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Hebdo N°43 - Vendredi 27 novembre 2020

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Actualités de la filière

Rubriques

Restauration Hors Domicile (RHD)



Les fournisseurs très inquiets
quant à l’avenir de leurs activités

Pour faire suite aux annonces du Président de la République, mardi 24 novembre, La Coopération Agricole tire le signal d’alarme et appelle à un soutien total du Gouvernement pour sauver les fournisseurs de la RHD. Si étendre la fermeture de la RHD jusqu’au 20 janvier 2021 (a minima) est nécessaire pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, cela impacte gravement les industries alimentaires, déjà en grande difficulté, qui approvisionnent ces marchés.

Le secteur de la RHD représente 7,8 milliards de repas servis dans l’année, dont 70% en restauration commerciale1, cafés et restaurants, qui totalisent environ 130 jours de fermeture administrative depuis janvier 2020. Dans ce contexte inédit, les coopératives agricoles et agroalimentaires, fournisseurs de ces marchés, sont particulièrement inquiètes quant à l’avenir de leurs activités et aux conséquences sur leurs entreprises.

En sus de l’impact direct de la fermeture de la RHD sur les fournisseurs, la reprise d’activité s’annonce particulièrement compliquée. Les difficultés économiques auxquelles font face tous les acteurs de ces marchés risquent d’entraîner :

  • Une baisse conséquente de l’approvisionnement en produits français (qualitatifs mais plus coûteux) ;
  • La demande, par les clients des coopératives, d’une importante baisse des tarifs.

A ce titre, La Coopération Agricole appelle le Gouvernement à continuer de venir en aide aux fournisseurs de la RHD, afin de sauver l’ensemble des entreprises en difficulté.
Un premier pas a été effectué et La Coopération Agricole salue l’amendement du Gouvernement adopté par le Sénat, permettant d’abaisser le seuil d’éligibilité aux exonérations de cotisations sociales, de 80 à 50% de perte de chiffre d’affaires, pour les fournisseurs concernés. Toutefois, ce n’est pas suffisant !

L’emploi étant une priorité, il est impératif aujourd’hui d’aligner les listes et les critères d’éligibilité des secteurs protégés dans le cadre de l’activité partielle sur ceux désormais applicables aux exonérations sociales. Concernant le secteur vitivinicole, il est important de continuer à défendre son dispositif spécifique d’exonérations sociales, adapté à la situation de détresse qu’il connaît.

« Il y a urgence ! », déclare Dominique Chargé, président de La Coopération Agricole. « Les coopératives agricoles et agroalimentaires sont au rendez-vous depuis le début de la crise sanitaire, mais il est indéniable qu’elles sortent fragilisées de cette période qui les prive d’importants débouchés, notamment ceux de la RHD. Les pertes déjà enregistrées, assorties de nos craintes pour 2021 confirment la nécessité d’un soutien total du Gouvernement, afin d’assurer la pérennité de nos industries alimentaires et de nos filières. »

1. Source : Enquête Girafood pour La Coopération Agricole sur la RHD - Octobre 2020

luzerne déshydratée



La luzerne améliore encore son bilan carbone et son bilan énergie devient positif

Chaque tonne de luzerne déshydratée produite permet dorénavant de stocker 391 kg de carbone contre 218 kg C en 2006-2007. Le bilan énergétique affiche désormais quant à lui un solde positif net de 1,2 Giga Joules (GJ) par tonne de produit fini alors qu’il était négatif de -3,6 GJ en 2006-2007.

Totalement investie depuis le début des années 2000 dans l’amélioration de son empreinte énergétique, la filière luzerne déshydratée a opéré progressivement depuis cette date une profonde mutation de ses procédés qui aboutit aujourd’hui à des performances inégalées pour ce type d’activité. INRAE* vient de mettre à jour l’analyse de cycle de vie de cette filière effectuée une première fois sur la période 2006-2009. Cette mise à jour effectuée sur la période 2016-2019 constate un quasi doublement en 10 ans du solde positif net de carbone stocké par tonne de produit déshydraté (de 218 kg à 391 kg). Côté énergie, la filière peut désormais se prévaloir d’un solde positif ; aujourd’hui la quantité d’énergie contenue dans une tonne de granulé ou de balle de luzerne déshydratée dépasse de 1,2 GJ (giga joules) la quantité d’énergie consommée pour sa fabrication. Ces bilans s’entendent sur la totalité du process, du semis de la culture jusqu’au stockage du produit fini. Sur la période 2018-2019, la filière luzerne déshydratée a ainsi contribué à l’effort national de réduction des gaz à effet de serre en stockant 1,15 million de tonnes de CO2.

Des références officielles

INRAE a travaillé sur un échantillon représentatif de 4 unités industrielles dont la production représente 29 % de la production nationale. Les données d’émissions recueillies sont rapportées selon la nomenclature et les référentiels officiels. Elles sont ainsi reconnues par les pouvoirs publics (Ministères de l’écologie et de l’agriculture). Elles sont déclarées et vérifiées dans le cadre d’une convention établie avec le centre national technique de référence sur les émissions dans l’air et le changement climatique (CITEPA).

« La filière luzerne déshydratée entend continuer à adopter une démarche proactive d’amélioration continue de ses empreintes carbone-énergie. Elle pourra ainsi continuer à offrir à la société ses formidables bénéfices en termes de protection de la biodiversité, de l’apiculture, de préservation de la qualité de l’eau et de réduction du déficit européen en protéines végétales. » déclare Eric Guillemot, directeur de La Coopération Agricole Luzerne de France.

« Les données recueillies à l’occasion de cette mise à jour seront intégrées à la base de données Agribalyse (ADEME/INRAE) pour mettre à jour l’inventaire de cycle de vie de la luzerne déshydratée » explique Pascal Thiébeau, ingénieur d’études INRAE

* INRAE Reims - Unité Mixte de Recherche Fractionnement des Agro-Ressources et Environnement

Le Porc Français



Les éleveurs de porcs fédérés au sein
de la Coopération Agricole appellent à soutenir Le Porc Français (LPF)

Les coopératives de la filière porcine qui représentent 93% de la production française ont décidé de mobiliser les moyens humains pour accompagner leurs éleveurs dans ce nouveau challenge de montée en gamme et de différenciation sur l’échiquier européen : fin décembre 2021 les éleveurs de nos organisations de producteurs seront prêts.

Le Porc Français, démarche interprofessionnelle, représente pour la filière un enjeu conjoncturel à court terme et structurel à moyen terme. Il s’agit de préserver les éleveurs français dans la compétition internationale en valorisant leur production sur le marché national. Cela s’inscrit pleinement dans une volonté partagée, depuis plusieurs mois, avec les acteurs de la transformation et de la distribution, qui avaient affiché leur souhait de jouer le jeu du LPF.

En cette période de crise sanitaire européenne et de la chute du prix du porc, La Coopération Agricole appelle résolument les transformateurs et la grande distribution à se tourner vers Le Porc Français.

collectes d'emballages



Le retard sur les collectes en passe
d’être rattrapé

Selon Pierre de Lépinau « Lors du premier confinement, nous avons eu un arrêt total des collectes pendant trois semaines, les distributeurs faisant le choix d’assurer en premier les activités d’approvisionnement et nos prestataires se réorganisant prioritairement sur la collecte des ordures ménagères. Nous avons enregistré des baisses de volumes de collecte d’emballages et plastiques usagés de 80 % en avril et de 50 % en mai. Le niveau de collecte est revenu à la normale dès le mois de juin, et nous avons récupéré de septembre à novembre, les volumes qui n’avaient pas pu être collectés au printemps. La collecte a simplement été décalée. Nous avions publié un document à destination des agriculteurs pour donner des conseils de stockage en attendant la reprise .
Le second confinement n’a pas d’impact. Désormais, tout le monde (agriculteurs et distributeurs) est bien rodé. Chacun sait ce qu’il doit faire. Notre souci actuel est davantage lié à la récession économique qui pèse en aval sur l’activité de recyclage
 ».