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Hebdo N°01 - Vendredi 07 janvier 2022

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Conférence

franco-autrichienne sur les protéines végétales



Le 17 décembre, le ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Julien Denormandie, et la ministre autrichienne de l’Agriculture, Elisabeth Köstinger, ont signé une déclaration appelant la Commission à élaborer une stratégie européenne sur les protéines végétales, qui tienne compte des efforts nationaux des Etats-membres. Cette déclaration rappelle que l’agriculture européenne a démontré sa résilience pendant la pandémie de COVID-19, en assurant la disponibilité d’une alimentation en quantité suffisante, saine, à coût abordable et de qualité.

Malgré le grand potentiel de production de protéines végétales en Europe, un déficit demeure dans l’Union européenne, qui dépend donc d’imports en provenance de pays tiers. Les techniques de production et les standards de qualité dans les pays d’origine n’atteint le plus souvent pas le haut niveau des normes européennes. Ainsi, en encourageant sa propre production de protéines végétales, en cohérence avec le paquet « Paré pour 55 » (fit for 55) et la stratégie «de la ferme à la table», l’Union européenne affronte les défis environnementaux et climatiques.

Le 1er décembre 2021 a marqué le premier anniversaire du plan national pour le développement des protéines végétales lancé par le Ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Julien Denormandie. L’Autriche a lancé sa stratégie le 12 juillet dernier. L’organisation d’une initiative conjointe entre la France et l’Autriche sur le sujet des protéines végétales, durant ce mois anniversaire du plan national pour le développement des protéines végétale, est en ligne avec son axe 6 « Promouvoir une stratégie à l’échelle européenne et développer les partenariats internationaux ». Cet évènement permettra la création de liens entre la France et l’Autriche pour bâtir une coopération entre Etats membres de l’Union européenne, en particulier sur les aspects techniques et scientifiques, de mettre en place un partage d’expérience et de savoir ainsi que la dynamique de potentiels partenariats professionnels pouvant créer les conditions d’une meilleure structuration économique de ces secteurs à l’échelle européenne.

Les Ministres de l’agriculture d’Autriche et de France souligne dans leur déclaration qu’afin de renforcer des chaîne d’approvisionnement alimentaires durables et résiliente, il est important de :

  • renforcer la production domestique de protéines végétales qui répond au haut niveau de normes européennes ;
  • raccourcir les circuits de transport avec des chaînes d’approvisionnement régionales, assurer le développement logistique dans ce secteur et sécuriser une chaîne de valeur fonctionnelle et locale, y compris les industries de transformation pour l’alimentation humaine et animale ;
  • contribuer à rendre les protéines végétales parées pour l’avenir par une sélection végétale efficace adaptée aux besoins de tous les acteurs, de l’agriculteur au consommateur via le transformateur ;
  • assurer les apports de protéines pour l’élevage et pour la consommation humaine par la production et la transformation locales de protéines ;
  • porter conjointement ce sujet devant le Comité permanent de la recherche agricole (SCAR) et promouvoir la recherche et l’innovation, en particulier par des programmes de recherche trans-nationaux collaboratifs sur les protéines végétales et le cycle de l’azote, dans le programme Horizon Europe.

De tels engagements contribueront significativement à bâtir l’autonomie stratégique européenne dans une économie ouverte, telle qu’indiquée dans les conclusions du Conseil européen, dans la révision de la politique commerciale de la Commission européenne et les objectifs du Pacte vert.

Les Ministres Köstinger et Denormandie appellent donc la Commission européenne à s’appuyer sur son rapport de 2018 sur le développement des protéines végétales dans l’Union européenne et de travailler à une stratégie protéines européenne qui tienne compte des efforts nationaux des Etats membres.

Pour le ministre Denormandie, « relocaliser la production des protéines végétales, comme le fait l’initiative commune franco-autrichienne lancée aujourd’hui en conjonction avec le monde de la recherche et les professionnels, est d’une importance capitale, en raison des bénéfices environnementaux de ces cultures, de leur rôle pour la souveraineté alimentaire, et parce qu’il s’agit d’un non-sens de se reposer sur l’importation de produits responsables de déforestation. »

Pour la ministre Köstinger, « nous avons le potentiel d’en même temps renforcer la production européenne de protéines végétales et de sécuriser nos normes européennes élevées. Si nous voulons développer ce potentiel, nous devons focaliser et joindre nos efforts. Une stratégie européenne pour les protéines végétales pourrait constituer la bonne approche.

Nous sommes actuellement dépendants d’importations de protéines végétales de pays tiers alors que nous avons le potentiel d’une plus grande production de ces protéines. Afin d’assurer une plus forte auto-suffisance dans l’Union européenne, combattre la déforestation importée et les fuites de carbone liées au importations, nous devons prendre des mesures stratégiques pour accroitre la production européenne de protéines végétales. »

Bilans de récoltes




Une très belle année 2021 pour le soja

Terres Inovia, l’institut technique des professionnels de la filière des huiles et protéines végétales et de la filière chanvre, et Terres Univia, l’interprofession des huiles et protéines végétales, dévoilent le bilan des récoltes 2021 pour le soja et les perspectives pour les semis 2022. L’institut estime le rendement moyen national à 29 q/ha en 2021, en hausse de 13 % par rapport à la moyenne quinquennale, et les surfaces à 157 000 ha, soit 14 % de plus qu’il y a 5 ans. La volonté politique affichée par le plan Protéines français offre de belles perspectives au soja et accompagne la dynamique de cette culture. La PAC à venir (2023-2027) renforcera les moyens apportés à la culture au travers du premier pilier par un système d’éco-régime et par une aide couplée sectorielle.

INVESTIR DANS LA FRANCE DE 2030



3 nouveaux appels à projets
pour accélérer les transitions agricoles et alimentaires

Dans le cadre du plan France 2030, Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation et Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie, annoncent avec Guillaume Boudy, secrétaire général pour l’investissement, l’ouverture de trois nouveaux appels à projets développés pour accélérer le déploiement de nouvelles solutions innovantes au service de notre système alimentaire. Issues des stratégies d’accélération agricoles et alimentaires, ces trois appels à projets permettront d’accompagner entreprises, exploitants, start-ups et l’ensemble des acteurs du monde agricole et alimentaire, dès 2022.

Structurer les filières et les territoires, accompagner l'industrialisation des solutions et créer les conditions d'un système alimentaire durable, structuré et compétitif sont au cœur des ambitions de France 2030. Ce plan inédit, consacrant plus de 2,3 milliards d’euros aux transitions agricoles et alimentaires, doit permettre d’investir dans les solutions d’avenir pour accélérer le déploiement de la 3ème révolution agricole ; celle du vivant et de la connaissance au service de notre souveraineté alimentaire.

Ouverts à hauteur de 207 millions d’euros dans le cadre du 4ème Programme d’investissements d’avenir (PIA4), ces trois nouveaux appels à projets visent à faire émerger des projets collectifs de recherche et les accompagner de leur réalisation jusqu’à leur déploiement. S’adressant aux acteurs des secteurs agricole et agroalimentaire (entreprises, exploitants, instituts techniques et de recherche, etc.) ainsi que des territoires, ces financements doivent permettre le déploiement de solutions concrètes et opérationnelles au service de la souveraineté alimentaire et de la compétitivité.

A ce jour, ce sont déjà plus de 400 millions d’euros qui sont déployés par le 4ème Programme d’investissements d’avenir (PIA 4). Ces trois nouveaux appels à projets viennent en effet s’ajouter aux deux appels à projets dédiés aux start-ups de la Food Tech et de l’Agri Tech lancés en novembre.

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La FC2A accueille le SNIA




En devenant partenaire associé de la fédération, le Syndicat National de l’Industrie de la Nutrition Animale vient renforcer la représentation du commerce agricole et agroalimentaire à travers la FC2A.

Avec le SNIA, la FC2A accueille depuis le 1er janvier 2022 une 8ème fédération et poursuit son développement. La Fédération du Commerce Agricole et Agroalimentaire accompagne et représente les secteurs exerçant la distribution d’approvisionnement, la 1ère commercialisation ou l’import/export des productions agricoles et agroalimentaires semi-transformés ou transformés.

Pour François CHOLAT, Président du SNIA, « ce partenariat avec les membres de la FC2A s’inscrit naturellement dans l’esprit d’ouverture du SNIA et sa volonté de poursuivre le développement de liens avec toutes les parties partageant ses valeurs. Les propositions du livre blanc de la FC2A publié en mai 2021 s’intègrent pleinement dans la stratégie du SNIA structurée dans sa démarche de Responsabilité Sociétale (Le projet RESPONS). Résolument tourné vers la création de valeurs au service des entreprises, des filières et des territoires, le SNIA se réjouit de pouvoir participer activement aux travaux de la FC2A pour relever les nombreux défis qui se présentent aux portes des entreprises et des filières agricoles et agroalimentaires françaises ».

Gérard POYER, Président de la Fédération du Commerce Agricole et Agroalimentaire, déclare au sujet de l’arrivée du SNIA : "Il est primordial de nous rassembler de façon transversale et de peser dans le paysage politique. Bien que mal connu, notre rôle est essentiel dans la chaîne alimentaire. L’entrée du SNIA renforce la représentativité de la FC2A.