Malteurs de France publie sa plaquette
Qualité des Orges de Brasserie Françaises 2019.
26 septembre 2019
FAITS SAILLANTS
A 2.159 millions de tonnes, les prévisions de production mondiale toutes céréales confondues (blé et céréales secondaires) en 2019/20 sont inchangées d’un mois sur l’autre, car une augmentation de 3 millions du chiffre avancé pour l’orge (principalement pour la Russie et la Syrie) est compensée par des réductions pour le maïs, le sorgho, le blé et l’avoine. Du fait des conditions météo défavorables, les perspectives de production de céréales en Australie ont été révisées à la baisse à raison de 3 millions de tonnes d’un mois sur l’autre, essentiellement du fait d’une dégradation des chiffres avancés pour le blé et le sorgho. Après une révision à la hausse de 2 millions de tonnes pour le blé, le total de la récolte de céréales dans l’UE est placé à son plus haut niveau en quatre ans. Comme les prévisions de consommation sont inchangées d’un mois sur l’autre, la hausse de 3 millions de tonnes des projections de stocks de report mondiaux (cumul des campagnes locales respectives de commercialisation) à 601 millions traduit des estimations de stocks d’ouverture supérieures aux attentes, notamment aux Etats-Unis (principalement en maïs) et au Canada (blé). Les prévisions d’échanges 2019/20 (juillet-juin) sont identiques au mois dernier, à 370 millions de tonnes, en hausse de 1 % d’une année sur l’autre.
Les chiffres pour l’offre et la demande de soja en 2018/19 sont globalement inchangés d’un mois sur l’autre, avec une forte augmentation aux Etats-Unis jugée donner lieu à des stocks de report records, en hausse de 10 millions de tonnes d’une année sur l’autre à 54 millions. Comme de modestes détériorations formulées pour les Etats-Unis et l’Argentine ne sont qu’en partie compensées par des augmentations ailleurs, la projection de production mondiale en 2019/20 est rognée de 2 millions de tonnes, à 342 millions, en repli de 6 % d’une année sur l’autre. Avec une consommation légèrement relevée d’un mois sur l’autre, les stocks de report sont abaissés de 3 millions de tonnes, à 38 millions, la contraction de près d’un tiers d’une année sur l’autre découlant de l’effondrement des inventaires américains. A 150 millions de tonnes, les échanges mondiaux devraient croître de 1 million d’une année sur l’autre.
Les fondamentaux mondiaux du riz en 2018/19 ne sont guère changés par rapport au mois d’août, la production, la consommation et les stocks étant tous jugés atteindre des records absolus. Du fait d’une réduction marginale sur le mois dernier, la production mondiale en 2019/20 est estimée stable d’une année sur l’autre, à un pic de 500 millions de tonnes. L’essor démographique va une fois de plus être le principal moteur de la demande car la consommation progresse et, comme l’offre devrait être dopée par de gros stocks d’ouverture, les inventaires cumulés de fin de campagne devraient grimper de 2 % d’une année sur l’autre, à 178 millions de tonnes. Les volumes échangés pourraient se redresser en 2020 du fait d’une demande plus ferme de la part des acheteurs d’Afrique.
L’Indice des céréales et des oléagineux du CIC (GOI) a gagné 1 % depuis le dernier GMR, car une hausse des cotations à l’exportation pour le blé et le maïs n’est qu’en partie compensée par des diminutions pour le soja et le riz.