
Un rebond des activités
- Une nouvelle organisation en 6 régions pour gagner
en compétitivité
- Des perspectives encourageantes
L’Assemblée générale annuelle d’Axéréal s’est tenue
le mardi 4 décembre 2018 à Orléans, sous la présidence de Jean-François Loiseau. Elle a rassemblé près de 200 participants et clôture
17 assemblées de section qui ont eu lieu tout au long du mois de novembre sur l’ensemble du territoire de la coopérative.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE
L’Assemblée générale mixte a adopté l’ensemble des résolutions soumises à son approbation, notamment :
L’approbation des comptes sociaux et consolidés de l’exercice 2017-2018. Ceux-ci font ressortir un chiffre d’affaires à 2,5 Md€, en hausse de +7% à données comparables et un excédent brut d’exploitation en forte progression à 96 M€, fruits d’un retour à la normale dans le domaine agricole.
Le renouvellement de MM. Philippe Couard, Olivier Legrand, Olivier Gernez, Dominique Jacquet, David Gonin, Jean-Luc Gitton, Gilles Gousseau et Bruce Jolly en qualité d’administrateur pour une durée de trois années.
Le remplacement de M. Jean-François Isambert par M. Jean-Etienne Reignoux et de M. Nicolas Huot par M. Romain Gallas en tant qu’administrateur pour une durée de trois années.
La simplification de l’organisation de la coopérative avec le regroupement des 17 sections Axéréal en 6 sections pour aligner les prises de décisions politiques et la dynamique commerciale locale. Cette mesure importante du projet Ambition 2022 vise à gagner en compétitivité et en agilité.
Cette Assemblée générale annuelle a également été l’occasion de remettre le nouveau Rapport annuel d’Axéréal à tous les participants.
Site intenret Axereal : www.axereal.com

Assemblée Générale
Dijon Céréales
28ème Assemblée Générale annuelle
UNE COOPÉRATIVE, UNE ALLIANCE :
DES DÉFIS ET PERSPECTIVES POUR L’AGRICULTURE RÉGIONALE
La 28ème Assemblée Générale du groupe coopératif Dijon Céréales a été l’occasion pour ses dirigeants de revenir sur un exercice 2017-2018 rendu complexe par une moisson 2017 hétérogène de qualité moyenne, et par la grève de la SNCF. Elle a aussi mis en avant les défis et perspectives de la coopérative autour de l’évolution du champ coopératif régional, une belle aventure engagée depuis un an avec Bourgogne du Sud et Terre Comtoise au sein de l’Alliance BFC.
UNE MOISSON HÉTÉROGÈNE, UNE COLLECTE EN AUGMENTATION
Pascal Demay, Directeur Céréales et Hervé Panouillot, Directeur Financier, ont détaillé les principaux éléments de l’exercice 2017-2018. La collecte issue de la moisson 2017, qui se porte à 906 000 tonnes (hétérogène et de qualité moyenne en raison d’accidents climatiques successifs), a permis de compenser un niveau de prix toujours bas, l’un des niveaux les plus bas depuis 2005 / 2006 :
- Le chiffre d’affaires de la coopérative, de 292 M€, en hausse de 10,3%, dont 65% reposent sur l’activité Céréales (+13,2% de collecte) et 32% sur l’activité Approvisionnements (-2,2% en C.A.) ;
- Le chiffre d’affaires du Groupe, qui s’établit quant à 400,6 M€ (+11,9% avec des activités en développement en espaces verts et en carburants), pour un résultat net part du Groupe de 1,8 M€.
Il a été rappelé les grandes difficultés d’exécution par suite du mouvement de grève du fret SNCF au printemps 2018, occasionnant un surstock d’environ 40 000 tonnes en fin de campagne, dont le financement a notamment pesé sur le résultat final de la coopérative (1,5 M€).
Dans ce contexte agricole complexe, le nouveau Directeur Général Christophe Richardot a rappelé les bases solides de la coopérative dont il a pris les rênes en juillet 2018. « Nous venons de réorganiser l’activité Terrain pour mieux servir nos adhérents, avec plus de transversalité entre nos équipes productions végétales et animales, conventionnelles et bio ». Le secteur bio voit son équipe augmentée et de nouveaux moyens (stockage, expérimentation dédiée) mis en place, le service qualité est segmentée en 2 pôles (process métiers / qualité filières) pour plus d’efficacité.
Egalement Directeur de l’Alliance BFC, Christophe Richardot a détaillé l’avancée des projets de la nouvelle union (voir ci-après). « Notre ambition est de bâtir l’avenir de la coopération régionale en Bourgogne Franche-Comté, autour d’un socle métiers solide et de projets créateurs de valeur ajoutée pour les exploitations agricoles ».
Dans son rapport moral, le président Marc Patriat s’est félicité du virage entamé par Dijon Céréales en lien avec l’Alliance BFC : « Même si chaque coopérative conserve son identité dans cette union, même si chacune a son histoire, nous dessinons de nouvelles relations et portons des projets constructifs, une page nouvelle s’écrit ».
Dans un contexte agricole lourd (réglementation lourde, marchés moroses, rendez-vous des EGA manqués et mettant la coopération en porte-à-faux sur la séparation conseil et vente), le président comme le directeur général ont souligné la nécessité pour la coopérative comme pour tous les acteurs de l’agriculture régionale de se mobiliser pour contrer les actions d’agri-bashing, qui impacte trop fortement et injustement l’image de l’agriculture.
Le président a enfin terminé son propos sur une note positive et volontaire. « Nous subissons trop, communiquons ! Faisons-nous entendre sur les réseaux sociaux par exemple. Montrons les démarches de progrès dans lesquelles nous sommes engagés, agriculteurs coopérateurs et organisations agricoles, pour faire rimer production, qualité de l’alimentation et environnement ».
LA NAISSANCE D’UNE NOUVELLE AMBITION RÉGIONALE : L’ALLIANCE BFC
L’Assemblée Générale de Dijon Céréales a été l’occasion d’un premier bilan du projet de l’Alliance BFC, union de moyens qui est entrée en action en janvier 2018, et qui rassemble Dijon Céréales, Bourgogne du Sud et Terre Comtoise. Christophe Richardot, qui dirige cette dernière et dont Marc Patriat est le Président, a souligné la dynamique particulièrement ambitieuse et forte qui rassemble les membres de cette nouvelle entité, lesquels sont résolument tournés vers un objectif commun : stimuler et préparer l’avenir de la coopération agricole en Bourgogne Franche-Comté.
Montée en compétences des 1400 collaborateurs et rationalisation des métiers des coops ; recherche et innovation agronomique ; nouvelles technologies et implication dans la digitalisation croissante des métiers agricoles ; diversification des productions et les filières (de la méthanisation aux protéines végétales texturées en passant par les vins de France et les ateliers en production animale)… tous ces enjeux de développement sont partagés par les trois coopératives membres de l’Alliance BFC, avec un objectif : créer de la valeur ajoutée pour les 12 000 adhérents des trois coopératives et pour l’agriculture régionale.
UNE ANNÉE DE TRANSITION CHEZ DIJON CÉRÉALES
Cette 28ème Assemblée Générale a également été l’occasion de rendre un hommage appuyé à Pierre Guez, qui avait d’ores et déjà symboliquement passé le témoin à Christophe Richardot en décembre 2017, et dans les faits en juillet dernier.
Le Conseil d’Administration, l’équipe de Direction actuelle et passée, mais aussi des interventions de personnalités (François Patriat, François Rebsamen, Jean-Philippe Girard, Dominique Chambrette, Jean-François Loiseau), ont salué la vision, l’énergie à construire et l’engagement de celui qui a contribué à la naissance et à la croissance de Dijon Céréales.
PIERRE GUEZ, 50 ANS D’ENGAGEMENT POUR L’AGRICULTURE RÉGIONALE
Pierre Guez a débuté sa carrière en 1971 comme enseignant, professeur d’agronomie en Haute-Marne au lycée agricole de Fayl-Billot. Il la poursuit comme coopérant en Algérie au Lycée de Sidi Moussa. Passionné par les questions agricoles, c’est à ces dernières qu’il revient rapidement, avec un fort esprit de meneur d’équipe. Pierre Guez a en effet toujours aimé fédérer pour construire. Il en a été ainsi depuis les débuts en 1974 à Darcey, chez le négoce Renault-Jacquinet (repris sous le pavillon de la coop Sonogra en 1983), jusqu’au lancement de l’Alliance BFC en 2015. En passant bien sûr, en 1993, par la création de Dijon Céréales qui fusionnait 13 coopératives cantonales en pleine réforme de la PAC.
Pour cette dernière et le groupe coopératif Dijon Céréales, Pierre Guez a toujours nourri une forte ambition. Celle de s’exporter, notamment, qu’il a partagée avec Robert Bilbot et le Conseil d’Administration dans les projets de Cérévia et des terminaux céréaliers de Pagny et de Fos-sur-Mer. Celle de s’ouvrir aux autres acteurs de la société et à l’innovation aussi, un trait du caractère qui s’est concrétisé, en 2006, par son accession à la présidence du pôle de compétitivité Vitagora. Décoré en 2012 de la Légion d’Honneur, reçue au Ministère de l’Economie, il avait récompensé pour plus de 40 années d’engagement sans faille au service de la coopération et de l’agriculture française.
Vous trouverez en annexe les grandes dates du parcours de Pierre Guez, et un portrait détaillé de ce dernier dans le rapport d’activité 2018.