Exit les packs d'accompagnement, Unéal propose une toute nouvelle offre d'accompagnement pour répondre aux enjeux des exploitations. Pour constituer cette nouvelle offre, la première étape a consisté à réaliser une écoute des attentes des adhérents. “Les résultats de notre enquête ont montré une préoccupation pour les sujets d’avenir comme la fertilité des sols, la réduction de l’usage des produits de santé des plantes ou encore les contraintes réglementaires et les impasses techniques grandissantes… Ils ont aussi révélé une forte reconnaissance de l’expertise de la coopérative pour les aider à relever ces challenges !”, révèle Adeline Coustenoble, directrice marketing de la coopérative Unéal.
Unéal a donc souhaité remettre son expertise technique, économique et réglementaire au coeur de son réacteur avec un objectif : accélérer la transition des exploitations du territoire. Pour adresser un tel enjeu, la coopérative a constitué une offre répondant aux principales problématiques de ses adhérents, qu’ils soient céréaliers, producteurs de pomme de terre, éleveurs… “Rapidement, l’idée nous est venue de regrouper l’ensemble de nos services sous une marque : Odacio, en symbole de l’audace dont font preuve nos agriculteurs chaque jour pour entreprendre, innover, s’adapter…”, raconte Adeline Coustenoble.
Gratuite pour les adhérents engagés à travers un contrat coopérateur appros ou aliments (le CCA), cette nouvelle application simplifie la relation entre l’agriculteur et son technicien et donne accès à l’ensemble des services proposés par Unéal sur une seule et même interface :
Dijon Céréales et sa filiale de transport Logivia sont fiers d’annoncer le lancement du premier camion hybride Oléo100 – Électrique. Conçu avec Scania, c’est une avancée majeure pour le transport avec des énergies renouvelables. La remise officielle des clés aura lieu le 30 mai à 14h00 à Longvic (plateforme logistique Dijon Céréales).
Le groupe coopératif Dijon Céréales et sa filiale Logivia, transporteur spécialiste de la filière agricole en Bourgogne Franche-Comté mettront à la route, le jeudi 30 mai, un nouveau camion Scania à motorisation hybride, destiné à l’activité de la plateforme d’approvisionnement agricole de Longvic.
Ce porteur, développé en partenariat avec la marque scandinave, sera propulsé par deux motorisations complémentaires. L’une fonctionnera avec le carburant Oléo 100, issu de la culture durable du colza français ; l’autre à l’énergie électrique.
« Logivia souhaitait franchir, dans le cadre de son programme Ecologivia, un nouveau cap dans la décarbonation de son parc », explique Sylvain BAUDRY, directeur général de Logivia. « 20 % de nos camions roulent déjà aux énergies renouvelables (Oléo 100 ou biogaz). Ce porteur Oléo 100 + électrique est une vraie innovation, qui va permettre de réduire 90% des émissions de CO2 par rapport aux dernières normes en vigueur dans le domaine des moteurs diesels, pour un modèle de porteur équivalent ».
Ce camion hybride n’ajoute que 900 kg à la balance, tout en permettant une tonne supplémentaire de PTAC pour les véhicules électriques. Scania demeure le seul constructeur à proposer des véhicules hybrides rechargeables, soulignant son leadership en matière d’innovation durable.
Le porteur sera également équipé d’un chariot embarqué lui aussi 100% électrique, là encore une nouveauté. « Pour le chauffeur, l’électricité apporte du confort avec une utilisation plus silencieuse. La motorisation hybride est bien adaptée au fonctionnement de la plateforme, qui approvisionne les agriculteurs à travers des liaisons à l’échelle du département » reprend le D-G. de Logivia.
Pour Didier LENOIR, président du groupe Dijon Céréales, un intérêt majeur de ce camion hybride se situe dans le sourcing des énergies, d’origine agricole. « L’Oléo 100 est un produit 100% agricole, issu de la transformation des colzas que nous produisons en Bourgogne Franche-Comté. Sur le volet de l’énergie électrique, notre agriculture se positionne progressivement et concrètement pour être fournisseur direct. Notre région compte parmi les leaders en France pour le développement de l’agrivoltaïsme ! » rappelle-t-il, avant d’ajouter. « Le verdissement du parc camion de Logivia compte parmi les actions importantes dans la stratégie RSE de Dijon Céréales ».
Cette initiative marque une étape importante dans la transition vers des solutions de transport plus écologiques. Dijon Céréales et Logivia, avec ici l’appui de Scania continuent de s’engager pour réduire l’empreinte carbone et promouvoir des technologies avancées au service de l’environnement.
Si on parlait camion !
Le nouveau camion SCANIA, un porteur 6 x 2 *4, sera affecté à la plateforme Dijon Céréales de Longvic. C’est un modèle bâché, avec chariot embarqué électrique (Plug-in Hybrid Electric Vehicle, PHEV).
CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES
- Motorisation électrique : 230 kW (310 ch - 2 150 Nm)
- Recharge : Connexion enfichable CCS Type 2 de 95 kW/145 A CC ou récupération d’énergie de freinage. Recharge rapide à 80 % en 35 minutes.
- Capacité des batteries : 90 kWh (3 batteries de 30 kWh)
- Moteur thermique : 360 ch, compatible Oléo100
- Transmission à 6 rapports avant sans embrayage traditionnel, utilisant un engrenage planétaire pour des changements de vitesses sans interruption de couple.
PERFORMANCES ET AVANTAGES
- Autonomie : Fonctionnement 100 % sans émission jusqu’à 55 km/h et pendant 60 km.
- Fonctionnalités : Démarrage/arrêt (Start and Stop), régulateur de vitesse adaptatif Scania avec prédiction active, contrôle de la vitesse en descente.
- Efficacité énergétique : Réduction de la consommation de carburant jusqu’à 40 %.
- Réduction des émissions : Jusqu’à 90 % de réduction des émissions de CO2.
- Vignette Crit’Air 1 : Éligibilité assurée.
zoom sur la start-up Fayo
Innovation
Cette jeune entreprise développe des aliments à base de légumineuses et de céréales bio pour les acteurs de la restauration collective. Elle bénéficie du soutien de Terres Univia, dans le cadre de son partenariat avec l’accélérateur Food'InLab.
Parmi ses missions principales, Terres Univia stimule l’innovation en accompagnant des projets prometteurs afin de montrer aux consommateurs le potentiel et la richesse des graines oléoprotéagineuses. L’Interprofession soutient donc les jeunes entreprises, accompagnées par Food'InnLab, qui développent des nouvelles solutions pour une alimentation durable. C’est dans ce cadre qu’elle apporte son appui, cette année, à la start-up Fayo. Qu’est-ce qui se cache derrière cette jeune entreprise ?
Entretien avec l’un de ses trois co-fondateurs, Arthur Thuet.
Arthur Thuet, co-fondateur de Fayo
Fayo, en quelques mots, c’est quoi ?
Fayo, c’est la vision de trois entrepreneurs trentenaires de ce que devrait être l’alimentation végétale. Nous ne sommes pas franchement convaincus par la pente que prend le secteur des protéines végétales et notamment des produits à base de légumineuses depuis quelques années. La réponse au besoin de décarboner notre alimentation nous semble parfois incomplète, notamment sur des sujets d’ultra-transformation et de durabilité des approvisionnements végétaux. On a donc décidé de créer des produits qui correspondent à nos valeurs pour un marché qui nous fascine de par sa taille et son impact potentiel : la restauration collective. Nous avons monté l’entreprise à l’été 2023 et sommes incubés à AgroParisTech depuis Décembre 2023.
Quelle est sa particularité ?
Toutes les décisions que nous prenons, que ce soit sur des aspects de R&D, d’industrialisation ou de commercialisation, reposent sur nos piliers d’impact : le local, l’agriculture durable, la faible transformation et le goût. Nous créons un modèle végétal territorial réplicable dont la phase pilote est actuellement menée sur les régions PACA et Occitanie. Ainsi, nous constituons une grappe d’agriculteurs autour d’un atelier de production régional en charge de produire une gamme locale destinée en priorité aux acteurs locaux de la restauration scolaire, médicale ou encore d’entreprise.
Ce schéma, nous le répliquerons ensuite dans des bassins regroupant une quinzaine de millions de personnes en partageant un certain nombre de critères agronomiques. Cela permet non seulement d’adapter les produits aux légumineuses et aux céréales qui poussent bien sur ces terres et non l’inverse, mais aussi de sortir de la logique industrielle classique qui ne permet pas, selon nous, de réenchanter le végétal.
Quels sont les premiers produits développés par Fayo pour la restauration collective ?
C’est le « Lingot », une alternative végétale faiblement transformée à base de lentille, pois chiche et petit épeautre, qui sont des cultures que l’on retrouve dans le pourtour méditerranéen. C’est un produit adapté aux enjeux et aux contraintes des acteurs de la restauration collective : il peut s’intégrer dans une multitude de recettes comme des plats en sauce, des salades, des gratins ou encore des sandwiches et peut être cuit de multiples manières et résister aux process à grande échelle. Par ailleurs, il correspond aux objectifs de prix de ces acteurs qui doivent souvent créer des menus sous budget contraint. Trois formats sont disponibles : le bloc à débiter, le palet et le cube. Nos premiers clients sont des grosses cuisines centrales municipales du quart Sud-Est ou des sociétés de restauration collective qui cherchent des solutions d’approvisionnements locales et responsables dans l’optique de soutenir les agriculteurs et les acteurs de leurs régions et réduire leur impact environnemental.
Quels projets pour les prochains mois ?
Fayo élabore une nouvelle version du Lingot produit dans le quart nord-ouest de la France, cette fois avec notamment des pois et des haricots. Il est prévu aussi d’étendre la gamme, avec des produits de snacking, des barres salées ou sucrées ou encore des desserts.