CIC - Rapport sur le marché
27 août 2020
FAITS SAILLANTS
A un record de 2.230 millions de tonnes (2.181 millions l’an dernier), les prévisions de production mondiale toutes céréales confondues (blé et céréales secondaires) en 2020/21 affichent une augmentation de 6 millions d’un mois sur l’autre, y compris des révisions à la hausse pour le blé, le maïs, le sorgho et le seigle. Les chiffres plus élevés d’utilisation dans l’alimentation animale pour le maïs et le sorgho sont principalement à l’origine d’une augmentation de 4 millions de tonnes du total projeté de la consommation, à 2.222 millions (2.181 millions). Les prévisions de stocks mondiaux de céréales à la fin de 2020/21 sont dopées de 5 millions de tonnes par rapport au mois dernier (principalement dans le cas du blé), à 630 millions, une hausse de 8 millions d’une année sur l’autre. Des ajustements pour le blé, le maïs et le sorgho relèvent de 4 millions de tonnes les prévisions d’échanges mondiaux (juillet-juin) par rapport au mois dernier, à 395 millions, une hausse de 1 % d’une année sur l’autre.
En lien avec la poursuite de grosses expéditions depuis l’Amérique du Sud, principalement le Brésil, les prévisions du Conseil concernant les échanges mondiaux de soja en 2019/20 sont relevées à un pic de 163 millions de tonnes, le gain de 7 % d’une année sur l’autre découlant principalement des plus grosses expéditions à la Chine. Principalement pour traduire une amélioration des perspectives pour les Etats-Unis, la production mondiale en 2020/21 est estimée faire 8 millions de tonnes de plus que le mois dernier, à un record de 373 millions de tonnes, en hausse de 10 % d’une année sur l’autre. L’augmentation d’un mois sur l’autre du total des disponibilités se traduit par une révision à la hausse de la consommation, jugée grimper à un nouveau pic, et une poussée des stocks. Les échanges devraient faire 3 millions de tonnes de plus que le mois dernier, à un sommet de 164 millions, une légère progression sur l’an dernier.
Pour traduire la lenteur des expéditions, principalement par les exportateurs thaïlandais, les prévisions d’échanges mondiaux de riz en 2020 sont rognées de 0,7 million de tonnes, à 42 millions (43 millions), le plus bas niveau depuis plusieurs années et le troisième repli successif d’une année sur l’autre. La production en 2020/21 devrait rebondir de 2 % d’une année sur l’autre, à un pic de 505 millions de tonnes, du fait des plus grosses récoltes chez les principaux exportateurs. Les stocks de report sont rognés par rapport au mois dernier, à 181 millions de tonnes (177 millions), ce qui reste tout de même un pic, y compris des gains chez des exportateurs clés. Les échanges en 2021 devraient être inchangés par rapport au mois dernier, à 45 millions de tonnes, un gain de 6 % sur l’année précédente.
L’Indice des céréales et des oléagineux du CIC (GOI) a gagné 3 % d’un mois sur l’autre pour se hisser à son plus haut niveau en près de deux ans.