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Hebdo N°38 - Vendredi 19 octobre 2018

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Actualités de la filière

Rubriques

COOP DE FRANCE au SIAL 2018



                

Présenter les atouts du “consommer coopératif”

COOP DE FRANCE, la fédération nationale des coopératives agricoles et agroalimentaires françaises représentant 2700 entreprises, soit 40 % de l’agroalimentaire français, sera présente au SIAL 2018 qui se tient du 21 au 25 octobre 2018 à Paris Nord Villepinte :

HALL 5A - ALLEE N - STAND 002

Durant 5 jours, les différentes filières agroalimentaires coopératives (céréales, viandes, lait, sucre, fruits et légumes, vins) ainsi qu’une sélection de produits alimentaires, seront présentées sur le stand. L’offre des agriculteurs-coopérateurs ainsi mise en avant, garantit une maîtrise des filières ainsi qu’un fort engagement en matière de RSE afin de répondre au mieux aux attentes des marchés internationaux.

Plusieurs temps forts sont prévus sur le stand afin de faciliter les prises de contacts entre les acteurs économiques, parmi lesquelles :

Dimanche 21 octobre

  • 14h : Montée en gamme du marché allemand, quelles opportunités pour les producteurs français ? - Conférence Sopexa
  • 16h : La réussite international de Koki, le n°1 français des fruits à coque

Lundi 22 octobre

  • 14 h : Faster, tastier, healthier - le consommateur des Emirats à la recherche du meilleur - Conférence Sopexa
  • 15h : La valorisation des données de traçabilité de la fourche à la fourchette, une des promesses de La Nouvelle Agriculture

Mardi 23 octobre

  • 15h : La RSE, un levier de différenciation pour la Cave de Buzet
  • 16h : La maîtrise des filières de production par Delpeyrat

Mercredi 24 octobre

  • 12h30 : Enjeux et tendances sur le marché chinois - Conférence Sopexa

Programme complet sur : https://www.lacooperationagricole.coop/fr/programme-de-la-cooperation-agricole-au-sialparis

Parcours coopératif : découvrez la trentaine de coopératives sur le SIAL

Ambroisie - Bilan 2018

Dégradation de la situation


 

STOP AMBROISIE demande aux pouvoirs publics de prendre 3 initiatives fortes :

  • Inscrire l’ambroisie comme organisme nuisible à l’agriculture.
  • Donner la compétence ambroisie aux communes et communautés de communes.
  • Faire reconnaître la pollution aérobiologique au même niveau que la pollution chimique.

Désormais reconnue d’intérêt général, l’Assemblée général de STOP AMBROISIE du 25 septembre fait le constat que la situation de l’ambroisie continue de se dégrader : la dernière étude de l’Observatoire Régional de la Santé[1] fait état du nombre record de 660 000 personnes souffrant du pollen d’ambroisie et un doublement des coûts de santé associés s’élevant maintenant à 40 Millions d’euros en Auvergne Rhône Alpes. Les 2/3 de la population AURA, soit 5.2 millions de personnes sont exposées à un risque allergique important[2]. Cette aggravation est l’exact reflet du désintérêt persistant de l’administration et de la plupart des élus.

Pourtant dans le même temps on constate une nette progression de la prise de conscience dans la population ainsi que chez les élus.

Pour sortir de l’impasse

Stop Ambroisie propose aux pouvoirs publics de prendre trois initiatives fortes :

  • Donner la compétence ambroisie aux communes et communautés de communes
  • Faire reconnaître la pollution aérobiologique au même niveau que la pollution chimique
  • Faire inscrire l’ambroisie comme organisme nuisible à l’agriculture

Les actions mises en œuvre par les pouvoirs publics sont très insuffisantes et inadaptées :

  • des référents communaux ont bien été nommés mais la plupart d’entre eux sont inactifs.
  • la mesure ambroisie du PRSE3 est toujours basée sur la seule incitation et ne comporte aucun objectif opérationnel sinon un vague « lutter contre l’ambroisie ».
  • le décret d’application de la loi Santé dit « les maires peuvent participer à la lutte… ». Et s’ils ne peuvent (ou ne veulent) pas que se passe-t-il ??
  • les préfets vont créer des « plans locaux d’action ». Pourquoi ne pas avoir donner suite aux Plans départementaux existants ?
  • la Plateforme de signalement est présentée comme la pierre angulaire de la lutte. Mais le nombre de signalements est négligeable au regard des surfaces infestées et les actions demandées aux communes ne sont même pas suivies.

Il est encore possible de contrôler l’ambroisie, les moyens sont connus, simples et peu couteux. Des communes y parviennent chaque année, des agriculteurs également lorsqu’ils utilisent les solutions à leur disposition. La difficulté vient du très grand nombre d’exploitants fonciers et de communes et vient aussi du fait que les efforts doivent être poursuivis sur de nombreuses années. Seul l’Etat a la capacité d’organiser et de coordonner la lutte à cette échelle et sur le long terme. Mais il n’en a pas la volonté.

Il devient urgent d’arrêter de jouer aux faux semblants et de faire des déclarations non suivies d’effets. Si l’on veut éviter que l’ambroisie ne soit définitivement naturalisée en France (voir le schéma ci-joint), il faut que l’Etat et les élus fassent preuve de volontarisme.



Evolution de l’Ambroisie en Rhône Alpes
Stop Ambroisie 2018


 


[1] 2017
[2] Source ATMO 2016

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En direct des séminaires



Campagne 2018-2019 - Séminaire de Rome

Le quatrième séminaire de présentation
de la récolte 2018 s’est tenu en Italie à Rome,
le 12 octobre 2018.

Il a rassemblé 84 opérateurs italiens (négociants, courtiers, meuniers, fabricants d’aliment du bétail, industriels, etc…) et 11 participants français (opérateurs, intervenants et organisateurs). La réunion a été ouverte par Jean-Pierre LANGLOIS-BERTHELOT et par Vincent GUITTON, Ministre Conseiller pour les Affaires économiques à l’Ambassade de France en Italie.

Un premier exposé a porté sur les fondamentaux du marché et les bilans mondiaux  et français de céréales par Philippe PAQUOTTE, FranceAgriMer. Adeline STREIFF d’Arvalis - Institut du Végétal a ensuite présenté la qualité de la récolte française de blé tendre et de blé dur. La troisième intervention a été réalisée par Nicolas PREVOST, représentant de la coopérative Arterris et de la société Durum, et a porté sur les échanges entre la France et l’Italie ainsi que sur la relation fondamentale qui existe au niveau des céréales pour ces deux pays. Enfin, Baudouin DELFORGE, président de la Chambre Arbitrale Internationale de Paris (CAIP), a présenté le fonctionnement et l’intérêt de sa structure.

Les diaporamas présentés sont accessibles sur le site de France Export Céréales www.franceexportcereales.org
Les discussions ont porté sur l’évolution des marchés dans un contexte mondial qui se tend au niveau de l’offre, sur les choix d’espèces et de variétés cultivées par les producteurs français, la disponibilité en blés de qualité, en France, pour la campagne en cours, et les transports entre les deux pays. Les opérateurs français ont aujourd’hui une connaissance précise des attentes des opérateurs italiens, et une offre globale de bonne qualité, ce qui leur permettra de répondre de manière adéquate aux besoins.

Enquête de conjoncture




Enquête de conjoncture Axema sur le secteur des agroéquipements en 2018

Confiants dans la reprise économique, les dirigeants d'entreprises investissent dans la R&D et l'emploi

Axema, qui représente les industriels de l’Agroéquipement, publie son enquête annuelle de conjoncture du secteur. Ses résultats confirment que les industriels renouent avec la reprise économique. Cette situation se traduit par une hausse générale du chiffre d’affaires des entreprises, un besoin de renforcer les capacités de production et d’investir dans l’emploi et la R&D.

Des résultats encourageants à pondérer avec des difficultés structurantes qui impactent notamment les PME, comme des marges pénalisées par une très forte hausse des coûts matières premières, ainsi qu’une hausse du besoin en fond de roulement.
Pour autant, 2/3 des dirigeants anticipent une poursuite de la croissance au 1er semestre 2019.

La filière de l’Agroéquipement continue de s’inscrire dans une dynamique de reprise économique

Plus d’un dirigeant sur deux déclare connaître une reprise économique, avec une croissance plus importante sur les marchés export. En effet, le chiffre d’affaires des entreprises de la filière Agroéquipement (fabrication et commerce) croît de +6% au 1er semestre 2018.

Le secteur des matériels d’élevage est de loin celui qui connaît la croissance la plus importante, suivi des matériels de transport. Les entreprises de matériels de semis, de plantation et de travail du sol connaissent également une croissance.   
Plus encourageantes encore, les perspectives de chiffre d’affaires des entreprises restent positives au 2ème semestre pour 57% des dirigeants (vs. 47% en 2017). Les hausses de chiffre d’affaires les plus significatives sur ce semestre sont celles des matériels de semis et de plantation.

2/3 des dirigeants anticipent une poursuite de la croissance (supérieure à 2%) au 1er semestre 2019. Ces projections positives s’expliquent par la hausse des revenus agricoles, la stabilité de la santé économique des exploitations agricoles et la baisse des investissements des exploitations ces deux dernières années.

Concernant les capacités de production, seulement 53% des dirigeants considèrent avoir des capacités de production suffisantes (58% en 2017). 32% des dirigeants souhaitent les développer.

« Une conjoncture positive que l’on peut en partie corréler à l’amélioration de la situation financière des exploitations agricoles ces deux dernières années et ce malgré une baisse des rendements agricoles », estime Frédéric Martin, Président d’Axema. 

Un besoin en fond de roulement en hausse qui pénalise les petites entreprises

Alors que les créances clients (57 jours) et les dettes fournisseurs (52 jours) augmentent parallèlement par rapport à l’année passée, le besoin en fond de roulement (BFR) connaît une hausse pour atteindre en moyenne 105 jours. Une situation qui s’explique par l’effet d’un poids plus important des stocks. Cette situation pénalise surtout les PME qui ont un BFR de 135 jours contre 70 jours de chiffre d’affaires pour les ETI et grands groupes.

Les marges progressent mais se confrontent à la hausse des prix des matières premières

En 2017, la marge se redresse pour atteindre un taux à 23%, similaire à celui de 2016. Pour autant, la marge du secteur de l’Agroéquipement reste très éloignée de celle du secteur industriel en général (38%).

L’augmentation du prix des matières premières devient le premier facteur explicatif de la baisse des marges selon 45% des industriels interrogés (+ 31pt en 2018 vs. 2017). Loin devant les faibles volumes de ventes (-35pt en 2018 vs. 2017), l’augmentation des coûts liée à la règlementation (+2pt) et l’augmentation de la masse salariale.

Ce sont les entreprises les plus importantes qui préservent le mieux leurs marges, avec un taux de marge à 22% en 2017 par rapport aux PME affichant un taux à 11% sur la même période.

Un secteur en tension de recrutements

Ce contexte de reprise conjugué aux projections encourageantes promet des recrutements sur les prochains mois dans les entreprises du secteur des agroéquipements. En effet, les recrutements en CDI connaissent une hausse de 2,1% en 2018, avec une prévision de +2,3% pour 2019. 
Les fonctions de production seront les premières concernées afin de permettre aux industriels de répondre à la demande croissante (49% des emplois prévus en 2019). Après les fonctions support, le secteur compte également recruter des techniciens itinérants (9% des emplois à pourvoir en 2019).
« Nous observons une pénurie importante sur les capacités de production. C'est l'une des tendances montante et préoccupante de 2018.
1/3 des dirigeants d’entreprises rencontre de grosses difficultés de recrutement, c'est l'un des principaux enjeux pour les entreprises sur les années à venir
» estime Frédéric Martin. 

Un secteur qui investit au service
de l’agriculture de demain

Alors que le monde agricole connait une mutation profonde, les entreprises ont investi 4,1% de leur CA en 2018 (vs. 3,6% en 2017) dans la R&D, afin de développer des solutions innovantes, comme les agroéquipements plus intelligents et plus précis pour accélérer la transition écologique de la production agricole.

Pour Frédéric Martin, « les industriels s’inscrivent globalement dans une dynamique très positive. Ils ont confiance dans la reprise et mettent tout en œuvre pour investir dans l’avenir : en termes de main d’œuvre pour renforcer l’outil de production, mais aussi en termes d’innovation, pour répondre à la demande croissante de la société et des agriculteurs ».

Méthodologie de réalisation de la note
de conjoncture

La note de conjoncture AXEMA est réalisée sur la base des données suivantes :

  • Les résultats de conjoncture à partir des données officielles (INSEE, AGRESTE) et des résultats des entreprises à partir des bilans des adhérents, et résultats de l’enquête de conjoncture.
  • Les résultats de l’enquête annuelle de conjoncture réalisée en septembre/octobre 2018 auprès des dirigeants d’entreprises spécialisées dans la fabrication et l’importation de machines agricoles et d’entretien des espaces verts en France.
  • Les résultats de l'enquête annuelle des rémunérations et d’emploi réalisée à l’été 2018 auprès des dirigeants d'entreprises spécialisées dans la fabrication et l'importation de machines agricoles et d'entretien des espaces verts en France.