Le groupe OCP, Bioline by Invivo, et Agrorobótica lancent leur premier projet d’agriculture décarbonée et de certification pour soutenir l’agriculture durable au Brésil

• Le groupe OCP, Bioline by InVivo, Agrorobótica et un agriculteur brésilien lancent un projet visant à améliorer l’agriculture régénératrice et durable, ainsi que la séquestration du carbone dans les sols.
• Le projet sera certifié selon la meilleure norme Verra-VCS et contrôlé à l’aide d’une technologie de spectroscopie de pointe déployée pour analyser la composition chimique et physique du sol, afin d’adapter l’approche.
• Des crédits-carbone seront générés par ce projet pour soutenir les changements de pratiques de l'agriculteur et lui fournir une source de revenus supplémentaire.
• Ce projet n’est que le début d’une collaboration plus large entre OCP, Bioline et Agrorobótica.

Le groupe OCP, leader mondial de la nutrition végétale et premier producteur mondial d’engrais à base de phosphates, a le plaisir d’annoncer un partenariat pour un premier projet d’agriculture et de certification carbone à travers le Matto Grosso, la région agricole qui produit la majorité du bétail et des céréales du Brésil, en partenariat avec Bioline by InVivo et de la société agtech, Agrorobótica. L’agriculteur sélectionné est l’un des premiers à adopter les nouvelles technologies. À ce stade, le projet couvrira des zones de coton, de soja et de maïs, qui sont représentatives de l’agriculture brésilienne.

Un projet ambitieux qui répond aux attentes environnementales

Le projet découle d’une croyance commune selon laquelle la gestion de la santé des sols est essentielle pour améliorer l’environnement, atteindre la sécurité alimentaire et tendre vers des objectifs mondiaux de neutralité carbone. Ce projet n’est que le début d’une collaboration plus large entre OCP, Bioline et Agrorobótica.

Ce partenariat encouragera les pratiques agricoles régénératrices pour améliorer le rendement et la qualité du sol grâce à des solutions numériques personnalisées adaptées à la zone et à la culture. Pour ce faire, le projet appliquera l’outil d’analyse des sols piloté par l’IA (intelligence artificielle) d’Agrorobótica, la spectroscopie de dégradation induite par laser (LIBS), pour mesurer, rapporter et vérifier la teneur en carbone et le potentiel de séquestration. LIBS est une technique analytique qui utilise un laser à haute focalisation pour créer un microplasma à la surface de l’échantillon de sol, afin de déterminer sa composition élémentaire sans générer de résidus chimiques nocifs.

LIBS génère des informations qui permettent à un agriculteur d’adopter les pratiques régénératrices nécessaires à une agriculture durable. Ces pratiques améliorent la capacité des sols à séquestrer le carbone et à améliorer la santé et la fertilité des sols, ce qui réduit ainsi les émissions de carbone, soutient la sécurité alimentaire et contribue à augmenter les rendements pour les agriculteurs.

Les crédits carbone générés par le projet fournissent une source de revenus précieuse pour l’agriculteur et OCP consacrera les crédits carbone qu’il reçoit de ce partenariat à ses propres objectifs qui sont d'atteindre la neutralité carbone nette d’ici 2040.
Ce partenariat est la première étape d’OCP dans l’agriculture du carbone, reflétant sa stratégie qui vise à mener une transformation agricole durable et à encourager des pratiques intelligentes innovantes pour améliorer les rendements et la qualité des sols.

Hanane Mourchid, Chief Sustainability Officer du groupe OCP, a déclaré : « Le groupe OCP promeut les pratiques agricoles régénératrices au Brésil, en Afrique et dans de nombreuses régions du monde en soutenant les agriculteurs par la formation, le déploiement de l’approche 4R et l’encouragement de l’innovation.
Nous sommes ravis de contribuer à cette étape importante vers l’intensification de l’initiative d’agriculture carbonée. Ce projet à grande échelle générera de nouveaux revenus pour nos agriculteurs en les récompensant pour leurs efforts de contribution à l’action climatique mondiale. Le projet est un moyen concret de libérer le potentiel de l’agriculture en tant que puits de carbone naturel qui contribuera à atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. »

Laurent Martel, PDG de Bioline by InVivo, a déclaré : « Ce projet illustre l’engagement de Bioline à accélérer les solutions agricoles pour l’environnement, en diversifiant les revenus des agriculteurs. L’agriculture peut régénérer le capital naturel, l’agriculture est une solution à la crise climatique et les agriculteurs doivent être rémunérés pour leurs actions régénératrices. Ce projet complète une série d’initiatives incubées en France par Bioline sur la transition agricole bas carbone : nous lançons un projet Carbon Farming français Carbone&Co, en collaboration avec des coopératives françaises, et avons créé CarbonExtract, un outil numérique de suivi, de reporting et de vérification pour les projets d’agriculture carbonée. L’agriculture du carbone est un modèle naissant qui doit être testé sur différents motifs expérimentaux, ainsi que sur d’autres outils pour financer la transition, et une approche globale est très judicieuse pour identifier les meilleures approches. Nous attendons beaucoup de notre partenariat avec OCP par le biais de ce projet pilote qui alimentera nos connaissances pour trouver, créer et accélérer les solutions qui aideront les agriculteurs à régénérer l’environnement et à diversifier leurs revenus. »

Fábio Angelis, fondateur et PDG d’Agrorobótica, a déclaré : « L’objectif d’AGROROBÓTICA est de contribuer à la sécurité alimentaire et à l’atténuation du changement climatique sur notre planète ».
Aida Magalhães, CTO d’Agrorobótica, ajoute : « Grâce à la PLATEFORME IA AGLIBS, nous numérisons la gestion de la fertilité des sols et de la nutrition des plantes, pour la génération et la commercialisation de crédits carbone dans l’agriculture. Le partenariat stratégique avec OCP et BIOLINE permet d’exposer notre objectif à l’agriculteur, apportant comme création de valeur l’augmentation de la productivité et de la durabilité agricoles, avec la monétisation du carbone »