Le positionnement des filières françaises
de l’agriculture et de la pêche à l’international
FranceAgriMer, vous convie à une conférence le
Jeudi 1er mars 2018, de 15h00 à 17h30
Salon International de l’Agriculture
Parc des expositions de la Porte de Versailles
Salle Uranus Hall 2.3
Crises agricoles, crises de confiance, inquiétudes quant à l’avenir de la PAC, refondation du multilatéralisme,
les défis à relever sont grands.
Or, 2019 est une année importante en termes d’échéances : les élections aux Chambres d’agriculture, les élections du Parlement européen et le renouvellement de la Commission, avec en perspective une réelle réforme en profondeur de la PAC.
Mais le bilan de ces vingt dernières années en matière de politique agricole révèle des erreurs d’expertise d’autant plus graves qu’elles marquent encore trop les décisions publiques et celles des organisations professionnelles.
C’est pourquoi le Cabinet Carles et Associés qui a collaboré étroitement avec MOMAGRI, lance une plateforme d’expertise engagée « AGRICULTURE STRATEGIES » qui le prolonge.
MOMAGRI a produit des analyses, construit un modèle économique et des indicateurs qui ont alerté à juste titre sur de nombreux sujets tels que : l’impact d’une libéralisation non régulée du commerce agricole international, le renforcement des politiques agricoles dans le Monde, l’impasse stratégique du découplage des aides pour l’Europe, les limites des assurances et des fonds mutuels … Un important capital de connaissances et de propositions a ainsi été constitué grâce à l’engagement de coopératives et d’acteurs économiques.
Animé des mêmes valeurs, AGRICULTURE STRATEGIES a pour ambition de donner de l’ampleur à l’engagement de tous les acteurs qui souhaitent réfléchir et agir pour l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire. Mais aussi lutter contre le défaitisme et la désinformation qui en affectent l’image.
Quatre piliers structurent cette plateforme : « Etudes et recherches appliquées », « Réflexion et conception de stratégies de changement », « Influence et représentation publique », « Formation initiale et continue ».
Un Comité d’orientation stratégique indépendant, regroupant des personnalités venant d’horizons différents, contribuera à définir la vision prospective d’AGRICULTURE STRATEGIES.
L’Anses au Salon International
de l’Agriculture 2018 : l’expertise collective au service de la santé
Comme chaque année, l’Anses sera présente au Salon International de l’Agriculture, rendez-vous incontournable pour venir à la rencontre de ses partenaires et du grand public. En tant qu’agence chargée de l’expertise des risques pour la santé, l’Anses prend toute sa part à cet événement afin de promouvoir son travail au service de la sécurité sanitaire. L’Agence propose de découvrir ses activités en sécurité sanitaire des aliments, mais aussi pour la santé et le bien-être des animaux, ou encore, pour la santé des végétaux. Rencontres avec les professionnels, conférences, ateliers scientifiques ludiques et pédagogiques : le programme pour cette 55ème édition du salon de l’Agriculture met en lumière les différentes missions de l’Agence.
Le cœur de l’action de l’Anses est l’évaluation des risques et la recherche en vue d’éclairer la décision publique. Cette activité repose sur la mise en œuvre d’une expertise scientifique indépendante et s’appuie sur les travaux des onze laboratoires de recherche et de référence de l’Agence, répartis sur l’ensemble du territoire, au plus près des filières. Plus de 1000 scientifiques et 850 experts externes travaillent au développement des connaissances indispensables à une meilleure anticipation et gestion des risques dans les domaines de la santé humaine, animale et végétale et de la sécurité sanitaire des aliments. L’Anses partage ses résultats et les rend accessibles au plus grand nombre. Ainsi le salon est chaque année une occasion privilégiée pour l’Agence de dialoguer et d’échanger avec le grand public, les acteurs du monde agricole et ses partenaires.
Au cœur d’un espace « professionnels » dédié aux rencontres et aux échanges autour des travaux de l’Agence, les scientifiques répondront aux professionnels sur la mise sur le marché de produits réglementés, la protection des travailleurs, les outils qu’elle met à leur disposition notamment pour la déclaration des alertes sanitaires.
Le Salon de l’agriculture est aussi l’occasion pour l’Agence de s’adresser directement aux familles et au jeune public : durant des ateliers pédagogiques, des « enquêtes » permettront de comprendre comment les experts se mobilisent en urgence afin de répondre à une question de santé publique et protéger les populations ; deux contes seront également proposés pour les plus petits ; et un quiz sur tablette permettra de tester ses connaissances en matière d’alimentation et d’hygiène dans la cuisine.
Rendez-vous du 24 février au 4 mars 2018
Retrouvez-nous tous les jours, de 9h à 19h
Parc des expositions, Hall 4, Allée D, stand n°097
Porte de Versailles, Paris 15ème
Métro ligne 12, Tramway T3, Bus ligne 80,
station Porte de Versailles
Conférence « L’Anses au service d’une alimentation saine et durable » dans le cadre des ateliers pratiques organisés par le Salon de l’agriculture :
Charlotte Grastilleur, directrice scientifique « sécurité des aliments » et directrice adjointe de l’évaluation des risques en santé-alimentation, donnera une conférence le samedi 24 février à 14h30, espace « ateliers pratiques », hall 1, allée R, stand 036.
Dans notre espace labo, en continu :
Enfin, testez vos connaissances :
Comment déchiffrer un emballage alimentaire, pourquoi respecter la date limite de consommation, quand faut-il se laver les mains, quel aliment est le plus riche en vitamine C ?
Toutes ces questions trouveront leurs réponses sur la tablette mise à disposition sous notre arbre.
Des films diffusés en continu vous permettront de mieux connaître l’Anses et ses missions, et nos scientifiques répondront à toutes vos questions.
L’Union des Industries de la Protection des Plantes célèbre ses
100 ans en 2018 sous la bannière Le Siècle vert, une initiative citoyenne visant à reprendre la parole au sein du débat. Une volonté concrétisée par la création d’un espace dédié à l’animation et à la discussion en prise directe avec les agriculteurs.
Du speed dating au rendez-vous sur le terrain, l’UIPP propose aux visiteurs de découvrir l’utilité de la protection des cultures et la réalité du quotidien d’une exploitation agricole en échangeant avec les agriculteurs.
Ces rencontres permettront aux visiteurs du SIA d’appréhender objectivement les bénéfices et impacts des solutions conventionnelles et de biocontrôle pour la protection des cultures, notamment sur 4 espèces différentes présentées sur le stand.
Par ailleurs et pour prolonger les rencontres entre agriculteurs et grand public, chacun pourra devenir un « témoin du Siècle Vert » pour découvrir la filière de la protection des cultures sur le terrain.
Inscriptions dès le 24 février sur www.lesieclevert.fr.
Au Salon International de l’Agriculture, l’UIPP a vocation de réinstaurer le dialogue avec tous les publics à travers un stand de plus de 90m2 entre informations et objectivité.
Rassembler massivement : l’un des objectifs de l’UIPP est de rassembler les différentes parties prenantes autour d’une problématique fondamentale, qui est celle de la protection et de la santé des cultures.
Durant l’année 2018, le manifeste du Siècle vert rassemblera les citoyens voulant s’impliquer en faveur des enjeux de la protection du patrimoine agricole français.
Sur le stand du Siècle Vert au SIA, il sera dévoilé aux visiteurs sur un panneau géant.
Tous ceux préoccupés par l’avenir des cultures pourront signer cette profession de foi : directement sur le mur, sur les tablettes mises à leur disposition ou encore sur www.lesieclevert.fr
UIPP – LE SIECLE VERT AU SIA 2018
Hall 4 – Allée B – N°098
Le Groupe Total vient de confirmer l’entrée en fonctionnement mi-2018 de son site de production de biocarburants de la Mède. Aujourd’hui, chacun sait que ce site fera en partie appel à des importations massives d’huiles usagées ou d'huile de palme pour, une fois transformées, les incorporer dans le gazole ou l’essence.
Au moment où la directive énergie renouvelable est en discussion au niveau européen, cette annonce interpelle fortement les agriculteurs français dont les cultures servent aussi à la production de biodiesel et de bioéthanol. Ils réaffirment qu’ils sont déjà aujourd’hui sévèrement concurrencés par les importations notamment en provenance d’Argentine. Ils ressentent donc ce positionnement comme une provocation.
Une provocation inutile car pourquoi vouloir déstabiliser des filières économiques entières ancrées dans les territoires ruraux, des filières sources d’emplois et de revenus, des filières créatrices de richesses tant sociales qu’environnementales ?
Les producteurs français de grandes cultures soulignent en effet que les biocarburants issus de matières premières agricoles produites en France permettent autant de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les transports que de fournir des aliments locaux riches en protéines et en cellulose pour l’élevage français et européen.
Les agriculteurs français interpellent donc les Pouvoirs publics pour qu’ils prennent position : sont-ils prêts, à travers ce projet tel qu’annoncé par le groupe Total, à spolier les agriculteurs d’un débouché et amplifier la désertification rurale par la suppression de nombreux emplois dans des filières qui représentent 30 000 emplois directs, indirects et induits ou préfèrent-ils conserver des filières dynamiques et innovantes, véritable incarnation de la bioéconomie qu’ils entendent développer et déployer dans nos territoires ?
De leur côté, les producteurs de grandes cultures réaffirment leur opposition aux importations de matières premières, telles que le palme aux impacts dévastateurs pour la planète ou les déchets, pour la production de biocarburants en Europe. Ils attendent du Gouvernement qu'il soutienne les filières de production nationale à base d'oléagineux, de céréales et de betteraves et évite que les futurs objectifs d'incorporation ne soient captés par ces importations. Ils leur demandent enfin de veiller à ce que l’Europe soit, dans ce domaine aussi, une Europe qui protège et accompagne ses citoyens.