Une campagne 2021/2022 complexe
Sur la campagne 2021/22, Nord Céréales a réalisé un chiffre d’affaires de 10,9 millions d’euros pour un peu plus de 1,55 million de tonnes de céréales exportées. Entre travaux de rénovation, Covid 19 et récolte en deçà des attentes et très humide, Nord Céréales a connu l’une des campagnes la plus complexe à gérer ! La prochaine campagne s’annonce plus sereine avec déjà plus de 1,2 million de tonnes de céréales chargées à fin Novembre 2022.
« Non seulement Dunkerque est stratégique pour la France, nous pouvons ajouter avec fierté que Nord Céréales est aussi un atout pour les agriculteurs de l’Hinterland ! » a déclaré Laurent Bué, président de Nord Céréales lors de l’assemblée générale annuelle qui s’est déroulée ce jour.
Avec une moisson 2021 tardive, de qualité plus basse que d’habitude et surtout très humide, Nord Céréales a exporté un peu plus de 1,550 million de tonnes de céréales, soit 30 % de moins qu’en 2020. Heureusement, le séchoir très performant intégré au site de Nord Céréales a permis de traiter 5000 tonnes par jour, d’abaisser le taux d’humidité jusqu’à 3 points et de répondre aux cahiers des charges exigeants des pays importateurs. Les marchés historiques de Nord Céréales sont aujourd’hui la Chine avec 1,2 million de tonnes et toujours l’Afrique du Nord avec 211 000 tonnes de céréales exportées.
Le chiffre d’affaires de Nord Céréales a été sur l’exercice 2020/21 de 10,9 millions d’euros, en baisse de 26% par rapport à l’exercice précédent.
La campagne 2022/23 s’annonce très différente. La récolte de céréales sur la région des Hauts de France et du Grand Est est supérieure de 15 à 20% en quantité et de bonne qualité. « A fin Novembre, nous avons déjà chargé plus de 1,2 million de tonnes de céréales, ce qui est un record depuis plus de 10 ans » se félicite Joël Ratel, directeur général de Nord Céréales.
De nouveaux investissements à venir Après une vaste première phase de rénovation des outils qui s’achèveront au premier trimestre 2024, de nouveaux travaux d’envergure sont déjà engagés sur le site. Cette fois, et c’est une première depuis près de 15 ans. Ce sont un peu plus de 22 millions d’euros qui sont investis par Nord Céréales et ses actionnaires, dans la construction d’un nouveau silo d’une capacité de 8 cellules de 3700 tonnes. Il sera totalement indépendant grâce à sa propre tour de manutention.
« Le silo n°9 sera en 2024 un atout supplémentaire pour Nord Céréales, pour Dunkerque et pour la balance commerciale agricole française » conclu Laurent Bué.
Site internet : https://nordcereales.fr/
L’énergie au cœur de l’année agricole et des perspectives de Dijon Céréales ! Bilan de l’année du Groupe coopératif – Assemblée Générale 2022
Ce 5 décembre 2022 se déroulait la conférence de presse revenant sur le bilan de la collecte et de l’année au sein du Groupe Dijon Céréales. Une année placée sous le signe du dynamisme, de la présence terrain mais aussi de l’énergie, dans tous les sens du terme, comme l’a rappelé en introduction Didier Lenoir, Président du Groupe Dijon Céréales.
Didier Lenoir et Christophe Richardot, Directeur Général, ont présenté les 5 axes d’une stratégie dite « de transition » du groupe Dijon Céréales, innovante, tournée vers l’avenir et à l’écoute du terrain.
Ces 5 axes sont les suivants : l’assise du socle agricole historique autour d’une coopérative de proximité, agile et experte dans l’accompagnement de ses adhérents ; le dossier majeur de l’agroénergie ; la réponse aux attentes sociétales, incarnées notamment par le développement de la marque « Nous Autrement » mais aussi la stratégie RSE ; l’implication forte dans l’Alliance BFC pour des projets inscrits à l’échelle de la Bourgogne Franche-Comté.
L’énergie culture : un dossier sur les rails !
Produire de l’énergie est une vraie nécessité, et Dijon Céréales souhaite souligner la compatibilité de cette approche avec le volet agricole et alimentaire, notamment via les projets d’agrivoltaïsme - une vraie production agricole vertueuse et productive - portés par le groupe coopératif.
Pour mener à bien ces projets, Dijon Céréales et l’Alliance BFC apportent la force de frappe de la R&D agronomique, qui mesurera la complémentarité des cultures et des systèmes agrivoltaïques. « Nous souhaitons développer la technologie en ombrières sur 1 500 ha, en travaillant sur 250 à 300 ha par an, sur 8 ans, avec la société TSE ; nous travaillons également sur un second projet de 1 500 ha de panneaux installées en palissades avec TotalEnergies, là aussi avec un déploiement d’ici 8 à 10 ans sur le département », souligne Christophe Richardot. « Avec 100 ha d’ombrières photovoltaïques, on estime pouvoir répondre aux besoins en électricité de 40 000 habitants. La portée finale de notre engagement est donc particulièrement conséquente et vertueuse économiquement et sur le plan environnemental », précise-t-il.
Autre volet du dossier énergie : la méthanisation, un projet collectif initié voilà 4 ans déjà, et au sein duquel se lancent 150 agriculteurs avec leur coopérative, sur le secteur du Châtillonnais (nord Côte-d’Or). « C’est un projet que l’on veut vertueux, avec la fourniture de cultures intermédiaires à vocation énergétique (CIVE), en l’occurrence du seigle fourrager, pour faire fonctionner ce méthaniseur, sans concurrencer l’alimentaire », précise Didier Lenoir. A terme, 5 000ha environ seront consacrés à ces CIVEs, avec un retour de cette culture tous les 6 ans sur la même parcelle. « L’unité devrait produire du gaz au cours du premier trimestre 2024 », précise Christophe Richardot, Directeur Général. « En phase 1, nous produirons 15% des besoins résidentiels de gaz en Côte-d’Or. En phase 2, avec un procédé complémentaire, ce sera jusqu’à 30% des besoins résidentiels des habitants du département pour cette seule unité ». Un autre projet, plus petit, est à l’étude avec Engie sur le secteur de la plaine dijonnaise.
« A terme, la méthanisation pourra produire entre 20 et 40M de CA et la partie agrivoltaïsme entre 100 et 150M d’euros de CA. Ce qui signifie que l’on pourrait imaginer d’atteindre l’équivalence du CA agricole d’ici 10 ans. C’est un vrai virage économique et de création de valeur pour la coopérative et ses adhérents, à l’échelle de Dijon Céréales et de l’Alliance BFC », souligne Christophe Richardot. A noter que l’autorisation d’exploiter finale de Sécalia a été donnée la semaine dernière par les autorités ; ce dossier est désormais bien lancé !
« Nous allons donc investir fortement dans ce secteur, avec les coopératives de l’Alliance BFC, accompagnées dans cette démarche par des investisseurs privés. Cela traduit notre ambition, et nous positionne réellement comme un Groupe précurseur au niveau national sur ces enjeux », précise Christophe Richardot.
Enfin, Didier Lenoir précise que la coopérative s’intéresse également à la micro-méthanisation, de petites unités qui viennent s’implanter derrière un élevage par exemple. 4 à 5 projets sont d’ores et déjà lancés au niveau de Dijon Céréales et d’autres s’ajoutent avec les autres coopératives de l’Alliance BFC. Une approche pleine d’énergie qui va donc marquer encore l’année 2023 !
L’innovation au cœur
Cette année 2022 a vu le déploiement d’autres dossiers importants, avec en tête de liste la mise en route d’un service R&D à l’échelle de l’Alliance BFC. Celui-ci, rassemblant près de 25 collaborateurs (ingénieurs, techniciens et alternants dans un souci de formation pour l’avenir), doit apporter un panel de solutions avec un rayonnement expérimental à 360°. La daa
Portée par cette R&D, la recherche sur de nouvelles cultures se poursuit, en réponse notamment au changement climatique, avec deux plateformes en Côte-d’Or (Aiserey, Baigneux-les-Juifs), et bientôt une 3ème à l’échelle de l’Alliance BFC, qui permettent de développer des cultures pérennes, cosmétiques, aromatiques ou encore médicinales. « Nous nous inspirons de ce qui se produit au sud, et on tente d’être proactifs », précise Didier Lenoir. La R&D déploie une expertise data très poussée, qui a déjà servi le développement d’OAD agriculteurs « maison » et vient appuyer des grandes axes d’enjeux comme celui de la gestion de l’eau en agriculture.
Le pôle agricole de la coopérative a lancé récemment les « Ateliers de la performance ». Il s’agit d’espaces de travail, impliquant les équipes commerciales mais aussi celles de l’exploitation des sites. Ils visent à déployer les services et les expertises de la coopérative auprès des adhérents, et de mieux anticiper leurs besoins actuels comme futurs, d’accompagner les jeunes agriculteurs, de devancer les demandes avec une offre de services et d’expertises unique s’appuyant sur le travail de la R&D.
Des actions qui sont au cœur de la RSE
Autre volet prégnant en 2022 : la marque « Nous Autrement », portée par l’Alliance BFC, est désormais reconnue, plébiscitée par les agriculteurs et producteurs, les distributeurs comme les consommateurs. Elle est particulièrement présente dans le réseau Gamm Vert. « C’est le reflet d’une agriculture vivante locale, qui rémunère ses agriculteurs, et qui s’attache plus que jamais à promouvoir les productions régionales, voire, demain, à relocaliser, les productions agricoles », souligne Christophe Richardot. Elle compte d’ores et déjà 2 000 produits chartés, 600 points de vente et 60 adhérents professionnels adhérents sur le territoire (PME locales, producteurs…etc). C’est en soi l’une des innovations clés de cette année post-covid, que Dijon Céréales et l’Alliance vont continuer à porter fortement en 2023 et au-delà.
Toutes ces démarches font aujourd’hui partie intégrante de la politique RSE du Groupe Dijon Céréales, qui chapeaute et guide la stratégie de ce dernier. « A travers nos engagements, nous sommes bien présents pour répondre aux enjeux de l’alimentation, de la transition énergétique et environnementale, du revenu des agriculteurs, de la valorisation des produits locaux, sans oublier la fonction sociale de notre coopérative au sein du territoire, que nous cultivons et que nous animons avec nos adhérents », estime Didier Lenoir.
Site internet : https://www.dijon-cereales.fr/
Le groupe coopératif Axéréal et le Domaine national de Chambord annoncent le lancement d’un projet de brasserie artisanale, pour valoriser leur territoire autour de bières commercialisées sous la marque Chambord.
Mus par une volonté commune de faire vivre les produits agro-alimentaires de nos territoires, de relocaliser une production en France et de créer de l’activité et des emplois en territoire rural, le groupe Axéréal et le Domaine national de Chambord s’associent pour produire une gamme de bières de qualité supérieure dans le respect des valeurs environnementales, produites à partir de l’eau de source du domaine.
L’investissement sera porté par Axéréal, tandis que Chambord fournira l’eau et apposera sa marque « Château de Chambord » aux bières, permettant aux produits de séduire des consommateurs locaux, nationaux et internationaux.
Le partenariat noué en novembre 2022 inclut l’implantation d’une brasserie artisanale locale sur le territoire de la Communauté de communes du Grand Chambord (Bracieux). Ainsi, d’ici 2024, la coopérative céréalière ouvrira – à proximité immédiate du domaine – une brasserie artisanale d’une capacité de 10 000 hectolitres en s’appuyant sur son expertise dans la filière orge-malt-bière.
« L’établissement public du Domaine national de Chambord a été créé en 2005 dans le cadre de la loi sur le développement des territoires ruraux. Ce projet représente un investissement important pour le territoire et va susciter la création d’emplois ; il participe au rayonnement national et international de la marque Chambord. Axéréal, coopérative du territoire et aussi plus grand producteur de malt au monde, proposera une bière de grande qualité, conçue avec l’eau de source de Chambord - qui est réputée très bonne depuis toujours ! » - Jean d’Haussonville, Directeur général du Domaine national de Chambord.
« Ce projet de brasserie artisanale est le prolongement logique de notre attachement profond à la filière orge-malt-bière, que nous portons depuis toujours au sein du groupe Axéréal. Nous sommes fiers de nous associer au Domaine national de Chambord, une reconnaissance de notre présence historique sur le territoire » - Bruno Bouvat-Martin, Vice-Président du groupe coopératif Axéréal.
Site internet : https://www.axereal.com
Notre coopérative était présente, comme chaque année, sur l'espace agricole de la Foire Saint-Martin, organisé par la FDSEA de l'Yonne et les JA 89. L'événement qui s'est tenu le dimanche 6 novembre 2022, a rassemblé de nombreux visiteurs, malgré la météo peu clémente.
Le Gouessant remet un don de 8 510€ à l’association La Ligue contre le cancer
La coopérative CAVALE s’associe à la solidarité qui s’organise autour de son adhérent victime d’un gros incendie en ce 1er décembre 2022.
Le Groupe Euréa fait preuve de résilience et enregistre des résultats satisfaisants malgré un contexte fortement perturbé.
Après avoir constaté une mobilisation importante des adhérents de la Coopérative à l’occasion des assemblées de section, l’Assemblée Générale de Bourgogne du Sud devrait réunir près de cinq cents personnes au Palais des Congrès à Beaune ce 9 décembre.