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Actualités de la filière

applimeteo

Application météo



AgroMetInfo 2.0, une application météo-climat sur-mesure pour l’agriculture

L’accélération du changement climatique avec ses lots de sécheresses, de canicules et de fortes précipitations affecte fortement l’agriculture. Face à ces aléas, les agriculteurs ont besoin d’apprécier les conditions météorologiques de l’année en cours par rapport aux situations passées et d’évaluer leur impact potentiel sur le développement des cultures, afin d’adapter leurs pratiques et sécuriser leur rendement de leur production. INRAE a développé un outil web de cartographie agro-climatique couvrant la France métropolitaine, à destination des agriculteurs et des conseillers agricoles mais aussi accessible à toute personne intéressée. Avec l’appui de Météo France, l’application AgroMetInfo 2.0 permet de suivre au quotidien, à l’échelle locale comme nationale, l’évolution d’un panel d’indicateurs agroclimatiques calculés pendant les périodes d’intérêt pour les cultures d’hiver (type blé tendre) et de printemps (type maïs) et de les comparer aux conditions climatiques des 30 dernières années, tout en offrant une visualisation rapide des situations extrêmes, telles que le gel et les canicules. www.agrometinfo.fr

En 2019, AgroMetInfo avait été développé pour fournir des éléments d’information sur les conséquences agricoles des épisodes de sécheresse, offrant des informations en temps réel sur l'évolution des conditions agroclimatiques dans un contexte de changement climatique. Capitalisant sur ces acquis, la version AgroMetInfo 2.0 vient d’être livrée. Elle permet d’évaluer à l’aide d’indicateurs agroclimatiques simples (tels que le nombre de jours de gels ou de jours chauds à très chauds), les conditions météorologiques de l’année en cours, en les comparant à la normale climatique de référence (1991-2020). Elle utilise pour cela des données météorologiques spatialisées (l’analyse SAFRAN) produites chaque jour par Météo France sur le territoire métropolitain, agrégée à l’échelle des Petites Régions Agricoles1. Toutes les données sont consultables sous forme de carte ou de graphique interactif, en libre accès, sur www.agrometinfo.fr.

Visualiser et anticiper l’influence du climat sur les cultures

La dérégulation du climat entraine des changements importants des conditions météorologiques pendant la période de croissance des cultures, essentiellement des variables thermiques (avec des températures extrêmes plus élevées et/ou plus fréquentes) ou hydriques (avec de très fortes variations de la pluviométrie). Avec une série d’indicateurs agroclimatiques, par exemple le nombre de jours où la température est supérieure à 25°C ou 35°C, ou encore le nombre de jours de gels, pour une période et un territoire donné, il s’agit, pour les chercheurs d’INRAE, d’offrir un outil pour apprécier l’influence des conditions météorologiques en cours de saison agricole et d’anticiper l’impact qu’elles peuvent avoir sur le développement des cultures.  

L’application permet également de comparer en temps réel les conditions météorologiques observées avec la période de référence en France (1991- 2020). L’utilisateur peut ainsi situer l’année agroclimatique en cours par rapport au passé récent et mieux visualiser les effets du changement climatique. Par ailleurs, plusieurs dates de début de suivi des indicateurs sont disponibles, une pour visualiser le cycle de croissance des cultures d’été telles que le maïs ou le tournesol, une pour les cultures d’hiver comme le blé, l’orge et le colza et une intégrant l’ensemble.

Résultat d’une consolidation homogène des outils de veille développés par INRAE depuis de nombreuses années, cette nouvelle version de l’application, pensée pour évoluer et intégrer de nouveaux indicateurs et types de cultures à terme, se veut un outil d’analyse et de compréhension au service des acteurs du monde agricole pour naviguer dans un climat qui change. 

AgroMetinfo 2.0 sera présenté aux professionnels sur le stand INRAE du Salon Med’Agri à Avignon, du 15 au 17 octobre 2024. https://www.med-agri.com/

[1] Largement inspirées des régions géographiques, les Petites Régions Agricoles ou PRA ont une taille intermédiaire entre la commune (zone trop petite pour présenter des résultats) et le département (zone trop hétérogène). Elles sont au nombre de 713 en France métropolitaine. Source Agreste 2017.

Etude




Étude sur les outils de financement innovants pour l’agriculture française. De nombreux défis qui nécessitent d’investir… mais un déficit de financement

Le système agricole français doit faire face à de nombreux défis afin de maintenir sa compétitivité mais également répondre au double enjeu de souveraineté alimentaire et de transition agro-écologique, citons notamment :

  • Assurer le renouvellement des générations et l’attractivité des métiers agricoles (50 % des chefs d’exploitations partiront à la retraite d’ici 2030) ;
  • Mettre en place une gestion plus efficiente de la ressource en eau et répondre aux nouvelles exigences de changement de pratiques moins émettrices de CO2 (décarbonation de l’activité agricole) pour s’adapter et lutter contre le changement climatique ;
  • Maintenir une compétitivité sur le marché, malgré des charges qui augmentent progressivement et des exigences en termes de transition des pratiques agricoles qui sont souvent coûteuses ;
  • Une raréfaction et surtout une hausse des coûts de l'énergie (pétrole, gaz et électricité).

Y répondre nécessite des investissements et des financements de plus en plus conséquents. Ainsi, le marché du financement de l’agriculture a pris de l’ampleur au cours de ces dernières années : on dénombrait 47,7 milliards d’euros de prêts au secteur agricole en 2015 et 52,7 milliards en 2018. Néanmoins, il semble que ces financements ne parviennent pas à couvrir l’ensemble des besoins identifiés : on estime entre 1,3 et 1,7 milliards d’euros de déficit annuel de financement pour l’agriculture (selon le même rapport). Ce déficit de financement concerne principalement les exploitations de grande taille, dont les besoins représentent 43% du déficit total, et concerne en grande majorité des prêts à moyen et long terme (82 à 84 % du déficit)1.

Pour répondre à ce besoin, on observe diverses modalités de financement se développer :

  • Financement participatif (aussi appelé “crowdfunding”);
  • Création de sociétés coopératives d'intérêt collectif (SCIC)2 pour le portage de foncier par l’intermédiaire des coopératives agricoles notamment, afin d'aider de jeunes agriculteurs, futurs coopérateurs, à s'installer ;
  • Diversification d’outils de financement (dispositifs de garantie, prêts à taux zéro, prêts avec différés d'amortissement) ;
  • Outils de fonds propres ou de quasi-fonds propres (prêt participatif, obligation convertible) ;
  • Fonds de co-investissement ;
  • Titres participatifs ;
  • Mécénat ;
  • Etc.

Cette multiplication de nouveaux outils de financement se concrétise principalement par la mise en marché d'offres innovantes par leur nature, leur diversité et leurs cibles. Leur développement n’est pas anodin car il mobilise des volumes financiers parfois conséquents et sont mis en place par une diversité d’acteurs : établissements bancaires, assureurs ou d'autres structures dont l'objet peut être lié ou non à l'agriculture.

Dans ce contexte, le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire (MASA) a commandité une étude dont les objectifs sont les suivants :

  • Éclairer le MASA au travers d’un panorama critique des outils de financement innovants, existants ou en développement, qualifiés au regard des défis de l'agriculture française ;
  • Guider le MASA vers des pistes de travail concrètes quant aux outils pouvant être déployés et sur la qualification des bons partenaires ;
  • Améliorer la vision stratégique du MASA relative à ces outils, dont certains sont déjà mis en oeuvre, en anticipant tant sur sa capacité à mettre en place ce type d'instruments, dans les prochaines années, pour répondre aux nouveaux besoins de l'agriculture, que de collaborer avec un ou plusieurs partenaire(s) financier(s) qui partage(nt) ses objectifs.

Ces objectifs suivent notamment les recommandations du Plan Stratégique National de la PAC post-2020 qui estime qu’il faut « faciliter l’accès au financement, notamment en développant les instruments financiers innovants »3.

Télécharger le document pdf

1. FI Compass, Financial needs in the agriculture and agri-food sectors in France, Commission européenne et Banque européenne d'investissement, June 2020. Disponible en ligne : https://www.fi-compass.eu/sites/default/files/publications/financial_needs_agriculture_agrifood_sectors_France_0.pdf
2 Cf. Annexe n°5
3. Projet de diagnostic en vue du futur Plan Stratégique National de la PAC 2023-2027, 31/05/2021, p.74

impact de l’inflation

sur les maillons de la chaîne alimentaire




 

Dans son rapport 2024 remis au Parlement, l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires (OFPM) affine l’analyse de l’impact de l’inflation pour les différents maillons de la chaîne alimentaire, avec les données de marges nettes 2022 et de marges brutes 2023.

L’évolution des marges nettes des entreprises en 2022

L’OFPM, dans son rapport 2023, avait fait le constat qu’en 2022 l’augmentation des prix agricoles s’était traduite par une progression de la part du coût de la matière agricole dans le prix de détail, tandis que pour la plupart des produits, l’aval amortissait le choc de prix au consommateur en comprimant ses marges brutes, en particulier au niveau de la grande distribution. Le rapport 2024 a tenté de répondre à la question de l’impact de l’évolution des marges brutes en 2022 sur les marges nettes pour les différents maillons. L’année 2022 a été marquée par un contexte d’inflation inédit depuis 1985, qui a débuté en fin d'année 2021 et s'est poursuivi tout au long de l’année, avec une augmentation générale du prix des matières premières et des produits agricoles, à l’exception notable des fruits, dont les prix ont baissé cette année-là.

Les analyses de l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires sur les marges nettes des entreprises de la production agricole, de la transformation agroalimentaire et de la distribution en grandes surfaces en 2022 conduisent aux constats suivants :

lorsque le coût de la matière première agricole a augmenté dans les produits alimentaires suivis par

  • l’Observatoire, les résultats nets des exploitations agricoles concernées se sont également améliorés ;
  • lorsque les marges brutes des industries agroalimentaires ou de la grande distribution ont été maintenues ou comprimées, pour limiter l’augmentation des prix au stade consommateur, les marges nettes ont également diminué. Pour mémoire, les marges brutes couvrent aussi d’autres charges que la matière première agricole, notamment l’énergie, les emballages et les salaires.

Quelques produits échappent à ce constat général. La marge nette industrielle a également diminué en 2022, pour les pâtes alimentaires, malgré la progression de la marge brute sur les pâtes sèches. Il en va de même pour la charcuterie : la marge nette de l’industrie a diminué sur l’ensemble de l’activité alors que la marge brute industrielle sur le jambon cuit a progressé.

En revanche, la marge nette industrielle a augmenté en 2022 pour l’abattage-découpe de poulet, en phase avec l’évolution des marges brutes industrielles sur les produits constatées en 2022 par l’Observatoire.
Concernant les grandes et moyennes surfaces, la marge nette a diminué pour chacun des sept rayons enquêtés par l’Observatoire de la formation des prix et des marges : boucherie, charcuterie, volailles, produits laitiers, fruits et légumes, marée et boulangerie-pâtisserie.

L’évolution des marges brutes en 2023

Le coût des matières premières agricoles a encore augmenté en 2023, à l’exception notable du blé tendre dont le prix a sensiblement baissé depuis 2022, et dans une moindre mesure de la viande ovine dont le prix est resté stable.

  • Cependant, la part des matières premières dans les prix au détail des produits suivis par l’Observatoire a globalement peu progressé par rapport à 2022, en raison des reconstitutions des marges brutes par l’aval des filières, même si cette stabilité moyenne cache des disparités.
  • Les marges brutes aval, qui avaient été comprimées ou étaient restées stables en 2022, ont pour la plupart progressé en valeur en 2023, pour atteindre parfois un niveau supérieur à celui observé sur la période récente, en lien avec la progression des autres charges depuis fin 2021 (énergie, emballages, salaires, services...) ;

Le panier de fruits, le panier de légumes et les pommes de terre ont ainsi suivi la tendance générale, avec une progression des prix amont et des marges brutes aval.

En poulet de chair, la baisse de l’offre depuis 2021, suite aux épisodes successifs d’influenza aviaire, a contribué à une nouvelle progression du coût de la matière première agricole et de la marge brute d’abattage-découpe pour le poulet label rouge.

Pour les céréales, dont les prix ont fortement augmenté en 2021 et 2022 avant de rechuter en 2023, les marges brutes aval se reconstituent en 2023 à un niveau supérieur à celui observé depuis 2017.

Les marges brutes de la grande distribution ont également augmenté en viande bovine pour atteindre un niveau supérieur à celui observé depuis 2016, le rayon boucherie étant historiquement un rayon à marge nette négative comme la boulangerie et la marée, rayons qui renvoient surtout à des questions d’image des enseignes, de service, de fraîcheur, contribuant à la fréquentation des magasins

À l’inverse, la grande distribution a diminué sa marge brute sur le jambon cuit pour préserver les ventes du rayon charcuterie, qui dégage la marge nette la plus élevée des sept rayons alimentaires étudiés par l’Observatoire.

Les produits de la mer illustrent aussi les ajustements de marges brutes effectués par la grande distribution, afin de préserver les volumes d’achats sur les produits les plus chers, par exemple le saumon, en compensant sur d’autres produits moins chers.

En lait de vache biologique, la marge brute agrégée aval diminue en 2023 pour les produits suivis (lait de consommation et beurre biologiques), dans un contexte de baisse de la consommation des produits biologiques amorcée avant 2022.

Pour télécharger le rapport 2024 de l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, soit en version intégrale soit par partie : https://observatoire-prixmarges.franceagrimer.fr/
 


L’OFPM : un outil de transparence sur la formation des prix tout au long de la chaîne alimentaire

Placé sous la double tutelle des ministères chargés de l’agriculture et de l’économie, l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires éclaire les filières sur l’évolution des prix et des marges, depuis la production agricole jusqu’au consommateur final. Outil de transparence mais aussi de consensus au sein des filières, le rapport annuel de l’Observatoire remis au Parlement est discuté chaque année en groupes de travail thématiques puis au sein du comité de pilotage réunissant les représentants de l’ensemble des familles professionnelles, des consommateurs, des députés, des sénateurs et des services concernés de l’État. Il est adopté à l’unanimité.

expérimentations



BASF célèbre sa 2e année d’expérimentations au sein de l’EARL Ravaille, ferme Practice en grandes cultures située dans le Sud-Ouest, à Florentin, dans le Tarn (81)

  • Face aux évolutions réglementaires et à la diminution du nombre de produits, BASF France – Division Agro présente ses solutions pour un désherbage efficace et durable en culture de maïs.
  • Présentation d’itinéraires répondant à deux objectifs majeurs inscrits dans le cadre de la feuille de route agroécologique de BASF :
    - Proposer des itinéraires agroécologiques compétitifs permettant de réduire les utilisations d’intrants, en travaillant en étroite collaboration avec les agriculteurs pour favoriser le déploiement et l’adoption des pratiques agroécologiques.
    - Réduire de 30% les émissions de gaz à effet de serre (GES) par tonne de récolte produite à horizon 2030 en offrant des solutions compétitives pour répondre aux enjeux du défis climatique.

Situé à Florentin, dans le Tarn (81), l’exploitation de polyculture élevage de Cyril Ravaille occupe 230 ha, avec un assolement diversifié (plus de 10 cultures différentes) et un élevage bovin laitier. Les productions végétales servent pour l’alimentation du troupeau (50 % en économie circulaire) ou sont contractuelles (maïs semences, porte-graines fourragères...). Les rencontres de l’innovation agroécologique ont été organisées, sur le site de cette ferme Practice le jeudi 20 juin 2024, afin de valoriser l’ensemble des activités expérimentales conduites dans le cadre du développement d’itinéraires agroécologiques, répondant aux attentes sociétales tout en assurant une rentabilité des exploitations agricoles.

Itinéraires agroécologiques pour un désherbage durable du maïs

Dans un contexte réglementaire complexe, associé à des problématiques agricoles contraignantes, BASF France – Division Agro accompagne les agriculteurs dans leurs pratiques de désherbage, en proposant des solutions durables permettant de maintenir des objectifs de rendement et de rentabilité. Parmi celles-ci, le DMTA-P, présent notamment dans les solutions herbicides Isard® et Dakota®-P de BASF, est une substance active stratégique pour la gestion des graminées sur maïs. L’associer avec un autre herbicide racinaire permet de réduire la dose appliquée tout en préservant son efficacité sur graminées, et d’élargir le spectre sur dicotylédones.
Dans le cadre des expérimentations menées au sein de l’exploitation Ravaille sur la campagne 2023-2024, BASF France – Division Agro a travaillé, en culture de maïs, un itinéraire technique multi leviers regroupant les différentes stratégies de désherbage à base de DMTA-P. La conduite de cet itinéraire, intégrant notamment les couverts végétaux, le travail du sol, l’optimisation de la fertilisation via l’utilisation d’inhibiteur de nitrification, a eu pour objectif de mesurer les impacts et les bénéfices de ces leviers dans les stratégies de fertilisation et de désherbage.

Différents positionnements du DMTA-P, en association, ont été travaillés dans un contexte de couvert hivernal puis de travail du sol simplifié. Les stratégies de désherbage ont apporté satisfaction à l’agriculteur avec un niveau d’efficacité global de 93% en post semis pré-levée (Isard 1L/ha associé) et de 94% en post levée précoce en stade 2 à 3 feuilles sur maïs (Isard 0,8L/ha associé).

Cet événement a aussi été l’occasion pour BASF de présenter le document intitulé « Désherbage durable avec le DMTA-P, tous concernés ! » co-signé d’Arvalis, de Terres Inovia, de l’Institut Technique de la Betterave, de la Coopération Agricole ainsi que de la Fédération du Négoce Agricole. Cet écrit a pour but d'informer sur les bonnes pratiques à mettre en oeuvre lors du désherbage des graminées tout en fournissant des recommandations liées à l'emploi du DMTA-P.

Qu’en est-il sur céréales ?

La solution Systiva® de BASF, protection des semences sur orges, s’inscrit pleinement dans la transition agroécologique puisqu’elle permet de réduire l’indicateur de fréquence de traitements (IFT) ainsi que le nombre de passages de fongicides. Son application octroie la suppression du premier traitement foliaire tout en améliorant le rendement par rapport au programme de référence (+2.1 q/ha, réseau essais BASF, programme de référence classique puis T1/T2 en comparaison avec programme Systiva® et T2 sans SDHI).

Au-delà du contrôle des maladies des blés, l’association des solutions Revysol® et Xemium® de BASF a révélé un effet sur la valorisation de l’azote en apportant une réelle valeur ajoutée sur la conduite culturale du blé, en particulier lorsque la dose d’azote est limitante (expérimentation 2023).

De plus, Limus® Perform de BASF (combinaison unique de deux inhibiteurs d’uréase) associé à la solution azotée au moment de son application, permet d’optimiser la fertilisation azotée. En effet, il contribue à limiter les émissions d’ammoniac (en moyenne - 45 %) et de gaz à effet de serre (-12%) dans l’air, contribuant ainsi à la réduction de l’empreinte carbone, tout en optimisant les rendements (+2% - essais BASF).