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Vie des entreprises

filière légumes secs



La coopérative Euralis et le groupe Bonduelle créent une filière légumes secs

Partenaires depuis de nombreuses années pour la production de maïs doux et de légumes verts, Euralis et Bonduelle ont signé un partenariat pour la création d’une filière légumes secs. La Coopérative proposera désormais à ses agriculteurs adhérents de produire des lentilles, haricots secs et pois chiches pour Bonduelle. Cette filière s’inscrit dans la politique de souveraineté alimentaire menée par le gouvernement et renforcée par les crises sanitaires successives. Elle répond à l’intérêt croissant des consommateurs pour les protéines végétales et les produits cultivés et transformés en France et offre une diversification de revenus pour les agriculteurs de la coopérative.

« Nous nous réjouissons de cet accord qui renforce encore nos liens historiques avec Bonduelle » précise Christophe Congues, Président d’Euralis. « Notre coopérative est l’unique partenaire du groupe pour la production de légumes verts dans le Sud-Ouest depuis de longues années déjà. Ainsi, nous travaillons main dans la main, en toute confiance, avec la volonté commune d’être au service du développement et de la résilience des exploitations des agriculteurs ».

Laurent Dubain, Directeur Général du Pôle Agricole d’Euralis poursuit « Cette nouvelle filière légumes secs s’inscrit dans notre logique de contractualisation au niveau du Pôle Agricole. Notre ambition est d’offrir un nouveau débouché garanti à nos agriculteurs. Ces légumes secs peuvent être mis en place sur l’ensemble de notre territoire et dès cet été, nous avons proposé aux agriculteurs qui travaillent sur l’assolement de positionner ces cultures ».

Cyrille Auguste, Directeur Général Bonduelle Europe Long Life, déclare quant à lui : « Nous nous réjouissons de ce projet innovant, qui renforce nos liens historiques avec notre partenaire Euralis. C’est un progrès de plus dans la transition vers une alimentation plus végétale au service du bien-être des consommateurs et respectueuse de la planète ».

3 ans de tests pour concrétiser le projet

Les tests conduits ces trois dernières années chez une dizaine d’agriculteurs adhérents de la coopérative Euralis se sont montrés prometteurs. Ils confirment l’intérêt de ces productions pour les agriculteurs et les consommateurs, et s’inscrivent également dans une logique de préservation de la planète. En effet, quelle que soit la nature des sols, les rendements sont satisfaisants et selon Thierry Cauhapé, responsable des productions spécialisées chez Euralis « Les cahiers des charges s’avèrent peu contraignants en termes d’irrigation, de choix de parcelles et sont peu consommateurs d’intrants ». Il précise également que « La productivité et la compétitivité de ces productions restent à mesurer mais ce marché nouveau, notamment sur le territoire coopératif, est de toute évidence prometteur car il répond à une tendance sociétale forte ».

Euralis propose ainsi à ses agriculteurs de produire des légumes secs, un choix guidé par la dynamique de ce marché en plein développement. Ainsi, les légumes secs confirment leur progression, après une année 2019 où la consommation totale française en volume a atteint 110 000 tonnes. La crise sanitaire leur a été bénéfique, avec une augmentation très forte en 2020 pendant le confinement et une tendance qui perdure en 2021. C’est dans ce contexte que la coopérative Euralis et le Groupe Bonduelle ont signé ce nouveau partenariat. S’il est encore tôt pour donner des prévisions de production et de tonnage, l’ambition pour cette première campagne est de planter 1000 ha de légumes secs pour 2023 (majoritairement lentilles et haricots secs). Si le groupe Euralis se lance dans cette production, c’est aussi parce qu’il possède un outil industriel performant de production de semences (Lidea). Les légumes seront d’ailleurs triés dans l’usine Lidea de Francescas, pour être ensuite préparés sur des sites industriels de Bonduelle. Pour Bonduelle, ce partenariat est une nouvelle étape qui vient renforcer la relation avec la coopérative Euralis. La création d’une filière légumes secs en France s’inscrit parfaitement dans la stratégie du Groupe pour accompagner la transition végétale et proposer aux consommateurs une nourriture saine et de qualité, cultivée et transformée en France.

Site internet : https://www.euralis.fr

Maïsadour s’engage

pour la prévention du cancer du sein



Chaque année, les acteurs de la santé se mobilisent pour la prévention du cancer du sein, première cause de mortalité par cancer chez la femme, avec près de 59 000 nouveaux cas par an. Quand il est détecté à un stade précoce, il se guérit dans 9 cas sur 10. Maïsadour s’associe à la Ligue contre le cancer et propose à ses salariés plusieurs animations tout au long de ce mois d'octobre 2022 : ateliers, jeu concours et quiz.

Des ateliers pour s'informer

Encore aujourd’hui, le cancer du sein représente la cause la plus fréquente de décès chez les femmes. De nos jours, 1 femme sur 8 risque d’être touchée. Il est donc important d’en parler et d’avoir un bon suivi gynécologique afin de prévenir l’apparition des symptômes et de pouvoir agir à temps.

Pour toutes ces raisons, le Groupe Coopératif Maïsadour a tenu à proposer une journée de sensibilisation à ses salariés, en collaboration avec la Ligue contre le cancer.

Savoir pratiquer correctement une autopalpation, identifier les premiers signaux d’alerte, ou encore connaître les bonnes pratiques afin de prévenir le cancer, tels sont les sujets des ateliers que Maïsadour a proposés à ses salariés le 17 octobre dernier. Des moments de partage où l’ensemble des collaborateurs a pu apprendre ou réapprendre, parfois de façon ludique, les gestes pour détecter un possible cancer.

Une photo pour un don

Un concours photo est également mis en place pendant tout le mois d’octobre pour soutenir cette cause. Adhérents, salariés, partenaires, tous sont invités à partager une photo avec un accessoire ou un vêtement rose jusqu’à fin octobre. Pour chaque photo envoyée, Maïsadour s’engage à verser un don à la Ligue contre le cancer.

Chaque année, le jeu concours remporte un gros succès parmi les adhérents de Maïsadour qui jouent le jeu et s’amusent à trouver les idées les plus originales pour gagner.

"Tous unis sous la même couleur", entre cohésion et sensibilisation

À travers ces actions, le groupe Coopératif s’engage à rester proche de ses collaborateurs durant tout le mois d’octobre en rappelant l’importance de la prévention et d’un suivi médical régulier.

Site internet : https://www.maisadour.com

bandolegouesant

Entomoculture

Et si demain, j’élevais des insectes ?



Devenir éleveur d’insectes dans un avenir proche ? Pourquoi pas ! Le Gouessant s’intéresse aux protéines de la mouche soldat, dans l’idée de développer cet élevage en Bretagne. Le point avec Sébastien Courtois, Responsable recherche, innovation et développement.

Pourquoi la Coopérative s’intéresse-t-elle à la production de mouches soldats noires ?

Sébastien Courtois : « Nous y voyons l’opportunité de faire de la bioconversion en transformant des sous-produits alimentaires végétaux en ingrédients à haute valeur protéique. Notre ambition est aussi de valoriser les sous-produits bretons non consommés par les élevages d’animaux traditionnels. »

Quelles expérimentations menez-vous sur le sujet ?

Sébastien Courtois : « La production d’insectes est souvent abordée sous le prisme de la biotechnologie ; on entend peu parler de zootechnie. Avec nos équipes techniques et nutritionnistes, nous abordons les insectes comme n’importe quel élevage. Nous mettons des essais en place pour améliorer notre connaissance des besoins alimentaires des mouches soldats noires. L’objectif est de savoir formuler et équilibrer les recettes de sous-produits agricoles formant le substrat dans lequel les larves évoluent, pour qu’elles le valorisent et deviennent à leur tour des aliments à haute valeur protéique. Une fois la larve abattue et la matière grasse retirée, nous obtenons en effet un ingrédient très riche en protéines. Nous échangeons beaucoup avec l’entreprise Mutatec, qui élève des larves dans sa ferme de Cavaillon (84) et les transforme en matières grasses et en protéines de haute qualité. Nous partageons nos visions de l’élevage et de la nutrition des larves comme des animaux de rente. »

Quelles sont les prochaines étapes concernant vos essais ?

Sébastien Courtois : « Nous avons commencé à tester les sous-produits locaux en janvier 2022, après avoir travaillé six mois sur un protocole expérimental robuste. En fin d’année, nous aurons assez de recul pour savoir si la bioconversion est efficace avec la ressource de co-produits disponibles sur le territoire breton. Si oui, pourquoi ne pas aller plus loin avec une ferme-usine bretonne, ou alors un modèle mixte impliquant des adhérents entomoculteurs ? »

Quels sont les débouchés en France pour un éleveur de mouches soldats noires ?

Sébastien Courtois : « Aujourd’hui, les aliments à base d’insectes sont surtout utilisés en aquaculture. Les animaux de compagnie représenteront aussi une opportunité. Avec la baisse de la consommation de viande, il y aura de moins en moins de sous-produits disponibles pour fabriquer leurs aliments. Par ailleurs, depuis le 25 août 2021, la protéine d’insecte peut alimenter les élevages de porc et de volaille. Et pourquoi pas imaginer contribuer demain à l’autonomie protéique de la Bretagne et, peut-être, à l’alimentation humaine ? Tout dépendra de l’évaluation des coûts environnementaux et financiers de cette protéine qui, à ce jour, n’est pas compétitive par rapport à la protéine végétale. »

Quelles conditions faut-il réunir pour être l’éleveur d’insectes de demain ?

Sébastien Courtois : « L’élevage de larves pourrait être vu comme une diversification pour nos adhérents. Le frass peut même être utilisé comme amendement organique dans les cultures. L’éleveur aura besoin d’une faible surface au sol et d’un peu de hauteur pour empiler les caisses d’insectes. Un bâtiment de volailles de 1000 m2 nécessiterait peu d’aménagements. Les mouches requièrent un peu de chaleur au démarrage, ensuite elles la produisent elles-mêmes. L’eau est disponible directement dans le substrat. Bien sûr, il est important de se former et Le Gouessant sera en mesure d’accompagner ses adhérents sur toutes les étapes. »

Site internet : https://www.legouessant.com

MAS seeds

Maïs et changement climatique



3 questions à Colin Guillaume, responsable de la sélection du maïs chez MAS Seeds

Haut-Mauco, le 11 octobre 2022. Depuis plus de 60 ans, le semencier MAS Seeds investit sur le marché mondial de la semence de maïs. Une culture aujourd’hui bousculée par l’évolution du changement climatique. Colin Guillaume, responsable sélection maïs chez MAS Seeds, apporte un éclairage sur les grandes avancées génétiques et les axes de recherche prioritaires pour y faire face.

Quel impact a le changement climatique sur nos exploitations agricoles françaises ?

Les agriculteurs sont à l'avant-garde face aux grands changements environnementaux. Les derniers épisodes de canicule précoce sont révélateurs de ce qui va se passer à l’avenir. Les agriculteurs doivent s’adapter, nous sommes là pour les accompagner. Le maïs est une culture historique chez MAS Seeds qui représente encore aujourd’hui 75% de son chiffre d’affaires global. L’impact lié au réchauffement climatique est difficilement quantifiable. Les agriculteurs recherchent des variétés capables de résister au stress hydrique tout en ayant un potentiel de rendement élevé et une bonne stabilité.

Comment s’en prémunir tout en répondant aux attentes sociétales ?

Les sélectionneurs de MAS Seeds mesurent quotidiennement les capacités génétiques et la réaction des cultures face aux conditions climatiques changeantes. Notre travail consiste à examiner les 20 dernières années et de déterminer le schéma météorologique des 10 prochaines. Les années de sécheresse sont en train de devenir la nouvelle normalité. L'équipe de sélection suit les conditions climatiques sur plus de 187 lieux d’essais maïs et mesure la réponse de la génétique afin de proposer aux agriculteurs les meilleures variétés.

Ce travail de sélection a conduit à la création d’une offre maïs grain WATERLOCK, des variétés résilientes présentant une haute tolérance à la sécheresse, et d’une offre maïs ensilage GREEN+ qui apporte de la sécurité alimentaire pour les éleveurs.

Comment MAS Seeds s’investit sur ce sujet ?

Nous investissons chaque année 12% de notre chiffre d’affaires dans la Recherche et le Développement pour répondre aux besoins des agriculteurs et leur fournir une génétique de haute qualité, capable de s’adapter à des climats difficiles. MAS Seeds a récemment investi dans un programme de sélection de maïs tropical basé au Mexique afin d'accroître son sourcing génétique et d'inclure des lignées parentales déjà adaptées à des conditions plus rudes, plus chaudes et plus sèches. Cette entité, ainsi que sa récente expansion en Afrique, nous pousse à travailler sans relâche sur un maïs capable de faire face au changement climatique.

Site internet : https://www.masseeds.fr/

bando-ceresia

Le groupe Cérèsia s’engage

pour Octobre Rose 2022



Le groupe Cérèsia s’engage pour Octobre Rose avec différentes actions pour soutenir et sensibiliser le public à la lutte contre le cancer du sein.

  1. Le groupe Cérèsia est partenaire de la commune d’Itancourt (02) qui sensibilise le public sur la lutte du cancer du sein avec différentes actions : conférences, animations, marche et course à pied… Cérèsia a contribué à l’enrubannage rose de ballots qui ont permis aux habitants d’y accrocher des soutien-gorges pour sensibiliser à la cause.
  2. Le groupe Cérèsia participe également au Challenge Octobre Rose en y associant ses salariés pour financer et soutenir l’association Cancer@Work* Par l’intermédiaire d’une application smartphone, les salariés sont invités à participer à des défis photos, vidéos, quizz et sondage sur le thème de la lutte contre le cancer du sein. Leur nombre de pas est également pris en compte pour marquer un maximum de points qui seront reversés sous forme financière à l’association.

* Cancer@Work est une association qui permet de soutenir et de financer les Job Dating, une action solidaire concrète dont le double objectif est d’accompagner des personnes fragilisées au retour de l’emploi et de sensibiliser les entreprises à mieux intégrer la maladie.

Site internet : https://www.ceresia.fr