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Hebdo N°44 - Vendredi 03 décembre 2021

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Actualités de la filière

Rubriques

Gestion du Plan Ecophyto




Un changement de méthode s’impose !

A l’occasion de la tenue du comité d’orientation stratégique et de suivi (COS) Ecophyto lundi 22 novembre, nos organisations ont rappelé la mobilisation du monde agricole dans la réduction des usages, risques et impacts des produits phytopharmaceutiques, matérialisée en particulier par notre engagement dans l’association Contrat de Solutions, et dans la transition agroécologique de la Ferme France.

Toutefois, elles ont aussi clairement affiché une exaspération forte face à la gestion du plan Ecophyto qui conduit à son éloignement des enjeux agricoles. Au fil des années, les réunions de concertation avec les acteurs du plan Ecophyto se raréfient et se transforment en réunions d’information, sans temps d’échanges entre les acteurs, augmentant l’incompréhension réciproque. Nous déplorons une gestion :

  • Qui mène à une impasse en faisant peser des contraintes de plus en plus fortes sur les entreprises agricoles, stratégie contreproductive accentuant encore les distorsions de concurrence pour nos secteurs d’activité ;
  • Qui se traduit par l’érosion des budgets, pourtant essentiels dans cette période, consacrés à la recherche d’alternatives aux produits phytopharmaceutiques et aux actions nécessaires à la profession pour réduire l’utilisation et les impacts des produits phytopharmaceutiques, telle que la surveillance biologique du territoire.

Nos organisations demandent un retour à une réelle concertation sur le plan Ecophyto, tant sur ses orientations stratégiques, que sur leurs modalités de mise en œuvre et les ressources mobilisées.

Restaurer la souveraineté alimentaire de la France et mettre en œuvre la transition agroécologique ne se fera pas sans recourir au pragmatisme des acteurs agricoles et agroalimentaires que nous représentons.

Que les pouvoirs publics s’appuient sur les acteurs de terrain, les résultats n’en seront que meilleurs !

Plaquette Filière PFUE 2021




Une ambition nouvelle pour la filière oléoprotéagineuse en Europe

L’Europe, comme la France, a besoin des protéines végétales pour assurer sa souveraineté alimentaire. La filière oléoprotéagineuse française s’est résolument engagée pour relever ce défi et a impulsé une vraie dynamique en lien étroit avec tous ses partenaires. Toutefois, le soutien des pouvoirs publics sur le long terme est primordial pour accompagner l’engagement des acteurs au service des transitions.

Notre filière contribue significativement à la souveraineté protéique et à la transition alimentaire de notre continent : nos cultures sont en effet les plantes les plus riches en protéines végétales et celles-ci sont indispensables tant à l’alimentation des animaux que des Hommes.

Or, l’Europe couvre à peine un tiers (30 %), et la France seulement la moitié (50-55 %), de ses besoins en matières riches en protéines végétales. Produire davantage de protéines végétales en Europe permettrait donc de réduire les importations de soja OGM et de limiter le risque déforestant.

Les cultures oléoprotéagineuses offrent aussi des solutions pour réussir la transition vers des modes de production encore plus durables. La culture de légumineuses restreint par exemple les émissions de gaz à effet de serre au champ et cultiver des oléoprotéagineux permet de rallonger et de diversifier les rotations.

Notre filière contribue enfin à la transition écologique en développant la bioéconomie notamment au travers des énergies renouvelables favorables à la décarbonation du transport (biocarburants) et à l’essor des matériaux biosourcés (chimie, construction...).

Notre filière se positionne donc durablement au carrefour des grands enjeux de transitions agricole, alimentaire, énergétique et écologique. Ses atouts stratégiques pour réussir ces nécessaires transitions doivent être reconnus tout comme sa réelle capacité de production.

Pour que l’Europe de demain puisse bénéficier durablement des bienfaits de nos productions, sa place dans les priorités des politiques agricoles doit être confortée.

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Renouvellement

de la Cyperméthrine



Bonne nouvelle pour la protection du maïs

L’Association Générale des Producteurs de Maïs (AGPM) se réjouit du renouvellement de l’approbation de la Cyperméthrine, une substance active clé de la lutte contre le taupin.

La Commission européenne avait prolongé d’un an la période d’approbation jusqu’au 31 octobre 2022, pour finaliser la procédure de ré-approbation de la cyperméthrine. Cette dernière a été renouvelée pour 7 ans, jusqu’à fin 2029. Le règlement est paru au journal officiel du 24 novembre 2021.

Pour Daniel Peyraube, Président de l’AGPM, « cette décision est un véritable soulagement car le taupin est le plus redoutable ravageur du maïs pour lequel la Cyperméthrine est aujourd’hui la dernière solution suffisamment efficace ».

HACKATHON



Hackathon du varenne agricole
de l'eau et de l'adaptation au changement climatique : 3 jours
pour développer de nouveaux outils

Du 3 au 5 décembre 2021, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et le ministère de la Transition écologique organisent, dans le département de la Drôme, le Hackathon du Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique. Ce rassemblement conclut les travaux de la première thématique du Varenne : se doter d’outils d’anticipation et de protection de l’agriculture dans le cadre de la politique globale de gestion des aléas climatiques.

La compétition, organisée en partenariat avec l’Acta- les instituts techniques agricoles, l’APCA, la Chambre d’agriculture de la Drôme, l’INRAe, la société ITK et Météo-France, réunira en équipe, codeurs, ingénieurs agronomes, météorologues, membres de start-ups, de l’AgTech, agriculteurs et passionnés. Elle doit permettre développer des solutions fondées sur l’agro-météorologie. Il s’agit de trouver des solutions numériques opérationnelles au service des agriculteurs pour leur permettre d’anticiper précisément les impacts des évènements météorologiques sur leur culture ou leur élevage.

Au terme d’un appel à idées ouvert à tous, 10 projets ont été retenus par le comité de sélection pour être déployés durant ces trois jours.
Au total, 58 participants parmi lesquels des informaticiens, codeurs, étudiants, chercheurs, ingénieurs agronomes, météorologues, agriculteurs et vignerons se sont inscrits pour relever le défi de l’adaptation face aux aléas climatiques.

Les 10 projets retenus :

  • ASTERIX : création d'un outil permettant la sélection de systèmes de culture du blé adaptés au changement climatique.
  • ALPHA : création d'un outil d'aide à la décision permettant d'évaluer la stratégie d'assolement, au regard des enjeux du changement climatique et des pratiques culturales.
  • FUTURIX : création d'un outil d'aide à la décision permettant d'établir des similitudes climatiques entre l'année en cours et les années antérieures pour évaluer l'impact sur les récoltes et pouvoir adapter en conséquence les pratiques culturales.
  • ADAPTAVIZ : création d'un outil permettant d’évaluer la faisabilité d'implanter, au sein des cultures, des espèces diversifiées dans un objectif de résilience face au changement climatique.
  • FROST : création d’un outil permettant de déterminer la quantité de bougies à mettre en place en cas d'épisode de gel.
  • FLORAL : création d’un outil permettant d’évaluer les dates floraisons en fonction des variétés, associé à un système de monitoring pour partager ces informations.
  • TERRESOL : création d’un outil permettant d'évaluer le risque de dégradation de la structure d'un sol en fonction des interventions culturales prévues, dans le but de déterminer les temps de récolte, labour, décompactage, etc.
  • DATANUM : création d'un outil prédictif permettant d'adapter les pratiques en élevage pour éviter/limiter les niveaux de stress thermique subis par les animaux, via le calcul et le suivi d'un indicateur de "charge thermique".
  • CLIMATIPS : création d’un outil permettant de sensibiliser et conseiller les agriculteurs en matière de stratégie de gestion du risque climatique sur récolte via : l'évaluation de l'exposition aux risques climatiques récoltes et la mesure des impacts de cette exposition sur les rendements et le chiffre d'affaire de l'exploitation.
  • MYCARB : création d'un outil permettant d'évaluer les émissions de CO2 des équipements des agriculteurs.

À la fin de ce week-end, un jury d’experts désignera les lauréats parmi les prototypes les plus convaincants répondant aux besoins des agriculteurs. L’équipe lauréate remportera 5 000 €, 2 500 € seront décernés pour la deuxième place et 1000 € pour la troisième.


Temps forts du Hackathon

Vendredi 3 décembre - Chambre d’Agriculture de la Drôme (145 Avenue Georges Brassens, 26500 Bourg-lès-Valence)

10 h - 12 h : Accueil des Participants.
12 h - 13 h : Pitchs des propositions retenues à l’issue de l’Appel à idées par les porteurs de projets.

Samedi 4 décembre : Temps de travail des équipes du Hackathon

Dimanche 5 décembre - Chambre d’Agriculture de la Drôme
13 h - 15 h : Pitchs finaux des équipes : présentation des concepts et démonstration des applications prototypes fonctionnelles.

15 h - 16 h : Délibération du jury, remise des prix et fin de l’évènement. Retrouvez le programme dans son intégralité ici.

Le Projet Sociétal

du groupe Crédit Agricole



Un plan programme en 10 engagements, au cœur de toutes nos activités

Agir pour le climat et la transition vers une économie bas carbone
Renforcer la cohésion et l’inclusion sociale
Réussir les transitions agricole et agro-alimentaire

AGIR POUR LE CLIMAT ET LA TRANSITION VERS UNE ÉCONOMIE BAS CARBONE

  • Atteindre la neutralité carbone d’ici 2050
  • Conseiller et acompagner 100% de nos clients dans leur transition énergétique
  • Intégrer des critères de performance extra-financière dans 100% de l’analyse de nos financements aux entreprises et agriculteurs

RENFORCER LA COHÉSION ET L’INCLUSION SOCIALE

  • Proposer une gamme d’offres qui n’exclut aucun client pour favoriser l’inclusion sociale et numérique
  • Contribuer à redynamiser
  • les territoires les plus fragilisés et réduire les inégalités sociales
  • Favoriser l’insertion des jeunes par l’emploi et la formation
  • Amplifier la mixité et la diversité dans toutes les entités du Crédit Agricole et au sein de sa Gouvernance

RÉUSSIR LES TRANSITIONS AGRICOLE ET AGRO- ALIMENTAIRE

  • Accompagner l’évolution des techniques vers un système agro-alimentaire compétitif et durable
  • Permettre à l’agriculture française de contribuer pleinement à la lutte contre le changement climatique
  • Contribuer à renforcer la souveraineté alimentaire

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