S'abonner à l'hebdo

Hebdo N°24 - Vendredi 23 juin 2017

Anciens numéros

S'abonner à l'hebdo

Pour vous abonner à l'hebdo des coops métiers du grain, dont la diffusion est réservée aux adhérents de Coop de France et à son réseau, merci de remplir et de valider le formulaire ci-dessous.

obligatoire




Valider

Déclaration CNIL
Coop de France met en place un traitement de données à caractère personnel dans le cadre de ses missions d'assistance et d'information aux coopératives adhérentes. Ces données sont collectées lors de votre adhésion, des missions de conseil que nous réalisons ou lorsque vous remplissez ce formulaire et sont destinées aux employés de Coop de France exclusivement. Elles sont par ailleurs contrôlées annuellement. Conformément à l'article 32 de la loi du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et de suppression des données vous concernant. Ce droit peut être exercé auprès de Nicolas Gremont, au service informatique à l'adresse suivante : nicolas.gremont@coopdefrance.coop.

Partager la page

Vie des entreprises

Rubriques

AGORA un outil industriel rénové

Quel changement ! 
En moins de deux années le site de Roye sur Matz est passé du statut du site le plus
vétuste, inadapté aux évolutions des marchés et du machinisme, au statut du site de réception, de stockage, de travail du grain et d’expédition le plus moderne du parc industriel de la coopérative AGORA
, introduisait Olivier Castelain, responsable de région du Noyonnais.

En effet, Thierry Dupont, Président de la coopérative AGORA vient d'inaugurer un nouveau silo à Roye Sur Matz, construction qui clôture le plan global de modernisation de ses sites industriels initié il y a maintenant 20 ans. Ce site a ainsi pu bénéficier de l’expérience acquise lors de la construction des précédents et se présente comme un silo ultra moderne à destination des adhérents d’AGORA mais aussi de ses clients.

Pour ce silo, Il s’agissait de remplacer un bâtiment d’engrais devenu vraiment  « obsolète », d’augmenter la capacité de stockage de céréales et de moderniser l’exploitation du site.

Le travail de conception réalisé en étroite collaboration avec notre bureau d’études et l’expérience de nos principaux fournisseurs, a permis de prendre en compte ces paramètres et d’allier performance et respect de l’environnement

Les principales caractéristiques du site sont désormais les suivantes :

  • Quatre silos de stockage de céréales pour une capacité totale de 26 500  tonnes. 
  • Une installation de calibrage / nettoyage des différentes céréales.
  • Un bâtiment de stockage d’engrais de capacité de 2 000 tonnes.
  • Une installation de stockage et chargement d’engrais liquide de 450 M3.
  • Un magasin de stockage tampon de produits phytosanitaires et un bâtiment de stockage de palettes et autres conditionnements.

La capacité de réception céréales est désormais répartie sur quatre fosses pour un débit théorique de 700 tonnes / Heure, et utilisant un pont-bascule « Entrant » et un deuxième pont-bascule « Sortant » et la capacité d’expédition de céréales est supérieure à 1 000 tonnes / jour.

L’exploitation de ce site, qui va commencer cet été 2017, doit désormais être optimisée et atteindre la productivité attendue pour améliorer la performance globale de la coopérative.

Il s’agit bien de continuer à travailler sur la standardisation, au sein d’AGORA, des méthodes d’exploitation, par exemple :

  • Méthode de réception des céréales.
  • Suivi de la conservation et du contrôle des céréales.
  • Optimisation du nettoyage et des procédures d’expéditions.

Ce nouveau silo de Roye-Sur-Matz nous conforte dans l’idée que performance et respect de l’environnement sont donc compatibles.

Nous souhaitons que nos adhérents réalisent l’aboutissement technique de ce site et tout ce qu’il va permettre d’optimiser en terme de productivité et de performance.

Cette productivité et cette performance vont permettre de pérenniser et d’améliorer notre compétitivité commerciale au profit des exploitations de nos adhérents.

EASI’NOV

Au cœur des journées techniques 2017


Les visites des plateformes d’essais du mois de juin 2017 ont été l’occasion, pour les coopératives AGORA et VALFRANCE, de présenter à leurs adhérents respectifs les différents thèmes portés par la structure d’expertise agro environnementale EASI’NOV. Plusieurs animations étaient au programme, en particulier la possibilité, pour les agriculteurs, de rencontrer les experts de la structure sur les différents pôles d’expertise.

Au début de ce mois de juin 2017, en pleine 3ème semaine de la coopération agricole, les coopératives VALFRANCE et AGORA ont organisé les visites des plateformes d’essais pour leurs adhérents respectifs : le 2 juin à Trumilly (60) et le 6 juin à Moisenay (77) pour VALFRANCE, puis le 8 juin sur la plateforme agro écologique de Mouchy-le-Châtel (60) pour la coopérative AGORA.

La structure EASI’NOV et son Pôle agronomie étaient évidemment au coeur de ces événements. Les différents ateliers agronomiques, sur les plateformes d’essais, ont été organisés et animés par les experts du Pôle (Alain LALOI pour VALFRANCE, Luc VANDEPUTTE pour AGORA) et par leurs partenaires techniques (dont TERRES INOVIA et ARVALIS-INSTITUT DU VEGETAL). Ces essais ont pour objectifs de présenter aux agriculteurs les nouvelles variétés, mais aussi de tester des méthodes alternatives et des pratiques culturales innovantes. Proposer une expertise de pointe, en mutualisant les expérimentations et en testant les dernières innovations techniques et agronomiques, telle est la vocation du Pôle agronomie de la structure EASI’NOV et de ses experts.

Les agriculteurs ont pu découvrir les trois autres Pôles de la structure d’expertise (Economie, Agriculture de précision et Innovation, Environnement et Réglementation) au sein du « Village EASI’NOV », animé par les experts sur ces différents thèmes et par de nombreux partenaires de la structure.

Le Pôle économie, représenté par son expert Laurent PRUD’HOMME, s'est attaché à mettre en évidence les raisons des écarts d'EBE/ha entre la moyenne et le quart supérieur. Pour l’accompagner sur ce thème, et apporter des solutions innovantes, des acteurs du CoFarming (économie collaborative en Agriculture) étaient présents, dont la plateforme WeFarmUp de location de matériel agricole entre agriculteurs.

Sur le Pôle Agriculture de précision et Innovation, les pilotes de la structure EASI’NOV, Clotilde MONMIREL et Emmanuel LETESSE, ont présenté aux agriculteurs les différents services et OAD proposés par les coopératives. De nombreux partenaires de la structure ont répondu présent sur ce thème : SMAG, la société BE API, le laboratoire AUREA AGROSCIENCES, etc. Les 2 et 6 juin, les experts BE API ont également proposé aux adhérents une conférence sur le thème de la modulation intra parcellaire.

Productions végétales

Gérer sa commercialisation : un enjeu clé pour les agriculteurs


Afin d’aider les agriculteurs à valoriser au mieux leur production, le groupe coopératif Arterris propose à ses adhérents différents types de contrats, avec pour objectif d’optimiser leur revenu dans un contexte où le prix des céréales fluctue en permanence. Retour sur ces dispositifs.

La commercialisation des grains fait partie d’une réalité parfois compliquée à gérer car le marché des matières premières est un marché boursier où les cours varient en permanence. En plus de son activité quotidienne de production, l’agriculteur doit être à même de vendre le fruit de son travail au bon moment et au prix juste, pour optimiser la gestion de son exploitation.

Pour accompagner l’agriculteur dans cette gestion économique, Arterris a mis en place une politique commerciale avec plusieurs offres contractuelles auxquelles peut souscrire l’adhérent :

  • Offre prix moyen : l’agriculteur choisit de déléguer tout ou partie de sa production. La coopérative a l’obligation de lui restituer le prix moyen fixé. L’avantage pour l’adhérent est d’obtenir de la trésorerie dès la récolte et de sécuriser sa production du risque de volatilité des prix.
  • Mise en dépôt : l’agriculteur bénéficie de la capacité de stockage du groupe coopératif pour mettre en dépôt sa production et vendre dès qu’il le souhaite. Il décide lui-même de gérer sa commercialisation en fonction des marchés et des prix quotidiens des matières premières. Sa prise de décision est facilitée par la coopérative qui met quotidiennement à sa disposition les informations sur les marchés et prix de vente.
  • Opération additionnelle : il est également possible de réaliser des opérations spécifiques ponctuelles liées au marché à terme*. L’accès à ce marché à titre individuel est souvent lourd et oblige des dépôts de garantie financières. En étant adhérent à Arterris, l’agriculteur a un accès sans en avoir les contraintes, avec des informations sur les marchés qui lui sont fournies quotidiennement s’appuyant sur l’expérience du groupe coopératif.

Véritable gestionnaire, l’agriculteur peut s’assurer un prix minimum quelle que soit la période pour ne pas subir les variations des marchés ; vendre quand il le souhaite grâce à une offre de prix moyens, prix fermes avant les récoltes ou après les récoltes ; et/ou dès que le marché le permet, s’indexer sur les marchés à terme.
 

Retrouvez les dernières actualités d’Arterris :
http://www.arterris.fr/

La nouvelle filiale Vertys


Vertys Porte l’offre Cavac
sur les marchés d’appro spécialisé

Suite à la reprise des activités Leduc et Lubot, (horti-pépi / espaces verts), Cavac lance Vertys, sa nouvelle filiale dédiée à l’appro de trois marchés spécialisés : espaces verts, horticulture-pépiniériste et maraichage. En regroupant sous une même enseigne ses activités appro dédiées aux professionnels « du vert », Cavac souhaite donner une visibilité plus forte de son offre et de ses atouts sur ces marchés très spécifiques.

En dix ans, l’activité appro Cavac dédiée aux Espaces verts a fortement progressé, confirmant le savoir-faire de la coopérative en matière de conseil et de qualité de service. Ainsi, dans le cadre de la reprise du fonds de commerce de l’activité horti-pépi du négoce vendéen Leduc-Lubot, le groupe Cavac a décidé de structurer son offre, en créant une filiale spécialisée. Le projet Vertys a pris forme. « Vertys, dont la création sera officielle au 1er juillet prochain, rassemble les activités appro du groupe Cavac pour tous les marchés des espaces verts, du maraichage, de l’horticulture et des pépiniéristes, explique Laurent Pasquier, directeur Approvisionnement Cavac. Cette filiale, à 100 % Cavac, affiche un potentiel de 7 M€ de chiffre d’affaires ».

Une gamme optimisée
En structurant ces métiers dédiés aux professionnels du vert, Vertys souhaite donner une visibilité plus forte de son offre et de son expertise sur ce créneau. « Le monde de l’espace vert et du maraichage fonctionne différemment du monde agricole, précise Laurent Pasquier. Même si dans les deux cas, nous proposons des produits d’appro, l’approche est différente et les fournisseurs également. Vertys va nous permettre de construire des synergies entre les solutions espaces verts, horticulture - pépinière ou maraîchage et de bâtir des offres commerciales spécifiques. Cette nouvelle approche clients permettra également d’accorder une place encore plus importante à de nouveaux services et de nouvelles méthodes de contrôle des adventices, de démarche d’expertise et d’outils d’aide à la décision permettant l’optimisation des intrants ». A court terme, les gammes de Cavac Espaces verts et de Leduc-Lubot seront additionnées mais à terme, elles seront optimisées.

Territoire élargi : 12 départements couverts
L’équipe commerciale, de 7 personnes, sera pilotée par Romain Brunet (responsable commercial ex-Leduc-Lubot), épaulé de Christian Marsat sur le marché Espaces Verts. L’ensemble est placé sous la responsabilité de Laurent Pasquier : la filiale Vertys étant rattachée au service Appro de Cavac. Le panel de produits proposés est large : engrais, supports de cultures, produits et solutions de protection des plantes, semences, plastiques, films, contenants… avec une approche de plus en plus orientée vers les services et le conseil, grâce aux services d’aide à la décision.

Les départements couverts sont, eux aussi, nombreux. Il y a bien évidemment le territoire historique de la coopérative (Vendée, les Deux-Sèvres et la Loire-Atlantique) mais aussi le Maine-et-Loire, la Charente, les Charente-Maritime, la Vienne, la Dordogne, la Creuse, la Corèze ainsi qu’une partie de la Gironde et de la Haute-Vienne. « Le siège social de Vertys sera basé à Fontenay-le-Comte, route de Sérigné précise Laurent Pasquier. Le déploiement d’autres magasins sous enseigne Vertys n’est pas prévu. En revanche, cette nouvelle société va profiter du réseau « de proximité » Cavac (magasins Gamm Vert et AgriVillage) pour proposer les spécialités de la gamme Vertys. Paysagistes, pépiniéristes et autres maraichers, habitués à fréquenter nos magasins, pourront toujours le faire. Nous souhaitons préserver ce lien de proximité apprécié des professionnels ».

Site internet de Cavac

Terrena, Terrena Poitou et la CAM

Un projet de fusion et de renforcement de la valorisation de leurs territoires.


Les conseils d’administration de Terrena, de Terrena Poitou et de la CAM annoncent l’engagement d’un processus de fusion des 3 coopératives en vue d’accélérer le développement de la valeur ajoutée pour les adhérents sur leur territoire. Ce projet fédérateur s’inscrit dans la logique des adhésions de Terrena Poitou en 2004 et de la CAM en 2015 auprès de la coopérative Terrena, en constituant au sein de cette dernière des sections autonomes.

Après avis des Instances Représentatives du Personnel et autorisation de l’Autorité de la Concurrence, ce projet sera présenté aux adhérents lors des assemblées de sections des 3 coopératives en novembre prochain et soumis au vote des assemblées générales extraordinaires des 3 coopératives en décembre 2017. Ce projet proposera donc la fusion des coopératives Terrena Poitou et CAM au sein d’une seule entité, la coopérative Terrena.

Il prévoit une refonte de l’organisation politique et opérationnelle en 5 territoires, pilotés par un conseil de développement territorial. En revisitant ainsi son organisation territoriale, Terrena vise à renforcer la proximité avec les adhérents, notamment en donnant plus de poids aux territoires et aux projets de développements de filières. En fédérant les énergies sur son territoire autour de La Nouvelle Agriculture®, Terrena favorise l’émergence d’une dynamique coopérative globale dans le Grand Ouest.

Ce projet de fusion permettra un accès facilité pour les agriculteurs adhérents aux nouvelles solutions innovantes, créatrices de valeurs, proposées par Terrena, d’accélérer le déploiement de La Nouvelle Agriculture®, sur chacun des territoires et de structurer davantage les filières afin d’adapter les modèles de production de Terrena, vers plus de valeur, d’efficience et d’agilité au service du revenu des adhérents.
Comme l’indique Ivan Leclerc, Président de la CAM : « Dans un contexte de mutation agricole où la compétitivité et l’innovation sont de mise, il nous a semblé important de continuer à renforcer nos relations après deux ans d’adhésion de la Cam à Terrena. Nos objectifs sont clairs : renforcer la proximité et nos liens avec nos adhérents, apporter un service toujours plus performant et surtout créer la valeur ajoutée qui nous manque sur nos exploitations. C’est au travers d’une nouvelle organisation coopérative et de La Nouvelle Agriculture que nous comptons réussir ce projet. »

Comme l’indique Philippe Villain, Président de Terrena Poitou : « Après 13 ans d’adhésion de Terrena Poitou à Terrena en section autonome, il nous semble nécessaire aujourd’hui de mener ce projet pour encore plus de cohérence et d’efficacité sur nos territoires. D’une activité uniquement céréalière, nous allons pouvoir mener une approche plus globale et transversale sur l’ensemble des activités du groupe ».

Comme l’indique Hubert Garaud, président de Terrena : « Terrena réaffirme son attachement fort à un modèle coopératif, de proximité et adapté aux mutations en cours et aux nouvelles réalités. Nous sommes une coopérative polyvalente, le resterons et défendrons la diversité de chacun de nos territoires. Terrena n’a pas vocation à imposer un modèle unique à ses adhérents, mais à s’adapter aux différentes filières, aux différents modèles durables d’exploitations et reconnaitre la diversité des objectifs des adhérents. Nous voulons démontrer ensemble par ce projet qu’en fédérant les énergies et en mutualisant les compétences, nous avons la capacité de créer davantage de valeur pour nos filières et de faire de nos territoires, des territoires d’avenir et porteur d’une vision positive pour l’agriculture. »