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Hebdo N°23 - Vendredi 24 juin 2022

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Prix Coop Com



Remise des trophées de la première édition du prix communication des coopératives

A l’occasion de la clôture de la Semaine de la coopération agricole 2022 consacrée à la valorisation du modèle coopératif, La Coopération Agricole a dévoilé, le 16 juin, les finalistes de son « Prix Coop Com », lancé en partenariat avec CB News. Pour la première édition de ce concours consacré aux initiatives de communication des coopératives agricoles et agroalimentaires, la fédération a récompensé deux nominés et un lauréat dans chacune des cinq catégories, en plus de deux prix « coup de cœur ».

Ce concours a été créé à l’initiative de La Coopération Agricole afin de valoriser et de récompenser toute l’expertise communication des entreprises coopératives. Confrontées à de multiples défis tels que : recruter de nouveaux talents, promouvoir le modèle coopératif, dynamiser la vie démocratique, renouveler les générations, innover sur les marchés ; l’enjeu de ce prix était également de favoriser un partage de bonnes pratiques entre les entreprises coopératives en réponse à l’ensemble de ces défis majeurs.

Les finalistes, sélectionnés par un jury composé de 9 professionnels de la communication et des médias réunis pour étudier les 65 dossiers déposés par une quarantaine de coopératives candidates, étaient répartis dans les catégories suivantes :

  • Prix Communication produit, qui récompense les initiatives visant à revendiquer et valoriser l’appartenance au modèle coopératif dans la communication produit ;
    - Lauréat : Eureden – Pour la campagne de communication de la marque d’Aucy valorisant le lien entre le produit et le modèle coopératif
    - Nominé : Agrial – Pour la campagne de communication de la marque Florette qui révèle les engagements des agriculteurs qui se cachent derrière la marque
    - Nominé : Sodiaal – Pour la campagne de communication de la marque Candia visant à sensibiliser les consommateurs à l’enjeu de renouvellement des générations à travers la brique de lait « Candia aide les jeunes agriculteurs »
  • Prix Communication institutionnelle, qui récompense toute stratégie/action/outil de communication mis en place pour valoriser la coopérative auprès d’un public externe ;
    - Lauréat : La Catalane des Eleveurs – Pour la campagne de communication « Transhumància » qui vise à porter un regard nouveau sur l'élevage et les éleveurs adhérents de la coopérative, en remettant l’humain au centre
    - Nominé : Saveurs de l’île de Noirmoutier – Pour le projet d’association de quatre coopératives du territoire de Noirmoutier afin de faire la promotion du modèle coopératif et d’assurer la promotion des savoir-faire dans les différentes filières
    - Nominé : Terrena – Pour la campagne d'affichage sur site (exploitations, champs, bâtiments), à destination du grand public, visant à faire de la pédagogie autour de la réalité du métier d'agriculteur et des pratiques agricoles
  • Prix Relation adhérents, qui récompense toute stratégie/action de communication ciblant les agriculteurs adhérents des coopératives et visant à renforcer le sentiment d’appartenance, dynamiser la vie démocratique, fidéliser ou recruter de nouveaux adhérents ;
    - Lauréat : Euralis – Pour le projet de podcast dédié au renforcement du lien avec les adhérents et les salariés via un format de communication simple d’utilisation, conciliable avec l’activité des agriculteurs
    - Nominés : Agrial & Sicarev – Pour deux projets de développement d’une application mobile destinée à favoriser la relation quotidienne et la transmission d’informations aux adhérents de la coopérative
    - Nominé : Terrena – Pour le projet « Terrena & moi » qui a construit, avec un groupe d’agriculteurs, un système valorisant l’engagement de l’ensemble de ses adhérents fondé sur les critères appro, apports et vie coopérative
  • Prix Marque employeur, qui récompense toute stratégie/action de communication visant à renforcer l’attractivité des métiers de la coopérative auprès d’étudiants, de jeunes diplômés, de ses actuels et futurs collaborateurs et plus généralement de l’écosystème emploi ;
    - Lauréat : Vivadour – Pour un projet global destiné au recrutement de nouveaux salariés via un profil innovant sur la plateforme Welcome To The Jungle et à la fidélisation des salariés déjà en poste via des initiatives favorisant la qualité de vie au travail
    - Nominé : NatUp – Pour le projet « Impuls’Agri » qui a permis à près de 400 étudiants et leurs enseignants de découvrir le modèle coopératif et l’approche agroécologique de la coopérative lors d’animations thématiques effectuées par les salariés et adhérents
    - Nominé : Coopérative Forestière Bourgogne Limousin – Pour la création d’un campus participant à la diffusion des bonnes pratiques et savoir-faire de l'entreprise afin de dynamiser l’attractivité de la coopérative
  • • Prix spécial Semaine de la coopération, qui récompense la meilleure initiative de communication, interne ou externe, se déroulant durant la Semaine de la Coopération 2022 ;
    - Lauréat : Agora – Pour le projet « Agora des collèges » ayant permis de réunir 650 collégiens à l’échelle d’un territoire pour des visites pédagogiques autour de l’agriculture et du modèle coopératif
    - Nominé : Oxyane – Pour le projet « Handi Coop » visant à communiquer sur le handicap au travail, via une opération auprès de 110 sites (grand public et agricole) avec une animation dédiée à un public interne (salariés du Groupe et adhérents) et externe (clients)
    - Nominé : Agrial – Pour le projet « Grand Angle » qui permet de mettre en avant toute l’expertise, l’innovation et les filières de transformation d’Agrial auprès des adhérents et pour le projet « La Ferme Grandeur Nature », qui a permis aux agriculteurs-adhérents d’accueillir le grand public sur leur exploitation pour présenter leur métier, leurs productions
  • Prix « Coup de cœur du jury », qui a récompensé deux initiatives de Sodiaal destinées à constituer des cagnottes pour leurs agriculteurs adhérents : la brique « Candia aide les jeunes agriculteurs » et les produits laitiers de la marque « Eleveurs du Sud-Ouest »
  • Prix « Coup de cœur de La Coopération Agricole et de CB News », qui a récompensé l’initiative « Ambition Vignerons » de la cave coopérative Rhonéa qui vise à fédérer l’ensemble des adhérents autour d'un projet commun à la suite d’une fusion de plusieurs caves, mais également à mettre en avant les forces de ce collectif pour attirer de nouveaux adhérents.

« Je tiens à féliciter l’ensemble des coopératives participantes ainsi que les finalistes de cette première édition du Prix Coop Com. Face à la diversité et l’urgence des défis qui sont face à nous, nous avons plus que jamais besoin de faire savoir à nos parties-prenantes, la réalité des bonnes pratiques que nous déployons au quotidien et de communiquer autour des valeurs coopératives. L’alimentation doit devenir une grande cause nationale ce qui nous engage à faire œuvre de pédagogie sur notre quotidien ! » indique Dominique Chargé, président de La Coopération Agricole.

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Inauguration



GénoPaV, ARVALIS – Institut du végétal inaugure son laboratoire high-tech pour la santé des plantes

Baptisé GénoPaV, le nouveau laboratoire de génomique et de pathologie végétale d’ARVALIS – Institut du végétal a été inauguré le lundi 13 juin 2022 dans la station expérimentale de Boigneville (91) par le secrétaire général d’ARVALIS – Institut du végétal, François Jacques, et le président de la commission d'orientation professionnelle d'Ile-de-France, Philippe Heusele. Jean-Jacques Boussaingault, maire de Boigneville, Laure Darcos et Jean-Raymond Hugonet, sénatrice et sénateur de l’Essonne et Guy Crosnier, conseiller départemental de l’Essonne étaient présents ainsi que de nombreux acteurs professionnels et économiques locaux. GénoPaV participe au développement de solutions nouvelles pour protéger les cultures et accompagner la nécessaire transition agroécologique.

Des compétences et des équipements de pointe

François Jacques, secrétaire général d’ARVALIS – Institut du végétal, et Philippe Heusele, président de la commission d'orientation professionnelle d'Ile-de-France de l’institut ont inauguré le laboratoire de Génomique et de Pathologie Végétale baptisé GénoPaV, le lundi 13 juin 2022. Installés à Boigneville, sur le territoire du Gâtinais, les docteurs, les ingénieurs et les techniciens du laboratoire sont en relation directe avec les acteurs de terrain (agriculteurs, techniciens) et travaillent régulièrement avec ceux de la recherche publique et privée partout en France et en Europe.

La création de GénoPaV permet de réunir des compétences et des expertises en biotechnologie végétale et en pathologie des plantes. Les synergies qui en sont issues permettent de développer des solutions et des méthodologies d’avenir pour améliorer les connaissances sur les agents pathogènes nuisibles pour les cultures (céréales à paille, maïs, sorgho, pomme de terre, lin fibre) pour optimiser la caractérisation des variétés et appuyer les programmes de sélection végétale.

GénoPaV est équipé de matériels de haute technologie permettant notamment de réaliser :

  • • de l’épidémiosurveillance (diagnostic et caractérisation des agents pathogènes) avec des technologies utilisées en santé humaine comme la PCR digitale exploitée dans le dépistage de la COVID-19 ;
  • des expérimentations en conditions contrôlées pour développer des solutions innovantes de lutte contre les bioagresseurs des cultures ;
  • l’identification et le suivi de gènes d’intérêts agronomiques comme des gènes de résistance aux maladies ainsi que des analyses de génotypage haut-débit grâce à différents appareils robotisés.

Inventer de nouvelles solutions de protection des cultures

GénoPaV a pour mission d’apporter aux professionnels agricoles des réponses aux difficultés rencontrées en matière de santé des plantes et aux défis inhérents au virage agroécologique.

Les nombreux travaux menés par l’institut en phytopathologie participent à améliorer la protection intégrée des cultures. Par exemple, des agents pathogènes et les facteurs propices à leur développement sont caractérisés afin d’améliorer leur détection et de mettre au point des méthodes de lutte ayant un faible impact sur l’environnement.

C’est aussi le cas des travaux en génomique, avec, par exemple, l’analyse de marquage moléculaire sur ADN pour identifier et suivre des gènes de résistance à certaines maladies. L’objectif est alors d’accélérer le développement de variétés résistantes à ces dernières.

Pour répondre aux nouveaux défis, l’avenir de l’agriculture française repose en grande partie sur la recherche et l’innovation. C’est pourquoi ARVALIS – Institut du végétal s’est doté d’un laboratoire high tech de pathologie végétale et de génomique. L’institut cible une recherche appliquée et la mise au point d’innovations facilement exploitables pour assurer les performances économiques, agronomiques et environnementales des exploitations et des filières, tout en répondant aux attentes des citoyens.

Légende photo, de gauche à droite : Jean-Jacques Boussaingault, maire de Boigneville, Laure Darcos, sénatrice de l’Essonne, François Jacques, secrétaire général d’Arvalis, Jean-Raymond Hugonet, sénateur de l’Essonne, Philippe Heusele, président de la commission d'orientation professionnelle d'Ile-de-France, et Guy Crosnier, conseiller départemental de l’Essonne.

convention annuelle



Au retour de leur convention annuelle, les professionnels de la farine rappellent leur rôle dans la souveraineté alimentaire et l’importance de soutenir la meunerie française qui fait face à une contraction historique de ses marges

La meunerie française, riche de moulins répartis dans toutes les régions, et de 6 100 professionnels, organisait sa convention le 17 juin dernier sur le thème « La farine, produit de sens et de sensations » à la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin de Dijon, symbole de l’excellence de la gastronomie française. Pour Jean-François Loiseau, « notre convention s’inscrit dans un contexte économique, international et écologique inédit. Les inquiétudes des professionnels que je représente sont légitimes et nous devons y répondre avec une vision au long cours afin de préserver nos métiers, notre expertise, nos services aux acteurs de la filière blé-farine-pain ainsi que notre apport à la souveraineté alimentaire autant qu’au bien manger typiquement français. Le blé, la farine et les produits qui en sont issus sont essentiels, fédérateurs et nourriciers. »

Investir pour préserver la meunerie et la souveraineté alimentaire

« Si nous voulons continuer à proposer des farines de qualité, produites en France, il est crucial de rémunérer à leur juste valeur l’ensemble des maillons de l’activité » rappelle Jean-François Loiseau. Après avoir fait preuve d’une extrême résilience durant la crise COVID, les meuniers sont maintenant face des hausses sans précédent de leurs charges (blé, énergie) renforcées par la guerre en Ukraine. « Pour nos entreprises, c'est une période compliquée durant laquelle nous devons répercuter les hausses que nous subissons, dans le temps. C'est la responsabilité de toutes les entreprises et de toute la filière, pour leur pérennité ». Enfin, pour préparer l’avenir des entreprises de la meunerie, l’ANMF demande la mise en place d’un plan d’investissement stratégique autour de la meunerie. « Ce plan meunerie permettra aux moulins de se moderniser, de développer des innovations essentielles pour répondre aux attentes nouvelles des consommateurs, et de valoriser les métiers de la meunerie, favorisant ainsi le renouvellement des générations tout en préservant un savoir-faire séculaire. »

Les meuniers innovent et répondent aux nouveaux modes de consommation

Alors même que « les savoir-faire et la culture de la baguette » s’apprêtent à intégrer le patrimoine immatériel de l’UNESCO, on constate une régulière érosion de la consommation moyenne de pain en France. La cause principale : le changement des habitudes alimentaires des consommateurs et l’expression de nouvelles attentes. Avec leurs clients, les meuniers réagissent pour inverser cette tendance en proposant de nouvelles recettes et des farines de plus en plus diversifiées pour tous les usages : pains sportifs, aux céréales, complets, bis, ... pour ne citer que la seule valorisation en boulangerie. Que ce soit dans la diversité croissante des farines ou l’essor régulier des farines sous signe de qualité : les meuniers prouvent la richesse de leur savoir-faire pour proposer des produits de qualité et au meilleur apport nutritionnel. « Nous devons ensemble faire redécouvrir les produits de la boulangerie mais aussi tous les produits à base de farine ; et surtout auprès des jeunes », explique Jean-François Loiseau.

La meunerie engagée historiquement dans une production responsable

Annoncé à la convention 2021, l’ANMF réaffirme son objectif de « 100% des meuniers engagés en RSE » à l’horizon 2024.

« Comment ne pas évoquer la durabilité des entreprises à l’heure où une vague de canicule presque sans précédent touche l’ensemble du pays ? » Interroge Jean-François Loiseau. « Notre activité – riche de siècles de savoir-faire et des décennies récentes de modernisation progressive, ne produit que peu de déchets, et optimise son bilan énergétique pour un impact environnemental limité ». On produit de la farine en France avec des blés français, souvent au plus près des moulins, pour une farine - par essence – locale. Plus encore : pour 1 tonne de blé reçue, un moulin produira environ 770 kg de farine et 220 kg de co-produits comme le son. Ceux-là sont directement valorisés par les professionnels de la nutrition animale.