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Accompagnement des transitions

AGRICULTURE DURABLE



HVE 3, la certification environnementale qui monte

La certification Haute Valeur Environnementale de niveau 3 (HVE 3) est un indicateur fort de l’évolution générale des pratiques agricoles. Depuis plusieurs années, le nombre d’exploitations certifiées augmente annuellement de 5 à 10%. Plus de 250 adhérents de la coopérative Arterris sont d’ores et déjà engagés dans cette démarche vertueuse qui valorise le travail des agriculteurs et répond aux exigences grandissantes des consommateurs et des collectivités. Mise en place à l’origine dans la viticulture, elle s’étend désormais à l’ensemble des filières agricoles du territoire. (...)

Valoriser les productions agricoles sur le territoire

A l’heure où la demande en produits labellisés est de plus en plus forte, la certification HVE trouve toute sa place. Il s’agit d’une démarche volontaire réalisée à l’échelle de l’exploitation, accessible à toutes les productions, qui se situe entre l’agriculture conventionnelle et l’agriculture biologique. La certification HVE garantit que l’exploitation est respectueuse des écosystèmes naturels et qu’elle limite son empreinte sur l’environnement, pour l’ensemble de ses pratiques et de ses productions.
Elle apporte une reconnaissance des bonnes pratiques des agriculteurs et permet de maintenir ou d’accéder à de nouveaux débouchés pour leurs productions, que ce soit auprès des consommateurs, des collectivités ou des distributeurs : projets alimentaires territoriaux (PAT), restauration collective, grande distribution, commerces de proximité, circuits courts… Pour la restauration collective par exemple, la Loi EGAlim demande à ce que 50% des produits utilisés soient durables ou de qualité d’ici 2022 (dont HVE). Plus généralement, de plus en plus d’acheteurs de la grande distribution font de cette certification une exigence minimale et l’intègrent à leur cahier des charges. Cela devient la norme en viticulture, mais de nombreuses productions comme l’ail du Tarn et le blé dur sont désormais concernées.

Des critères exigeants et renforcés avec le temps

Au niveau 1, il s’agit d’un autodiagnostic de l’agriculteur qui atteste que son exploitation respecte la règlementation en vigueur, condition nécessaire au versement d’aides de la PAC (Politique Agricole Commune). Le niveau 2 est un engagement sur une obligation de moyens relative à 16 exigences minimales portant sur la biodiversité, la fertilisation, les produits phytosanitaires et la gestion de l’eau. Le niveau 3, le plus exigeant, porte sur une obligation de résultat. Il donne lieu à un audit réalisé par un organisme indépendant et à une certification attribuée pour une durée de 3 ans, avec un contrôle intermédiaire au bout de 18 mois. Pour obtenir la certification, l’exploitant doit valider une note minimale de 10 points sur les 4 critères du niveau 2. Autant de critères qui ont tendance à se durcir avec le temps. Dans le cadre de la nouvelle PAC le référentiel sur les IFT (Indice de fréquence de traitement des produits phytosanitaires) sera plus restrictif, et l’usage de produits CMR (Cancérogènes, mutagènes et altérant la reproduction humaine) de niveau 1 sera totalement proscrit.

Une reconnaissance dans la nouvelle PAC

Pour l’exploitant, l’engagement dans cette démarche responsable présente de nombreux avantages, notamment sur le plan fiscal, puisque les exploitations certifiées bénéficient d’un crédit d’impôt de 2 500 €. Dans le cadre de la PAC 2023, la HVE de niveau 3 fait par ailleurs partie des certifications reconnues pour bénéficier de plein droit de l’écorégime, la nouvelle aide introduite par la réforme.

Un accompagnement sur mesure

Précurseur dans cette démarche et plus largement dans l’agriculture raisonnée, Arterris propose un accompagnement collectif pour les caves vinicoles ou spécifique pour les adhérents qui souhaitent s’engager. La Coopérative s’appuie sur l’expertise de binômes Technicien Service & Technicien Culture qui informent et conseillent les agriculteurs sur les aspects réglementaires, mettent en place des actions concrètes, et organisent pour eux les différentes procédures d’audits.

Réduction des IFT

Génétique et nouvelles variétés



La génétique est certainement le levier le plus puissant pour réduire l'Indicateur de Fréquence de Traitements (IFT)

Cela se concrétise par la tolérance des variétés aux différentes maladies auxquelles l’espèce est confrontée, qu’elles soient causées par des champignons ou par des virus transmis par un insecte (pucerons, cicadelles).

Le rôle de la génétique et des nouvelles variétés pour réduire les IFT

S'il est difficile de trouver une variété de céréale tolérante à l’ensemble des maladies, de gros progrès ont été réalisés depuis 6 ans dans la lutte contre la septoriose et la fusariose du blé avec des variétés comme Chevignon ou KWS EXTASE, ou plus récemment LG APOLLO ou SU ECUSSON. Ce qui a conduit à une diminution importante du premier traitement fongicide des céréales contre la septoriose.

L’escourgeon n’est pas en reste avec l’augmentation importante de la sole de variétés tolérantes à la jaunisse nanisante depuis quelques années.

Les tolérances variétales qui amènent ce progrès ne sont pas souvent durables, elles peuvent s’éroder au fil du temps, voire devenir inexistantes.

C’est pourquoi il est nécessaire de renouveler régulièrement les variétés pour remplacer celles qui s’usent.

Pour les semis d'automne la coopérative Noriap vous propose 3 nouvelles variétés de blé et 1 nouvelle variété d’escourgeon, qui disposent, chacune, de tolérances spécifiques aux maladies.

Lire l'article : Les clés pour réussir sa certification HVE

Réduire les IFT : les nouvelles variétés de blé

SU ADDICTION :

Variété de blé pour les semis du 5 au 30 octobre avec un bon niveau de qualité, ½ précoce à épiaison, elle est potentiellement VRM. Dans nos essais 2021, elle présente un rendement de 105,8% des témoins juste au-dessus de KWS Extase.

Son PS et sa teneur en protéines sont naturellement élevés.

Sa tolérance aux maladies est bonne sur oïdium, rouille jaune et septoriose. Le point de vigilance concernera surtout la rouille brune et la fusariose des épis les années à forte pression.

RGT TWEETEO :

Variété de blé pour les semis du 10 octobre au 10 novembre, précoce à épiaison, en observation par la meunerie. En 2021 elle présente un rendement de 96,5% des témoins équivalent à FILON.

Sa tolérance aux maladies foliaires est bonne. Son originalité réside dans le fait qu’elle est la première variété de blé à être tolérante au virus de la JNO, c’est donc une innovation et un progrès puisque les parcelles semées avec cette variété ne nécessiteront pas de protection insecticide contre les pucerons vecteurs de la JNO.

CELEBRITY :

Variété de blé pour les semis intermédiaires et 2èmes semis, précoce à épiaison, également repérée par la meunerie. Dans nos essais 2021, son rendement était de 103,1%, au même niveau que des références comme Tenor et Complice.

Elle amène un niveau de tolérance assez élevé contre la septoriose, la rouille jaune et l’oïdium. Un point de vigilance sera nécessaire au sujet de la rouille brune et la fusariose des épis les années à forte pression.

La culture de l'escourgeon voit l'arrivée de la nouvelle variété "INTEGRAL"

INTEGRAL dispose d'une productivité de 103,5% des témoins dans nos essais en 2021, avec un PS correct. Elle fait partie des meilleures lignées ! C’est une variété d'escourgeon précoce avec bonne tolérance aux maladies, hormis sur rhynchosporiose où il faudra un point de vigilance.

Le gros intérêt de cette variété d'escourgeon est qu’elle est tolérante à la jaunisse nanisante de l’orge et ne nécessite pas d’être protégée contre cette maladie véhiculée par les pucerons.

Si vous souhaitez en savoir plus sur nos variétés, vous pouvez poser vos questions auprès de votre technicien Noriap !

 

un outil

pour s’engager et progresser



Véritable outil de management de la production pour les coopératives, Agri Confiance accompagne ses adhérents dans leurs progressions et réponses aux attentes de leurs marchés.

À l'instar de la coopérative Les Vignerons de Buzet labellisée Agri Confiance depuis 2004, où l’engagement sur le volet environnemental de la coopérative a notamment permis de fédérer l’ensemble des viticulteurs adhérents sur l’agroécologie et ses pratiques

Pensée pour le système coopératif, Agri Confiance est ainsi une démarche évolutive, dont l’accompagnement s’adaptera aux attentes sociétales tout comme aux orientations stratégiques des coopératives !

Retrouvez le témoignage de Carine Magot – Responsable Service Vigne, au sein de la coopérative Les Vignerons de Buzet

Inventez

les #coopératives de demain !



Nous lançons la 3ème édition du concours étudiants intitulée "Inventez les #coopératives de demain" ! Invitez-les à participer, vous avez jusqu’au 25 novembre : https://bit.ly/3xfMH5c

Coopératives, faites participer des étudiants ! Suscitez des travaux, proposez aux écoles et universités de l’enseignement supérieur des thèmes de recherche sur l’une de vos problématiques ou répondez aux sollicitations d’étudiants ! C’est aussi une formidable visibilité pour votre coopérative car les étudiants défendront leurs projets au prochain Salon International de l'Agriculture #SIA2023, sur notre stand !

Les projets s’articuleront autour de l’une des 4 catégories suivantes :

  • Transitions #écologiques
  • Rôle des coopératives dans les #territoires
  • Innovation agricole
  • #Innovation agroalimentaire et agroindustrielle

Pour toutes infos supplémentaires, contactez-nous : concoursetudiants@lacoopagri.coop

 

L'eau, un enjeu majeur



L'eau, un enjeu majeur au niveau mondial et un sujet prioritaire d'investissement pour Limagrain

Le rapport du 5 octobre 2021 de l'Organisation météorologique mondiale dresse un constat inquiétant sur la situation hydrique dans le monde. La fréquence des phénomènes climatiques extrêmes a augmenté ces dernières années en raison du changement climatique : augmentation du nombre de catastrophes liées aux inondations et accélération du nombre et de la durée des sécheresses. L'eau est un marqueur de ce changement. Elle est un enjeu majeur au niveau mondial mais aussi à l'échelle du territoire auvergnat et tout particulièrement en Limagne, où la situation appelle à une concertation commune entre tous ses usagers.

La gestion de la ressource en eau est un sujet prioritaire d'investissement pour Limagrain et ses filières car l'agriculture est aux avants postes du changement climatique. L'eau tombe en abondance dans le Puy de Dôme mais malheureusement en raison d'une géologie toute particulière, l'eau ne fait que passer. Après trois années de sécheresse et deux crues décennales en cinq ans, il est urgent d'agir et de trouver à court, moyen et long termes des solutions collectives pour mieux gérer la ressource sur le territoire, sans mettre en concurrence les différents usagers.

Les enjeux sont économiques, sociétaux et environnementaux. L'eau contribue au dynamisme économique rural, à la sécurisation de circuits courts industriels, au maintien d'un tissu dense d'exploitations agricoles à taille humaine (taille moyenne de 80 ha), et au développement de nouvelles filières à valeur ajoutée.

Aux côtés des acteurs économiques du territoire, Limagrain défend la promotion d'une gestion durable de l'eau, fondée sur une approche multiusage, et conduit deux démarches parallèles : l'économie et l'accroissement de la ressource.

La coopérative est déjà fortement mobilisée pour mieux utiliser la ressource en eau à travers une amélioration continue : adaptation des matériels et des pratiques d'irrigation (goutte à goutte, rampe, pivot...), développement des pratiques agronomiques qui améliorent la réserve utile en eau du sol par une agriculture de conservation ; modélisation des besoins de la plante pour optimiser l'irrigation ; par la sélection variétale, utiliser des variétés de plantes moins gourmandes en eau ; signature d'une Charte de Bonnes Pratiques au service de l'irrigant.

Parmi ces solutions, HYDRANEO développée par Limagrain Europe propose une approche globale de gestion du stress hydrique en combinant un diagnostic de risque à la parcelle, une recommandation variétale et des conseils agronomiques pour sécuriser au maximum les rendements en condition de stress.

Aux côtés de la nécessaire économie de la ressource, son accroissement est indispensable compte-tenu des impacts de ce changement climatique. Qui dit accroissement de la ressource, dit organisation d'un stockage durable de l'eau, avec la création de réserves adaptées, alimentées principalement par des prélèvements ciblés en période de hautes eaux, mais aussi à la réalisation de grands ouvrages pour permettre de soutenir la ressource en période de déficit.

Comme le souligne Eric Greliche, administrateur de la Coopérative Limagrain et Référent auprès du conseil d'administration sur le projet eau : « Il est de notre responsabilité de nous inscrire dans une dynamique pour trouver des solutions pour l'ensemble du territoire en général et pour les activités agricoles en particulier en ce qui concerne l'accès à l'eau. ».


Les rencontres techniques de l'eau

Afin de réunir l'ensemble des parties prenantes et d'ouvrir le débat autour de l'eau et de ses enjeux, Limagrain a coorganisé par France Water Team, les Rencontres Techniques de l'eau, le 23 septembre 2021 à Clermont-Ferrand, autour du thème « Quand l'eau devient un enjeu pour le territoire ». Cette journée de débats et de discussions a montré le caractère stratégique de la gestion en eau pour le territoire, où concertation et dialogue sont les meilleurs outils pour comprendre et répondre aux enjeux de chaque usager. Elle montre aussi que le changement est en marche et qu'il doit être porté par chacun en soutenant une position commune pour garantir le maintien de la compétitivité du territoire et son attractivité.

THEMA

Agir face à l’urgence climatique



Contribuer aux défis planétaires

En 2050, l’Europe devra être le premier continent neutre en carbone et la France se devra d’être, via son agriculture et sa production massive de biomasse, la nation qui lui permettra de relever ce défi. 2050, c’est moins de 30 récoltes… le temps d’une génération agricole.

Pour la France, la neutralité carbone en 2050,

  • c’est diviser par 6 les émissions de GES,
  • multiplier par 3 notre puits de carbone
  • et décarboner entièrement notre consommation d’énergie.

L’agriculture peut agir sur ces 3 piliers à condition de renforcer la résilience des systèmes agricoles face aux effets du changement climatique et d’augmenter la capacité des écosystèmes à stocker le carbone dans les plantes et les sols. Cette responsabilité est celle de tous les acteurs économiques de la chaîne alimentaire : producteurs, industriels, distributeurs, consommateurs.

La Coopération Agricole a ainsi défini une ambition d’être « Zéro émission Nette en 2035 ». La Coopération Agricole a remis lors du SPACE 2022 son Théma Carbone « Agir face à l’urgence climatique : contribuer aux défis planétaires » au ministre de l’agriculture. Ce document met en avant l’ensemble des initiatives déjà mise en place dans les coopératives agricoles permettant d’atteindre la neutralité carbone au niveau national.

Grâce à son réseau d’entreprises et d’experts, La Coopération Agricole est moteur dans cette dynamique en participant au plus près du terrain aux trois piliers de la neutralité carbone : atténuation des GES, capture du carbone atmosphérique et bioéconomie. Une dynamique qui ne se ferait pas sans la résilience de notre secteur face au changement climatique, un volet adaptation est donc inscrit dans cet ouvrage.

Cet ouvrage met en avant le besoin de pragmatisme dans les solutions permettant de réduire les émissions de GES. La Stratégie Nationale Bas Carbone doit permettre au secteur Agricole et agroalimentaire de maintenir sa production en France en accompagnant et finançant la transition bas carbone national de nos filières.

Voici le lien du Théma sur notre site internet : THEMA - Agir face à l’urgence climatique | La Coopération Agricole

Gagnants du concours Agropole



Kignon, le petit biscuit Bio et solidaire élaboré à partir d’invendus de pains

Chaque année, ce sont 600 millions de baguettes de pain qui sont perdues, dont 200 millions directement mises à la poubelle dans les boulangeries.

En parallèle, le taux de chômage est 2 fois plus élevé chez les personnes en situation de handicap par rapport à la moyenne nationale et les structures du secteur adapté et protégé comme les ESAT fonctionnent en sous-activité.

Dans ce contexte, un trio de "drôles de dames", ingénieures agro-alimentaires de formation, a lancé un concept unique : la Biscuiterie Handi-Gaspi!

Son produit phare : Kignon, un délicieux petit biscuit inclusif et anti-gaspi. Fabriqué en Loire-Atlantique par des personnes en situation de handicap, il est élaboré à partir d'invendus de pains bio et d'ingrédients locaux & équitables.

Un concept qui cartonne ! Un an à peine après son lancement, Kignon va être proposé dès cet automne par plus de 400 magasins bio sur l'ensemble du territoire, dont une centaine de Naturalia.

Et preuve de son succès, Kignon enchaîne les récompenses ! L'entreprise a ainsi reçu le 1er prix au concours AGROPOLE, ainsi que le trophée d'argent Natexpo pour son KIGNON citron-amande, et est lauréate du prix "Handiformelles".

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