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Vie des entreprises

égalité hommes/femmes



EMC2 au-dessus des objectifs fixés par la loi en termes d’égalité hommes/femmes en 2022

Depuis 2020, EMC2 calcule et publie son index de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

Il permet de mesurer l’égalité salariale femmes-hommes. Il est calculé à partir de 5 critères établis par le gouvernement pour obtenir une note globale sur 100 points.

Les critères sont :

  • L’écart de rémunération (en fonction de la catégorie socioprofessionnelle et de la tranche d’âge, l’écart des moyennes de rémunération entre les hommes et les femmes est analysé) : 31/40 pour EMC2 et 35/40 pour sa filiale Nature et Plein Air
  • L’écart d’augmentation : qui permet de comparer le niveau d’augmentation des femmes et des hommes : 20/20 pour EMC2 et sa filiale Nature et Plein Air
  • L’écart de promotion : qui prend en compte la proportion de salariés promus par CSP : 15/15 pour EMC2 et sa filiale Nature et Plein Air
  • Le nombre de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité (permet de vérifier si les femmes qui ont pris un congés maternité ont bénéficié d’une augmentation minimum de la moyenne des augmentations qui ont été données en augmentation individuelles) : 15/15 pour EMC2 et sa filiale Nature et Plein Air
  • La parité parmi les 10 plus hautes rémunérations : 0/10 pour EMC2 et sa filiale Nature et Plein Air

A partir de 75 points, l’État considère que l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes est respectée. Le Groupe EMC2 va au-delà !
81/100 pour EMC2
+ 2 points par rapport à 2021 (progression dans la catégorie socio-professionnelle des Employés/Ouvriers).

Les résultats sont encourageants dans plusieurs domaines :

  • il y a très peu d’écart dans les catégories socio-professionnelles des ouvriers, employés (moins de 0,9%) et agents de maîtrise (moins de 0,8%)
  • au cours de l’année 2021, les femmes ont bénéficié en pourcentage d’autant d’augmentation que les hommes (26,4% des femmes ont eu une augmentation et 26,3% des hommes)
  • les promotions sont assez équilibrées : 9% des femmes et 11% des hommes ont obtenu une évolution de coefficient.
  • les femmes de retour de congés maternité ont bénéficié des mêmes augmentations que la moyenne des autres salariés.

Des axes de progrès sont identifiés sur certains aspects. Même si le score s’est encore amélioré au niveau des cadres de plus de 40 ans, un écart de salaire subsiste (une bonne partie de l’explication vient des postes occupés qui sont très différents et rend le comparatif difficile à faire).
Enfin il n’y aucune femme parmi les 10 plus hautes rémunérations de l’UES.

85/100 pour NPA
+ 2 point par rapport à 2021

Ce bon résultat s’explique notamment :

  • Par un faible écart des rémunérations dans chaque catégorie socio-professionnelle et les différentes tranches d’âge (au global l’écart pondéré pour l’ensemble de la filiale NPA est de 4,2%, ce qui apporte 35 points sur 40 possibles)
  • Les femmes ont bénéficié, en nombre, d’une augmentation de plus que les hommes (8 femmes et 7 hommes augmentés en Les femmes de retour de congés maternité ont bénéficié des mêmes augmentations que la moyenne des autres salariés.

Comme pour EMC2, la majorité des points perdus (10 points sur les 15 manquants) résultent de l’insuffisance de femmes représentées dans les 10 plus hautes rémunérations de l’entreprise.

Site internet : https://www.emc2.coop

bandollorca

Trophées RSE



Première cérémonie des trophées RSE du Groupe

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est un des piliers de la stratégie du Groupe LORCA. Afin d’impliquer et sensibiliser l’ensemble de nos collaborateurs dans notre démarche RSE, nous avons mis en place le « Défi RSE » il y a tout juste un an… L’objectif était de permettre à chaque salarié de proposer des actions en lien avec la sécurité, l’environnement, la qualité de vie au travail, la cohésion sociale ou encore l’innovation.

51 propositions et 3 gagnants !

Pour cette première année, nous avons reçu un total de 51 propositions de défis ! Le Comité de Direction et le Comité RSE ont ensuite sélectionné 9 projets qui ont été soumis aux votes de l’ensemble des salariés du Groupe. Nous avons ainsi recensé 209 votes qui ont déterminés nos 3 défis gagnants.

  • 1ère place : Réduction du gaspillage de l’eau via l’installation de récupérateurs d’eau de pluie sur l’ensemble de notre réseau Magasin Vert/Point Vert.
  • 2ème place : Inciter à la mobilité douce via la participation à l’achat et l’utilisation de moyens de locomotions neutres et l’installations de parkings dédiés.
  • 3ème place : Organisation de rencontres sportives constitués d’équipes de salariés et d’agriculteurs adhérents afin d’encourager la cohésion sociale.

partenariat




Signature d’un partenariat entre le groupe InVivo et INRAE : pour des innovations en appui aux transitions agricole et alimentaire

Philippe Mauguin, président-directeur général d’INRAE, et Thierry Blandinières, directeur général du groupe InVivo, ont signé ce lundi 27 février à l’occasion du Salon International de l’Agriculture un nouvel accord de partenariat pour les cinq prochaines années. Forts d’un historique commun de collaborations scientifiques et partenariales depuis plus de 10 ans, l’institut de recherche et le groupement de coopératives souhaitent renforcer leurs coopérations dans le domaine de l’alimentation animale, de la nutrition humaine et de la bio-protection des cultures de céréales à l’échelle des exploitations agricoles, des territoires et des filières. Pour accompagner la  nécessaire accélération des transitions, ce nouveau partenariat a l’ambition de produire des innovations améliorant les performances économiques, environnementales et sociales des systèmes agricoles et alimentaires.

Dès 2012, l’INRA, devenu INRAE en 2020, a engagé des collaborations scientifiques avec le groupe Soufflet, dont InVivo a fait l’acquisition fin 2021, autour des thématiques de l’alimentation animale et humaine, et de la protection des cultures de céréales. Simultanément, l’institut de recherche était engagé par un partenariat avec InVivo depuis 2019, au plus près des besoins et des dispositifs de terrain du monde agricole et alimentaire. C’est donc naturellement qu’INRAE et le groupe InVivo ont souhaité redéfinir leurs modalités de collaborations au sein d’une nouvelle convention de partenariat.

Un partenariat autour de 5 thématiques prioritaires

Déjà engagés depuis plus de quatre ans au sein d’un programme de recherche autour du développement des protéines végétales, chaque partenaire met à disposition ses compétences et son expertise : d’un côté pour identifier des techniques culturales alternatives de lutte contre les ravageurs des cultures de légumineuses, de l’autre pour mieux comprendre les mécanismes de formation des arrière-goûts végétaux et de l’amertume des produits à base de farines riches en protéines végétales, afin de proposer de nouveaux produits et ingrédients.

Face aux défis posés au monde agricole et alimentaire, INRAE et InVivo souhaitent désormais accentuer leurs efforts conjoints autour des thématiques suivantes :

  • Biocontrôle et biostimulation des plantes
  • Développement de nouveaux itinéraires techniques pour améliorer la biodiversité des sols, le fonctionnement biologique et les services écosystémiques du sol
  • « On Farm Experimentation » sur l’agroécologie numérique et de précision (collecte de données et intelligence artificielle)
  • Régénération de la biodiversité pour une agriculture plus résiliente et valorisable dans les filières
  • Sources alternatives d’énergie (méthanisation, agriphotovoltaïsme, …) et approche agroécologique de la ressource en eau dans les itinéraires techniques.

En co-construisant et co-réalisant de nouveaux projets, les deux organismes pourraient également être à l’initiative de création de Laboratoires Partenariaux Associés (LPA) ou de chaires industrielles.

partenariat




 

InVivo signe un partenariat avec Europorte pour décarboner le transport ferroviaire des malteries

Le groupe InVivo, engagé dans la démarche Fret 21 depuis 2 ans via sa filiale Malteries Soufflet, accélère encore la décarbonation de son transport ferroviaire opéré par Europorte grâce à l’utilisation d’Oleo100, un biocarburant 100 % d’origine végétale développé par Saipol.

Une diminution de 60 % du CO2 pour les trains de fret

Le groupe InVivo affrète chaque année environ 550 trains complets de céréales et malt à destination de ses silos portuaires et sites industriels, notamment les malteries. Le groupe fait appel à Europorte depuis de nombreuses années qui affrète pour InVivo environ 100 trains par an à destination de Rouen, Metz, et majoritairement de la malterie de Strasbourg.

Jusqu’alors, les locomotives qui utilisent principalement des lignes capillaires (non électrifiées), roulaient au gazole non routier, combustible historique des locomotives. Forts de leurs ambitions respectives d’œuvrer à la décarbonation du transport ferroviaire, le groupe InVivo et Europorte ont souhaité mettre fin à son utilisation. Ainsi, à compter de ce jour les 100 trains confiés par le groupe à Europorte rouleront à l’Oleo100. Ce biocarburant d’origine 100 % végétale est une énergie renouvelable entièrement issue de graines de colza récoltées en France, produite et commercialisée par Saipol, filiale d’Avril. Il permet une réduction de CO2 de 60 à 80 % par rapport au diesel, sans modification significative des équipements.

Une démarche qui bénéficiera principalement à Malteries Soufflet

Malteries Soufflet, d’ores et déjà engagé dans une démarche de neutralité carbone, profite dorénavant de près de 70 trains d’orge de brasserie propulsés à l’Oléo 100 à destination de la malterie de Strasbourg. Le partenariat avec Europorte va ainsi permettre à Malteries Soufflet d’économiser 900 tonnes de CO2 par an, sur les 1 300 tonnes économisées au niveau du groupe.

Guillaume Couture, directeur général adjoint de Malteries Soufflet : « Les retombées de ce beau projet, sont attendues au-delà du périmètre de Malteries Soufflet, puisque notre partenaire Europorte travaille également avec Soufflet Agriculture. En moyenne, ce sont ainsi 1 300 Tonnes de CO2 qui devraient être économisées par an. »

Raphaël Doutrebente, président d’Europorte : « Nous sommes ravis d’accompagner le groupe InVivo, un client historique, dans la décarbonation de sa chaîne logistique. Leur intérêt pour notre offre de traction à l’Oleo100, fruit du partenariat initié avec le Groupe Avril il y a 2 ans, est une véritable marque de confiance dans la fiabilité et la qualité de notre solution et renforce notre statut d’opérateur ferroviaire leader dans la transition énergétique. »

Christophe Beaunoir, directeur général de Saipol : « En lien avec l’histoire de notre Groupe et sa raison d’être, Servir la Terre, nous sommes fiers chez Saipol de contribuer à la décarbonation des transports et plus largement du secteur agricole, en proposant des solutions innovantes et durables, produites à partir de colza 100 % français. C’est bien la preuve que l’agriculture française est un levier puissant, au service des transitions. »

Eurasolis propose

le photovoltaïque aux agriculteurs



Il y a un an, Euralis lançait Eurasolis, sa filière photovoltaïque à destination des agriculteurs qui souhaitent investir et produire de l’énergie décarbonée sur leurs exploitations. Une façon  d’obtenir un revenu annuel significatif et garanti pendant vingt ans minimum. Pour accompagner au mieux les exploitants dans leurs projets de diversification, la coopérative s’est entourée d’acteurs du secteur complémentaires, qualifiés, solides et compétitifs. Cancé compte parmi ces partenaires de choix. Une cinquantaine d’agriculteurs ont déjà mis en route des projets de production d’énergie verte.

Depuis un an, les spécialistes d’Eurasolis accompagnent de façon personnalisée les agriculteurs qui se lancent dans la production d’énergie photovoltaïque, et ce tout au long de leurs projets respectifs. D’abord, les conseillers travaillent au montage du dossier, avec les volets administratif, économique et financier (élaboration du business plan) qui incluent les demandes de subvention. Le bureau d’engineering d’Eurasolis quant à lui se charge d’étudier la faisabilité technique de chaque projet, de la conception jusqu’à la remise d’un dossier technico-économique.

Une fois que l’agriculteur s’est engagé, un expert « Economie de l’exploitation » réalise systématiquement un entretien stratégique avec lui pour s’assurer que tous les impacts économiques, juridiques, fiscaux et sociaux ont bien été évalués pour lui, sa succession, son entreprise agricole, etc… Intervient ensuite l’installation de la centrale photovoltaïque sur l’exploitation agricole.

« Il s’agit toujours de projets sur mesure. Ils peuvent concerner des bâtiments neufs ou valoriser des toitures existantes de bâtiments destinés à l’élevage ou au stockage. Dans tous les cas, nous accompagnons l’agriculteur tout au long du projet, y compris après l’installation de la centrale puisque la maintenance est aussi prévue. Et ce qui nous différencie de nos concurrents, c’est que nous mettons le solaire au service de l’exploitation et non l’inverse (plan de trésorerie adaptable, vision fiscalité, personnalisation du projet, vision économique globale de l’exploitation avec notre entretien stratégique etc…) », précise Christophe Grandeur, chef de marché au Pôle Agricole d’Euralis.

Un revenu complémentaire garanti sur 20 ans

« Nous proposons aux agriculteurs d’investir dans des puissances jusqu’à 500 kWc via le développement d’une centrale photovoltaïque sur-mesure » poursuit David Lajournade, responsable technique Eurasolis. « Pour eux, c’est la garantie d’un revenu complémentaire qui reste dans la cour de leur ferme. Sécurisé pendant 20 ans, ce revenu n’est pas soumis aux aléas climatiques ». Pour une centrale 300 kWc, le revenu complémentaire peut aller jusqu’à 1 000 euros par mois, en fonction du projet. En moyenne, la  puissance des centrales installées est de 300 kWc.

Le meilleur conseil possible aux agriculteurs

Pour mener à bien ces projets, le Groupe Euralis a créé Eurasolis, une entité spécifique à la production d’énergie photovoltaïque. Il a recruté et formé des spécialistes du sujet, capables d’apporter le meilleur conseil possible aux agriculteurs. Il travaille par ailleurs avec des industriels qualifiés et compétitifs, parmi lesquels la société de métallerie CANCE. « Ce partenariat local avec la coopérative nous permet de mettre notre expertise au service des agriculteurs. Grâce à notre savoir-faire en matière de charpente métallique, nous leur permettons de réaliser leurs projets de bâtiments neufs, qui sont valorisés par Eurasolis grâce à la couverture photovoltaïque » explique Bertrand Cancé, DG de Cancé.

Les premiers projets initiés

A ce jour, une cinquantaine d’agriculteurs se sont lancés dans un projet de production d’énergie photovoltaïque et environ 500 ont manifesté leur intérêt pour ce type de diversification.

« Pour le Pôle Agricole d’Euralis, il s’agit de soutenir le développement de ses filières en proposant aux agriculteurs une production résiliente et complémentaire aux ateliers de productions végétales et animales » conclut Laurent Dubain, directeur général du Pôle Agricole. La production d’énergie photovoltaïque est donc au cœur de la stratégie du Pôle.

Pour en savoir plus

INDEX DE L’ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES

2022



« L'index de l'égalité femmes-hommes » est le résultat de plusieurs types d'indicateurs relatifs aux écarts de rémunération entre les femmes et les hommes.

Pour les entités du Groupe, qui ont plus de 50 salariés, voici les index sur l’année 2022 : la coopérative Maïsadour et ses filiales agricoles (UES Maïsadour) 85/100, Agralia NC*, UES MULOR-SOA 87/100, Caringa Sud-Ouest 89/100, la société Delpeyrat 88/100, Comtesse du Barry NC*, Delmas Poissons et Marée 99/100, UES Fermiers Landais 86/100, Fermiers du Gers 94/100 et Fermiers du Périgord 100/100.  

En 2018, la Loi pour la Liberté de choisir son avenir professionnel a institué un index visant à réduire les écarts constatés au niveau national entre les femmes et les hommes en termes de parcours professionnel.

Le Ministère du travail a élaboré une méthodologie identique pour toutes les entreprises afin de mesurer l’index d’égalité femmes-hommes et ainsi avoir des mesures objectives.

Depuis 2020, dans les entreprises d’au moins cinquante salariés, l’employeur doit publier chaque année des indicateurs relatifs aux écarts de rémunération entre les femmes et les hommes.

5 types d’indicateurs sont suivis et notés :

  • La suppression des écarts de salaire entre les femmes et les hommes ·       
  • L’égalité de chance d’avoir une augmentation ·       
  • L’égalité de chance d’avoir une promotion ·         
  • La mise à niveau des salaires au retour d’un congé maternité (si des augmentations ont été octroyées en leur absence) 
  • Au moins quatre femmes et quatre hommes dans les dix plus hautes rémunération.

Cela donne une note sur 100. Si le résultat des indicateurs est inférieur à 75 : l’entreprise a 3 ans pour se mettre en conformité sinon elle risque des sanctions financières.  

* NC signifie Non Calculable selon les critères légaux

Une œuvre à découvrir

vendredi 10 mars 2023



Fermes de Figeac et la Maison des Arts de Cajarc ont entamé une collaboration inédite en 2022, née d’une volonté commune de valoriser la modernité culturelle du monde agricole et de porter l’art hors des murs à la rencontre du territoire. Ce projet de résidence artistique en milieu agricole a pour ambition de connecter le monde agricole et le monde artistique, de créer de nouveaux liens à travers le regard de l’artiste, mais aussi de montrer à voir les usages des paysages de notre territoire à l’heure des transitions écologiques. Nicolas Tubéry, artiste vidéaste et sculpteur, a été choisi par les adhérents agriculteurs membres de la Commission Liens & Territoire de Fermes de Figeac il y a quelques mois pour vivre cette résidence originale.

Originaire de l’Aude, près de Castelnaudary, il est fils d’agriculteur et a débuté ses études artistiques à Tarbes, puis à Paris. Sa pratique est fortement influencée par une intention cinématographique. La définition des images du réel est au centre de sa démarche et peut se décliner sous plusieurs formes.

« Depuis quelques années mon travail consiste à porter un regard sur le milieu rural et agricole. Je suis allé dans plusieurs régions de France à la rencontre d’agricultrices et agriculteurs mais c’est la première fois pour moi que la résidence à laquelle je postule est en partie organisée par une coopérative agricole.

J’ai eu l’occasion d’être hébergé sur trois fermes tout au long des trois mois. Le moins que l’on puisse dire est que l’accueil a été très amical, chaleureux. J’ai ressenti de la curiosité et de l’engouement car au fond cela semblait original. Je me suis senti vite à l’aise. Même si mes recherches n’étaient pas cantonnées à ces exploitations, j’ai pu passer beaucoup de temps avec eux et échanger lors de leurs activités quotidiennes.  J’ai pas mal filmé ce qu’ils faisaient, leurs gestes étaient au centre de mon attention. Mais les échanges que l’on a pu avoir hors caméra étaient tout aussi enrichissants et importants pour moi.

J’ai pu rapidement visiter des exploitations très différentes et commencer à mesurer les nuances qui définissent le paysage rural du Ségala.  Évidemment les élevages ont une place primordiale au sein de ce tableau. Si chaque ferme a sa propre façon de procéder, le travail collectif m’est aussi apparu très important. Des liens et des réseaux sont omniprésents et se concrétisent via des formes collaboratives, comme des CUMA par exemple. Si les outils sont parfois les mêmes, chaque agriculteur adapte son activité à son territoire, à ses intuitions, ses envies et ses réalités économiques. »

Nicolas Tubéry, artiste vidéaste et sculpteur

Accueilli successivement chez Régine et Francis Roussilhe à Lacapelle-Marival, Laëtitia et Nicolas Reilhac à Anglars, Nathalie et Claude Vergne à Calviac et après trois mois en immersion sur le territoire l’an passé, il restitue son œuvre dans le cadre de l’exposition Sous le Ciel, accompagné par Raymond Depardon, photographe et  réalisateur. Un dialogue inédit d’artistes que deux générations séparent, liés par une même attention au monde paysan. Le vernissage de cette exposition aura lieu vendredi 10 mars 2023 à la Maison des Arts de Cajarc. Une exposition itinérante sur le territoire suivra pendant la période de cette expo entre le 11 mars et le 21 mai 2023.

Plus d’infos: Liza Mesmeur / 06.70.88.34.10 / liza.mesmeur@fermesdefigeac.coop

Site internet : https://www.fermesdefigeac.coop