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Hebdo N°17 - Vendredi 27 avril 2018

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Plan d’actions phyto

Peut-on être intelligent ensemble ?



        

Quatre ministres -Agriculture, Transition écologique, Santé et Recherche -ont présenté mercredi 25 avril le plan d’action gouvernemental « sur les produits phytopharmaceutiques et la diminution de la dépendance de l’agriculture aux pesticides ».

Coop de France, qui partage l’orientation générale du plan, avait apporté sa contribution contenant à la fois des engagements, des demandes d’amélioration et des lignes rouges inacceptables pour le monde agricole. Plus de deux mois de consultation après, force est de constater que la copie a bien peu évolué, ou seulement dans le sens d’un durcissement des mesures envisagées.

Réduire l’usage et l’impact des produits phytosanitaires ce n’est pas abandonner la lutte contre les bioagresseurs des plantes, c’est la réorienter !

La recherche et la diffusion des solutions alternatives doivent être la pierre angulaire du plan. C’est tout le sens du « contrat de solutions » lancé par plus de 35 organisations agricoles pour répondre à une attente sociétale forte tout en proposant aux agriculteurs des solutions efficientes et économiquement viables.

C’est également tout le sens de l’engagement des coopératives dans la promotion des alternatives au travers des CEPP dont le projet de loi post EGA risque de remettre en cause le principe en séparant capitalistiquement l’ensemble du conseil de la vente.

Nous demandons au gouvernement de s’engager à nos côtés. La multiplication des interdictions, l’alourdissement des charges, la négation du temps nécessaire au développement de solutions alternatives freinent chaque jour davantage la transition en cours.

Coop de France rappelle son opposition à toute hausse de taxes qui aggravent la situation financière déjà très fragile des agriculteurs et encourage les circuits d’achats transfrontaliers. En augmentant la Redevance pour pollutions diffuses (RPD) de 50 millions d’euros pour financer le développement de l’Agriculture Biologique, le gouvernement prend le risque d’opposer les agriculteurs entre eux, contrairement au souhait du Président de la République. Si les 130 millions de la RPD retournaient effectivement aux agriculteurs pour le financement de la transition, il n’y aurait aucun besoin de l’augmenter.

Coop de France souhaite continuer à privilégier le dialogue et la concertation aux interdictions, le cadre communautaire aux décisions hexagonales, la recherche de solutions à l’imposition de normes. Autrement dit, faire preuve d’intelligence ensemble.

Fret ferroviaire



Nomination d'un coordinateur national pour répondre aux besoins des industriels et des entreprises de fret ferroviaire

Patrick Jeantet, Président de SNCF Réseau, vient de confier à Jean Ghedira la création d’un « guichet unique » pour accompagner les entreprises clientes durant le mouvement social.

Directeur général adjoint de SNCF Réseau, en charge des activités commerciales du gestionnaire d’infrastructure, Jean Ghedira va constituer une équipe de spécialistes du transport ferroviaire pour répondre 24/24 aux demandes des industriels et des transporteurs dont les acheminements sont actuellement pénalisés.

Ce « guichet unique » aura pour mission d’adapter le plan de transport quasiment en temps réel pour utiliser au maximum les capacités disponibles. Il s’agit en particulier de créer, 24 heures à l’avance, de nouveaux sillons pour faciliter l’acheminement des marchandises.

SNCF Réseau a mobilisé des spécialistes pour affecter de nouveaux créneaux horaires selon les besoins et les possibilités de circulation. En fonction des demandes qui lui seront faites par ses clients, SNCF Réseau pourra ainsi modifier jusqu’à 200 sillons par jour. Cela permettra, pour les jours de grèves, d’augmenter le taux de circulation des trains de fret, qui est progressivement passé de 10% le 3 avril à 28% le 19 avril. Sur les journées sans grève, les spécialistes des horaires permettront aux transporteurs de fret d’augmenter leurs capacités de circulation afin de rattraper les trains qui n’auraient pas pu circuler les jours précédents.

Le guichet unique est en contact avec les entreprises ferroviaires et autres attributaires de sillons. Les difficultés des entreprises qui recourent au mode ferroviaire lui seront remontées par le réseau des préfectures, très mobilisé sur la crise.