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Hebdo N°03 - Vendredi 22 janvier 2021

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Actualités de la filière

Rubriques

bilan et Feuille de route



Conférence de presse annuelle
de l’Union des Industries de la Protection des Plantes (UIPP) le 20 janvier 2021

Un marché en recul en 2019, conformément aux anticipations ;
et une feuille de route collective pour le secteur de la protection des plantes.

À l’occasion de sa conférence de presse annuelle, l’UIPP a présenté un état des lieux du marché français des produits phytopharmaceutiques en France. La baisse observée en 2019 s’explique par des achats anticipés en 2018 avant la mise en place de l’augmentation de la Redevance pour Pollution Diffuse (RPD) au 1er janvier 2019 et par une pression sanitaire assez faible grâce à des conditions météo favorables.

Cette première prise de parole de l’année 2021 a également été l’occasion de dévoiler la feuille de route du secteur de la protection des plantes à horizon 2030 pour accompagner la transition agroécologique en cours. Les acteurs ont réaffirmé leur engagement pour une agriculture toujours plus responsable et leur implication au sein de l’écosystème agricole français.

Les ventes de substances actives phytopharmaceutiques en baisse en 20191

L’Union des Industries de la Protection des Plantes a publié le bilan des quantités de produits phytopharmaceutiques vendues à la distribution pour l’année 2019. L’UIPP constate une baisse de 23,8 % des quantités de matières actives vendues par ses adhérents en France. En 2019, les adhérents de l’UIPP, qui représentent environ 96% du marché en valeur, ont commercialisé 52 347 tonnes de substances actives contre 68 678 tonnes en 2018.

En 2018, les agriculteurs avaient procédé à des achats anticipés en vue de la mise en place, le 1er janvier 2019, de la hausse de la redevance pour pollution diffuse (RPD). De surcroît, les conditions climatiques de l’année 2019 ont été particulièrement favorables aux cultures et ont limité la pression sanitaire, limitant les besoins de protection des cultures.

Sur une période longue, la décrue de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques se poursuit avec une baisse de plus de 40 % en 20 ans, décomposée en trois phases :

  • une diminution continue entre 2000 et 2008 ;
  • une décennie de stabilité à partir de 2009 ;
  • une baisse en 2019.

Le chiffre d’affaires du secteur est en baisse à 1,87 Mds d’Euros en 2019 (-5,5% entre 2019 et 2018). Cette moindre baisse, moins marquée que la baisse des tonnages, s’explique par une augmentation continue de la valeur ajoutée du secteur qui intègre tous les aspects de la protection des plantes, comme le digital ou le biocontrôle, avec l’objectif de réussite de la transition agricole. Le biocontrôle, qui représente 36% des substances actives vendues en France en 2019, poursuit sa croissance.

« Le secteur de la protection des plantes fait une nouvelle fois la preuve de son engagement en faveur de la transition agro-écologique. Nous sommes également engagés en faveur de la souveraineté agricole souhaitée par le Gouvernement. 91% des produits phytopharmaceutiques vendus en France sont fabriqués en Europe dont 42% en France. » ajoute Bruno Baranne, président UIPP

Avec la Feuille de route UIPP 2030 : La protection des plantes se transforme, se réinvente, évolue

Engagée début 2020, la Feuille de route 2030 de l’UIPP a pour objectif de révéler les ambitions du secteur pour accompagner la transition agroécologique en cours. À l’issue du premier confinement, l’ensemble des entreprises adhérentes, fortement mobilisées pour contribuer au continuum alimentaire, ont tiré des enseignements de cette période et ont souhaité se projeter à horizon 2030 avec la volonté d’aller au-delà de l’accompagnement en devenant « accélératrices » de cette transition. Document collectif inédit, car issu d’entretiens avec l’ensemble des dirigeants des entreprises, la Feuille de route 2030 rassemble les objectifs qui font consensus au cœur du secteur de la protection des plantes, autour de trois thèmes majeurs.

  • La souveraineté alimentaire, enjeu révélé par la première période de confinement, est un pilier de la Feuille de route de l’UIPP. En soutenant le concept de « One health »2, en contribuant au maintien d’un tissu d’innovation, de recherche et de mise à disposition de solutions de protection des cultures en Europe ainsi qu’en renforçant les liens avec l’ensemble des parties prenantes de l’agriculture et des filières alimentaires, l’UIPP souhaite renforcer sa contribution à la souveraineté alimentaire européenne.
  • Pour conserver sa place dans la compétition internationale et relever les nombreux défis d’aujourd’hui et de demain, les capacités de recherche et d’innovation des acteurs de la protection des plantes doivent se concentrer sur les outils d’avenir. Ces outils sont le digital, la robotique, les biotechnologies, les produits d’origine chimique ou biologique et l’optimisation de leur utilisation. Ces efforts de recherche destinés à toutes les agricultures prennent en compte les impératifs de préservation des écosystèmes et des ressources naturelles. De plus les entreprises s’engagent à s’impliquer sur les thématiques du changement climatique ou du stockage du carbone.
  • En tant qu’acteurs implantés dans les territoires aux côtés de toutes les parties prenantes (nos propres collaborateurs, les distributeurs, les agriculteurs, les élus, les étudiants et la société civile), les entreprises entendent pérenniser leurs liens et leurs échanges avec l’ensemble de cet écosystème, tout en épaulant les agriculteurs dans leurs pratiques et le déploiement des innovations. Les entreprises adhérentes de l’UIPP s’engagent à rendre visibles et mesurables leurs efforts de recherche et leurs actions dans la prévention des risques, ainsi qu’à renforcer leurs démarches en termes de RSE.

« Faire connaître et reconnaître les atouts et les initiatives du secteur de la protection des plantes, répondre aux besoins des agriculteurs et aux questions légitimes des consommateurs pour que tout le monde puisse accéder à une alimentation saine, de qualité et en quantité suffisante, telle est la mission de l’UIPP. » déclare Eugénia Pommaret, directrice générale.

L’UIPP, figure de proue de l’amélioration des pratiques et de la sécurité des utilisateurs

Plus que jamais engagée pour favoriser l’adoption et la transmission de règles simples et de gestes clés pour accompagner la bonne utilisation des produits, l’UIPP a complété sa plateforme numérique Phytopratique. Les agriculteurs peuvent ainsi accéder à des tutoriels vidéos didactiques, des fiches d’information Bonnes Pratiques et surtout à un tout nouvel espace d’e-learning, phytotest.uipp.org. Chacun peut y tester ses connaissances et ensuite accéder aux contenus adaptés à ses besoins et à son niveau de connaissance. Le programme de e-learning Phytotest aborde trois thématiques clés d’une bonne utilisation des solutions de protection des cultures : Vigilance sur les produits; S'équiper, se protéger et maintenir une bonne hygiène ; et Préparation mélange et gestion des effluents.

le Rapport d'activités de l'UIPP

agrosite

agroécologie



Lancement du site web
collectifs-agroecologie.fr

Localiser rapidement les collectifs d’agriculteurs en transition vers l’agroécologie, et accéder aux informations et aux livrables réalisés par ces groupes.

A partir du 18 janvier 2021, le site giee.fr devient la plateforme web collectifs-agroecologie.fr, un site plus complet, dynamique et ergonomique. Cette plateforme web permet de trouver facilement les informations sur des collectifs d’agriculteurs en transition vers l’agroécologie : GIEE, groupes 30 000 et DEPHY Fermes.

Que trouver sur ce site web dédié aux collectifs d’agriculteurs ?

Grâce à un outil de cartographie, il sera possible, au niveau national et régional, de localiser un collectif et d'accéder à sa carte d’identité et à ses livrables de capitalisation. 

La plateforme permet de localiser les collectifs agroécologiques :

  • Par types de groupe : GIEE, groupes 30 000 et DEPHY Fermes
  • Par productions principales : grandes cultures, maraichage, viticulture, élevage…
  • Par thématiques de travail : réduction des produits phytos, conservation des sols, autonomie alimentaire des élevages…

Dans ce nouveau site, se trouvent également des explications sur les collectifs agroécologiques ainsi que les résultats des projets de recherche & développement autour des groupes en transition vers l’agroécologie.

Un travail réalisé en partenariat avec les acteurs du développement agricole

Le ministère a délégué le développement et la mise en œuvre du site web à Chambres d’agriculture France (APCA) dans le cadre de sa mission de coordination nationale de la capitalisation des GIEE et des groupes Ecophyto 30 000. 
Ce site web est l’exemple d’une interconnexion réussie avec d’autres outils animés par les acteurs du développement agricole, illustré notamment par la plateforme de la R&D agricole et EcophytoPIC.

Qu’est ce qu’un collectif agroécologique ?

Un collectif agroécologique est un groupe qui met en relation des agriculteurs pour faciliter l’échange de leurs pratiques agricoles, ainsi que le partage de leurs expériences et connaissances en agroécologie.
Plusieurs types de collectifs agroécologiques existent aujourd'hui en France :

  • GIEE : collectifs d’agriculteurs qui s’engagent dans un projet pluriannuel de modifications de leurs pratiques
  • Groupes 30 000 : collectifs qui diffusent largement des pratiques déjà éprouvés notamment par les fermes Dephy, innovantes et économes en produits phytosanitaires, et économiquement performantes,
  • DEPHY fermes : exploitations agricoles engagées dans une démarche volontaire de réduction de l’usage des pesticides.

Les collectifs agroécologiques en chiffres clés :

En 2021, 1 500 collectifs agroécologiques (GIEE, groupes 30 000 et DEPHY Fermes) existants
Plus de 25000 agriculteurs accompagnés dans le cadre de ces groupes

Consulter le site collectifs-agroecologie.fr

Phloèmes 2022

à la Cité des sciences et de l’Industrie à Paris




Arvalis organise les troisièmes biennales de l'innovation des systèmes céréaliers

ARVALIS – Institut du végétal organise la troisième édition de Phloème « Les biennales de l’innovation des systèmes céréaliers » les 25 et 26 janvier 2022 à la Cité des sciences et de l’Industrie à Paris. Après la réussite des deux premières éditions de 2018 et 2020 qui ont accueilli 1200 congressistes, Phloème poursuit l’objectif de « faire circuler l’innovation » en partageant les connaissances les plus récentes, les nouvelles références techniques et les dernières innovations technologiques pour améliorer la multi-performance des systèmes céréaliers et de leurs filières.

Stimuler l’échange entre chercheurs et utilisateurs de la recherche

L’agriculture est une clé du futur. Nourricière, solution face au changement climatique, gisement de matières premières renouvelables, actrice de la transition écologique, moteur de l’activité économique dans les territoires, elle a de nombreux atouts pour apporter produits et services aux consommateurs et aux citoyens.

Pour remplir cette mission efficacement, la recherche produit des connaissances, met au point des innovations et des solutions finalisées. C’est exactement dans ce cadre que s’inscrit Phloème. Ce congrès s’adresse aux acteurs du milieu scientifique et de l’enseignement, aux décideurs du développement et de la distribution, aux responsables des entreprises et des start-up, et plus largement, à tous ceux, issus du secteur agricole ou non, qui souhaitent découvrir les références et les innovations les plus récentes transférables aux divers échelons des filières et des territoires.