Anciens numéros

S'abonner à l'hebdo

Pour vous abonner à l'hebdo des coops métiers du grain, dont la diffusion est réservée aux adhérents de Coop de France et à son réseau, merci de remplir et de valider le formulaire ci-dessous.

obligatoire




Valider

Déclaration CNIL
Coop de France met en place un traitement de données à caractère personnel dans le cadre de ses missions d'assistance et d'information aux coopératives adhérentes. Ces données sont collectées lors de votre adhésion, des missions de conseil que nous réalisons ou lorsque vous remplissez ce formulaire et sont destinées aux employés de Coop de France exclusivement. Elles sont par ailleurs contrôlées annuellement. Conformément à l'article 32 de la loi du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et de suppression des données vous concernant. Ce droit peut être exercé auprès de Nicolas Gremont, au service informatique à l'adresse suivante : nicolas.gremont@coopdefrance.coop.

Partager la page

Actualités de la filière

Planification écologique

sur les produits phytosanitaires



Lancement du chantier de planification écologique sur les produits phytopharmaceutiques, traitant de l’anticipation du retrait de substances actives et du développement de solutions alternatives pour la protection des cultures.

La Première ministre, Elisabeth Borne, avait annoncé lors du Salon international de l’Agriculture, le 27 février dernier, un chantier de planification écologique sur les produits phytopharmaceutiques et l’adaptation des techniques de protection des cultures. Ces travaux, visant à anticiper le retrait des substances actives les plus préoccupantes et à renforcer la mobilisation des acteurs concernés pour élargir la palette de solutions à mettre à la disposition des agriculteurs pour leur permettre de préserver un bon niveau de protection des cultures ont été lancés ce jour par le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau ; la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau ; le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu et la ministre déléguée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo.

Le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a mis en place des groupes de travail pour chacune des sept filières identifiées : « grandes cultures » (céréales, oléoprotéagineux, betterave à sucre, pommes de terre), « fruits et légumes », « plantes à parfum aromatiques et médicinales », « vigne », « horticulture », « semences », « cultures ultra-marines », ainsi qu’un groupe sur les « cultures biologiques ».

Ces groupes de travail, pilotés par la direction générale de l’alimentation (DGAL) du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, permettront de recenser les problèmes existants à court, moyen et long termes. Il s’agit dans un premier temps de partager collectivement avec les filières le calendrier européen de retrait des substances actives, de cibler les usages les plus menacés, d’identifier l’éventail des alternatives disponibles et dont l’efficacité est reconnue, d’analyser leur degré de maturité, de les déployer et pour certaines d’entre elles d’intensifier les actions de recherche et d’innovation, notamment dans le cadre de France 2030.

Ils associeront les instituts techniques et les interprofessions concernées, des spécialistes de l’ANSES et de l’INRAE, et des experts de la Direction générale de l’alimentation (DGAL) pour que les filières soient en mesure de proposer aux exploitants des techniques alternatives chimiques et non chimiques aux substances actives menacées. Le Conseil Général de l’Alimentation, de l’Agriculture et des Espaces Ruraux (CGAAER) apportera son expertise et son appui à ces groupes de travail.

Cette nouvelle approche par filière basée sur davantage d'anticipation des retraits de certaines substances et d'innovation, et sur un accompagnement plus étroit des agriculteurs, est ainsi mise en place pour favoriser un changement de pratiques. Ce plan d’action est la première composante du plan Ecophyto 2030, annoncée par la Première ministre, qui devrait être finalisé pour la rentrée 2023.

En parallèle, un appel à projets d’un montant de 6,25 millions d’euros est lancé ce jour, dans le cadre du Plan Ecophyto II + : il ciblera en priorité des projets proposant le développement d’alternatives non chimiques à l’utilisation d’herbicides en lien avec les priorités identifiées par les filières. Il s’agit d’un enjeu de taille et commun à de nombreuses filières.

Les chiffres clés des Cuma 2023



La FNCuma publie tous les deux ans les chiffres clés des Cuma. Issus des datas du réseau Cuma alimentées par les logiciels utilisés par plus de 90 % des Cuma, ils montrent toute la dynamique de ces coopératives dans le paysage agricole français. Deux faits majeurs marquent cette édition : le développement du désherbage mécanique et celui de l’emploi.

Le désherbage mécanique en forte hausse

Si les activités phares des Cuma restent la récolte (80 % des Cuma), le transport et la manutention, et le travail du sol, les Cuma investissent de plus en plus dans des matériels en lien avec des pratiques environnementales vertueuses : 34 % des Cuma proposent au moins un matériel de désherbage mécanique ou alternatif représentant au total 5 250 matériels. Avec 36 % de Cuma supplémentaires équipées, cela montre l’importance du collectif dans la réduction de l'utilisation des produits phytosanitaires et la mise en place de nouvelles pratiques. A noter également que 13 % des Cuma proposent des matériels de semis direct, soit une hausse d’un tiers.

Des emplois en hausse

On note un fort développement de l’emploi salarié en Cuma, principalement en CDI, avec 5 500 emplois. 40 % de ces salariés ont moins de 30 ans. D’autre part, plus de 10 % des Cuma employeuses forment au moins un apprenti.

Un maillage de 10 000 coopératives de proximité

On dénombre 10 057 Cuma en France. Ces Coopératives d’Utilisation de Matériel Agricole permettent aux agriculteurs de mutualiser des moyens (machines, main-d’œuvre, hangars, ateliers...) nécessaires à leur activité. Elles permettent à leurs adhérents de réduire les coûts de mécanisation, d’accéder aux nouvelles technologies et d’optimiser les chantiers. Elles sont aussi un lieu d’échanges d’expériences et de diffusion de nouvelles pratiques, de formation permanente, de développement local et de solidarité.

Ces coopératives de proximité regroupent 195 000 adhérents, ce qui représente près de la moitié des exploitations agricoles françaises, jusqu’à 75 % dans certaines régions. Alors que le nombre d’agriculteurs ne cesse de diminuer, le nombre d’adhérents de Cuma se maintient. Les Cuma comptent en moyenne 23 adhérents, avec une grande diversité : du groupe restreint de quatre exploitations à des Cuma départementales de plus de 100 adhérents.

Un chiffre d’affaires en hausse de 4,03 %

Le chiffre d’affaires annuel total des Cuma est de 670 millions d’euros. Il a augmenté de +4,03 % depuis 2 ans. Somme de toutes les factures adressées aux adhérents, il est le révélateur de l’activité des Cuma. Le chiffre d’affaires moyen par Cuma est de 66 500 euros. 20 % des Cuma ont un chiffre d’affaires inférieur à 15 000 euros et plus de 44 % ont un chiffre d’affaires supérieur à 50 000 euros, une proportion en augmentation régulière.

Une hausse de 15 % du montant moyen investi

Les montants investis chaque année par les Cuma dépassent désormais les 520 millions d’euros, avec un investissement moyen d’environ 92 000 euros par Cuma ayant investi. Pour partie portée par la hausse des prix, cette dynamique est aussi le reflet du nombre de matériels achetés, en hausse, particulièrement pour la récolte (+ 20 %).

Ces investissements sont financés par emprunts avec 407 millions d’euros empruntés.

Télécharger le document complet

Télécharger le document de synthèse

Voir le film

Lupin



Une bonne teneur en protéines en 2021 et 2022

Pour la première fois, la qualité des graines de lupin a pu être analysée dans le cadre d’un observatoire réalisé par Terres Inovia.

Le projet Cap Protéines, soutenu dans le cadre de France Relance 2030, a permis d’initier l’observatoire qualité des graines de lupin d’hiver sur les campagnes 2021 et 2022. Il a pour but d’appréhender annuellement les principaux critères de qualité de la récolte.

Pour 2021, 20 échantillons provenant des principaux bassins de production ont été analysés contre 31 échantillons en 2022. A noter : seuls des échantillons de lupin blanc d’hiver ont été analysés, ce type représentant plus de 80 % des surfaces de lupin cultivées en France. En 2022, les surfaces de lupin en France (hiver et printemps confondus) représentaient 5 200 ha contre 6 580 ha en 2021.

Une bonne teneur en protéines

La fin de cycle humide de 2021 a favorisé le bon remplissage des graines et la remobilisation prolongée des ressources au sein de la plante. Les teneurs en protéines de la récolte 2021 sont en moyenne de 38,14 %, soit de 2,3 points supérieures à la récolte 2022 (35,84 %). Les meilleurs échantillons atteignent ainsi 43,4 % de protéines en 2021 contre 39,34 % en 2022.

Une récolte 2022 aux normes

Le taux d’impuretés moyen de la récolte 2022 se situant à 0,23 %, en dessous de la valeur enregistrée en 2021 (1,68 %), l’ensemble des échantillons satisfont la norme de commercialisation de 4 % d’impuretés en 2022, contre 85 % d’échantillons en 2021.
La fin de cycle, sèche et chaude, a également limité la teneur moyenne en eau à 11,32 % en 2022, contre 15,65 % en 2021.
Tous les échantillons respectent également la norme de commercialisation de 14 % d’humidité en 2022, alors que seuls 20 % des échantillons répondent à cette exigence en 2021.
La teneur en huile moyenne est de 9,54 % en 2022, contre 9,37 % en 2021.

Télécharger la fiche qualité des graines