Certifiée RED II* l’an dernier, l’unité de méthanisation d’EMC2 à Landres vient de faire l’objet d’un audit dans le cadre du renouvellement de la certification qui a conclu à une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 98%, contre 95% lors de la certification initiale.

Cette progression a été rendue possible par l’amélioration des pratiques des agriculteurs qui livrent au méthaniseur, la gestion du process et la part importante d’effluents d’élevage dans la production.

En savoir + sur les méthaniseurs d’EMC2 : https://www.emc2.coop/nos-activites/energie/

* RED II est une directive européenne (directive 2018/2001) qui promeut les énergies renouvelables dans l’Union européenne. La certification RED II acte d’un engagement de durabilité pour le biogaz et constitue une preuve de la réduction des émissions de gaz à effet de serre par rapport au gaz naturel fossile.

Partons à la rencontre de Laurent Brière, un adhérent de la coopérative curieux, dévoué et passionné

Un parcours ancré dans la tradition familiale

Laurent Brière, élevé dans le sillage de ses aînés sur les terres familiales, a embrassé la profession agricole avec une passion précoce. Ce dévouement pour l’agriculture est né dans son jeune âge. Avant-dernier d’une fratrie de quatre enfants, c’est en regardant ses aînés travailler au champ que son amour pour le monde agricole est apparu et ne l’a jamais quitté. « Étant l’un des plus jeunes de la famille, je voulais leur montrer que moi aussi j’étais capable de faire par moi-même », explique Laurent. 

Dès l’âge de 22 ans, il reprend la première partie de l’exploitation familiale, entamant ainsi une carrière déterminée par l’innovation et l’expansion. Avec le temps, son domaine s’est étendu de 39 à 280 hectares, évoluant d’une exploitation céréalière traditionnelle vers une diversification marquée par les cultures potagères et les nouvelles variétés comme le lavandin et le fenouil. « J’aime voir une diversité dans notre paysage agricole, travailler sur des cultures différentes, découvrir de nouvelles choses. Cela me permet d’apprendre sans arrêt. C’est pour cela que lorsque la SCAEL m’a proposé le lavandin, j’étais partant, et pour le fenouil également ».

Tourné vers l’avenir et la transmission du savoir

Passionné par le fait de voir « une diversité de cultures sur l’exploitation », Laurent envisage l’agriculture avec une curiosité insatiable et une volonté d’innovation continue. Ce dynamisme se manifeste également dans son engagement envers la formation des jeunes agriculteurs. En accueillant des stagiaires chaque année, il partage son savoir et reste en contact avec les nouvelles méthodes et technologies, ce qui enrichit mutuellement son expérience et celle des apprentis : « Les stagiaires m’apportent autant que je leur apporte. Ils me font beaucoup avancer et c’est cet échange qui est le plus enrichissant ». Laurent est engagé dans la formation de ces jeunes et aime transmettre son savoir-faire. S’il avait un conseil à donner à la jeune génération, il dirait que : « C’est un métier de passion, alors s’ils doivent se lancer, c’est par amour pour l’agriculture et non par contrainte ».

Envisageant l’avenir, il prépare la transmission de son exploitation à son fils, garantissant ainsi la pérennité de sa vision et de son héritage.

La SCAEL, un partenariat fertile

La relation de Laurent avec la coopérative SCAEL est une source dans son développement professionnel. Impliqué dès son installation, il a hérité de cette collaboration de son père et l’a perpétuée avec fidélité. Cette collaboration a été d’autant plus renforcée par sa relation avec Kévin Chappe, chef des produits services et semences à la SCAEL, qui a commencé comme saisonnier sur l’exploitation de Laurent. L’implication, l’accompagnement et les bons rapports de Laurent avec la coopérative, ont significativement participé à l’intégration de Kévin. Les deux hommes travaillent d’ailleurs toujours ensemble.

Accompagné par les techniciens de la SCAEL, Laurent a pu développer sur son exploitation ces nouvelles filières qui lui tiennent à cœur. Une synergie qui témoigne de son engagement profond à favoriser un environnement propice au progrès et au partage de connaissances.

Vers un horizon de renouveau

Laurent Brière représente l’archétype de l’agriculteur moderne : profondément enraciné dans les traditions, mais tourné vers l’avenir et l’innovation. À Ver-lès-Chartres, il continue de façonner un paysage agricole qui est à la fois un hommage à son héritage et une porte ouverte sur de nouvelles possibilités. Son histoire souligne l’importance de la passion et  de l’adaptabilité dans un secteur en constante évolution, tout en mettant en lumière le rôle crucial des coopératives comme la SCAEL dans le soutien à ces transformations.

Site internet : https://www.groupe-scael.com

Les trois groupes coopératifs BOURGOGNE DU SUD (71), COOPACA (avec sa filiale négoce GUICHARD 03-71), EUREA (42) et l’entreprise familiale PHILICOT (71) se sont associés afin de construire une offre de reprise des actifs mobiliers, immobiliers et de sauvegarder une partie des emplois du Groupe coopératif AVEAL, à la barre du Tribunal de Mâcon, ce vendredi 28 juin.

La Coopérative AVEAL, ainsi que ses filiales, avaient été placées en situation de redressement judiciaire depuis le mois de décembre dernier.

Ne souhaitant pas que la Coopérative AVEAL et ses collaborateurs se retrouvent dans une situation de morcellement du territoire et ne voulant pas conduire à une déstructuration du paysage agricole de cette région, les 4 Groupes ont décidé de porter une offre collective qui a été accueillie favorablement par le Tribunal.
Chacune apportera ainsi son expertise au bénéfice d’un projet commun afin de pérenniser l’activité des sites repris, des fonds de commerce et de maintenir une partie de l’activité salariée sur ces sites.

Les coopératives ne cachent pas leur volonté affirmée de conserver, développer les activités agricoles locales tout en mettant à profit l’expertise en production végétale et en élevage de leurs techniciens respectifs. L’accompagnement des adhérents, qu’elles réalisent déjà au quotidien, se fera dans le respect des spécificités et des besoins de l’élevage allaitant charolais. L’objectif conjoint est de permettre aux adhérents de gagner en efficacité, en performance technique et économique et en résilience face à un contexte agricole très perturbé notamment par la volatilité des marchés, les attentes sociétales et les conséquences de la modification du climat.

L’expertise de la société Philicot est également un élément essentiel de cette reprise commune. Elle dispose de 7 usines de fabrication d’aliments sur le territoire français, dont 2 en Bourgogne Franche-Comté, et elle est spécialisée dans la fabrication d’aliments mash et granulés, aliments minéraux et nutritionnels et a développé des gammes de produits spécifiques à chaque type d’élevage.
L’ancrage territorial de chacune des sociétés, en proximité des sites du Groupe AVEAL, laisse présager une facilitation de la reprise des activités et des échanges nécessaires pour la mise en œuvre de cette reprise.
Chacun des repreneurs compte également sur l’implication des salariés transférés (près des 2/3 des emplois) pour que cette reprise s’inscrive dans la continuité des services offerts à nos agriculteurs et aux clients de nos magasins Grand Public.

La réussite de tous passe par l’engagement de chacun !
Dans la logique de mise à disposition de compétences au profit du collectif, les 4 sociétés ont décidé de ne pas intégrer la reprise des actifs de la filiale BOURBINCE DISTRIBUTION dans leur offre, le cœur de métier de cette filiale paraissant très éloigné de leurs activités respectives.