Anne-Lise Le Guével vient d’être nommée Secrétaire Générale de l’Association Nationale de la Meunerie Française. Après avoir exercé la responsabilité des affaires sociales de la branche meunerie depuis septembre 2015, elle aura pour mission de diriger les services de l’association et, aux côtés du Président Lionel Deloingce et du Président délégué Bernard Valluis, de promouvoir les intérêts des entreprises de meunerie. Elle succède ainsi à Pierre-André Masteau, qui occupait ce poste depuis 1999.
Diplômée d’un DEA de Droit Social (droit du travail et protection sociale) de la Faculté de droit de Nantes, Anne-Lise Le Guével, 36 ans, évolue depuis 12 ans dans la sphère des Organisations Professionnelles.
Luc Derepas
nommé président
du Conseil d’administration
de l’Anses
Luc Derepas, Conseiller d’Etat, a été nommé, par décret du Président de la République en date du 17 janvier 2017, président du Conseil d’administration de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Il succède ainsi au Professeur Didier Houssin, qui exerçait cette fonction depuis décembre 2013.
Par décret du Président de la République en date du 17 janvier 2017, Luc Derepas occupe désormais la fonction de président du Conseil d’administration de l’Anses. Le rôle du président du Conseil d’administration est central dans la gouvernance de l’Agence puisqu’il a la charge de coordonner et d’animer les travaux du Conseil d’administration de l’Agence, composé de représentants des cinq collèges du Grenelle de l’environnement. Le mandat de président du Conseil d’administration de l’Anses est une fonction non exécutive et non rémunérée.
Les connaissances juridiques de Luc Derepas sur les questions agricoles, le droit du travail et les questions sanitaires et sociales sont autant d’atouts pour l’Anses dans l’examen de dossiers ayant trait à son organisation et à son fonctionnement, tant dans le cadre de ses activités réglementaires que d’évaluation des risques.
Ancien élève de l’ENA (promotion « Marc Bloch ») et de l’Institut d’études politiques de Bordeaux, Luc Derepas a débuté sa carrière au ministère des Affaires étrangères, à la Direction des Nations-Unies et des Organisations internationales (1989-1991). Il rejoint l’ambassade de France à Bonn, en Allemagne, en 1992, puis occupe un poste à la sous-direction de la non-prolifération nucléaire de la direction des affaires stratégiques du ministère.
Il intègre le Conseil d’État en 1997, en tant que rapporteur à la Section du contentieux du Conseil d’Etat, en charge des questions relatives aux collectivités locales, à l’agriculture et à la concurrence, et rapporteur à la Section sociale.
En 2003, il est nommé administrateur général adjoint de la Réunion des Musées Nationaux Administrateur.
De 2005 à 2010, il est successivement rapporteur à la Section du contentieux du Conseil d’Etat (questions sociales et droit du travail) et rapporteur à la Section de l’intérieur (questions constitutionnelles, justice, intérieur).
Il rejoint en 2010 l’Organisation internationale du travail en qualité de conseiller juridique du Bureau international du travail.
En 2012, Luc Derepas prend la fonction de Secrétaire général à l’immigration et à l’intégration au sein du ministère de l’Intérieur, puis est promu Directeur général des étrangers en France jusqu’à 2015.
Depuis 2015, Luc Derepas est assesseur à la 5ème chambre de la Section du contentieux en charge des dossiers relatifs à la responsabilité médicale, à l’audiovisuel et aux contentieux des structures agricoles.
A l’occasion de son audition par le Parlement, Luc Derepas a identifié quatre défis essentiels pour le Conseil d’administration de l’Agence : « assurer les conditions d’une expertise de haut niveau, collective et contradictoire en s’appuyant sur le Conseil scientifique récemment renouvelé, garantir la crédibilité des travaux de l’Agence par son indépendance, vérifier en permanence l’adéquation des missions et moyens de l’Agence, enfin, renforcer sa place en Europe et sur la scène scientifique internationale. »
FNSEA et DBV appellent à une PAC forte
et un budget ambitieux
A la veille d’élections en France et avant le début de la campagne électorale en Allemagne, les Présidents du DBV et de la FNSEA, Joachim Rukwied et Xavier Beulin, se sont réunis pour partager leur vision sur le développement du secteur agricole et réaffirmer que l’Agriculture doit rester au coeur du projet européen.
Dans un climat d’incertitude politique, les deux Présidents ont confirmé leur volonté partagée pour une PAC ambitieuse : l’Agriculture européenne ne doit pas « payer le prix » dans le difficile contexte politique du Brexit et d’autres crises géopolitiques. Les agriculteurs ne devraient pas être pénalisés parce que l’UE est confrontée à de nouveaux défis, nécessitant le développement de nouvelles politiques communautaires. « Le budget de la PAC doit donc être au minimum maintenu en termes réels », ont demandé les deux Présidents.
DBV et FNSEA font un constat commun : aujourd’hui, dans le cadre des négociations sur le projet Omnibus, et à plus long terme, dans le cadre de la future PAC, la question de la stabilité des revenus des agriculteurs se pose de manière stratégique. Par conséquent, les deux organisations demandent que la PAC reste dotée d’un 1er pilier fort, pour renforcer la résilience et permettre au agriculteurs de faire face à la volatilité des marchés et à des risques accrus.
Plus précisément, dans un contexte de volatilité accrue des prix et de crises liées aux aléas climatiques ou sanitaires, les paiements de base ont un rôle à jouer : au sein du 1er pilier de la PAC, les paiements directs sont une contribution essentielle à la sécurisation des revenus des agriculteurs. Cependant, 2016 a prouvé qu’ils n’étaient pas suffisants pour sécuriser les revenus des agriculteurs et qu’il est nécessaire de conduire des réflexions approfondies sur les différents outils de gestion des risques pouvant renforcer la résilience des exploitations agricoles.
Les Présidents Joachim Rukwied et Xavier Beulin ont conclu cette première rencontre de 2017, en s’engageant à rester vigilants dans les mois à venir, et ont souligné leur attachement aux démarches et travaux communs au DBV et à la FNSEA.
Pascal Lefeuvre, président de GROUPE AGRICA et Guy Château, président du GIE AGRICA GESTION
Pascal Lefeuvre (CFE-CGC) assure depuis le 1er janvier 2017, la présidence de l’association sommitale GROUPE AGRICA et la vice-présidence du GIE AGRICA GESTION. Guy Château (Fédération Nationale de Crédit Agricole) prend, quant à lui, la vice-présidence de GROUPE AGRICA et la présidence du GIE AGRICA GESTION.
Dans le cadre de l’alternance paritaire entre les collèges adhérents et participants, Pascal Lefeuvre, jusqu’alors président du GIE AGRICA GESTION et vice-président de GROUPE AGRICA, devient président de l’association sommitale du Groupe.
Agé de 51 ans, Pascal Lefeuvre est responsable d’exploitations agricoles depuis 25 ans. Engagé depuis de nombreuses années auprès du Syndicat National des Cadres d’Entreprises Agricoles CFE-CGC, il en devient le président national en 2009. En 2011, il est élu président de la Fédération AgroAlimentaire CFE-CGC AGRO.
C’est en 2009 que Pascal Lefeuvre devient administrateur au sein du Groupe AGRICA. Il est actuellement administrateur de CPCEA (institution de prévoyance des cadres de la production agricole), d’AGRI PREVOYANCE (institution de prévoyance des salariés non-cadres de la production agricole) et de CAMARCA (institution de retraite complémentaire Arrco des salariés agricoles).
Guy Château prend la vice-présidence de la sommitale GROUPE AGRICA et la présidence du GIE AGRICA GESTION.
Guy Château, âgé de 65 ans, entre dans Groupe Crédit Agricole en 1977 pour y effectuer l’ensemble de sa carrière. Il rejoint le Crédit Agricole Aquitaine en 2007 en tant que directeur général, avant de faire valoir ses droits à la retraite en 2013. Il exerce en parallèle différents mandats à la FNCA, à Crédit Agricole Assurances, et de 2006 à 2013, il est président du conseil d’administration de Prédica.
En 2009, Guy Château rejoint le Groupe AGRICA en tant qu’administrateur de l’institution CCPMA PREVOYANCE (institution de prévoyance des salariés des organismes professionnels agricoles). Il est également administrateur des institutions de retraite complémentaire AGRICA RETRAITE AGIRC (institution de retraite complémentaire Agirc des salariés cadres de l’agriculture) et CAMARCA.
Les protéines :
un enjeu de la PAC 2020
Lors d’une conférence de presse le 18 janvier, les producteurs d’oléoprotéagineux de la Fop ont insisté sur
« l’enjeu protéines » dans le cadre de la Pac d’après 2020. Ils plaident pour la sécurisation du débouché du biodiesel et la mise en place d’un recouplage des aides comme outil incitatif de redémarrage des filières.
Pour la Fop (Fédération des producteurs d’oléoprotéagineux), « l’enjeu protéine est un point prépondérant de l’enjeu alimentaire des années à venir et doit être pris en compte comme tel dans la Pac, en particulier par le recouplage (des aides). Mais cela suppose la valorisation de la production des protéagineux, y compris dans le cadre des SIE (surfaces d’intérêt environnemental) au titre des préoccupations environnementales et l’accompagnement du développement de filières européennes » comme le soja.
« Il y aura une vraie tension sur les protéines à court et moyen terme, a observé Gérard Tubéry, président de la Fop*. La population mondiale progresse, les régimes alimentaires évoluent ; il y aura donc un appel important pour de la protéine végétale. Or, la principale protéine échangée est le soja produit en Amérique du Sud. »
Ne pas casser la filière des biocarburants
Pour Gérard Tubéry, « la France doit se saisir de cet enjeu » en défendant notamment l’incorporation des biocarburants de première génération comme le biodiesel.
« Arrêtons de vouloir casser cette filière des biocarburants », a également insisté Arnaud Rousseau, vice-président de la Fop, rappelant la proposition de Bruxelles en novembre 2016, de réduire à 3,8 % (au lieu de 7 % actuellement) l’incorporation des biocarburants dans les transports entre 2021 et 2030. Pour lui, cela a des « conséquences dramatiques sur la filière et les outils industriels ». La Fop craint ainsi avec cette baisse d’incorporation une diminution de la sole de colza et la baisse du prix de la graine.
« On veut continuer à avoir une économie agricole de type familial mais ça ne peut pas se faire sans structuration des filières », affirme Arnaud Rousseau, qui souhaite dans le cadre de la future Pac et notamment dans le deuxième pilier, des outils pour aider les filières à se développer. Comme le recouplage des aides, qui même si le système actuel est imparfait, a permis de développer la culture du soja en France.
Inquiétude sur la féverole
Mais recouplage ou pas, le syndicat des oléoprotéagineux est pessimiste sur l’avenir de la féverole. « Cette année, les surfaces devraient chuter de 20 à 30 % en France », prévoit Sébastien Windsor, vice-président de la Fop. En cause :
la qualité des graines touchées par la bruche, très mal contrôlée en culture par manque de solutions phytosanitaires, n’est plus suffisante pour satisfaire les débouchés pour l’alimentation humaine, notamment en Égypte.
« C’est une perte de prime complémentaire de 50 à 70 €/t, souligne Sébastien Windsor. La marge s’en ressent, et si dans deux ans il n’y a pas de solutions trouvées, la féverole aura disparu de la sole française. » Pour le pois protéagineux, la situation est moins critique, grâce aux recherches encourageantes sur les variétés de pois d’hiver. « Mais la proposition bruxelloise d’interdire l’application de produits phytosanitaires sur les SIE pourrait déjà casser cette dynamique, certes ténue, sur le pois », juge la Fop.
* Au cours de l’assemblée générale de la Fop qui aura lieu le 1er février prochain, sera élu un nouveau président, Gérard Tubéry ayant décidé de ne pas se représenter.
Salon International
de l’Agriculture
Rendez-vous
sur le stand
Terres OléoPro
Porte de Versailles, Pavillon 2.2
A l’occasion du 54ème Salon International de l’Agriculture, le stand Terres OléoPro invite les visiteurs à découvrir l’univers des Huiles et des Protéines Végétales et leurs implications dans l’alimentation humaine, la nutrition animale, l’énergie et la chimie renouvelables.
Lors de ce grand rendez-vous du monde agricole, la filière présentera la diversité de ses cultures : colza, tournesol, soja, lin, olive, pois protéagineux, féverole, lupin mais aussi les produits qui en sont issus.
Autour d’un gigantesque et spectaculaire cube Terres OléoPro, une mise en scène pédagogique et des animations ludiques permettront de mieux comprendre le lien entre les cultures, la transformation des végétaux et les produits finis et ainsi de mieux évaluer le rôle prépondérant des produits issus de la filière dans notre quotidien.
Des animations pour toute la famille
Des jeux et concours interactifs inviteront les visiteurs à explorer les étonnantes applications de la chimie verte. Un atelier culinaire accueillera le chef Clément Dujardin pour réaliser des recettes entièrement basées sur les huiles et protéines végétales françaises. Un espace « Paroles de terres » permettra aux visiteurs de visionner des mini films tournés sur des exploitations agricoles et d’échanger avec des agriculteurs pour partager un peu de leur quotidien. Un espace sera également dédié à l’alimentation des animaux de la ferme, avec une presse à colza grâce à laquelle les visiteurs pourront fabriquer des tourteaux de colza pour nourrir les animaux.
…et des nouveautés à ne pas manquer !
Un pôle inédit d’animations éphémères illustrera chaque jour la diversité des partenaires et des débouchés de la filière. Enfin, chacun pourra immortaliser sa venue sur le stand en se prenant en photo et en partageant ce moment sur les réseaux sociaux avec une « Sharing Box » qui rassemblera l’ensemble des photos pour illustrer chaque jour le soutien des visiteurs du Salon à l’agriculture française.
Retrouvez le planning des animations du stand très bientôt sur
www.terresoleopro.com et sur Facebook et Twitter @terresoleopro !
Terres OléoPro participe aussi à l’Odyssée Végétale, qui pour la 20ème année consécutive, réunit neuf filières végétales françaises. Comme pour les deux dernières éditions, ce partenariat s’effectuera au travers de 30 m2 de surfaces plantées, d’une présentation des produits finis issus de la filière et d’une animation sur les débouchés au sein de l’espace
« kiosque ».