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Hebdo N°36 - Vendredi 13 octobre 2017

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Actualités de la filière

Rubriques

Agriculture biologique



         


La coopération agricole demande un dispositif rétribuant les aménités positives des agriculteurs engagés en bio

Depuis plus de 20 ans, la coopération agricole est un acteur majeur de la structuration des filières bio françaises. En effet, sur 2600 coopératives, 550 sont engagées dans la production bio, ce qui représente notamment 90% du porc bio, 70% de la collecte de céréales bio, 71% des aliments bio pour animaux, 36% de la collecte de lait bio, 25% de fruits et légumes et 20% de vin bio.
Coop de France prend acte de l’arrêt de l’abondement de l’Etat en complément du Feader (fonds européen) pour l’aide au maintien destiné aux agriculteurs bio après leur période de conversion.
Coop de France tient à rappeler que la dynamique du secteur est toujours très forte tant au niveau des conversions qu’au niveau de la consommation.
Aujourd’hui les bienfaits environnementaux de l’agriculture biologiques sont reconnus et afin de valoriser les externalités positives engendrées par les agriculteurs engagés dans cette voie, Coop de France demande la mise en place d’un dispositif de soutien rétribuant les aménités positives des agriculteurs biologiques.
Le 2ème chantier des Etats Généraux de l’Alimentation portant sur une « Alimentation saine, sure, durable et accessible à tous », qui s’ouvre actuellement, sera l’occasion de rappeler cette nécessité de poursuivre le développement de l’Agriculture Biologique avec des politiques publiques claires et encourageantes sur le long terme.

La certification OQUALIM-STNO

reconnue par la démarche sans OGM allemande




L’association française OQUALIM et l’association allemande VLOG ont signé le 5 octobre 2017 un accord de reconnaissance au 1er janvier 2018 par VLOG de la certification OQUALIM-STNO pour la fourniture d’aliments aux élevages engagés dans la démarche VLOG (filière « sans OGM » développée en Allemagne).

Depuis 2012, la certification STNO (Socle Technique « Nourri sans OGM ») des usines d’aliments pour animaux d’élevage permet de répondre aux exigences spécifiques des filières « sans OGM ». Cette certification repose sur un audit complémentaire à la certification OQUALIM RCNA.

Dans le cadre de cette reconnaissance, le fabricant d’aliment pour animaux d’élevage certifié OQUALIM-STNO fournira aux éleveurs engagés dans une filière VLOG une attestation spécifique1. Cette attestation permettra à l’éleveur de justifier, par exemple auprès de leurs laiteries, d’un approvisionnement en aliments pour animaux conforme aux exigences VLOG.

L’association OQUALIM se félicite de cette reconnaissance qui vient renforcer son action au service des professionnels de la nutrition animale et des filières d’élevages en France.

1. Modèle d’attestation disponible sur le site www.oqualim.fr

Conseil spécialisé céréales




Conseil spécialisé pour la filière céréalière du 13 septembre 2017 : valoriser à l’export la bonne récolte française face à la concurrence mer Noire

Le conseil spécialisé pour la filière céréalière s’est réuni le 13 septembre 2017, sous la présidence de Rémi Haquin. Après une année 2016 très décevante, la France a renoué en 2017 avec une récolte très satisfaisante en quantité comme en qualité. Elle devra néanmoins compter avec la concurrence exacerbée des pays de la mer Noire sur le marché mondial, dans un contexte de récolte record en Russie qui tire les
prix vers le bas.

Blé tendre : gagner en compétitivité face
à la concurrence mondiale

Selon les dernières estimations du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, la récolte française de blé tendre pourrait atteindre près de 38 millions de tonnes (Mt), l’une des meilleures récoltes engrangée au cours des dernières années. La qualité est également au rendez-vous. L’enquête sur la qualité des blés collectés, menée par FranceAgriMer en partenariat avec ARVALIS-Institut du végétal à l’entrée des silos, révèle d’excellents taux de protéines (12,3 % en moyenne nationale), une teneur en eau satisfaisante pour la conservation des grains (13,1 % en moyenne) et des poids spécifiques qui permettront de répondre aux besoins de tous les segments de marché (77,2 kg/hl en moyenne nationale). Les blés de la récolte 2017 affichent également de très bons résultats pour la panification. Au total, près de 70 % des blés de la récolte 2017 sont classés en catégories « premium » ou « supérieur » de la grille Intercéréales.

Les utilisations de blé sur le marché intérieur français devraient peu varier par rapport à l’an dernier, notamment dans le secteur de l’alimentation humaine (meunerie, boulangerie, biscotterie), secteur mâture où la demande est peu élastique. En revanche, FranceAgriMer prévoit une diminution des utilisations par les fabricants d’aliments du bétail français à 5,3 millions de tonnes (contre 5,4 Mt en 2016/17), en raison de la bonne qualité des blés 2017 qui devrait conduire à privilégier les utilisations en alimentation humaine.

Les ventes vers les autres pays de l’Union européenne pourraient retrouver un niveau plus habituel (autour de 7,8 Mt), après avoir atteint l’étiage, la campagne dernière, en raison de la très faible récolte engrangée.

En outre, FranceAgriMer prévoit à l’horizon fin de campagne, des exportations de plus de 10 Mt vers les pays tiers, sous réserve de gagner en compétitivité face aux origines mer Noire, disponibles en quantité et à bas prix sur le marché mondial.

Blé dur : davantage de disponibilités pour exporter

Selon les dernières estimations du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, la récolte française de blé dur devrait atteindre 2,1 Mt ce qui permettra d’approvisionner davantage nos partenaires de l’Union européenne et les pays tiers. L’utilisation de blé dur par les semouliers français, débouché stable depuis plusieurs années, est maintenue à un peu moins de 0,5 Mt.

Orges : des opportunités à l’exportation vers l’Arabie saoudite et la Chine

La récolte d’orges devrait dépasser 12,2 Mt selon les dernières estimations du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Grâce à ces disponibilités, les ventes vers l’Union européenne pourraient atteindre près de 3,3 Mt tandis que les exportations vers les pays tiers sont attendues à un niveau élevé (3,5 Mt), à destination principalement de l’Arabie saoudite, mais aussi de la Chine pour des utilisations brassicoles ou fourragères, en raison d’une moindre présence de l’origine australienne sur la scène internationale.

Les utilisations d’orges par les fabricants d’aliments du bétail français sont, en revanche, attendues en baisse par rapport à l’an dernier (1,3 Mt versus 1,6 Mt en 2016/17) au profit du maïs (2,6 Mt contre 2,3 Mt en 2016/17) dont la récolte s’annonce plus abondante que l’an dernier : près de 12,3 Mt selon les dernières
estimations du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.

Pour en savoir plus, consultez l’ensemble des documents diffusés au Conseil spécialisé du 13 septembre 2017 sur le
site internet de FranceAgriMer : http://www.franceagrimer.fr/filiere-grandes-cultures/Cereales