 2023 à Davos lance « la grande réinitialisation »

« La grande réinitialisation » ou « The Great Reset », est une proposition de planification économique pour reconstruire l’économie de manière durable après la pandémie. 

La COVID a mis en évidence les faiblesses du commerce international. À plus ou moins brève échéance, c’est l’organisation de la production et des flux qui va probablement être repensée. Va-t-on vers la fin de la politique du « zéro stock » ? Les entreprises européennes vont-elles organiser des relocalisations sur leurs bases nationales ou sur des pays plus proches que ceux asiatiques ? Elles arbitreront entre la réduction du risque de non approvisionnement et le coût entrainé par le recours à une main d’œuvre plus chère.

Le coronavirus va-t-il être plus efficace que toutes les manifestations pour détricoter la globalisation de notre monde ? Les partisans du repli sur soi et de l’érection de barrières et frontières y voient une opportunité de « démondialisation ».

Il est fort probable que toutes les entreprises implantées de par le monde revisiteront leurs stratégies. Néanmoins les réorientations seront lentes et tributaires de leur coût.

Avec la mondialisation, le commerce international était l’arme de la paix !

Mais, depuis une dizaine d’années, la mondialisation a été mise à mal par les « trois dumpings chinois » monétaire, social et environnemental, les postures de Donald TRUMP, la pandémie, l’agression russe en Ukraine… 

Dans un monde globalisé, quel que soit le niveau de mondialisation, seules les stratégies de coopération permettent de surmonter les défis auxquels l’humanité est confrontée.

Le fret maritime a encore toute sa place dans les échanges internationaux !

Site internet : https://nordcereales.fr

bandoflorian

Florian, agriculteur à Coutures



« En agriculture, les années ne se ressemblent pas »

À la suite du départ à la retraite de son père, Florian a repris l’exploitation familiale il y a tout juste un an.

S’installer sur l’exploitation a toujours été un projet de carrière pour ce jeune agriculteur, avant tout par passion et également par maintien du patrimoine familial : « c’est important de pouvoir transmettre l’exploitation de génération en génération et de la faire perdurer dans un environnement qui nous correspond ».

Pour être agriculteur, il faut être passionné !

Récemment installé, Florian n’en est tout de même pas à ses débuts dans l’agriculture ! Il nous raconte : « J’ai fait toutes mes études dans le domaine agricole, du bac aux études supérieures, j’ai toujours voulu travailler là-dedans. J’ai une famille d’agriculteurs, j’ai toujours baigné dans ce milieu. Depuis tout petit, j’aidais mon père sur la ferme ! »

Florian nous dit que pour être agriculteur, il faut être passionné. « C’est un métier très exigeant, tant au niveau de la charge de travail que des cahiers des charges, toujours plus contraignants. On a un métier qui est dépendant d’un facteur que personne ne maitrise : la météo. Financièrement, les marchés des céréales et des approvisionnements ne permettent pas d’avoir une vision sur le long terme, encore plus dans le contexte actuel. On achète et on vend sans connaitre les prix ». En partant du constat simple qu’il faudra toujours nourrir la planète, Florian ajoute que le métier est d’autant plus intéressant : « Connaitre le sol, le cycle de production des végétaux, essayer de faire au mieux pour avoir la production la plus propre possible. A partir du moment où on travaille avec le vivant, ça reste un métier passionnant ». Une année ne ressemble pas à une autre, il faut s’adapter sans arrêt et c’est ce qu’il lui plait !

Arrêter l’élevage et passer au bio !

En reprenant l’exploitation, Florian a souhaité l’adapter à son mode de vie et à ses envies. D’abord, il a arrêté l’activité élevage de la ferme : « Mon père avait un troupeau de vaches allaitantes de race Charolaise que je n’ai pas souhaité reprendre ». Céréalier dans l’âme, il se dit également beaucoup plus intéressé par la production végétale qu’animale.

Pour cette année, il a semé du blé, de l’orge de printemps, des pois de printemps et du tournesol. Il nous explique ensuite : « Je suis en phase de conversion bio sur l’ensemble de l’exploitation depuis 2022. Je vais diversifier mon assolement en y semant en plus des féveroles de printemps. Je souhaite tester le soja également. Des légumineuses fourragères viendront diversifier mon assolement ». Après 3 ans de conversion, l’ensemble de ses récoltes sera donc certifié bio en 2025. Lorsqu’on lui demande pourquoi il a fait ce choix, il nous répond : « Auparavant, il fallait produire plus. Maintenant, c’est produire mieux ! C’est à nous, agriculteurs, de nous tourner vers de l’agriculture plus raisonnée et plus respectueuse de l’environnement ». Autre raison de s’être converti : développer l’autonomie de l’exploitation. « La production biologique est moins dépendante en intrants, avec l’arrêt des engrais de synthèse et des produits phytosanitaires. La gestion des charges d’approvisionnements s’en verra facilitée. »

« Je crois foncièrement au système coopératif »

« J’ai adhéré à LORCA pour deux raisons. La première, c’est historique. L’exploitation a toujours été 100 % LORCA, que ce soit sur les approvisionnements ou sur les ventes des productions végétales et animales. La deuxième, c’est parce que je crois foncièrement au système coopératif dans le monde agricole ». Il explique que le partenariat avec la coopérative est un gage de sécurité pour l’exploitant. Il ajoute : « Le jour où l’on rencontre des difficultés d’approvisionnement ou de commercialisation, la coop ne nous laissera pas tomber ! »

Site internet : https://www.lorca.fr

L’essentiel de Limagrain



Retrouver le rapport de l’exercice 2021/2022 de Limagrain

Coopérative agricole et groupe semencier international,
Limagrain est détenu par des agriculteurs français.

Focalisés sur le progrès génétique des plantes, nous sélectionnons, produisons et commercialisons des semences de grandes cultures et des semences potagères.

Depuis le territoire de notre maison mère, en France, nous avons bâti des filières agroalimentaires uniques et avons déployé nos activités dans 49 pays pour devenir 4e semencier mondial.

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agroedieuropeequipe

Une nouvelle équipe



Agro EDI Europe, une nouvelle Direction pour des ambitions renforcées !

Agro EDI Europe, l’association à but non lucratif qui œuvre au maintien et au développement des échanges de données harmonisés et des standards pour le monde agricole, commence l’année 2023 en annonçant la composition de la nouvelle équipe, et en présentant les projets structurants à conduire tout au long de l’année à venir.

Une équipe opérationnelle sous la houlette de Marie BEURET

Suite au départ programmé et anticipé de Bruno PREPIN, c’est Marie BEURET qui est nommée déléguée générale. De formation universitaire en science du végétal, Marie travaille depuis septembre 2012 au sein de l’association Agro EDI Europe en tant que chef de projets pour l’harmonisation des échanges de don- nées pour le monde agricole.

" Je tiens à remercier le conseil d’administration pour sa confiance et Bruno pour le travail de transition que nous menons depuis 1 an pour assurer la transmission des fonctions et sujets stratégiques pour l’association. Nous plaçons cette année sous le signe de la transition dans la continuité en suivant un plan stratégique 2023-2026 défini avec le conseil d’administration " a déclaré Marie BEURET.

L’équipe est composée également de Justine LEOBON, diplômée de l’école d’ingénieur Agricole UniLasalle Beauvais en 2013. Après 3 ans chez Syngenta au poste de gestionnaire de données d’essais, puis 5 années au sein de la coopérative TEREOS en tant que responsable d’un secteur bettera- vier, Justine a rejoint Agro EDI Europe en septembre 2022 en tant que chef de projets en charge notamment de l’ani- mation du projet Catalogue Produits Fertilisants et pour renforcer l’associa- tion sur tous ses autres travaux. Ra- phaëlle CHEVALLARD, de formation en communication et gestion des en- treprises, a rejoint l’association en sep- tembre 2016 en tant que responsable administrative.

La réforme de la facturation électronique, fil conducteur des travaux de l’année 2023. Au-delà des missions statutaires de l’association, l’année 2023 sera articulée autour de 3 TEMPS FORTS : la réforme de la facture électronique et du e-reporting 2024-2026, l’animation et le déploiement du pro- jet Catalogue Produits Fertilisants et bien évidemment la journée dédiée aux rencontres avec tous les membres de l’association le 21 juin 2023.

3 temps forts

Le déploiement de l’obligation de facturation électronique se fera progressivement à partir de 2024, en tenant compte de la taille des entreprises, afin de permettre à chacune de s’approprier ses nouvelles obligations dans les meilleures conditions. Aussi tout au long de l’année 2023 Agro EDI Europe va travailler en sous-commission avec ses membres pour les accompagner dans ce changement de pratique majeur.

  1. L’association va compléter son répertoire de guides pour permettre aux adhérents de mener à bien leur projet de mise en œuvre de la réforme. A ce sujet Jérôme CALLEAU, Président d’AGRO EDI Europe a déclaré que «Comme tous les secteurs d’activités, nos entreprises agricoles vont devoir relever le défi de mettre en œuvre les exigences de cette réforme. En tant qu’acteur de la dématérialisation fiscale des factures depuis sa création, l’association poursuit sa mission auprès de ses adhérents en les accompagnant sur l’harmonisation des futurs échanges de données.»
  2. Les adhérents seront informés de l’avancée des travaux sur le projet Catalogue Produits Fertilisants. Il a pour objectif de favoriser la collecte et la mise à disposition des données de produits fertilisants grâce à l’harmonisation de ces dernières et d’une solution construite par et pour la filière. La nouvelle version du catalogue «produits fertilisants» harmonisé au sein d’Agro EDI Europe avec ses adhérents a été transposée dans la solution Catalogue Produits Fertilisants dont la nouvelle version des outils est en cours de finalisation avant lancement en 2023.
    Ce projet est ouvert à tous les opérateurs et représentants de la filière afin de construire ensemble une base solide pour l’avenir.
  3. Enfin l’association ayant à cœur de faire vivre le réseau de ses adhérents, une journée en présentiel sera organisée le 21 juin à Paris, afin de présenter la synthèse des travaux annuels et se projeter dans la nouvelle campagne 2023/2024.

Photo : De gauche à droite : Justine LEOBON, Marie BEURET, Raphaëlle CHEVALLARD