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Hebdo N°07 - Vendredi 19 février 2021

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Actualités de la filière

Rubriques

Port de Beyrouth

Mobilisation



Don de la France d’un humidimètre
à grains aux autorités libanaises

L'Ambassade de France et le pôle agricole du SER de Beyrouth continuent de se mobiliser suite à la dramatique explosion survenue sur le port de Beyrouth le 4 août 2020 qui a notamment détruit les laboratoires d'analyses et le matériel essentiel au contrôle de qualité du grain. Le don d'un humidimètre à grains permettra de reprendre au plus vite les analyses de qualité du grain lors de son déchargement sur le port.

Le pôle agricole du Service économique Régional de Beyrouth se mobilise suite à la destruction du laboratoire d’analyse des silos du Port de Beyrouth lors de l’explosion du 4 août dernier. La coopérative Vivescia a répondu à la demande de l’ambassade de  France et a fait don d’un humidimètre à grains, qui a été remis aux Autorités libanaises le 4 février 2021. Cette machine permettra de réaliser les premières analyses  de qualité sur le grain lors de son déchargement.

Réception de l’humidimètre à grains par le Ministre de l’Economie et du Commerce (M. Raoul Nehmé), le Directeur des silos et le responsable du laboratoire des silos.

Economie ZEN

(Zéro Emission Nette)



La Coopération Agricole annonce un objectif de neutralité carbone à l’horizon 2035

Lors de sa conférence-débat ce matin, dédiée à l’économie « ZEN » appliquée au secteur alimentaire, La Coopération Agricole a dévoilé une ambition de neutralité carbone d’ici 2035. Ce cap ambitieux répond à l’impérieuse nécessité pour les 2300 coopératives agricoles, de prendre leur part de responsabilité dans la lutte contre le changement climatique, tout en maintenant une chaîne alimentaire forte, résiliente et pérenne. Pour y parvenir, deux conditions sont indispensables : préserver la compétitivité des exploitations et des entreprises et augmenter massivement les investissements dédiés aux transitions.

Dans cette trajectoire, les coopératives agricoles et agroalimentaires auront notamment besoin de temps, nécessaire à toute transition ; de pragmatisme, pour mettre en place des solutions alternatives techniquement et économiquement viables ; et de collaborations entre tous les acteurs, publics et privés, dans trois domaines :

  • La recherche et l’innovation : des outils de mesure fiables et des solutions adaptées doivent être partagés en matière de stockage CO2 ;
  • La formation et l’adaptation des compétences : accompagner le déploiement des nouvelles techniques dans toutes les filières et sur tous les territoires sera nécessaire pour garantir l’évolution des pratiques ;
  • Le financement : l’investissement financier annuel du secteur alimentaire doit être multiplié par 6 et soutenu par les pouvoirs publics pour mettre en oeuvre l’ensemble des transitions.

De plus, pour concrétiser cette ambition « ZEN » de façon réaliste, viable et durable à l’échelle de l’ensemble des exploitations, des filières et des territoires, il sera indispensable de :

  • Préserver la compétitivité des entreprises en créant de la valeur et en réduisant les distorsions de concurrence pour une plus juste rémunération des producteurs ;
  • Assurer la croissance et le verdissement de la production pour permettre à tous une alimentation accessible, saine, sûre et de qualité ;
  • Mieux appréhender, de façon globale et interconnectée, l’ensemble des risques (climatiques, sanitaires, marchés etc.), en développant notamment la prévention.

« Le rendez-vous est pris : c’est lors de l’édition 2022 du Salon International de l’Agriculture que nous partagerons ensemble la feuille de route que le mouvement coopératif aura construit pour atteindre cet objectif d’une neutralité carbone à 2035. Toutefois, tenir ce cap, ambitieux et collectif, ne pourra se faire qu’en garantissant la compétitivité des entreprises sur le long-terme. Parmi les principaux leviers pour ce faire : mettre fin à la guerre des prix qui mine, cette année encore, les négociations commerciales. C’est à ce prix que nous pourrons assurer la pérennité des exploitations, des filières et conduire l’ensemble des transitions. », déclare Dominique Chargé, président de La Coopération Agricole.

Négociations commerciales

avec la grande distribution




Malgré quelques avancées dans certaines filières, le compte n’y est pas ! Il reste sept jours aux distributeurs pour inverser la tendance. C’est la souveraineté alimentaire de la France qui est en jeu.

A J-7 jours avant la fin des négociations commerciales, Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, et Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l'Industrie, ont réuni hier après-midi, les représentants de la filière dans le cadre du comité de suivi des relations commerciales.

Le constat, encore le même, est une nouvelle fois partagé par l’ensemble des fournisseurs de la grande distribution : la guerre des prix est encore et toujours la règle !

Cette guerre des prix menace très directement la souveraineté alimentaire de la France : elle appauvrit toute la chaîne : les agriculteurs et les entreprises de l’alimentaire.

La réalité est connue de tous. Les entreprises de toutes tailles et partout en France font face à une flambée des cours de certaines matières premières agricoles mais aussi à une hausse du prix des emballages, des transports ou encore d’autres surcoûts liés à la crise sanitaire : ces hausses ne sont toujours pas suffisamment intégrées dans les négociations alors qu’elles devraient en être le point de départ.

« Oui il y a eu des efforts de certains distributeurs, dans certains secteurs mais c’est très loin d’être suffisant pour parler de la « création de valeur » pour l’ensemble des agriculteurs et des entreprises ! Les distributeurs ont une responsabilité envers la filière alimentaire française ; collectivement, ils doivent s’engager à mettre fin à la guerre des prix qui entraîne une spirale dangereuse pour la chaîne de l’agroa- limentaire et qui est contraire à l’objectif de création de valeur » Richard Girardot, président de l’ANIA

« Si quelques avancées sont à saluer, la prise en compte de la hausse des coûts de production dans les négociations commerciales est indispensable. Elle doit être à la hauteur des besoins des entreprises pour préserver leur compétitivité, assurer la juste rémunération des agriculteurs et conduire l’ensemble des transitions souhaitées par les consommateurs. Il en va de l’avenir du secteur alimentaire français ! » Dominique Chargé, président de La Coopération Agricole

« Le discernement PME dans la négociation est au rendez-vous chez certaines enseignes. Ces bonnes pratiques doivent se généraliser auprès de tous les acteurs de la grande distribution. Sortons de la déflation destructrice de valeur et travaillons ensemble à un prix prenant en compte les réalités de l’amont, agricole et PME, et acceptable pour le consommateur ! » Dominique Amirault, président de la FEEF

« Nous saluons les progrès enregistrés dans certaines filières agricoles, mais à moins de s’amplifier dans les huit jours qui viennent, ils ne suffiront pas à sortir nos entreprises de la spirale déflationniste dans laquelle elles sont entraînées depuis huit ans. L’exemple du lait doit inspirer un mouvement col- lectif dans l’ensemble des filières, françaises ou non, et il faut que cesse la dévalorisation sans précé- dent qu’ont subie les catégories du DPH. » Richard Panquiault, directeur général de l’Ilec