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2 démonstrateurs BLOCKCHAIN présentés au SIA pour garantir la traçabilité sur les filières maïs et soja françaises
Afin de valoriser les productions agricoles françaises de maïs et de soja dans un contexte de concurrence mondiale et européenne accrue, des interprofessions françaises se sont engagées dans un projet ambitieux de garantie de la traçabilité dès 2020 grâce à la technologie blockchain.
A l’initiative d’Intercéréales et de Terres Univia, deux cas d’usages ont été développés dans le cadre de l’association Numagri, en partenariat avec Agdatahub, CrystalChain et Maïsadour : « Traçabilité du Maïs Grain produit en France » et « Traçabilité du soja produit en France ».
Les 2 prototypes maïs et soja de cette interface sont présentés aux visiteurs sur le stand d’Agdatahub (HALL 4) au Salon International de l’Agriculture 2023 de Paris.
La blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’informations. Elle offre de hauts standards de transparence et de sécurité. Les informations y sont notarisées selon des règles spécifiques fixées par un protocole informatique très bien sécurisé et peuvent être restituées via des chaînes de traçabilité, des tableaux de bord et via une Web App de transparence pour le grand public.
En 2022, Intercéréales, l’interprofession céréalière française, et Terres Univia et l’interprofession des huiles et protéines végétales, membres de l’association NUMAGRI, ont proposé à leurs membres respectifs de travailler sur les cas d’usages données « traçabilité du maïs français depuis la production du maïs jusqu’à la consommation d’un produit animal nourri avec ce maïs » et «traçabilité du soja produit en France du champ à l’assiette ». La conception de ces démonstrateurs à l’échelle des filières donne une traçabilité sur l’ensemble des process de fabrication.
Pour Terres Univia, l’objectif de ce cas d’usage est de mieux valoriser le soja français, notamment vis-à-vis du soja d’importation, alors que le marché national est très déficitaire (4,4 millions de tonnes équivalent graines importées contre 4,7 millions consommées).
L’outil développé permettra à terme de stocker de manière sécurisée les données associées au soja tout au long de la filière :
Dans un contexte de souveraineté alimentaire et de concurrence très forte sur les marchés des céréales, des oléoprotéagineux et de l’agroalimentaire, Maïsadour a souhaité prendre part au projet. La blockchain est un très bon moyen de valoriser dans les produits finaux tous les efforts mis en œuvre par les producteurs. Le Groupe a donc répondu favorablement à la demande d’Intercéréales et de Terres Univia. Disposant des filières complètes sur le maïs et le soja « de la graine à l’assiette », le Groupe est parfaitement placé pour mener cet exercice de traçabilité.
Pouvoir s’informer sur l’origine du maïs et du soja et sur le respect des normes françaises de production. La blockchain est un élément de preuve des modes de production. Elle permet de montrer que le produit « final », comme le poulet, est nourri avec du maïs et du soja français non importés. De plus, le consommateur étant de plus en plus attentif à l’empreinte carbone de ce qu’il mange, ce dernier sait pertinemment qu’un produit français aura une empreinte carbone inférieure à celle d’un produit importé. L’origine France est un gage de respect de toutes les normes environnementales françaises et européennes dont les exigences sont croissantes.
D’autres types d’expérimentation sont actuellement menées sur des filières telles que : blé, orge, soja pour l’alimentation humaine...
En effet, de plus en plus de filières de production végétale se mobilisent pour valoriser les productions françaises. L’origine France n’est pas seulement un argument commercial, elle est aussi et surtout un gage de qualité et valorise le métier d’agriculteur.