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Hebdo N°31 - Vendredi 04 septembre 2020

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Actualités de la filière

Rubriques

Plan de relance



Suite à la conférence de presse du Gouvernement présentant le Plan de Relance, vous trouverez ci-dessous à télécharger :

  • la présentation complète de « France Relance »,
  • le dossier de presse du Gouvernement,
  • le communiqué de presse de La Coopération Agricole : « PLAN DE RELANCE : La Coopération Agricole appelle à investir pour la souveraineté alimentaire et la transition agroécologique au-delà de 2022 ».

France Relance

Dossier de presse du Gouvernement

LCA - Plan de relance

Récolte maïs fourrage



Voici la fin de notre « série ». Objectif : réduire le pourcentage de parcelles de maïs fourrage récoltées à surmaturité que nous constatons en moyenne depuis plusieurs années en France.

PREVISION RECOLTE MAÏS FOURRAGE 2020 : RENDEZ-VOUS AU CHAMP 3 SEMAINES APRES LA FLORAISON !

Le stade de maturité de la culture est primordial pour récolter le maïs fourrage car il en va de la qualité et de la conservation de l’ensilage. 3 à 4 semaines après la sortie des soies (stade repère de la floraison) l’observation des grains permet encore d’affiner la date optimale de récolte. C’est la date ultime pour ajuster, si c’est encore possible, les plannings de récolte pour les CUMA et les
entrepreneurs.

Chercher les lentilles dans le maïs

Il est fortement conseillé de visiter les parcelles de maïs fourrage trois semaines à un mois après floraison pour observer le remplissage des grains et ainsi affiner une dernière fois la date optimale de récolte.

A cette date, il est facile de repérer la lentille vitreuse qui apparait à l’extrémité des grains. La lentille vitreuse, jaune dorée et difficilement rayable à l’ongle, correspond au dépôt d’amidon vitreux. Quand on voit la lentille vitreuse au sommet de la majorité des grains, on se situe autour de 25-26 % de MS plante entière pour des maïs à bon gabarit, encore bien verts. Sur les variétés à grains dentés, cela correspond à l’apparition d’une dépression au sommet de la majorité des grains. Pour des maïs à gabarit moyen, avec des feuilles qui commencent à dessécher, à ce stade, on sera déjà autour de 28-29% MS.

L’objectif est d’ensiler un maïs fourrage aux alentours de 32 % MS plante entière. A ce stade, l’amidon est réparti en trois tiers dans les grains des couronnes centrales des épis : amidons laiteux, pâteux et vitreux. Pour des raisons pratiques d’organisation de chantier, il faut anticiper ce stade. C’est pourquoi il est conseillé de visiter les parcelles trois semaines à un mois après floraison pour observer le remplissage des grains et ainsi déterminer la date optimale de récolte.

« C’est le grain qui commande, pas les feuilles »

A partir du stade « lentille vitreuse visible sur la majorité des grains », il reste 6 à 8 points de matière sèche à acquérir pour atteindre le stade optimal de récolte, 32 % MS plante entière. En besoin en températures, cela représente environ 150 degrés jours (base 6-30). En jours de calendrier, cela fait 10 à 20 jours selon les régions, la période de récolte et le scénario climatique de la fin de l’été et de l’automne...


Pour estimer la maturité de la parcelle, Il est conseillé de se référer à la grille de maturation des grains élaborée par Arvalis.
(A télécharger ci-contre)
 

 


Résumé en vidéo
L’objectif est d’ensiler un maïs fourrage aux alentours de 32 % MS plante entière. A ce stade, l’amidon est réparti en trois tiers dans les grains des couronnes centrales des épis : amidons laiteux, pâteux et vitreux. Concrètement, cette vidéo permet de mieux comprendre l’importance de la bonne maturité des grains et de bien s’approprier la méthode d’observation de remplissage du grain au champ.

Solidatité Liban



La meunerie française solidaire face à la tragédie libanaise : Un don de 500 tonnes de farines est acheminé en urgence

« Je tiens à remercier les 20 meuniers répartis sur tout le territoire et de toutes tailles qui ont répondu immédiatement à cet appel de solidarité pour le Liban. C’est toute la filière céréalière française qui fait preuve d’esprit de responsabilité et de réactivité, la meunerie en particulier. » déclare Jean- François Loiseau, Président de l’Association Nationale de la Meunerie Française ANMF

Suite à la tragédie qui s’est produite à Beyrouth le 4 août dernier, les meuniers français offrent 500 tonnes de farine de blé à la population libanaise.

Le porte-hélicoptères LE TONNERRE a quitté la base navale de Toulon ce dimanche 9 août avec à son bord un premier chargement de 250 tonnes en direction du Liban. Un deuxième chargement effectuera le même trajet ce mardi 11 août.

Au-delà de l’esprit de solidarité avec le peuple libanais, les entreprises de meunerie ont fabriqué et transporté ces marchandises en un temps record face à l’urgence. Elles ont ainsi fait preuve de leur efficacité et de leur grand professionnalisme. D’autres initiatives pourront être prises pour prolonger cet esprit de solidarité.

bilan post moissons 2020



Les pouvoirs publics au pied du mur !

Réunis les 1er et 2 septembre, les administrateurs de la FOP alertent les Pouvoirs publics sur le bilan décevant de la moisson de colza et des cultures protéagineuses (pois, féveroles) qui vient de s’achever.

Avec 3,3 Mt estimées cette année, la production de colza chute de 5% par rapport à l’an passé et de 38% par rapport à la moyenne quinquennale 2015/2019.

Si la FOP estime que ce bilan dégradé est lié en partie aux facteurs climatiques (sécheresse à l’implantation, gel printanier…), la perte des moyens de production est également un facteur aggravant. Si les choses devaient rester en l’état, l’objectif de souveraineté alimentaire fixé par le Président de la République, dont le plan en faveur des protéines végétales est un pilier majeur, sera difficile à atteindre.

C’est pourquoi la FOP demande

  • De conforter et non supprimer les facteurs de production. La France doit ainsi permettre la ré-approbation du Phosmet et éviter sa disparation qui aurait des conséquences irréversibles sur la filière colza avec une baisse des surfaces supplémentaire de 200 à 300 000 ha,
  • D’encourager les instituts techniques dans leurs programmes de recherche et leurs actions de développement. Une modification du prochain plan d’action nitrates et la possibilité d’expérimenter en amont une fertilisation plus tardive des colzas en fonction des besoins est absolument nécessaire.
  • D’accompagner l’engagement des acteurs économiques dans la satisfaction des demandes sociétales en favorisant l’innovation et la performance.

Au niveau de la filière, des solutions se dessinent en matière de semences, d’usages, d’accès à l’eau notamment. Des productions répondant aux enjeux de biodiversité et de rotation des cultures se développent comme le soja, le tournesol, le pois chiche, la lentille. Des liens toujours plus étroits avec l’élevage et l’alimentation animale se tissent, pour le plus grand bénéfice du consommateur. Enfin, de nouveaux débouchés comme le biodiesel B100 ou encore le jet fuel s’affirment progressivement. Les administrateurs de la FOP veulent maintenant que l’Etat s’implique à leurs côtés.

A l’issue de ce Conseil d’administration, Arnaud Rousseau, Président de la FOP, a déclaré : « il revient maintenant aux Pouvoirs publics de choisir s’ils veulent ou non conforter la ferme France et lui redonner le niveau d’excellence et de performance qu’elle avait il y a peu. Les producteurs ainsi que les acteurs de la filière des oléoprotéagineux sont prêts et motivés. Ils attendent désormais, au-delà des indispensables moyens financiers et autres dispositifs législatifs, réglementaires et fiscaux, l’expression ferme d’une vision politique pragmatique leur offrant des perspectives écologiquement tenables, techniquement concrètes et économiquement valorisantes ».

Blé dur : objectif 2021



La récolte qui s’achève se démarque, une fois encore, par son atypisme climatique. Les conditions d’implantation et de croissance sont passées par des extrêmes. Les céréales et le blé dur en particulier ont dû jouer de leur souplesse pour compenser plus ou moins bien face à ces aléas de taille (date de semis tardive, hydromorphie, sécheresse, enracinement limité, ...). Si cette année les résultats sont très hétérogènes dans les régions productrices, avec un gradient parfois très important au sein d’un même secteur, le blé dur reste un des fondamentaux des assolements dans les différents bassins de production.

Du côté de la valorisation du blé dur, la demande reste soutenue sur des marchés nationaux ou Européens, ce qui permet à cette céréale de conserver sa position rémunératrice au sein des entreprises agricoles. Le savoir-faire des producteurs français est apprécié des industriels et le travail filière du blé dur en France fait de plus en plus écho auprès du consommateur qui attache une importance grandissante à l’origine française.

Si l’agriculture vit de nombreux changements, le blé dur reste une valeur sure et l’ensemble des acteurs de la filière Française sont confiants sur les perspectives du blé dur.

Vous trouverez ci-dessous, 7 clés agronomiques pour mettre toutes les chances de votre côté pour la prochaine campagne.

Le comité de pilotage de la filière blé dur : Producteurs, recherche (INRAe), obtenteurs (GIE Blé dur), transformateurs / industriels (CFSI - SIFPAF), collecteurs / O.S. / affréteurs, interprofession (Intercéréales), FranceAgriMer, ARVALIS

Les 7 clés pour réussir votre blé dur en 2020-2021

  1. Privilégier les zones pédoclimatiques avec une fin de cycle séchante. C’est l’assurance d’une bonne finition pour la qualité : PS, moucheture et mitadin. Ces zones correspondent habituellement aux 4 bassins de production blé dur en France. Même si le dérèglement climatique amène son lot d’incertitude quant au climat de fin de cycle, le Sud-Est, le Sud- Ouest, l’Ouest-Océan et le Centre restent en tendance les zones les plus propices à la culture du blé dur.
  2. Gérer les précédents pour produire un blé dur de qualité. Le blé dur est une culture d’automne qui permet de diversifier les assolements. Préférer d’autres précédents que le maïs et le sorgho, afin de garantir une bonne qualité sanitaire (développement de mycotoxines). Les sols avec historique mosaïque sont également à limiter car les conséquences peuvent être importantes notamment en termes de rendement.
  3. Bien choisir sa variété selon son objectif. Le choix variétal impacte toute la conduite depuis le semis. Si 2 variétés représentent aujourd’hui 75% des surfaces, elles ne répondent pas à tous les objectifs. Utiliser la diversité variétale qui permet de diluer les aléas de la campagne et de s’adapter à chaque situation. A noter enfin que le renouveau variétal est bien présent, avec une nouvelle variété inscrite cette année et plusieurs innovations sont très prometteuses pour les années à venir.
  4. Raisonner l’intérêt technico-économique du blé dur en pluriannuel. Dans la famille des grandes cultures, le blé dur est rentable dans les 4 bassins de production historiques. Même si certaines années sont moins à son avantage, en pluriannuel c’est une culture intéressante. Viser uniquement les bonnes années est impossible, mais la présence de la culture chaque année permet de valoriser toutes les opportunités et de niveler les années moins favorables.
  5. Le pilotage permet de s’adapter aux années atypiques. Si les années sont de plus en plus atypiques, le pilotage de la conduite est une solution efficace pour s’adapter aux aléas climatiques. De nombreux outils d’aide à la décision existent aujourd’hui pour accompagner la culture du blé dur.
  6. Récolter tôt, le plus tôt possible. Les orages de fin de cycle peuvent dégrader la qualité du blé dur en quelques jours. Arbitrer les chantiers de récolte en prenant en compte ce risque grâce au suivi de la dessiccation des grains, qui peut être rapide en fin de cycle.
  7. Un appui technique organisé dans les comités techniques blé dur des 4 régions de production Françaises: des suivis, expérimentations et informations techniques sont élaborés et concertés par les comités techniques régionaux regroupant tous les partenaires du territoire. Ces comités échangent et construisent les messages techniques adaptés à votre région pour conseiller au plus près les producteurs.